les boulimiques de km

après avoir lu l'article sur le français résidant en Guadeloupe, Yvan Boos (un prénom qui me fait penser à quelqu'un), personnnage qui a parcouru 6500 km en Janvier, c'est le gars qui a remporter le challenge km de janvier sur strava,



punaise quand je vois ses jambes je me dis que le % de gras doit être bien bas

j'ai eu des nouvelles d'une connaissance qui lui à fin mars vient de passer le cap des 9000 km, d'ailleurs il vient de changer de cadre, un vieux cadre de deux ans d'age mais qui a parcouru avec lui 86 000 km pendant cette période. (bon il est à le retraite mais quand même, les routes en nord Isère qui plus est dans les terres froides n'ont pas été des plus agréables)

je ne peux que penser également à Olivier Buisson et à quelques autres ...

moi quand je lis ou entends ça, je balance en être démoralisé avec mon petit score kilométrique, ou me dire que ce sont des gens atteints d'une pathologie les poussant à rouler et ça m'arrange...

C'est pas que l'affûtage ce sont des varices

...et au-delà d'un certain stade c'est pathologique, on appelle ça "bigorexie"...j'ai du mal à etre admiratif, de la même façon que face à des intoxiqués d'autres produits que les km...

jbmorin écrit:

...et au-delà d'un certain stade c'est pathologique, on appelle ça "bigorexie"...j'ai du mal à etre admiratif, de la même façon que face à des intoxiqués d'autres produits que les km...

je suis loin d'être admiratif, je suis interloqué ...

jbmorin écrit:

...et au-delà d'un certain stade c'est pathologique, on appelle ça "bigorexie"...j'ai du mal à etre admiratif, de la même façon que face à des intoxiqués d'autres produits que les km...

Bon je n'aime pas juger ou me porter en censeur. Chacun fait ce qu'il veut de sa vie.

Mais je suis du même avis que toi ! On est clairement dans une pathologie aigüe !

sûr, je juge pas non plus, mais je n'en pense ni du mal (chacun fait ce qu'il veut de sa santé tant qu'il laisse celle des autres tranquille), mais ni du bien (aucune admiration spéciale pour ce genre de "record").

Stef Toupenet le connait bien je crois.

Très bon coursier du Nord-Est je crois (je me souviens de son nom dans les articles sportifs des quotidiens alsaciens/franc-comtois, du temps où je vivais là-bas).
J'évite de comparer mon kilométrage avec ce genre de "borneur" : nous n'avons pas la même vie, ni les mêmes conditions pour rouler... ni la même envie tout simplement (au-delà de 15h hebdo je sature physiquement et mentalement, même si la météo est parfaite pendant les vacances).

vo2cycling.fr/CYCLISME/7593-Et-vous-ca-vous-tent...e-90-dents.html#7619

skippy écrit:

jbmorin écrit:

...et au-delà d'un certain stade c'est pathologique, on appelle ça "bigorexie"...j'ai du mal à etre admiratif, de la même façon que face à des intoxiqués d'autres produits que les km...

Bon je n'aime pas juger ou me porter en censeur. Chacun fait ce qu'il veut de sa vie.

Mais je suis du même avis que toi ! On est clairement dans une pathologie aigüe !

non pathologie chronique

Oui Stef le connait bien et Yvan Boss intrevient souvent sur FB.
C'est un ancien bon coureur première caté.
Suis de votre avis aussi, ça me laisse pantois !!
Sans vouloir juger, je ne comprends pas comment il fait, en tous cas psychologiquement pour rouler comme ça.

Fredhamster écrit:

philbon écrit:

moi quand je lis ou entends ça, je balance en être démoralisé avec mon petit score kilométrique, ou me dire que ce sont des gens atteints d'une pathologie les poussant à rouler et ça m'arrange...

Ben je vois pas pourquoi la comparaison devrais te démoraliser. Prendrais-tu plus de plaisir à rouler autant ? c'est la vraie question...
Dans mon cas, très certainement pas. J'aurais vraiment l'impression de mettre tous mes oeufs dans le même panier et d'être un peu prisonnier de mon vélo aussi.
Le vélo c'est bien mais le temps passé dessus c'est aussi du temps en moins pour faire d'autre choses, toutes aussi intéressantes.

Faut savoir varier les plaisirs et pas être un mono-maniaque d'une activité précise.

