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Trail de l'Orneau
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il y a 10 ans 2 semaines - il y a 10 ans 2 semaines #116236
par CrossClimber
Trail de l'Orneau a été créé par CrossClimber
CR un peu tardif 1 semaine après...
J'y suis allé p-e un peu fort en taille qd je vois le pavé (Edit : argh c'est encore pire après avoir posté, je vais vraiment me calmer la prochaine fois, promis )
J’arrive sur place après un trajet de 5 minutes en voiture…le pied
Au moment d’arriver pour récupérer le dossard c’est le briefing pour les courageux du 50 km mais le soleil commence à pointer le bout de son nez, c’est du tout bon.
Dans la salle l’ambiance est top, je ne sais pas ce qu’il y a avec la course à pied mais je trouve ça plus sympa que l’ambiance cyclo…c’est p-e un peu plus mixte aussi, enfin bref ce petit village qui se met en 4 pour cette 3e édition du trail de l’Orneau j’adore et pouvoir faire une course qui passe en partie dans ses chemins d’entrainements c’est particulièrement excitant
Je croise quelques copains, on se retrouve à 5…cyclistes et on se dit que de plus en plus de coureurs font la transition vélo-> CAP.
Départ est donné à 10h30 pour nous, soit 1h après ceux du 50 km. Malgré ce que je m’étais dis je me place assez bien devant pour le départ (l’idée c’était de ne pas partir devant pour ne pas être tenté de partir vite ).
Nous sommes un peu + de 600 pour ce parcours de 24 km mais une grande majorité des partants vient clairement là sans prise de tête vis à vis du clst/chrono.
On part sur une route pdt 300m puis 300m de pavés mais ce n’est pas de tout repos puisqu'on part sur des bases de 3'45"/km pdt 2'...et enfin on arrive dans le vif du sujet avec un chemin qui laisse grosso modo 2 lignes possibles (le haut ou la droite…mais pas la gauche à cause de flaques de boues) et le peloton s'étire encore un peu plus. En bon cycliste je prends la ligne droite pour ne pas me faire bordurer du vent qui vient de la gauche.
Je trouve l'allure un poil rapide mais nous arrivons déjà vite dans la première descente assez pentue que je connais très bien et voyant des concurrents un peu "sur les freins" je décide de lâcher les chevaux pour prendre facilement du temps d'autant que le terrain à cet endroit n'est pas trop glissant à mon goût par rapport à ce que j’ai déjà connu ici.
Une fois en bas s'en suis un chemin un peu pénible en terre avec des cailloux, je décide de ne pas trop m'emballer ici et globalement de passer en mode "semi éco" pour un long moment. Quelques concurrents me doublent et dans la montée suivante (asphaltée) bien que ce soit un terrain que j'affectionne je décide de continuer à l'économie.
Au km 3 premier encouragements des bambins et Mme, comme convenu, ça fait tjs plaisir
La montée continue dans un chemin en terre puis en herbe et nous arrivons un peu plus loin dans une partie difficile qui commence par longer un champ (juste de quoi laisser la place à un concurrent puisque d’un côté il y a le bois, de l’autre les maïs) puis nous courrons ensuite au milieu d'un champ agricole, je ne vous dis pas à quel point nous sommes chanceux de ne pas avoir eu trop de pluies ces derniers temps sinon c'était carnage assuré ici...
Néanmoins ce n'est pas complètement sec et c'est assez difficile, un peu collant, je peine à suivre ce que je crois être la 2e féminine (en réalité c'est la 3e puisque je n'avais pas vu qu'une jouait carrément le top 10 au scratch) et surtout les toutes premières douleurs entre le tendon et le bas du mollet se font sentir...hum ça ne sent pas bon et m'incite à redoubler de prudence (même si ça reste une douleur musculaire).
A la sortie de ce passage délicat c'est déjà presque le 5e kilomètre et nous empruntons un chemin en terre/pierre duquel nous devons régulièrement sortir pour monter sur le champ afin d'éviter des véritables piscines qui ne se vident pas malgré le temps plutôt sec de la semaine précédente. C'est un sale moment puisque je n'ai personne pour m'abriter du vent de face (les vieux réflexes du cyclo) et que je vois les concurrents directs s'éloigner petit à petit et d'autres me revenir dessus.
Au 6e km nous bifurquons à quasi 180° pour le 2e encouragement familial et surtout un de mes singles tracks favoris du coin, vent de dos donc. J'estime à déjà 3-4 minutes le retard sur la tête de course puisque j'ai fait un pointage rapide vu que nous croisons au loin les concurrents...
