Cyclosportive L'Alsacienne 1ère édition

Cyclo pas très proche de la plupart des forumers, mais qui vaut franchement le détour!
3 parcours proposés
102K 2700D+
137K 3800D+ (plutôt 3700)
et 179K 4500D+

Super organisation, super ravitos, tarif de 50 euros, top.
Parcours vraiment tops, ratio D+ km optimisé pour le coin, et on fait tous les plus grands cols vosgiens, dont un enchainement petit ballon platzer markstein grand ballon

En m'inscrivant début février, j'opte pour le 137K, déjà un gros chantier, et suffisant pour profiter de la beauté des lieux.
Pas de préparation spécifique pour le long, ayant dépassé seulement de fois les 4h en sortie depuis le début de l'année. J'arrive quand même au départ avec plus de 2000 bornes et plus de 30 000D+, une quinzaine d'heures d'HT, un peu de càp, et du skating. Ce qui est pour moi beaucoup!
Le but me faire plaisir, bien gérer mon effort et ne pas exploser. On a fait la cyclo avec un pote, on avait globalement le même niveau, ça a bine marché. On a doublé tout le long (hormis en descente ou je suis pas bon!) et on a pas finit capot ouvert, et ça c'est pas mal! Au final 6h et quelques secondes de plaisir!

www.strava.com/activities/621571231#15172101096

J'y retournerai l'an prochain, car vraiment top ce parcours!
Mtnt direction Vaujany pour quelques jours chez le cousin, au programme quelques cols mythiques ou jolis, et une montée de l'alpe d'huez à bloc, en moins d'une heure si possible!

Visiblement la première édition a fait l'unanimité si j'en crois les différents retours
On va guetter la date pour 2017, je serai prêt à en "sacrifier" une dans le coin pour découvrir ces raides cols vosgiens.
Je zapperai très probablement les Trois Ballons, pas trop à mon avantage malgré une belle perf cette année.

il compte garder le même tracé pour que cela devienne mythique comme la marmotte ?
je compte y être l'année prochaine..mai s'inscrire sur place comme je fait toujours en Alsace ce ne seras plus possible avec la demande qu'il va avoir , va falloir être a l'affut pour le jour J de l'inscription.

Pas forcément le jour J, mais deux bonnes semaines avant c'était complet en effet.
Pour le parcours je ne sais pas, mais je pense qu'ils garderont la plupart des difficultés.

J'espère qu'ils vont se limiter à 1500 inscrits cm cette année, ou du moins pas trop augmenter le nombre!
Je ne pense qu'ils vont changer les parcours! pq l'enchainement petit ballon platzer c'est top !

Ça fait plaisir de lire ce post.
La deuxième édition de L'Alsacienne aura lieu le 25 juin 2017.
Les parcours sont maintenus tels qu'ils étaient cette année avec quelques aménagements pratiques qui amélioreront le croisement des flux de coureurs au ravitaillement.
Le nombre de participants sera légèrement augmenté à 1750.

tom écrit:

Ça fait plaisir de lire ce post.
La deuxième édition de L'Alsacienne aura lieu le 25 juin 2017.
Les parcours sont maintenus tels qu'ils étaient cette année avec quelques aménagements pratiques qui amélioreront le croisement des flux de coureurs au ravitaillement.
Le nombre de participants sera légèrement augmenté à 1750.

Salut Tom,

Excellente nouvelle, je serai de la partie.
Avez vous déjà pensé à faire l'arrivée au grand ballon?

Bon ben on coche la date dans le calendrier alors

On a finit nos débriefings avec tous les acteurs.
Pour 1750 coureurs en 2017, la configuration actuelle reste globalement la même (aménagements au Markstein avec ravitaillements désaxés).
Nous faisons de notre mieux pour que vous passiez une belle journée, soyez en sûrs :-)

Je confirme, la journée a été très bonne et les parcours identiques... malgré quelques soucis digestifs du côté du Platzerwasel :
www.rodolphe-passions.info/wordpress/2017/06/alsacienne/

Un des plus beaux parcours que j'ai faits, organisation au top... franchement rien à améliorer, je réserve le week-end pour 2018

Super CR qui donne envie de s'y frotter l'année prochaine (moyen parcours probablement pour moi)... Après Gand Wevelgem en Mars et Liège-Bastogne-Liège en avril, çà fera une autre belle cyclo à planifier en 2018 !

