championnat de France Ufolep à Rochechouart

j'étais aujourd'hui au championnat de France,Papipop vous parleras de sa course d'hier je vais vous faire un cours résumé de ce que j'ai vécu en temps que spectateur

il se trouve que les 2 cadors de mon club était qualifiés pour le championnat de France

Ce matin donc j'étais dès l'aube à Rochechouart en haute-vienne commune qui doit sa réputation au fait qu'une météorite s'est écrasée à cet endroit...y a longtemps

circuit très difficile, juste avant l'arrivée une bosse avec passage à 17%,circuit de l'ancien bol d'or pour ce qui connaissent

dès le premier tour de la course des 50-59,Eric s'est échappé en compagnie de 3 autres collègues ils ne les reverrons plu...

Eric participe activement à l'échappée mais hélas dans le dernier passage de la bosse il a des crampes et fini 4° mais il a reconnu que le vainqueur était imprenable,Steph en parlera sûrement

la course suivante est la catégorie 40-49,hormis que c la mienne,c'est surtout une catégorie très relevé en Charente et apparemment en France 182 participants,course bien sûr où on a le plus de chance de victoire et mon pascal Crouzille que je vous avez présenté l'an dernier quand il fut champion régional cette année il n'est "que" champion départemental
le départ est donné,les champions départementaux en premier et après les autres,nous allons,mon président et moi, nous placer 2kms après l'arrivée pour passer les bidons à Pascal si besoin(nous comprendrons que plus tard que son frère est 100m derrière nous...avec les bidons)
premier tour fini, 2 hommes en tête patrick Brégière(ufolep33 connu en Charente) et fred Destal collègue d'entrainement mais licencié dans le 64 et champion départemental(c'est compliqué je sais) ils ont 30" d'avance mais hélas un moment après,fred repasse dans l'autre sens,crevaison championnat fini...
et après...bin! festival,nos charentais sont dans tous les coups...
overdose d'émotion...

moment irréel une voiture arrive et veut rentrer chez elle,on s'écarte:Jeff un copain avec qui j'étais mili et que je n'avais pas vu depuis 10ans et bien sûr je ne savais pas où il habitait...trop marrant
pour fêter ça ils nous amènent 1 verre de ricard chacun j'en ai pas bu depuis 10ans

revenons à la course 6° tours, grand moment, ils sont 5 échappés...3 charentais un truc de ouf! hélas derrière ils ne sont pas d'accord et au 7° et dernier tour une échappée avec un charentais et pascal fait l'effort seul pour rentrer...
Nous remontons vers l'arrivée en espérant qu'un des notres,surtout Pascal,tirent leurs épingles du jeu...
Nous écoutons le commentateur moto,3 échappés...2 charentais 20" d'avance et Pascal est dedans...
là,s'est un stress énorme,le speaker annonce qu'ils attaquent chacun leurs tour...pfff! c'est terrible...
de toute façon seul un costaud gagnera,sur la bosse d'arrivée soit t'es costaud soit ça pique grave...
au loin nous voyons les 3,le gars du 13 est devant il ne sera pas repris,il lève les bras sur une ligne qui n'est pas l'arrivée se relance et passe la ligne réelle mais nos charentais sont cuits,Franck finit 2° et Pascal 3°,l'émotion retombe la déception est là...je vais voir mon Pascal il est là "serein":"il était fort rien à dire"

Nous allons au podium,une ovation accueille Pascal et Franck,le marseillais n'a pas le même accueil mais bon c'est normal,il est loin de chez lui...

j'ose la blague de lui demander des nouvelles de "di grégorio" tout le monde rigole mais je l'ai pas dis fort... bin quoi il pourrait le connaitre...

voilà c'est fini,on va manger,boire un coup,je discute avec Eric et Pascal j'ai l'impression que c'est moi le plus déçu...pas qu'ils n'ont pas les boules mais ce n'est que du vélo et pas notre métier alors...

ils étaient combien au départ de 50/59 ans ??

et voilà aller voir une course pour se remettre à la bibine Marseillaise tous les pretextes sont bons

c'était un signe

tiens:

www.cyclisme-ufolep.info/

Je ne savais pas que le VC La Pomme faisait aussi UFOLEP...