Au 6e km, avec "Goliath" dans le sillage :
A peine engagé dans ce single track je sens le pas de mon poursuivant direct devenir plus lourd, j'imagine qu'il est question que je le laisse passer et j'ai le droit à un remerciement après m'être écarté spontanément. C'est un sacré gaillard et je ne le sais pas encore mais nous allons faire un bon bout de chemin ensemble.
La douleur en dessous des mollets redouble mais bizarrement à un moment je m'efforce de penser à du positif: "profites de ce moment tu es sur tes chemins il fait beau, ne t’enferme pas dans des pensées négatives, etc…"bref le truc qui ne marche jamais. sauf qu'à force de me répéter ça j'accélère l'allure et revient dans le passage le plus technique du single track sur un petit groupe, j'ai l'impression que ma connaissance du terrain et mon petit gabarit m'ont avantagé dans ce passage légèrement tournant avec des appuis délicats il faut être vif et ne pas s'attarder au sol. Enfin soit ça me rebooste et me permet de me rencontrer pleinement sur l’épreuve plutôt que de penser aux douleurs (pour la petite histoire les douleurs à cet endroit ne reviendront plus ensuite de toute la course…).
Nous arrivons dans un champ assez spongieux et longeons le haut de la parcelle avant de faire des incursions en contre-bas, des trucs assez techniques avec la boue, normalement c'est parfait pour mes petits pas mais je ne peux que contenir mon envie d'aller + vite car je suis bloqué par le groupe et il est illusoire de doubler ici tellement c'est étroit (trop de pente dans le dévers pour doubler lorsque ça s'élargit), je me dis que ce n'est pas grave et ça me permet de récupérer un peu de force...ce qui n'est pas une mauvaise chose vu ce qui nous attend plus loin au 9e km. Peu avant je décide qd j'en ai l'occasion de passer devant pour ne pas me faire piéger dans la fameuse prairie à vaches...
Un des passages techniques à négocier (on voit un concurrent qui s'est un peu laissé emporté par la pente ^^):
Nous arrivons là et c'est chacun pour sa pomme, chaque pas est une victoire car ce champ est en bas de tout et a récolté toutes les eaux possibles du coin et il n'y a véritablement aucune ligne permettant de courir sur un sol qui tient!!! j'entends des cris puis petit à petit le groupe se morcelle, je reste super concentré et me dis que mon petit poids doit être un sacré avantage pour ne pas trop m'enfoncer...je ne peux qu’imaginer le méga-carnage potentiel si on avait eu les pluies diluviennes d’il y a quelques semaines.
Finalement après 500m nous sortons de cette infâme passage que j'aurais bouclé péniblement à l’allure de 5'47"/km en étant à fond!
La prairie à traverser (du bas vers le haut, en passant au milieu de l'image...je sais ça parait presque facile vu comme ça):
La fin de la prairie, on voit un peu mieux le carnage même si ça ne parait pas aussi dificile que ça l'était:
« Joie » de courte durée puisqu'après un croisement avec la petite route nous retournons dans la 2e partie du champ...un signaleur nous crie "à gauche c'est moins boueux"...je prends donc un maximum à gauche sauf qu'à un moment je dois me résoudre au fait que c'est pareil partout...cette portion est plus courte mais nous attends un dernier piège pour sortir de cette prairie : un dévers sur la haut du champ qui dure environ 400m...le terrain est plus sec mais c'est plus difficile qu'il n'y parait et il faut rester bien concentré.
Ouf je sors de ce passage indemne et nous arrivons dans une portion bien boueuse mais plus facile que je connais très bien.
11e km et comme prévu Mme est encore là avec les enfants :)
Nous traversons un magnifique passage (après encore 150m de prairie spongieuse!) dans un chemin privé qui nous fait passer une petite rivière puis une mini épingle dans un single track et hop nous passons sous la voie de chemin de fer que j'ai longé peut-être 1000x auparavant sans pour savoir ce qui se trouvait derrière…Magique ce trail qui permet de découvrir à qq km de chez soi des nouveaux endroits.
