[projet pour 2017] rando sportive Nice-Vienne

Ce n'est pas un CR mais une préparation, çà fait quelques années que je me cherche un petit défis, je me suis dis pourquoi ne pas traverser les alpes!?
En 2017 je passes une décennie supplémentaire ce qui me semble une belle opportunité pour justifier ma démarche face à madame

Actuellement j'en suis à tracer les étapes en évitant les routes trop fréquentés, là j'avoue ne pas connaitre véritablement les alpes et si certains connaisseurs des lieux peuvent m'orienter vers de beau passage sans trop croiser de touristes Belges :)

voici le tracé automatique offert par strava: www.strava.com/routes/2682755
L'idée est de le faire en 7 à 10J maxi.
D'ici là je dois me préparer à encaisser des sorties de 250Km avec dénivelé (cette année je prévois de chatouiller les 300km).
çà devrait faire pas loin de 12h de vélo compte tenu de mon gabarit de l'équipement à emmener ... Pour les lieux de repos je vais privilégier les campings ce qui me permettrais de diminuer ou augmenter les distances aux sensations sans me mettre de pression.

je cherches les routes voici 2 débuts possibles:
www.openrunner.com/index.php?id=5623281
www.openrunner.com/index.php?id=5623279

Mon idée serait de passer près du mont blanc puis de partir vers le stelvio, donc France puis circuler sur la frontière suisse italie pratiquement jusqu'en Autriche.


Une première bonne question est quelle période serait idéale pour ce type d’épopée, en fonction du climat ... ?


Je vais ajouter petit à petit mes avancés sur le projet.

Merci pour l'idée de la route des grandes alpes, je viens de regarder, il va falloir adapter car elle fait +/- 600km, je vais approfondir. Il semble qu'habituellement elle se fasse dans l'autre sens, mais c'est pareil.

Je ne peux t'aider que si tu fais Nice-Vienne (dans l'Isère)

Tout l’arc alpin en 7 à 10 jours maxi ? Même à moto, ça me semble trop court. Surtout avec l’équipement/poids .
Selon moi, faudra choisir entre distance/jour/route en plaine et petites routes/cols.
L’itinéraire Strava de ton lien coupe au plus court, en évitant le maximum de cols. Remonter tout le Valais par la vallée du Rhône et descendre tous les Grisons par Surselva, bof… Et Vienne, selon moi, n’est pas dans les Alpes.

Mon itinéraire entre Cham et Stelvio, évitant au mieux les longues liaisons en plaine (vallée du Rhône, val d’Aoste) en choisissant l’option cols relativement pas trop fréquentés vers la fin juin
Chamonix
Col des Montets
Col de la Forclaz
St Maurice
Col de la Croix
Col du Pillon
Gstaad-Saanenmoser-Spiez-Interlaken-Grindelwald
Grosse Scheidegg
Grimselpass
Furkapass
Andermatt
Oberalppass
Passo del Lucomagno
Biasca-Roveredo
Passo del San Bernardino
Splügenpass
Passo del Maloja
St Moritz-Pontresina
Passo del Bernina
Forcola di Livigno
Passo di Foscagno
Bormio
Giogo dello Stelvio
A+
Cricri

Salut,

J'me suis fait un trip de ce genre l'été passé pour arriver à 1100 km en 8 jours à raison de 140 - 160 km par jour. En prenant le poid du vélo, le matériel, de quoi dormir dans des campings, filmer et faire des photos, j'étais assis sur une enclume de 20 kg. Je faisais entre 8 et 9 heures de vélo par jour, je mangeais, j'écrivais et je dormais.

Okay, je n'ai pas un entraînement d'athlète, mais pédaler 6h et plus, je sais faire - courir aussi d'ailleurs! Mais ça fait une moyenne journalière proche de celle du tour de France... Sauf que ton vélo est chargé, que tu ne peux pas t'abriter dans un peloton, que tu manges ce que tu trouves et que les nuits sont sous tente... Tout ça pour dire que vouloir taper les 250 km pendant 10 jours, je n'y crois pas trop.

Si tu as besoin d'informations précises, c'est volontiers que je partage!

Le tracé strava c'était en automatique pour me faire une idée de la trajectoire, actuellement j’essaie de détailler un peu plus.
@cricri, merci pour le tracé, je vais regarder.
@zero_janvier, le faisabilité de la chose fait partie de l'étude du projet , mais il me faut un défis physique :) .Tu es passé dans quel région?

