La lapébie - CR d'un modeste cycliste

Alors tout d'abord merci à ceux qui sur le sujet "tu fais quoi demain" m'ont conseillé de partir habillé normalement malgré les températures un peu fraiches annoncées. Cuissard court, sous vêtement technique maillot et manchettes, c'était très bien pour gérer les écarts de température.

Le parcours 157 km dans le Comminges, magnifique paysages avec pour cols :
Le col des Ares par Fronsac (797 m) par Fronsac 8,4 km à 4% de moyenne avec un maxi à 11%
Le col de Larrieu depuis Chein Dessus (704 m - le profil du lien est celui depuis Barat, avec 1,5 km de plus) 3,3 km à 7% de moyenne avec une petite rampe à 15% pour commencer
Le col de Menté par le Pont de l'Oule (1349 m) 11 km à 7%, des pentes maxi à plus de 11%
Le Port de Balès par Mauléon Barousse (1755 m) 19 km, 7% de moyenne et quelques rampes à plus de 15%.

L'an dernier c'était les mêmes cols mais dans un ordre différent (Menté, Larrieu, Ares, Balès). La boucle est donc inversé sauf le Balès.
L'an dernier était ma deuxième cyclo de ma vie. J'avais fini en un peu plus de 7h00 avec des crampes incroyable dans le Balès, obligé de m'arrêter plusieurs minutes à un ravito. Aujourd'hui je vise les 6h48 qui est la barrière du temps "Or".

Cette année, j'ai pris les choses en main, entrainement beaucoup plus sérieux, calibré sur la puissance... J'avais donc très envie de voir ce que ça donnerait sur une cyclo avec un parcours bien que légèrement différent, très semblable (2 km de plus cette année et même dénivelé). L'entrainement m'aura aussi permis de perdre quelques kilo.. mais il en reste encore trop... au moins 5 pour arriver enfin à 75, il y a du travail pour l'année prochaine. Pour info, une PMA à environ 400 W mesurée en mai, un max atteint sur la Pierre Jacques en Barétous sur 1 h à 310W... La Lapébie était ma deuxième cyclo de l'année après la galère de la Pierre Jacques en Barétous qui m'aura servi de leçon quant à la gestion de l'effort.

Le départ se fait dans la vallée de Bagnères de Luchon que nous redescendons. Ca va donc vite, très vite. Le départ fictif dans la traversée de Bagnère est moins rapide que l'an dernier. Après on est à 43 de moyenne sur 18 km. Bon ça ne va pas assez vite pour 1 personne, qui se sera échappé dans cette partie... je n'en vois pas trop l'intérêt, mais bon ces gens sont sur une autre planète.

On arrive au col des Ares, ça monte doucement, mais je ne m'enflamme pas et souhaite rester dans la stratégie décidée : la gestion. Super frustrant de voir tout ce monde me passé devant alors que je pouvais très bien les tenir... mais à quel prix ? Je range donc ma fierté et je roule à mon rythme pour finir la première ascension en 22min30 à 280W de moyenne (moyenne de 19,3 km/h). J'aurai juste fait une petite accélération sur la fin pour revenir sur un groupe de 4, histoire de ne pas être seul dans la transition entre Ares et Larrieu.

Descente relativement tranquille bien que les 4 compères soient vite distancés. Mais revient un excellent descendeur que je m'efforce donc de suivre. En bas de la descente on est 2, devant un petit groupe de 5-6 et intercalé entre nous et ce groupe 2 autres coureurs. On roule donc à 2 pour revenir sur eux en puisant un peu dans les réserve et en dérogeant à la stratégie économie... On récupère les 2 intercalés, puis on roule à 4 et on revient très vite... Une fois dans le groupe, c'est la déception. Le groupe en fait ne roule pas. Que des suceurs de roues. Il n'y en a que 2 pour être à l'avant et c'est tout. J'essayerai de faire rouler d'autres personnes en discutant, mais non... Il y en a même eu un qui s'est permis de dire au moment de prendre son relais : "Oh là quel vent" et c'est remis derrière celui qui était juste devant et était en train de se relever. Je l'ai pourri en lui disant qu'on était tous dans la même galère.

Donc un groupe qui n'avançait pas. dommage, car les portions de vallée étaient assez longue et avec quelques côtes plus ou moins raide.