Une petite montée d’abord dans un chemin de terre/pierre puis sur la route se profile (là où j’ai réalisé qq exos de casse musculaire de Stam ^^) et nous arrivons déjà au ravito à mi-parcours, je décide de ne pas m'arrêter car j'ai un bidon sur moi et le goliath jaune qui me devance a fait le même choix…il ya une dizaine de secondes d’avance mais je me dis qu’avec son gabarit il va morfler dans la 2e partie qui présente d’une part plus de dénivelé et d’autre part j’arrive sur mes terres puisque nous sommes à 1 km de la maison…bref je connais presque chaque cailloux ici :)
Cette descente qui se profile à la sortie du ravito je la connais par cœur, elle est très glissante (un peu - ce jour-là) et là je profite de ma connaissance du terrain pour mettre un grand coup de gaz qui me permet de faire la jonction avec "Goliath". Nous sortons du bois et arrivons sur un beau single track dans lequel j’arrive à passer, pour anticiper un passage délicat très boueux le long d’une rivière en bas d’une cuve. Avec le recul j’aurais du rester derrière Goliath pour le laisser s’enfoncer dans la mauvaise ligne et prendre derrière lui le chemin peu visible sur le côté qui évite de patauger…sauf que je n’ai pas cette présence d’esprit et du coup il me suis sans perdre de temps…nous passons ce passage délicat et arrivons au pied du « Goulet », une infame montée au milieu de laquelle il y a tjs un mini filet d’eau, le creux est trop étroit pour courir les pieds à plat bref c’est pas simple mais en forçant l’allure je me détache et au sommet constate que j’ai pris une bonne vingtaine de seconde d’avance et me dis que je ne le reverrais plus…erreur…
Nous sommes à ce moment au 15e km et nous entrons dans une magnifique propriété privée, le château Melot. Je connais une partie des chemins puisque le passage des promeneurs et cyclistes y est toléré par le propriétaire mais ce jour-là nous avons la chance de passer en plein milieu du domaine c’est magnifique.
Je double un autre concurrent du 24km et plusieurs concurrents du 50km (qui commencent par notre boucle de 24) mais peu après un nouveau croisement avec Mme et les enfants je vois que Goliath revient…il fait la jonction 500m plus loin mais nous attaquons une des côtes les plus difficiles du parcours que je sais particulièrement boueuse car c’est au milieu d’un bois fort humide et je n’ai jms vu de ma vie ce chemin sec…c’est en effet le carnage, limite difficile de réussir à courir et je sens malheureusement que les jambes commencent à devenir bien lourdes…le fait de ne pas réussir à décrocher Goliath me confortent dans l’idée que la fin va être dure. Nous sortons du bois et arrivons sur un chemin boueux en faux plat montant, vent de face, je veux laisser passer Goliath qui me parait plus fort mais il me dis « non je suis à fond »…à peine sortit de ce chemin, nous bifurquons sur une route et là il se met à lacher les Watts…non de chien pdt qu’il fait 1 pas j’en fais 3…il s’éloigne irrémédiablement…
Au 20e km je croise une avant-dernière fois la petite famille qui se porte tjs bien mais dans la descente du bois j’entends des gars qui se rapprochent ça ne me rassure pas des masses…ils finissent par me doubler au km 21 et malgré un final en côte difficile je sais déjà que je ne pourrais pas les reprendre.
Nous croisons la route puis les signaleurs nous annoncent du pecket (un alcool sympathique belge) mais ne me laisse pas embarquer dans cette affaire.
Un petit kif perso tout con commence, je foule une prairie privée que j’ai tjs longée en vélo, un espace magnifique qui donne le sourire qd on voit ça sous le soleil….après tant d’années à la contempler je vais enfin pouvoir mettre mes pieds dedans…yeah !!!
Nous doublons encore des concurrents du 50 km qui marchent, la pente est dure mais ça va…puis tout d’un coup un mur se dresse…j’espère le monter en courant mais une mare de boue m’arrête net et plus la puissance nécessaire pour relancer arg.
Une fois la pente radoucie je relance et aperçois pas trop loin un concurrent qui m’a l’air fatigué, ce sera ma « proie »…je l’avale au sommet puis de là il reste 1 km de route et chemin de pierre. Je connais cet endroit par cœur et je me dis que ce n’est pas possible qu’il reste autant, avec mon vélo je rejoins l’arrivée en 1 ou 2 minutes…je sens mes dessous de pied en feu, les cuisses ne répondent plus de rien…je n’ose pas me retourner de peur de voir des concurrents revenir et perdre le moral, je me fixe une nouvelle "proie" devant, j’accélère dans ma tête mais la montre ne bouge pas, je suis collé !!! les pavés du début de course sont repris en sens inverse puis nous arrivons au carrefour mais me fait crucifier par un gars que je n’ai pas vu de la course, sous les encouragements de mes gamins, impossible de tenir son sillage puis j’entends le speaker qui annonce le 24e…et ressens une pointe de déception de ne pas entrer dans le top 25 (26e donc). Pas grave le ravito d'arrivée est fort appréciable et qd je vois l'état des jambes (béton+++) je me dis que c'est déjà bien d'avoir bouclé cette "affaire"
L'état des chaussures à la fin (ça aurait pu être pire et puis le tps de nettoyage d'une paire de shoes va plus vite que se taper le vélo+shoes+vêtements après un cyclocross boueux ):
Ce que m'inquiquait comme temps de repos la montre au sortir de la douche...110h de récup (elle en indiquait "seulement" 66h après le semi):
J'y suis allé p-e un peu fort en taille qd je vois le pavé (Edit : argh c'est encore pire après avoir posté, je vais vraiment me calmer la prochaine fois, promis )
J’arrive sur place après un trajet de 5 minutes en voiture…le pied
Au moment d’arriver pour récupérer le dossard c’est le briefing pour les courageux du 50 km mais le soleil commence à pointer le bout de son nez, c’est du tout bon.
