CR Cyclotour du Léman 31.05

Première cyclosportive pour moi cette année.

Tout est prêt la veille au soir. Je vais me coucher après avoir mis le réveil à 4h00. Je respire profondément, espèrant trouver le sommeil réparateur. Morphée m\'accueille avec bienveillance depuis quelques minutes quand le téléphone se met à beugler. Je saute pour le saisir et ne pas réveiller toute la maison......, finalement pour un faux numéro. Plus possible de retrouver le sommeil avant 3h00. Je me retourne comme une crêpe, en vain.
Impitoyable, le réveil respecte sa mission et me tire hors du lit à l\'heure prévue.
Une bonne platée de spaghettis plus tard, et c\'est parti pour 1 heure de voiture pour gagner Lausanne, ville de départ et d\'arrivée du cyclotour du Léman : 178 kms autour du lac dans le sens des aiguilles d\'une montre, seulement 500 m de D+, 1\'200 coureurs annoncés pour ce grand parcours.

Les départs s\'échelonnent grâce aux organisateurs par paquets de 50 coureurs toutes les 2 minutes entre 6h30 et 7h30. Un ami me conseille de partir dans les tout premiers paquets. Nous rejoignons le 2ème paquet par 11 degrés de température. Curieux, personne ou presque ne semble s\'échauffer et pourtant très vite, dès le départ donné, le compteur s\'affole et dépasse souvent les 40kms/h. Je ne m\'affole pas et reste bien calé dans la roue. La route sera encore longue et je tiens à garder un maximum de forces. Arrivés à la hauteur de Montreux, nous rattrapons plusieurs électrons libres du premiers paquet quand tout à coup, nous sentons arriver une quinzaine de coureurs du troisième paquet qui ont mis le turbo et nous dépassent à fière allure.:unsure:
J\'embraye de suite pour rester avec eux et de nouveau, mon compteur s\'affole. La route est légèrement vallonnée. Les premiers foncent à la descente pour se faciliter la vie à la prochaine petite montée, recollent rapidement dès qu\'un trou risque de se créer : effet yoyo garanti, la relance est quasi permanente. Je m\'intérroge. Le cardio monte haut, mais jamais trop longtemps. Je dois les suivre et risquer de me brûler un peu trop tôt ou rester raisonnable et décrocher ? Finalement je décide de ne pas lâcher, quitte à exploser plus tard. Arrivés côté français, les multiples rond-points et gendarmes couchés accentuent encore l\'effet yoyo. Devant, ça relance moins, mais on est aussi moins à l\'abri du vent. Je m\'accroche et je reste calé dans le premier tiers du peloton, tout en buvant et mangeant régulièrement. Arrivés vers Genève, les jambes se font de plus en plus lourdes, mais je tiens le coup. L\'effet psychologique a joué aussi son rôle : Genève passé, c\'est retour par le plus court chemin sur l\'arrivée. Quelques coureurs essayent de s\'envoler seuls. Ils sont systématiquement rejoints. Par moment, les premiers se regardent et ne roulent plus. On descend à 30/32 km/h. Mais c\'est toujours pour repartir de plus belle à plus de 50 km/h. Lausanne approche. Les dernières collines sont avalées au mental uniquement. On devine les premiers immeubles de la ville et on lâche les dernières cartouches dans la bataille. La ligne est franchie après 4h31\', 39,833km/h.
Je finis dans les 50 (avec un EPOC sur Suunto à 3,5).
Les 10/15 plus rapides ont effectué le tour en 4h14\', 42,440km/h. Ils venaient tous du même club cyclosport de Vesoul et ont été, entre autre, certainement plus réguliers en vitesse et dans le passage de relais.
Expérience très intéressante sur cette cyclo très bien organisée.
Maintenant, je vais dormir un peu:blink:

Stéphane

Nickel le CR. Effectivement ce matin lors de ma petite séance de récup; active le long du lac j\'en ai croisé quelques uns de cyclo !!!

Peut-être l\'année prochaine qui sait ???

Ivan

voilà un CR trés intéressant à lire, on semble vivre les choses à tes cotés.

Salut les gars,

Pour moi c\'était le parcours depuis Evian (110 km) en préparation à la Time Megève le 14 juin prochain.

Mis à part un petit coup de stress ce matin lors du retrait des dossards (je pensais ne pas avoir le temps d\'arriver à temps pour prendre le bateau pour Evian...) tout s\'est déroulé comme prévu. Je visais 3h15 et je finis en 3h 15min 41 sec avec un petit break de 5 minutes, donc mission remplie pour moi.

Après 15 minutes de mise en route jusqu\'à l\'entrée de Thonon, je m\'accroche à un groupe du tour complet mené par ces mêmes gars de Vesoul et une équipe avec des maillot \"TIROLE\" peut-être les mêmes d\'ailleurs. Ensuite, 1er ravito, le groupe s\'arrête et je décide de continuer me disant qu\'il y a bien un groupe juste devant, mais... personne. Je roule seul jusqu\'à Genève et ensuite prend la roue d\'un tandem \"mixte\".

Je m\'arrête 3 minutes pour une raison familiale, en effet, j\'avais donné une heure de passage à Genève à ma femme et mes deux petites filles, mais vu que ça a roulé vite, je suis en avance et décide donc de leur téléphoner pour pas qu\'elles ne soient déçues.

Je repars seul, pas de groupe à l\'horizon, et la bise est maintenant de face donc pas facile. Petit arrêt au ravito de Nyon pour faire le plein d\'eau et mangé un peu de solide. Arrivé à la hauteur de Rolle, je rattrape un petit groupe et reste dans les roues pour récupérer un peu de mon effort solitaire face au vent. Les cuisses commencent à chauffer et le crampes ne sont pas loin. La vitesse de croisière baisse mais on est bientôt arrivé. On passe Morges et je lance les dernières forces dans les 8-10 derniers kilomètres.

J\'arrive proche de l\'arrivée et regarde le compteur : 3h 14min, petite accélération et 3h 15min 41sec.

Mission accomplie. Content de moi. 1/2 heure de moins que l\'année dernière. Prochain RDV la Time Megève Mt-Blanc.

A bientôt.

PTRider

Je finis dans les 50 (avec un EPOC sur Suunto à 3,5).

Pas 5 !!! Tu étais en mode ballade ou ton Suunto est mal réglé !!!

Oui, je suis sûr. Regarde l\'image jointe.
Stéphane

Avec l\'image, c\'est mieux. J\'espère que ça va fonctionner.