On arrive enfin vers Chein Dessus qui marque le début du col de Larrieu. Ce col fait l'an dernier par l'autre côté était une surprise car on était arrivé au niveau du panneau sans difficulté... Là c'était totalement différent. Les rampes sont bien sévères. Je me laisse détacher dans les portions trop raides pour éviter d'être trop haut (stratégie économie) mais revient sur les portions me convenant mieux (à 5-6% quoi). Tout ça essayant de lisser au maximum l'effort. Le col de Larrieu a été avalé en 15 minutes à 290W moyen (13,7 km/h).

Descente puis vallée de 12 km en faux plat voire montée (2% en moyenne). Même groupe, donc ça n'avance pas, ça ne se relaye pas... Derrière ça se permet même de discuter... une horreur.

Le col de Menté approche. La première partie, j'essaye de m'accrocher au groupe tout en faisant attention à la valeur affichée par mon compteur. Surtout dans la partie juste avant la redescente... après ça, je me décide à laisser partir ce groupe et diminuer drastiquement les watts pour me préserver au maximum pour le Balès.

Le Menté par ce côté est très agréable, les paysage sont magnifiques, mais un peu moins régulier que l'autre côté. Je préfère quand ça monte régulièrement moi, pas quand il y a des grosses rampes puis après un peu moins. Par contre les 3 derniers km ont été une horreur pour moi. Je commençais à avoir franchement faim, le revêtement ne rendait absolument pas, et j'ai même un gravillon qui est venu se coincé dans je ne sait quoi qui a tout bloqué. Obligé de m'arrêter pour voir ce qu'il se passait.

Le col de Menté aura donc été fait en 51 minutes à 240 W moyen (12,8 km/h).

La descente très rapide, mais pas spécialement pour moi. Je ne savais pas trop ce que je devais faire. Je ne voyais pas de groupe devant, personne derrière. J'ai donc fait la descente normalement, sans trop freiner, sans aller trop vite. J'ai tout de même dépasser 2 personnes vraiment sur les freins. Dommage car il y avait vraiment de quoi se faire plaisir dans cette descente magnifique sur un revêtement quasi neuf.

Je me retrouve seul dans la longue portion de vallée pour rejoindre le départ du Balès. 12 bornes seul face à moi même et mes crampes qui commencent à pointer le bout de leur nez. J'en profite pour alterner vélocité, danseuse et étirement en roue libre pour me calmer. Je bois bien également en plus de m'alimenter. Cette portion est vraiment la pire de toute. Route large, bout droit monstrueux... et même moi qui suit fan de contre la montre je trouve pas ça génial. Puis à Siradan il faut tourner à gauche pour prendre une petite bosse de 2 km environ à 3-4%. Je la fais toujours à l'économie vers les 200W sauf à la fin quand 2 gars me rejoignent.

Ravito à Mauléon. Je m'engage dans le Balès bien mieux que l'an dernier. Ca commence par de belles rampes à 8-9% direct. Il faut donc bien faire la transition. Je me cale vers les 230W, mais je les dépasse quelques fois quand même. Je reviens tout de même sur un bon paquet de coureurs du petit parcours comme du grand. S'en suit une portion de quelques km beaucoup moins raide, limite en faux plat. Dans cette portion 2 gars me reprennent sans aller non plus très vite, je prend leurs roues. On avance comme ça jusqu'au cri pied du Balès quand il faut tourner à gauche et que la rampe la plus dure ou presque se présente devant nous... entre 15 et 19% suivant les participants. Bizarrement je suis encore pas trop mal, et le fait de rattraper encore et toujours quelques participants me donne de la motivation et me fait oublier les douleurs... faut dire c'est bien la première fois que je double du monde dans une dernière ascension.

Un petit coup de moins bien juste avant le ravito à 6 km de l'arrivée. Je prends mon mal en patience et profite du paysage. Etrangement, plus la pente était raide moins j'arrivais à développer de puissance. Au dessus des 9%, j'étais obligé d'être en dessous des 200W. Mais sous les 9% je pouvais poussé 210-220 W. Problème de développement trop étagé ? Problème de poids ?