Dans la salle l’ambiance est top, je ne sais pas ce qu’il y a avec la course à pied mais je trouve ça plus sympa que l’ambiance cyclo…c’est p-e un peu plus mixte aussi, enfin bref ce petit village qui se met en 4 pour cette 3e édition du trail de l’Orneau j’adore et pouvoir faire une course qui passe en partie dans ses chemins d’entrainements c’est particulièrement excitant
Je croise quelques copains, on se retrouve à 5…cyclistes et on se dit que de plus en plus de coureurs font la transition vélo-> CAP.
Départ est donné à 10h30 pour nous, soit 1h après ceux du 50 km. Malgré ce que je m’étais dis je me place assez bien devant pour le départ (l’idée c’était de ne pas partir devant pour ne pas être tenté de partir vite ).
Nous sommes un peu + de 600 pour ce parcours de 24 km mais une grande majorité des partants vient clairement là sans prise de tête vis à vis du clst/chrono.
On part sur une route pdt 300m puis 300m de pavés mais ce n’est pas de tout repos puisqu'on part sur des bases de 3'45"/km pdt 2'...et enfin on arrive dans le vif du sujet avec un chemin qui laisse grosso modo 2 lignes possibles (le haut ou la droite…mais pas la gauche à cause de flaques de boues) et le peloton s'étire encore un peu plus. En bon cycliste je prends la ligne droite pour ne pas me faire bordurer du vent qui vient de la gauche.
Je trouve l'allure un poil rapide mais nous arrivons déjà vite dans la première descente assez pentue que je connais très bien et voyant des concurrents un peu "sur les freins" je décide de lâcher les chevaux pour prendre facilement du temps d'autant que le terrain à cet endroit n'est pas trop glissant à mon goût par rapport à ce que j’ai déjà connu ici.
Une fois en bas s'en suis un chemin un peu pénible en terre avec des cailloux, je décide de ne pas trop m'emballer ici et globalement de passer en mode "semi éco" pour un long moment. Quelques concurrents me doublent et dans la montée suivante (asphaltée) bien que ce soit un terrain que j'affectionne je décide de continuer à l'économie.
Au km 3 premier encouragements des bambins et Mme, comme convenu, ça fait tjs plaisir
La montée continue dans un chemin en terre puis en herbe et nous arrivons un peu plus loin dans une partie difficile qui commence par longer un champ (juste de quoi laisser la place à un concurrent puisque d’un côté il y a le bois, de l’autre les maïs) puis nous courrons ensuite au milieu d'un champ agricole, je ne vous dis pas à quel point nous sommes chanceux de ne pas avoir eu trop de pluies ces derniers temps sinon c'était carnage assuré ici...
Néanmoins ce n'est pas complètement sec et c'est assez difficile, un peu collant, je peine à suivre ce que je crois être la 2e féminine (en réalité c'est la 3e puisque je n'avais pas vu qu'une jouait carrément le top 10 au scratch) et surtout les toutes premières douleurs entre le tendon et le bas du mollet se font sentir...hum ça ne sent pas bon et m'incite à redoubler de prudence (même si ça reste une douleur musculaire).
A la sortie de ce passage délicat c'est déjà presque le 5e kilomètre et nous empruntons un chemin en terre/pierre duquel nous devons régulièrement sortir pour monter sur le champ afin d'éviter des véritables piscines qui ne se vident pas malgré le temps plutôt sec de la semaine précédente. C'est un sale moment puisque je n'ai personne pour m'abriter du vent de face (les vieux réflexes du cyclo) et que je vois les concurrents directs s'éloigner petit à petit et d'autres me revenir dessus.
Au 6e km nous bifurquons à quasi 180° pour le 2e encouragement familial et surtout un de mes singles tracks favoris du coin, vent de dos donc. J'estime à déjà 3-4 minutes le retard sur la tête de course puisque j'ai fait un pointage rapide vu que nous croisons au loin les concurrents...