J'aurais pas dit mieux.
Phil arrêtes de te comparer aux autres et fais tes activités selon tes envies et ton bon plaisir : on peut prendre exemple par contre

pym34 écrit:

on peut prendre exemple par contre

Euh... non non, sans façon, aucun symptôme d'aucune maladie ne me fait envie. Déjà si j'écoute mon épouse, ma pratique est dangereuse (à 10-12h/semaine), alors à 25-30h je n'ose pas imaginer. Et il faut être réaliste, elle a raison (ma femme) ; et quand je serai arrivé aux limites de ce que j'aurai pu faire avec mes modestes capacités, je reviendrai à quelque chose de beaucoup plus sain : 5-8h de sport/semaine, et plaisir avant tout !

stam écrit:

pym34 écrit:

on peut prendre exemple par contre

Euh... non non, sans façon, aucun symptôme d'aucune maladie ne me fait envie. Déjà si j'écoute mon épouse, ma pratique est dangereuse (à 10-12h/semaine), alors à 25-30h je n'ose pas imaginer. Et il faut être réaliste, elle a raison (ma femme) ; et quand je serai arrivé aux limites de ce que j'aurai pu faire avec mes modestes capacités, je reviendrai à quelque chose de beaucoup plus sain : 5-8h de sport/semaine, et plaisir avant tout !

Bon je crois que mes écrits ne correspondent pas à la pensée qui était la mienne à ce moment.
Je disais à Phil de ne pas se comparer aux "boulimiques" mais plutôt prendre exemple sur la plupart des pratiquants VO²
Pour ma part je suis sur le plaisir avant tout : 5-8h00 et ma femme trouve c'est beaucoup trop déjà

Cette limite est propre à chacun, selon l'aspect physique mais aussi relationnel et professionnel...
Je connais au moins deux ou trois cyclistes capables de tenir physiquement 30h sur une semaine : David en fait partie, avec un autre cador des longs raids et de la VAM (le même qui passe en tête au Glandon de la dernière Marmotte, avant de faire 12 au scratch ). Ma propre limite (même en vacances) se situe autour des 15-20h, après l'épuisement me guette.

Si chacun connaît sa limite je ne vois pas en quoi pratiquer assidûment un sport peut être "dangereux"... surtout un sport porté comme le vélo.

albator83 écrit:

Cette limite est propre à chacun, selon l'aspect physique mais aussi relationnel et professionnel...
Je connais au moins deux ou trois cyclistes capables de tenir physiquement 30h sur une semaine : David en fait partie, avec un autre cador des longs raids et de la VAM (le même qui passe en tête au Glandon de la dernière Marmotte, avant de faire 12 au scratch ). Ma propre limite (même en vacances) se situe autour des 15-20h, après l'épuisement me guette.

Si chacun connaît sa limite je ne vois pas en quoi pratiquer assidûment un sport peut être "dangereux"... surtout un sport porté comme le vélo.

Tout à fait Rodolphe.
Je vois 2 sortes de limites :
- celle physique que tu mentionnes qui est propre à chacun
- celle familiale et professionnel et celle là ne dépend pas que du facteur individuel, personnel ...
Faut vraiment avoir des enfants pour comprendre.
Pas juste une femme ou une copine, mais une vraie famille composée d'enfants, avec un boulot.
Avoir simplement une femme c'est tranquille pour bouffer des heures
J'ai bien du temps pour moi puisque je bosse 3,5 jours par semaine et que j'ai les vacances scolaires (suis prof d'EPS et je peux te dire que faire plus de 10h en moyenne par semaine c'est chaud si tu veux bien t'occuper de tes gamins le soir et le WE.
J'entends par s'occuper de ses enfants les récupérer le soir à l'école, leur faire faire leurs devoirs, les emmener sur leurs activités, leurs faire faire du sport, pas le mettre en garderie après l'école pour aller rouler
Et en plus je roule souvent tôt le matin.

Amicalement Eric

Amicalement Eric

J'arrive à imaginer en voyant les collègues "parents" au boulot : souvent au taquet à courir entre l'école, la nounou et le bureau... sans faire d'activité sportive régulière à côté.
Comme tu dis chacun s'organise comme il peut avec +/- de contraintes... et j'ai bien conscience de ne pas en avoir beaucoup.