Après le ravito je me motive car je sais que le plus beau est à venir. Mais c'est aussi la partie qui aura pour moi été le plus dur... régulier dans le 10% avant d'arriver à la brèche de tourner à droite et de voir le col se découvrir au fond avec ce paysage grandiose. Il ne reste que 3 kilomètres. Je vois le chrono défiler, et je fait mes calculs sachant qu'il reste 20 km de descente après le sommet. Je me dit que ça va être compliqué et qu'il ne va pas falloir trainer. Mais ne pas trainer ça veux aussi dire garder quelques forces pour faire la descente en toute lucidité.

J'arrive en haut, le chrono indique 6h14.
Port de Balès : 19 km 1h40 214W 11,3 km/h

Je me dit que c'est presque bon mais que c'est pas fini. Je fait donc la descente à fond. Cette descente est vraiment magnifique et franchement technique (Quintana s'en souvient encore ) il perd la Route du Sud la dessus). Elle alterne petits virages, quelques épingles, passage dans des villages... puis sur la fin l'"autoroute" du col de Peyresourde.

Je reprends quelques cyclos en perdition, complètement sur les freins ou exténué... eh oui dans la descente il y a aussi 2 petits passage qui remontent. Je ne regarde plus sur mon compteur que les minutes qui défilent. Et quand j'arrive à la route du Peyresourde je me dit que c'est bon.

Je l'ai fait. Je m'étais fixé un objectif, j'ai géré, j'ai même roulé dans les vallées pour emmener des groupes contrairement à beaucoup trop de cyclos qui ne roulent pas sur ces parties...
Temps officiel 6h41 soit 7 minutes d'avance sur mon objectif, et plus de 20 minutes de moins que l'an dernier. 88ème au scratch ce qui n'a pour moi aucune espèce d'importance si ce n'est d'être pour la première fois dans le top 100. Bon je suis toujours loin des meilleurs. Je suis content, je passe maintenant à un tout autre objectif... J'ai 3 semaines pour me préparer au CLM.

En tout cas, si vous voulez vraiment faire une belle cyclo dans les Pyrénées sans trop de monde avec une organisation au top (et une tombola avec des jolis lots à gagner) je vous conseille vraiment la Lapébie. Il y en a plein d'autres dans nos contrés, mais celle ci vaut le détour

Ma sortie sur Strava
www.strava.com/activities/386105936

Bravo ! 160km et 3600m de déniv, il faut le faire !

T'as bien géré ton effort, dommage que les groupes avec lesquels tu étais ne roulaient pas :-/

C'est toujours le problème dans les cyclo : entre la tête de course et ceux qui avancent pépère, il n'y a pas forcément beaucoup de monde.

Bravo pour ta gestion et ta progression!
D'expérience en cyclo dès que le groupe fait plus du 6-7 personnes y'en a la moitié qui ne roule pas... Effectivement quand on ne fait pas parti du top 20 en début de course c'est toujours un savant calcul à faire entre économie et prise du bon groupe surtout si comme dans ce cas il y a des portions en vallée.

Bravo. 20' de moins, c'est tout bon.

Mes meilleures perfs en cyclosportives, je les aies faites à chaque fois quand je me suis fais la peau au départ (sur la 1ère bosse notamment) pour prendre un bon groupe. Ensuite, il est clair que dans le groupe, je ne suis pas le meilleur, mais au moins, ça finasse pas.
Et dans ces cas là, si je prends pas de relais, c'est pas que je veux pas, c'est que je peux pas.

Christoph3 écrit:

Bravo. 20' de moins, c'est tout bon.

Mes meilleures perfs en cyclosportives, je les aies faites à chaque fois quand je me suis fais la peau au départ (sur la 1ère bosse notamment) pour prendre un bon groupe. Ensuite, il est clair que dans le groupe, je ne suis pas le meilleur, mais au moins, ça finasse pas.
Et dans ces cas là, si je prends pas de relais, c'est pas que je veux pas, c'est que je peux pas.

Arf ! Ca explique pourquoi il y en a la moitié ou les trois quarts qui ne prennent pas de relais... Bon, il y a d'autres configurations où quand il y en a un qui est connu comme "bon rouleur qui ramène tout le monde", il se retrouve seul à rouler et les autres qui pourraient prendre un relai se réservent pour la suite... (cas de Sébastien Bonnet après les descentes de col, notamment hier à l'Alpigap).

gillesF78 écrit:

Arf ! Ca explique pourquoi il y en a la moitié ou les trois quarts qui ne prennent pas de relais...