De mon côté j'abordais cette Alsacienne dans une optique un peu différente de d'habitude. En partant sur l'indomptable et ses 4500m de D+, j'avais quelques doutes sur mes capacités à boucler le parcours dans de bonnes conditions.
Seul objectif de la journée, finir si possible en moins de 7h.

Le réveil à 5h40 pique un poil pour un dimanche matin mais la motivation a vite fait de dissiper le sommeil. Je rejoins Cernay en vélo en un petit quart d'heure d'échauffement tranquille. Je me positionne rapidement dans le sas 25min avant le départ.

La course est neutralisée jusqu'à Wattwiller mais dès les premières pentes du Vieil Armand, les fauves sont lâchés. De mon côté je m'impose de monter à i3 ce qui me fait reculer dans le peloton rapidement avant de remonter petit à petit des petits groupes partis plus vite. Les sensations ne sont pas formidables certainement à cause de l'heure matinale et du petit dej' pas encore bien digéré.

Courte descente vers le col Amic avant de reprendre l’ascension vers le grand ballon. Toujours sans me mettre dans le rouge je fais l'effort pour me détacher de mon groupe qui ne monte pas assez vite à mon goût et revenir sur le groupe de devant avec qui je bascule au sommet.

Longue descente ensuite par palier vers la vallée de la Thur en passant une première fois par le Markstein. On est une quinzaine au pied du roulant col de Bramont et bien calé dans les roues je monte à 20Km/h sans faire trop d'efforts jusqu'à la route des américains où la pente s'accentue mais où personne ne veut imposer un gros tempo.
Au détour des lacets j'aperçois mon ancien groupe revenir sur nous, tant pis les efforts du grand ballon n'auront pas servi à grand chose.
Ça se confirme sur les crêtes où c'est le regroupement général.
Second passage au Markstein et je prend les commandes pour la descente vers Lautenbach.

Le petit col de Bannstein qui suit est une formalité et on enquille quelques minutes après sur le col du Firstplan qui bien que roulant fait exploser notre groupe. Je sors en compagnie de 4 acolytes content des sensations après 4h de courses mais quand même prudent au vue de l’enchaînement qui s'annonce.

Dans cette optique je m'arrête au ravito au pied du petit ballon pour remplir un bidon. Le pied de ce col est très dur, les passages à 15% s'enchainent avec très peu de répit puis la pente devient plus régulière dans la forêt mais sans passer sous les 8%!
En passant devant l'auberge du Ried au 2/3 de la montée je sens que les jambes tournent beaucoup moins rond. J'ai beau avaler un peu de crème de marron et beaucoup de boisson énergétique je vais tout droit vers l'hypoglycémie (maudite barre de 4h30... ) et ce n'est pas la fin du col vent de face qui va arranger les choses.

A la bascule j'ai la lucidité de manger une barre mais il va falloir du temps pour que l'effet se fasse sentir, et du temps il n'y en a que très peu avant l'ascension suivante : le platzerwasel.
Ce col au nom imprononçable je m'en souviendrai toute ma vie. Dès les premières pentes, je suis très mal. Au bout d'un kilomètre j'ai les lèvres qui picotent, la vision troublée, plus de doute c'est la grosse fringale... et on est dans du 10%
Heureusement le mental tient le coup, et je me dis que ça me permet de comprendre ce que vivent les touristes anglais qui finissent la marmotte en 12h en roulant à 8km/h dans l'Alpe d'Huez!
Pendant ce temps je me fais doubler par pas mal de gars. Je dois perdre facilement 10' en 45' d'ascension.

Au col ça ne bascule pas vraiment, c'est encore des portions montantes sur la route des crêtes.
Heureusement ça devient un peu plus favorable avant le dernier passage au Markstein où je m'arrête de nouveau pour prendre de l'eau.
Cette micro-pause me fait du bien et je sens que les jambes reviennent petit à petit dans le retour vers le grand ballon d'autant que je retrouve quelques roues du grand parcours pour rouler à une vitesse correcte.
Au pied du grand ballon c'est la désillusion, cette fois-ci c'est les crampes qui me bloquent. Obligé de temporiser et de laisser partir mes compagnons de route. Heureusement ça passe vite et je finis cette courte montée avec l’œil du tigre qui revient car ça sent bon l'écurie.