Thomas_G écrit:

@zero_janvier, le faisabilité de la chose fait partie de l'étude du projet , mais il me faut un défis physique :) .Tu es passé dans quel région?

Défi physique... tu vas être servi J'ai passé quelques très mauvais instant et pourtant, je ne pensais pas partir en exagérant complétement.

J'ai fait Romont - Le Puy-en-Velay via le parc du Pilat puis remonté droit haut sur le Mont St-Michel. J'ai fais un compte rendu à chaud tous les 2 jours sur mon blog si ça te dis. En tout cas, vas-y, persiste dans ton projet, c'est un expérience incroyable !

Je viens de regarder ta vidéo, effectivement un beau voyage, tu sembles avoir pas mal visité aussi.

En cherchant je suis tombé sur çà:
www.transalpine.dubuis.net/transalpine.html
passionmontagne.weebly.com/ma-traverseacutee-de-larc-alpin.html

Thomas_G écrit:

Je viens de regarder ta vidéo, effectivement un beau voyage, tu sembles avoir pas mal visité aussi.

Pendant le voyage, j'ai pris 1h pour monter sur le rocher St-Michel au Puy, j'ai visiter 1 château 1x en soirée et le reste, c'était que du passage - à part le mont St-Michel, mais quand je parle de 8 jours, c'est le trajet, pas les 2 jours supplémentaires sur place pour visiter toute la baie à Vélo, de St-Malo à Avranches

Donc ne compte pas gagner beaucoup de temps sur les visites... Dans la série des grosses surprises que j'ai eues, la principale a été une vitesse moyenne beaucoup plus basse que prévue, à savoir ~18 km/h à la place des 22 visés sachant que je tourne tranquille à 25 (seul !) sur des sorties vallonnées de 4-5h.

hop des nouvelles, les choses avancent lentement, étude matériel, trajet ...

voici un site pas mal avec liste des hebergements et tracé des étapes sur la route des grandes alpes: www.moveyouralps.com/fr/route-des-grandes-alpes/...neraire-version-2015

Bonjour,
Voici le premier épisode du CR:
19 juin 2017 il me reste à fabriquer le sac de cadre, démonter le vélo, le placer dans le sac de transport, revoir la liste et des équipements et emballage, je passe les détails le temps passe à 1h30 du matin tout est ok, enfin sauf que je prends le train à 5h30 ...

20 juin Bip Bip Bip 4h00 petit déjeuner , douche, charger la voiture, 5h en route pour la gare de Gembloux. Jusque là tout va bien, enfin presque, un embouteillage me grille mes 15 min de réserve, marche rapide j'arrive sur le quai pas de train une annonce dans le haut parleur le train a du retard (normal), ouf enfin pas de trop j'espère car le TGV est à 7h30 à Bruxelles.
5H40 le train est là je dis au revoir à ma femme et monte.
Là recherche d'une place il y a peu d'occupant, mais pas d'espace pour les valises ... je place mon sac de transport sur mes cuisses, malgré la plaque de plastique je sens bien les dents du plateau.
6h45 je suis gare du midi à Bruxelles, je m'installe dans l’espace de transit du TGV. J'observe mes congénères, j'aime le coté hétéroclite, tout type de population, du costume cravate au boubou, de la valise vuiton aux cartons d'électroménager fixés sur un diable et moi le grand gars en short et vielles runnings qui promène son sac à dos et un grand sac de transport vélo.
7h15 le TGV est à quai, je suis le troupeau. Étant donné l'encombrement de mes bagages, je me dirige vers le contrôleur pour lui signaler, l'homme au look de hypster tatooé chemise manches courtes me sourit, il n'y voit pas de problème et me dit de le placer sur les strapontins de l'entrée du wagon , parfait pour ne pas qu'il dépasse je dois le placer sur le dérailleur en espérant que çà tienne.
Le voyage est sans encombre, par la fenêtre l'herbe verte se fait de plus jaune en même temps que les kilométres passent.
Le changement à Lyon m'apporte des wagons à étages avec espaces pour grandes valises . Les voyageurs montent et descendent au grès des arrêts. Un jeune monte téléphone collé à l'oreille et fait profiter tout le wagon de sa conversation et de ses revenues grâce au poker
+/- 16h45 Nice!!! enfin je sors de la gare et me fait récupérer par un vieux copain d'étude qui vit à Héze





Je pose mes sacs chez lui, jolie vue sur le rocher et le stade d'entraiment de l'AS Monaco. Petit moment détente puis départ ensemble pour Fréjus voir d'autres vieux amis. Petite séance piscine, barbecue
Bref retour à Héze à minuit. Je veux démarrer tôt pour faire un max de km de toute façon le camarade démarre le boulot à 5h.