Je pense que ça en expliquer une bonne partie.

gillesF78 écrit:

Bon, il y a d'autres configurations où quand il y en a un qui est connu comme "bon rouleur qui ramène tout le monde", il se retrouve seul à rouler et les autres qui pourraient prendre un relai se réservent pour la suite... (cas de Sébastien Bonnet après les descentes de col, notamment hier à l'Alpigap).

Ça, c'est quand les gars se connaissent, c'est à dire en tête de course où il y a toujours les mêmes. Derrière, on ne retrouve jamais les mêmes personnes d'une cyclo à l'autre.

Bientôt, dans le cyclos, pour raccrocher le groupe de tête, il y aura des coureurs qui feront une "Nibali" avec leur voiture d'assistance.

Ben oui quoi, ravitaillement persos, assistance perso, il ne manque plus que ça

Merci les gars !
Pour les prises de relais, je peux vous dire que dans mon petit groupe personne ne se connaissait si ce n'est 2 du même club de Carcassonne.

Et beaucoup avait largement les possibilités pour prendre des relais vu comme ça discutait derrière.
Je ne parle pas bien évidemment pas de cas où il a quelque chose à jouer si ce n'est son propre temps... les mecs qui sont avec moi dans les cyclosportives montagneuses, ils sont comme moi loin derrière, très loin derrière les premiers.
Et dans ce cas on est tous face à notre propre chrono... et tout irait plus vite si tout le monde prenait un relais de 10 seconde devant sans forcément se fatiguer beaucoup plus au final. Mais ce genre de mecs ont tellement pas l'habitude de rouler devant qu'il ne savent pas ce que c'est que le vent juste procuré par la vitesse à laquelle on va

Sinon pour la gestion, je ne voulais justement pas retombé dans mes travers connus à la Pierre Jacques en Barétous ou j'avais mis un 310W sur 1h15 pour grimper la Pierre Saint Martin tout ça pour accroché un bon groupe. Ben je l'ai payé dans le Soudet, dernier col au programme. Mais je comprends tout à fait que les perfs soient faites aussi sur les premiers cols. Malheureusement mon poids ne me permets pas d'être performants dans la successions d'ascensions... Et du coup je le paye au prix fort dans les dernières qui pour les cyclo de ce type sont les pires...

Concernant les ravitos perso avec voiture suiveuses c'est déjà le cas.
Pour ce qui est de "l'assistance" avec bidon tellement collé qu'il faut dépasser les 100 km/h pour qu'il se décolle, ben on a une éthique ou pas.

Pour te "rassurer" Gilles, j'ai déjà vu ça... pas aussi flagrant que Nibali, mais des mecs qui rentrent collé au coffre de leur accompagnateur je l'ai vu deux ou trois fois en cyclos (Trois Ballons par exemple, que ce soit dans le top 20 ou hors du top 100).
Heureusement ça reste rare, et finalement moins énervant que les gars qui ratonnent dans un groupe (car là c'est beaucoup plus fréquent malheureusement).

Sinon bravo pour la perf FloLMA : 6h15 de course à ce moment de la saison ce n'est pas simple, cette Lapébie m'a l'air bien sympa en tout cas (peut-être que l'an prochain elle sera décalée avec l'Alpigap).
Devant les écarts ont l'air importants : à part le neuvième (Frans Wessels, un habitué du GT) je ne connais pas le reste de la meute, mais le vainqueur a l'air de s'être baladé en tête (comme en 2014).

félicitations.
tjs une question délicate en cyclo le début : gestion ou suivre...très dépendant du parcours, de son niveau, du nb de partants aussi, du vent parfois (pour ne pas se retrouver seul dans la pampa entre Lanslebourg et St Michel de Maurienne par ex ).
plus les vallées sont rares plus le curseur va vers la gestion pure...mais dans le cas de la Lapébie c'est fourbe le profil pas trop montagneux en partie 1 et diablement corsé à la fin.

et oui rien de plus frustrant que de voir que ça joue les timides pour les relais pour ensuite voir les mecs suivre facilement qd ça grimpe...
tôt ou tard ça paie de prendre ses relais et faire ses efforts, on finit tjs par se retrouver seul à un moment ou à un autre qd on fait des cyclos, mieux vaut avoir l'habitude de prendre sa part de vent

Après quand on ne joue pas le classement mais qu'on est là pour se faire plaisir je pense qu'il est mieux de partir prudemment, d'être dans un groupe un peu moins fort et de finir en costaud.