Il reste encore la montée du Viel Armand avalée comme une formalité avant la descente vers Wattwiller que je fais tambour battant pour garder le contact avec un allemand qui j'ai déjà vu plusieurs fois sur le parcours.

Dernière remontée vers Hirtzenstein où mon allemand m'attaque dès le pied avant que je ne le reprenne 500m plus loin pour le lâcher et finir sourire aux lèvres en 6h58! Mission accomplié!

www.strava.com/activities/1053377100/overview

Sinon je confirme ce qui a été dit sur cette course. Le parcours est vraiment beau et l'orga au top!

Bravo Manu !

Pour le lever, dis-toi que Laurent et moi nous sommes levés à 4h pour un covoiturage à 4h45 ! Et Laurent était de buvette pour la fête de l'école. Il avait un peu bu et s'est couché à 1h...

Ses 3h de sommeil et qq verres ne l'ont pas gêné tant que ça

Pour avoir la caisse, je pense qu'il faut faire quelques sorties de 5h et + et enchainer les grosses sorties 1 mois avant l'objectif. Par exemple faire 5h i3+i4 samedi et 4h i3 dimanche, ou 6h i4 + i3 dans le weekend.
Cela habitue le corps à gérer ses réserves à l'effort, et cela habitue à digérer les ravitos.
Les sorties à jeun peuvent aider aussi.

Bravo à tous et merci pour les CR !

Ca a l'air d'un sacré chantier quand même !...

Pour moi c'était 4h30 chez mes parents... même en me couchant à 21h ça piquait.
Un peu le même avis que Gilles : on a pris le même tir dans le Platzer (bon moi j'étais encore lucide, juste plié en deux au niveau de l'estomac ^^), et malgré pas mal de cyclos j'ai trop rarement dépassé les 6h en course ou à l'entraînement (une seule fois en fait) avec beaucoup d'épreuves autour de 4-5h.
Après de toute façon y'a pas de mystère : pour être costaud sur ce genre de chantier faut borner, borner et bouffer du i3 en col... c'est ce que j'ai fait l'été dernier sans intensités > i4, et aux Deux-Alpes j'ai tenu 5 W/kg dans tous les cols pendant 5h30 (ma meilleure perf sur un vélo, tout simplement).
Le problème c'est d'arriver à se farcir des semaines de 20h vélo, de récupérer avec un boulot à côté (pour moi impossible, ça tient pendant trois semaines de vacances mais pas plus ^^).

En tout cas chapeau Manu pour t'être attaqué à un tel parcours avec une prépa contrariée... à ta place j'aurais peut-être pas osé :-)

albator83 écrit:

Pour moi c'était 4h30 chez mes parents... même en me couchant à 21h ça piquait.
Après de toute façon y'a pas de mystère : pour être costaud sur ce genre de chantier faut borner, borner et bouffer du i3 en col... c'est ce que j'ai fait l'été dernier sans intensités > i4, et aux Deux-Alpes j'ai tenu 5 W/kg dans tous les cols pendant 5h30 (ma meilleure perf sur un vélo, tout simplement).
Le problème c'est d'arriver à se farcir des semaines de 20h vélo, de récupérer avec un boulot à côté (pour moi impossible, ça tient pendant trois semaines de vacances mais pas plus ^^).

Pour avoir une performance optimale, il faut s'entraîner entre 800h et 1000h par an, avec une gestion optimale de l'entraînement.

Après être costaud, qu'est ce que ça veut dire... Si j'ai une performance optimale avec mes capacités, en suivant tous les conseils, en faisant toutes les analyses, j'arriverai sans doute jamais à faire ce que tu as fait...

Par contre ce que je sais, c'est qu'en m'entraînant 6h par semaine, j'arrive à boucler un tel parcours, ou même plus long... Ma performance sera ridicule à tes yeux, comme elle sera énorme pour d'autres.