Comme indiqué par l’ami Kikinou, ce samedi j’ai participé au national Ufolep à Rochechouart (Haute-Vienne) dans la catégorie des 30/39 ans. Un beau circuit nous attendait comprenant pas moins de 3 bosses en un peu plus de 12.5 km : 1,1 km à 5.5 % mais exposé au vent, 900 mètres à 7.5 % après une descente et un virage que l’on qualifiera de « technique » (la bosse étant prise à l’arrêt) et le mur précédant l’arrivée environ 700 mètres à un peu plus de 12 % avec un max annoncé à 16 %. 7 tours sont au programme soit un tout petit peu moins de 90 km.
Coté participants, 160 engagés avec des niveaux diront nous assez hétérogènes. L’Ufolep connaît une implantation géographique assez diverses selon les départements. Dans certains départements, les délégations sont composées quasi exclusivement d’anciens bon 1ères caté FFC qui ont encore le coup de pédale qui va bien, dans d’autres, c’est un peu moins « solide ».
Je dispose d’un excellent dossard, le 150, qui me permet d’envisager un début de course difficile.
Le top départ est pas donné depuis 2 minutes qu’une forte averse orageuse vient arroser la charmante cité de Rochechouart, détrempant littéralement la route et rendant la descente « technique » encore plus technique. Pour arranger le tout, le départ se fait sur des bases très rapides à tel point qu’au 1er passage sur la ligne, le peloton a déjà fondu de moitié (petite pensée à ceux qui ont traversé la France pour faire 12 bornes dans le paquet). Pour ma pomme, le 1er passage dans le mur m’a mis dans le rouge et je commence à m’inquiéter très fort dans la mesure où le 2ème tour se fait sur les mêmes bases. Moi qui tourne beaucoup les jambes, je suis obligé au regard du rythme de course de passer les bosses du circuit (hors le mur) sur le grand plateau, ce que j’apprécie assez peu. Au 2ème passage sur la ligne, je me dis que ça va pas pouvoir durer autant que les impôts à ce rythme là, sinon je vais fendre la culasse…. Fort heureusement, le rythme va décliner quelque peu et je vais pouvoir reprendre des couleurs et faire quelques apparitions devant. Je reste cependant sur la réserve dans la mesure où quelques courageux forts costauds amusent la galerie entre 30 et 45 secondes devant mais qu’au regard des loulous encore dans le peloton, ça devrait finir par rentrer. Plus les tours passent, mieux ça va hormis le « mur » que je ne prends pas super bien. Le dernier tour approche et même si les jambes commencent à piquer, je me rends compte qu’hors ce fameux mur, je suis plutôt pas si mal que ça et la tête n’est plus qu’à 20 secondes. Hélas, l’avant dernier passage dans le mur n’est pas meilleur que les précédants et une cassure se fait quelques centaines de mètres après et je suis donc un peu loin pour y aller de suite. Et comme j’ai un coéquipier qui l’a prise (la cassure) et surtout que je ne suis pas assez fort pour rentrer seul, j’attends un éventuel contre pour y aller et en profiter pour rentrer à bon compte mais ce dernier ne viendra pas, tout le monde étant déjà bien entamé.. Ce qui fait qu’on arrive au pied du mur pour l’arrivée et que là aussi j’en sors en quasi dernière position ce qui me situe autour de la 40ème place (le peloton a en effet continuait de maigrir au fil des tours). Mon camarade fait 4, son groupe venant mourir sur les premiers et le peloton venant mourir sur eux…
Le bilan est assez mitigé car ma place n’est guère satisfaisante mais la présence de ce mur, si contrairement à beaucoup ne m’a pas été fatal, m’empêchait d’espérer beaucoup mieux, les coups se faisant dans les relances suivants ce passage. Par contre, même si le début fut très compliqué, je ne finis pas carbonisé (entamé certes mais pas détruit) et sans crampes. Et pourtant, il y a quinze jours, j’étais pas bien en raison d’une bonne crève et j’ai passé 3 semaines à pas pouvoir beaucoup roulé à cause du boulot. Heureusement, en vacances, j’ai pu faire un peu de volume (13 heures) et de l’intensité dans la semaine qui a précédée, ce qui m’a sans doute permis de sauver les meubles.