Au 6e km, avec "Goliath" dans le sillage :
A peine engagé dans ce single track je sens le pas de mon poursuivant direct devenir plus lourd, j'imagine qu'il est question que je le laisse passer et j'ai le droit à un remerciement après m'être écarté spontanément. C'est un sacré gaillard et je ne le sais pas encore mais nous allons faire un bon bout de chemin ensemble.
La douleur en dessous des mollets redouble mais bizarrement à un moment je m'efforce de penser à du positif: "profites de ce moment tu es sur tes chemins il fait beau, ne t’enferme pas dans des pensées négatives, etc…"bref le truc qui ne marche jamais. sauf qu'à force de me répéter ça j'accélère l'allure et revient dans le passage le plus technique du single track sur un petit groupe, j'ai l'impression que ma connaissance du terrain et mon petit gabarit m'ont avantagé dans ce passage légèrement tournant avec des appuis délicats il faut être vif et ne pas s'attarder au sol. Enfin soit ça me rebooste et me permet de me rencontrer pleinement sur l’épreuve plutôt que de penser aux douleurs (pour la petite histoire les douleurs à cet endroit ne reviendront plus ensuite de toute la course…).
Nous arrivons dans un champ assez spongieux et longeons le haut de la parcelle avant de faire des incursions en contre-bas, des trucs assez techniques avec la boue, normalement c'est parfait pour mes petits pas mais je ne peux que contenir mon envie d'aller + vite car je suis bloqué par le groupe et il est illusoire de doubler ici tellement c'est étroit (trop de pente dans le dévers pour doubler lorsque ça s'élargit), je me dis que ce n'est pas grave et ça me permet de récupérer un peu de force...ce qui n'est pas une mauvaise chose vu ce qui nous attend plus loin au 9e km. Peu avant je décide qd j'en ai l'occasion de passer devant pour ne pas me faire piéger dans la fameuse prairie à vaches...
Un des passages techniques à négocier (on voit un concurrent qui s'est un peu laissé emporté par la pente ^^):
Nous arrivons là et c'est chacun pour sa pomme, chaque pas est une victoire car ce champ est en bas de tout et a récolté toutes les eaux possibles du coin et il n'y a véritablement aucune ligne permettant de courir sur un sol qui tient!!! j'entends des cris puis petit à petit le groupe se morcelle, je reste super concentré et me dis que mon petit poids doit être un sacré avantage pour ne pas trop m'enfoncer...je ne peux qu’imaginer le méga-carnage potentiel si on avait eu les pluies diluviennes d’il y a quelques semaines.
Finalement après 500m nous sortons de cette infâme passage que j'aurais bouclé péniblement à l’allure de 5'47"/km en étant à fond!
La prairie à traverser (du bas vers le haut, en passant au milieu de l'image...je sais ça parait presque facile vu comme ça):
La fin de la prairie, on voit un peu mieux le carnage même si ça ne parait pas aussi dificile que ça l'était:
« Joie » de courte durée puisqu'après un croisement avec la petite route nous retournons dans la 2e partie du champ...un signaleur nous crie "à gauche c'est moins boueux"...je prends donc un maximum à gauche sauf qu'à un moment je dois me résoudre au fait que c'est pareil partout...cette portion est plus courte mais nous attends un dernier piège pour sortir de cette prairie : un dévers sur la haut du champ qui dure environ 400m...le terrain est plus sec mais c'est plus difficile qu'il n'y parait et il faut rester bien concentré.
Ouf je sors de ce passage indemne et nous arrivons dans une portion bien boueuse mais plus facile que je connais très bien.
11e km et comme prévu Mme est encore là avec les enfants :)
Nous traversons un magnifique passage (après encore 150m de prairie spongieuse!) dans un chemin privé qui nous fait passer une petite rivière puis une mini épingle dans un single track et hop nous passons sous la voie de chemin de fer que j'ai longé peut-être 1000x auparavant sans pour savoir ce qui se trouvait derrière…Magique ce trail qui permet de découvrir à qq km de chez soi des nouveaux endroits.