Je crois que cette année la cyclo où j'ai pris le plus de plaisir c'était le challenge Vercors alors que je finis hors du top 20. Piégé dans le deuxième peloton j'étais un des costauds du groupe du coup je me suis fait plaisir à la fin en faisant sauter les 3/4 de mon groupe dans la dernière ascension avec des jambes encore correctes.

15 jours plus tard à la Faucigny, je fais podium mais en arrivant rincé limite crampes. C'est une autre satisfaction mais on ne peut pas dire sur le moment que le mot plaisir soit le plus approprié.

Devant, le vainqueur, Seb Pillon est bien connu dans le coin et qui récolte beaucoup de cyclo des Pyrénnées.
Les autres sont beaucoup de gens du cru quand même.
Une grande participation d'étranger cette année on dirait.

Zeo écrit:

Après quand on ne joue pas le classement mais qu'on est là pour se faire plaisir je pense qu'il est mieux de partir prudemment, d'être dans un groupe un peu moins fort et de finir en costaud.

Je crois que cette année la cyclo où j'ai pris le plus de plaisir c'était le challenge Vercors alors que je finis hors du top 20. Piégé dans le deuxième peloton j'étais un des costauds du groupe du coup je me suis fait plaisir à la fin en faisant sauter les 3/4 de mon groupe dans la dernière ascension avec des jambes encore correctes.

15 jours plus tard à la Faucigny, je fais podium mais en arrivant rincé limite crampes. C'est une autre satisfaction mais on ne peut pas dire sur le moment que le mot plaisir soit le plus approprié.

J'étais dans le même état à la Morzine 2014 pour LE podium de l'année... en passant par l'hypo (temporaire) dans Joux-Plane et les larmes de joie/douleur après la ligne
Fallait en avoir pour partir dans une échappée à cinq au km 15... sur 160 bornes et "quelques" cols à franchir ^^

Mais c'est aussi pour ce genre d'émotions fortes qu'on fait du vélo en compétition : gérer une épreuve aux petits oignons, allant jusqu'à la limite sans la franchir est plaisant... mais à moins d'avoir un moteur hors-normes (genre Stefano Sala depuis juin) faut vraiment se faire mal au-delà du raisonnable (souvent) pour aller chercher un excellent résultat.
Et forcément prendre un risque, c'est ce qu'il fait le sel du vélo

tu es dans tous les cas un cycliste modeste mais pas un modeste cycliste,tu es un guerrier de la route

bravo champion

kikinou16 écrit:

tu es dans tous les cas un cycliste modeste mais pas un modeste cycliste,tu es un guerrier de la route

bravo champion

Merci beaucoup. Modeste cycliste car comme je l'explique je suis loin des premiers, très loin même...
Mais bon ça ne fait que 2 ans 1/2 que je fais du vélo, 1 an que je m'entraine sérieusement. Je dois toujours trimballer ma carcasse de 80 kg forgé par des années de handball à assez haut niveau chez les jeunes.
J'avais déjà du mal quand je faisais du ski alpinisme, de l'escalade, de l'api mais quel plaisir tout ces paysages magnifiques.
Maintenant père de famille, j'ai un peu moins de temps pour partir plusieurs jours en montagne, alors du coup je me suis mis au vélo... et je retrouve les mêmes plaisirs physiques qu'en ski de rando notamment.

Un guerrier de la route non car la comparaison avec la guerre me plait pas trop. Par contre un grand amateur de montagne (ou un mateur d'abîmes ) du coup, même si je souffre sur un vélo ou des skis, je prends un plaisir fou à être présent dans ces espaces !

Bravo, encore une belle épreuve et du plaisir à la clé. Top !

Sacré cyclo et sacré CR Flo! Bravo

T'inquiète Jeff... je vais bien trouver un créneau en 2016 pour faire une cyclo pyrénéenne