Je crois que ce qui importe c'est peut être de définir " le costaud", quand je vois ce que tu écris Rodolphe, avec ton niveau qui est pour moi stratosphérique, je vois que l'on pourrait (je ne dis pas que c'est ton cas, parce que c'est pas ce que tu as écrit) vite vouloir toujours plus (c'est dans l'air du temps). Comme le fait que tu dises que tu peux pas faire 20h semaine, moi "je peux pas faire 8h; et le collègue deux sorties hebdo...
Nos volumes horaires (et notamment le mien) nous permettent pas d'avoir une perf optimale sur ce genre de chantier, mais ils nous permettent largement de prendre du plaisir. Plus le temps passe, plus je me prends du temps pour réfléchir à optimiser mon plaisir, plus que la perf. L'un peut aller avec l'autre... Mais... Après quand on finit pas devant, c'est toujours plus facile (quoique).

Intéressant !

GC m'a dit que j'ai effectué "seulement" 568 h 02 min 50 sec de vélo les 12 derniers mois...

Et pourtant, je trouve ça déjà pas mal. Et comme toutes les femmes, la mienne trouve que c'est trop

Classements rectifiés... onzième ^^ il me semblait bien en comptant les mecs que j'étais aux portes du top 6, puis 10 à l'arrivée :-P
=> par là pour les intermédiaires, où logiquement je prends cher à l'avant-dernier segment : www.alsacienne.org/classement/

Pour le volume j'ai quasi 600h en 2016... avec un boulot + célibataire je ne pense pas que je pourrai faire bien plus, mon corps dira stop avant (il commence peut-être même à me le dire, du reste).
Pendant le long trajet retour à Grenoble je me suis dit aussi qu'enchaîner les cyclos tous les week-ends en se mettant minable à chaque fois doit pas aider à arriver en forme en juillet / août... surtout sans couper.
Va peut-être aussi falloir apprendre à courir plus en negative split, comme le font de plus en plus de cyclos et lâcher du lest quand il n'y a plus grand chose à jouer sur une épreuve "préparatoire".

Peio écrit:

albator83 écrit:

Pour moi c'était 4h30 chez mes parents... même en me couchant à 21h ça piquait.
Après de toute façon y'a pas de mystère : pour être costaud sur ce genre de chantier faut borner, borner et bouffer du i3 en col... c'est ce que j'ai fait l'été dernier sans intensités > i4, et aux Deux-Alpes j'ai tenu 5 W/kg dans tous les cols pendant 5h30 (ma meilleure perf sur un vélo, tout simplement).
Le problème c'est d'arriver à se farcir des semaines de 20h vélo, de récupérer avec un boulot à côté (pour moi impossible, ça tient pendant trois semaines de vacances mais pas plus ^^).

Pour avoir une performance optimale, il faut s'entraîner entre 800h et 1000h par an, avec une gestion optimale de l'entraînement.

Après être costaud, qu'est ce que ça veut dire... Si j'ai une performance optimale avec mes capacités, en suivant tous les conseils, en faisant toutes les analyses, j'arriverai sans doute jamais à faire ce que tu as fait...

Par contre ce que je sais, c'est qu'en m'entraînant 6h par semaine, j'arrive à boucler un tel parcours, ou même plus long... Ma performance sera ridicule à tes yeux, comme elle sera énorme pour d'autres.

Je crois que ce qui importe c'est peut être de définir " le costaud", quand je vois ce que tu écris Rodolphe, avec ton niveau qui est pour moi stratosphérique, je vois que l'on pourrait (je ne dis pas que c'est ton cas, parce que c'est pas ce que tu as écrit) vite vouloir toujours plus (c'est dans l'air du temps). Comme le fait que tu dises que tu peux pas faire 20h semaine, moi "je peux pas faire 8h; et le collègue deux sorties hebdo...
Nos volumes horaires (et notamment le mien) nous permettent pas d'avoir une perf optimale sur ce genre de chantier, mais ils nous permettent largement de prendre du plaisir. Plus le temps passe, plus je me prends du temps pour réfléchir à optimiser mon plaisir, plus que la perf. L'un peut aller avec l'autre... Mais... Après quand on finit pas devant, c'est toujours plus facile (quoique).

C'est ça... je souhaite toujours viser plus haut, mais en y repensant 5min faire 180 pitons, 4800 m de D+ à presque 29 de moyenne c'est énorme (même en se relayant gentiment en petit groupe). Je pensais à cette épreuve depuis la fin de l'hiver, me disant qu'un podium était jouable... mais dimanche même un super-Rodolphe au top du top ne serait pas monté sur la boîte