Une petite montée d’abord dans un chemin de terre/pierre puis sur la route se profile (là où j’ai réalisé qq exos de casse musculaire de Stam ^^) et nous arrivons déjà au ravito à mi-parcours, je décide de ne pas m'arrêter car j'ai un bidon sur moi et le goliath jaune qui me devance a fait le même choix…il ya une dizaine de secondes d’avance mais je me dis qu’avec son gabarit il va morfler dans la 2e partie qui présente d’une part plus de dénivelé et d’autre part j’arrive sur mes terres puisque nous sommes à 1 km de la maison…bref je connais presque chaque cailloux ici :)
Cette descente qui se profile à la sortie du ravito je la connais par cœur, elle est très glissante (un peu - ce jour-là) et là je profite de ma connaissance du terrain pour mettre un grand coup de gaz qui me permet de faire la jonction avec "Goliath". Nous sortons du bois et arrivons sur un beau single track dans lequel j’arrive à passer, pour anticiper un passage délicat très boueux le long d’une rivière en bas d’une cuve. Avec le recul j’aurais du rester derrière Goliath pour le laisser s’enfoncer dans la mauvaise ligne et prendre derrière lui le chemin peu visible sur le côté qui évite de patauger…sauf que je n’ai pas cette présence d’esprit et du coup il me suis sans perdre de temps…nous passons ce passage délicat et arrivons au pied du « Goulet », une infame montée au milieu de laquelle il y a tjs un mini filet d’eau, le creux est trop étroit pour courir les pieds à plat bref c’est pas simple mais en forçant l’allure je me détache et au sommet constate que j’ai pris une bonne vingtaine de seconde d’avance et me dis que je ne le reverrais plus…erreur…
Nous sommes à ce moment au 15e km et nous entrons dans une magnifique propriété privée, le château Melot. Je connais une partie des chemins puisque le passage des promeneurs et cyclistes y est toléré par le propriétaire mais ce jour-là nous avons la chance de passer en plein milieu du domaine c’est magnifique.
Je double un autre concurrent du 24km et plusieurs concurrents du 50km (qui commencent par notre boucle de 24) mais peu après un nouveau croisement avec Mme et les enfants je vois que Goliath revient…il fait la jonction 500m plus loin mais nous attaquons une des côtes les plus difficiles du parcours que je sais particulièrement boueuse car c’est au milieu d’un bois fort humide et je n’ai jms vu de ma vie ce chemin sec…c’est en effet le carnage, limite difficile de réussir à courir et je sens malheureusement que les jambes commencent à devenir bien lourdes…le fait de ne pas réussir à décrocher Goliath me confortent dans l’idée que la fin va être dure. Nous sortons du bois et arrivons sur un chemin boueux en faux plat montant, vent de face, je veux laisser passer Goliath qui me parait plus fort mais il me dis « non je suis à fond »…à peine sortit de ce chemin, nous bifurquons sur une route et là il se met à lacher les Watts…non de chien pdt qu’il fait 1 pas j’en fais 3…il s’éloigne irrémédiablement…
Au 20e km je croise une avant-dernière fois la petite famille qui se porte tjs bien mais dans la descente du bois j’entends des gars qui se rapprochent ça ne me rassure pas des masses…ils finissent par me doubler au km 21 et malgré un final en côte difficile je sais déjà que je ne pourrais pas les reprendre.
Nous croisons la route puis les signaleurs nous annoncent du pecket (un alcool sympathique belge) mais ne me laisse pas embarquer dans cette affaire.
Un petit kif perso tout con commence, je foule une prairie privée que j’ai tjs longée en vélo, un espace magnifique qui donne le sourire qd on voit ça sous le soleil….après tant d’années à la contempler je vais enfin pouvoir mettre mes pieds dedans…yeah !!!
Nous doublons encore des concurrents du 50 km qui marchent, la pente est dure mais ça va…puis tout d’un coup un mur se dresse…j’espère le monter en courant mais une mare de boue m’arrête net et plus la puissance nécessaire pour relancer arg.
Une fois la pente radoucie je relance et aperçois pas trop loin un concurrent qui m’a l’air fatigué, ce sera ma « proie »…je l’avale au sommet puis de là il reste 1 km de route et chemin de pierre. Je connais cet endroit par cœur et je me dis que ce n’est pas possible qu’il reste autant, avec mon vélo je rejoins l’arrivée en 1 ou 2 minutes…je sens mes dessous de pied en feu, les cuisses ne répondent plus de rien…je n’ose pas me retourner de peur de voir des concurrents revenir et perdre le moral, je me fixe une nouvelle "proie" devant, j’accélère dans ma tête mais la montre ne bouge pas, je suis collé !!! les pavés du début de course sont repris en sens inverse puis nous arrivons au carrefour mais me fait crucifier par un gars que je n’ai pas vu de la course, sous les encouragements de mes gamins, impossible de tenir son sillage puis j’entends le speaker qui annonce le 24e…et ressens une pointe de déception de ne pas entrer dans le top 25 (26e donc). Pas grave le ravito d'arrivée est fort appréciable et qd je vois l'état des jambes (béton+++) je me dis que c'est déjà bien d'avoir bouclé cette "affaire"
L'état des chaussures à la fin (ça aurait pu être pire et puis le tps de nettoyage d'une paire de shoes va plus vite que se taper le vélo+shoes+vêtements après un cyclocross boueux ):
Ce que m'inquiquait comme temps de repos la montre au sortir de la douche...110h de récup (elle en indiquait "seulement" 66h après le semi):
Dernière édition: il y a 10 ans 2 semaines par CrossClimber.