21 juin 2017 4h réveil spontané, petit déjeuner, puis début du remontage du vélo .... hum bon les sacs de cadres je ne les ai jamais montés
9h45 tout est dans les sacs, surtout grâce à l'aide du vieil ami qui ne travaillant pas loin se renseignait sur mon avancée et m'a fourni de quoi fixer ce qui dépassait.
Peu avant 10h j'enfourche la bête avec tout le barda pour la première fois ma voiture de sport est devenue un convoi exceptionnel, sur les premiers 20m l'équilibre est incertain, guidon à gauche à droite, vélo en zigzag, 100m c est bon je l'ai en mains, le freinage ... forcement c est plus long.
10h01 je salue l'ami et c'est parti pour l'aventure.
La météo est superbe il fait moins étouffant que les jours précédents, tout va dans le bon sens.
Je termine le col d'Héze puis descends sur Menton, quelques photos de la côte, un arrêt au distributeur pour acheter de l'argent le vélo est lourd à soulever au dessus du trottoir. Une petite fanfare passe, c'est la fête!




Je quitte la ville et ça monte, de moins en moins de circulation, le bonheur!
Je me mets en danseuse pour relancer et stress le sac de selle est en opposition de phase et manque de m'embarquer, coup de chaud, donc pour le reste du trajet debout sur les pédales ce sera à faible cadence et mouvement lent.
Première descente, çà ne vire pas comme d'habitude, je descends sur les freins à 30 km/h de peur de faire une embardée bon çà va être plus long que prévu. Du coup je profite plus des vues qui s'offrent à moi, les sons, les odeurs, avec la prise d'altitude tout change, une moto de temps en temps vient troubler le calme, mais ça fait partie de la route. Je croise un autre "bikepacker" suisse et germanophone une petite discution en anglais, il est parti de Genève. Il roule plus léger que moi avec 4 kg de matériel et se débrouille dans les villages pour trouver ou dormir, sûrement une meilleur stratégie que la mienne, première leçon.
Pour le ravitaillement je choisis de m'arrêter à chaque fontaine, même si les bidons son pleins, çà permet de les rafraîchir et je ne sais pas où est la suivante ni combien de temps je vais mettre à monter le col qui arrive.











Vers 17h j'arrive à St Martin Vesubi, je n'ai parcouru que 93km, mais les offices du tourisme ferment à 18h00, pour rejoindre le village suivant il y a un col donc je risque d'avoir des difficultés à trouver où dormir si je continu. Je me renseigne et trouve un gîte pour cette première nuit.
Bilan de la journée un départ 3h plus tard que prévu et un arrêt 3h plus tôt, il me manque 6h de route, soit un gros 80km de retard.
Je monte les cols 2 km/h moins vite que prévu mais j'ai bien l'impression d'avoir beaucoup plus de poids que prévu aussi. (oui je n'ai pas pesé mon vélo étant parti un peu à l'arrache ). Qu à cela ne tienne les paysages sont beaux, les personnes rencontrés sympathique, la météo est bonne nous verrons demain.
Sur cette journée j'ai bu pas mal de bidons, j'avais l'estomac tellement rempli d'eau que je n'ai mangé que quatre biscuit sur la journée., une grosse pizza s'impose.

trace gps de la balade: www.strava.com/activities/1047467317

sympa ce début du récit de tes péripéties

phil écrit:

sympa ce début du récit de tes péripéties

merci Phil.

22 juin, jour 2 et mon anniversaire. Une nuit en gîte, je me réveil à 6h, les autres occupant dorment encore, un randonneur, et des cyclistes avec voitures et vélos. Je me prépare, remballe le sac de couchage, commence à déjeuner 7h la tenancière arrive pour préparer les petits déjeuner. Je discute puis je replace les sacs sur le vélo, je parviens à partir à 8h, trop tard à mon goût, 2h pour se mettre en route c'est long.
La promenade commence par le col St Martin, les jambes sont bonnes, je n'ai pas la sensation d'avoir rouler la veille, c'est bon signe. Je suis plus en confiance sur le vélo.
En montant une superbe vue sur le village de ma première nuit se dévoile:



je descends, traverse Valdeblore puis saint sauveur sur Tinée, la boulangerie est ouverte c est une occasion car j'ai bien compris qu'à midi tout est fermé. Je pose le vélo, retire le téléphone qui charge sur la dynamo, le compteur et le porte feuille, j'entre commande croissant et pain.Ma commande est sur le comptoir je commence à discuter avec le boulanger et la boulangère qui me questionne sur mon trajet ... le boulanger me parle d'un de ses amis qui chaque année fait le tour de la France en mode "record" ... la postière passe, je lui demande la poste la plus proche afin de poster ma tente pour m'alléger, la poste de Beuil ferme à midi, parfait, mais il ne faut pas trainer. je me dirige vers la porte et réalise que j'ai oublier ma commande , je la récupère, une fois au vélo je dépose mon porte feuille sur le rebord de la fenêtre car il entre en dernier dans le sac de cadre, je me dis que c'est un coup à l'oublier, mais j'en ai pour 30s çà va aller. Je place mes achats sur le sac de selle, replace le compteur, rebranche le téléphone et direction le col de la couillole. LE poids me ralenti mais çà ne monte pas trop mal, j'approche du village de Roubion:



Légère descente, long faux plat et voilà Bueil 11h50 les postières se préparaient à quitter mais accepte de me faire un colis je sort la tente, puis cherche mon porte-feuille , il est sur le rebord de la fenêtre de la boulangerie. Je m'excuse auprès des postières, je cherche le numéro de la boulangerie, mais çà ne répond pas, pas le choix je redescends. Durant la descente çà "gamberge", je m'imagine déjà faire les poubelles de la ville et désactiver mes cartes bancaires.
De retour à Saint Sauveur sur Tinée, la boulangerie est fermé et pas de porte feuille. Je me dirige vers le Bistro voisin occupé par un groupe de motards le cafetier m'indique la tonnelle bleu derrière la boulangerie en me disant qu'ils mangent là. Effectivement, roulement de tambour ... l'aventure peu continuer, un touriste étranger leur a apporté et tout est dedans.
Je retourne au café pour réfléchir, il fait beau je me place à une petite table en terrasse. Que s'est il passé? la réponse est évidente une série de nuit courte une carence de sommeil et la mémoire à court terme devient défaillante. Que faire, je ne vais pas remonter la Couillole, j'avais hésité en traçant le parcours, puisque je suis dans le village où une variante est possible, je vais bifurquer sur la Bonnette. Je roule moins de temps que prévu, je suis trop chargé (comme tout les débutants) et j'ai maintenant une journée de retard sur le planning, il est évident que Vienne ne sera pas pour cette fois, direction plan B vers Thonon les bains.
Je reprends la route et longe la Tinée:




j'arrive à Saint étienne de Tinée, au pied du col de la bonette. L'office du tourisme m'indique un gîte et le camping municipal, je me dirige vers le gîte, mais il est complet, direction le camping.
A l'accueil, je pose le vélo et là la drache.



le gérant sec et de taille moyenne est lui même cycliste, il a monté 100X la Bonette en 2016 et a deja fait le tour de l'europe en cyclocamping. Nous discutons une heure il m'indique les pourcentages et les points de récupération. La pluie s'arrête je vais pouvoir monter la tente qui va finalement me servir. Une lessive, une pizza et au lit, il semble que cela s'impose.




Une journée qui marque le changement de projet, mais c'est sans regret d'autant que çà me permettra de remettre cela

Trace GPS du jour: www.strava.com/activities/1048985888

La suite, la suite, la suite

Bonjour,
voici la suite.
23 juin.
Première nuit sous tente, pas trop mauvaise, un peu de stress au début "non pas voler mon vélo" puis la fatigue m'a fait sombrer.
6h réveil, petit déjeuner croissant achetés la veille un peu d'eau, se rafraîchir se déguiser en cycliste, démonter la tente tout replacer dans les sacs, replacer les sacs sur le vélo, 8h départ au revoir le camping direction la Bonette, avec la question, cime ou pas cime, le gérant du camping m'a indiqué un passage à 16% je ne connais pas le poids du vélo mais je le sent moyen.