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- CrossClimber
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il y a 10 ans 2 semaines - il y a 10 ans 2 semaines #116237
par CrossClimber
Réponse de CrossClimber sur le sujet Trail de l'Orneau
Sinon pour le côté expérience :
1) enchainer 2 épreuves de +/- 20 km à 7 jours d'intervalles, malgré les recommandations diverses (notamment Stam) ce n'est vraiment pas une bonne idée quand on a un faible volume d'entrainement en CAP. Un certain fan de titane (qui se reconnaitra ici ) m'a remis in extremis l'avant-veille du trail mais j'ai bien cru que je ne pourrais pas participer tellement c'était tendu de courir pdt la semaine (cad entre le semi et le trail)
2) j'ai eu bcp plus mal aux jambes après le trail...mais bizarrement j'ai récupéré plus vite qu'après le semi...donc en gros j'ai souffert de la fatigue du semi en faisant le trail mais après coup j'ai récupéré plus vite...va comprendre qqch Maurice
enfin qd je dis que j'ai récupéré plus vite c'est relatif...le jeudi après le trail je me trainais péniblement sur un rythme de 5'30"/km mais c'était déjà mieux que 7 jours plus tôt quand je devais marcher qd la pente s'élevait
3) ne pas sous-estimer la rapidité des féminines en course à pied, j'ai l'impression que le fossé est nettement moins prononcé qu'on ne peut le voir en vélo (certainement du au fait que le vélo soit bcp + dépendant de la force pure...)...sans être macho ça fait bizarre au début quand on ne s'y attend pas.
1) enchainer 2 épreuves de +/- 20 km à 7 jours d'intervalles, malgré les recommandations diverses (notamment Stam) ce n'est vraiment pas une bonne idée quand on a un faible volume d'entrainement en CAP. Un certain fan de titane (qui se reconnaitra ici ) m'a remis in extremis l'avant-veille du trail mais j'ai bien cru que je ne pourrais pas participer tellement c'était tendu de courir pdt la semaine (cad entre le semi et le trail)
2) j'ai eu bcp plus mal aux jambes après le trail...mais bizarrement j'ai récupéré plus vite qu'après le semi...donc en gros j'ai souffert de la fatigue du semi en faisant le trail mais après coup j'ai récupéré plus vite...va comprendre qqch Maurice
enfin qd je dis que j'ai récupéré plus vite c'est relatif...le jeudi après le trail je me trainais péniblement sur un rythme de 5'30"/km mais c'était déjà mieux que 7 jours plus tôt quand je devais marcher qd la pente s'élevait
3) ne pas sous-estimer la rapidité des féminines en course à pied, j'ai l'impression que le fossé est nettement moins prononcé qu'on ne peut le voir en vélo (certainement du au fait que le vélo soit bcp + dépendant de la force pure...)...sans être macho ça fait bizarre au début quand on ne s'y attend pas.
Dernière édition: il y a 10 ans 2 semaines par CrossClimber.
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- Cricridamour
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il y a 10 ans 2 semaines #116252
par Cricridamour
Non, non, le serveur résiste à beaucoup plus long que ça….
Mon dieu les cuisses à Goliath ! Dès qu’il peut mettre les watts, ça doit faire mal à la concurrence… Et avec les « éclaffe-bouses de vaches » pointure 50 qui lui servent de pieds , il ne doit pas s’enfoncer beaucoup dans la boue...
Concernant la récupération: Pour ma part, je suis nettement moins cassé et récupère beaucoup plus facilement d'une course de montagne au taquet de ~4h de 31km et 2400 d+ et 800 d- tel Sierre-Zinal que d'une course à fond sur route goudronnée de ~1h30 comme un semi ou Morat-Fribourg...
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Réponse de Cricridamour sur le sujet Trail de l'Orneau
J'y suis allé p-e un peu fort en taille qd je vois le pavé (Edit : argh c'est encore pire après avoir posté, je vais vraiment me calmer la prochaine fois, promis )
Non, non, le serveur résiste à beaucoup plus long que ça….
Au 6e km, avec "Goliath" dans le sillage :
Mon dieu les cuisses à Goliath ! Dès qu’il peut mettre les watts, ça doit faire mal à la concurrence… Et avec les « éclaffe-bouses de vaches » pointure 50 qui lui servent de pieds , il ne doit pas s’enfoncer beaucoup dans la boue...
Concernant la récupération: Pour ma part, je suis nettement moins cassé et récupère beaucoup plus facilement d'une course de montagne au taquet de ~4h de 31km et 2400 d+ et 800 d- tel Sierre-Zinal que d'une course à fond sur route goudronnée de ~1h30 comme un semi ou Morat-Fribourg...
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il y a 10 ans 2 semaines - il y a 10 ans 2 semaines #116257
par jfd_
Il est vrai que les jambes de ton poursuivant paraissent sont 'assez' solides.
Réponse de jfd_ sur le sujet Trail de l'Orneau
Oui, oui, il y a de la marge. Beaucoup de marge même avant de faire 'tomber' la machine par surcharge Vous pouvez continuer à vous lâcher (c'est toujours intéressant ).
J'y suis allé p-e un peu fort en taille qd je vois le pavé (Edit : argh c'est encore pire après avoir posté, je vais vraiment me calmer la prochaine fois, promis )
Non, non, le serveur résiste à beaucoup plus long que ça….
Il est vrai que les jambes de ton poursuivant paraissent sont 'assez' solides.
Dernière édition: il y a 10 ans 2 semaines par jfd_.
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il y a 10 ans 2 semaines #116262
par CrossClimber
Réponse de CrossClimber sur le sujet Trail de l'Orneau
au début je ne le trouvais pas dans le classement (je remontais en partant de ma place) et puis loin devant je retrouve "mon" Goliath
le mec il a mangé 7 ou 8 autres proies en 4 km à la fin...je lui rend 1'40" soit 25" au kil
le mec il a mangé 7 ou 8 autres proies en 4 km à la fin...je lui rend 1'40" soit 25" au kil
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il y a 10 ans 2 semaines #116265
par Cricridamour
Fort bien ! Ceci n’est pas tombé dans l’oreille d’un sourd, ou plutôt sous les yeux d’un aveugle. J’en suis fort aise et en prends bonne note….
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Réponse de Cricridamour sur le sujet Trail de l'Orneau
Oui, oui, il y a de la marge. Beaucoup de marge même avant de faire 'tomber' la machine par surcharge Vous pouvez continuer à vous lâcher (c'est toujours intéressant )
Fort bien ! Ceci n’est pas tombé dans l’oreille d’un sourd, ou plutôt sous les yeux d’un aveugle. J’en suis fort aise et en prends bonne note….
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- skippy
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il y a 10 ans 2 semaines #116269
par skippy
Réponse de skippy sur le sujet Trail de l'Orneau
Sympa ton CR ! Très plaisant à lire
Ton Goliath il devrait faire de la piste
Ton Goliath il devrait faire de la piste
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- CrossClimber
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il y a 10 ans 5 jours #116635
par CrossClimber
Réponse de CrossClimber sur le sujet Trail de l'Orneau
je suis tombé sur un résumé en 12', caméra embarquée d'un concurrent (il a bien résumé les 2h de course en 12' en capturant tous les différents chemins/paysages)
ça n'a pas forcément bcp d'intérêt pour vous mais juste il a capturé le fameux champ à vache on se rend mieux compte de la difficulté à avancer dans cette m**** :
(entre 5'15 et 5'45")
ça n'a pas forcément bcp d'intérêt pour vous mais juste il a capturé le fameux champ à vache on se rend mieux compte de la difficulté à avancer dans cette m**** :
(entre 5'15 et 5'45")
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- Thomas_G
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il y a 10 ans 5 jours #116637
par Thomas_G
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il y a 10 ans 5 jours #116638
par CrossClimber
Réponse de CrossClimber sur le sujet Trail de l'Orneau
yes carrément
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il y a 10 ans 5 jours - il y a 10 ans 5 jours #116644
par Cricridamour
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Réponse de Cricridamour sur le sujet Trail de l'Orneau
Mais tu le repasses à 7:12, bien joué Vive CrossClimber
J'ai aperçu plusieurs fois Goliath, et à 6:33, il double en se promenant à l'aise Vive Goliath aussi
A+
Cricri
J'ai aperçu plusieurs fois Goliath, et à 6:33, il double en se promenant à l'aise Vive Goliath aussi
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Dernière édition: il y a 10 ans 5 jours par Cricridamour.
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