C'est partie, je ne lance pas le suivi de trace vue que je n'étais pas censé passer par là. La route commence en faux plat çà roule bien, mais je ne m’emballe pas ce n'est que le début. La météo est bonne le bruit de la petite ville cède la place aux chants des oiseaux rompu occasionnellement par une moto, après quelques kilomètres je m'étonne de ne pas voir d'autres cyclistes. le temps et les kilomètres passent le D+ s'accumule les arbres disparaissent du paysage, les chants d'oiseaux laissent la place aux bourdonnements des vespidés, la pente augmente progressivement. Je fais une brève halte quelques photos




Un cycliste italien passe en me demandant si tout va bien, je le remercie, pas de soucis. Je replace les sacs qui ont un peu bougés et resserre les sangles, puis reprend la route. 2000m plus de bourdonnement, il ne reste que le son du vent dans les herbes et les fleurs, presque le silence, c'est rare. Le sommet est en vue d'autres cyclistes apparaissent en ascension de part et d'autres de la cime, je ne suis donc pas seul. Il est temps de ce décider ... je ne suis pas venu la pour zapper la cime, allé on tourne. je roule et atteins cet épouvantail à ~16% , 34/32 pas plus de 5 ou 6 km/h mais pas à l'agonie çà passe assis. Un petit effort et le sommet une superbe vue





et beaucoup de vélo sur le coté le conducteur d'une camionnette installe une table pour le ravitaillement d'un groupe, je regarde les autres vélos, au milieu de tous je retrouve le mien facilement, c'est celui qui a des sacs. Je discute avec un groupe qui vient de Pau. Je profite encore une fois de la vue, un biscuit, un coupe vent et c'est partie pour la descente. Toujours méfiant même si je contrôle mieux le camion. Arrivée à jausier, une petite place avec un point de ravitaillement





De mémoire mon switch de mémoire sur la carte mon switch de route est à Barcelonnette, go. La route est relativement plate, le vent est favorable. Barcelonnette ... un élément m’interpelle, un panneau routier indique que je me dirige vers le col d'Allos et le col de la cayolle, Hmm il y a un soucis çà c'était la route initiale sans passer par le col de la Bonette. Je lance le suivi de trace GPS, je suis bien sur la trace mais "hors parcours" s'affiche. Je retourne le vélo et je suis sur le parcours, petit zoom sur la carte le changement était à Jausiers, en route. C'est toujours plus ou moins plat, mais le vent n'est plus favorable
De retour à Jausiers direction le col de Vars. Remontée de la vallée de l'Ubaye entre roche et eau vive, la route est sinueuse, se passe sans encombre jusque Saint Paul sur Ubaye qui marque le début de l’ascension vers Vars.
Arrivée au sommet je perçois un aspect plus touristique que ce que j'ai vue jusque maintenant, pour preuve le bidon à 50 centimes, m'indique que pas mal de cyclistes passent par ici. En entrant j'entends quelqu'un dire "un bidon et un coca" pressentant une commande lassante. J'ai pour principe de toujours prendre une consommation quand je fais remplir un bidon dans un café, ce sera un perrier (je ne bois que très rarement du soda).

De Vars direction Guillestre. En descendant une fontaine de bois me permet un ravitaillement en eau.



Arrivée à Guillestre vue l'heure, je tourne à la recherche d'un camping que je fini par trouver, un couple gère le camping nous sommes en juin il y a de la place. Je monte la tente attache le vélo à un arbre, lance une lessive, puis part pour la chasse à la pizza sauvage. Les gérants m'indique la direction et c'est partie pour 10 min de marche. En chemin je croise le" Rif Bel"



Je passe par la boulangerie puis me dirige vers un petit cabanon pizzeria. En attendant ma commande je vais à la charcuterie voisine. Le charcutier me raconte qu'il a eu ce jour des clients qui avaient renvoyés chez eux par la poste leurs vêtements chauds, rien d'étonnant avec lac météo actuelle. Puis il me dit qu'ils lui ont demandé s'il était possible de camper au sommet de la cime de la Bonette. Je le regarde et lui demande s'il ne gèle pas la haut la nuit, "ho si, il peu même neiger". Petite rigolade, je prends une dizaine de petits saucissons maison puis récupère ma pizza.



Je récupère ma lessive. Sur l'emplacement voisin un allemand cyclo-campeur est installé, il à la bonne cinquantaine et roule sur un vélo à assistance électrique équipé de sacoches. Nous regardons ses cartes papiers, parlons technique et équipements. Je suis surpris par sa connaissance sur mon équipement il me dit que ma dynamo et mes feux sont fabriqués pas loin de chez lui, nous développons sur le réflecteur du phare, je lui demande ce qu'il fait comme travail ... il est marchant de cycles. Je comprends mieux. Lui compte prendre le train le lendemain pour éviter les cols, nous discutons la nuit arrive, il est tard, chacun se dirige vers sa tente, l'échange était intéressant.
Cette troisième nuit va me faire du bien.

Trace de cette sortie: www.strava.com/activities/1050404404