remise en cause de la pratique

skippy écrit:

Comme l'a conseillé Sfay à lire et relire

vo2cycling.fr/liste-articles/Physiologie-et-entr...port-perfomance.html

C'est magnifique ce qu'a écrit Arnaud, Ivan ????
Surtout lorsqu'on connait son âge.

Sinon, je me retrouve bien dans tout ce qui est dit.

Dans mon cas, depuis que j'ai débuté le vélo soit depuis l'âge de 15 ans (j'en ai 43 ) , j'ai toujours, mais toujours fait d'autres sports à coté.
IL me faut de la DIVERSITE pour ne pas tout mettre au placard.
Par exemple, 5 ans de triathlon, 10 transjurassiennes, du ski de fond de décembre à février, de la peau maintenant depuis 4 saisons, du surf, de l'alpin, de la plongée ... et surtout du VTT et de la route.

En général depuis quelques années je roule quasiment toute l'année avec des mois hypers tranquilles au niveau bornes (décembre, janvier, février surtout), mais surtout je fais quasiment toute l'année du Vélo Taf en VTC, du VTC en ville , du VTT et de la route.
Chaque semaine je roule au minimum sur 3 vélos différents et sur des parcours/ milieux totalement différents (Ville, sous bois, route, plat, cols, chemins ....).
Lorsque je commence à m'habiller pour partir, je ne sais parfois même pas quelle pratique cycliste je vais faire et dans quel milieu naturel je vais évoluer.
Je roule quasiment toujours seul comme ça je n'ai aucune contrainte horaire, de parcours et de style de vélo.
Je m'efforce de changer sans cesse et surtout je ne me force jamais à faire de l'intensité,
Je ne programme plus rien du tout et tout vient en court de séance selon mon envie.
Par exemple, uNe voiture part à droite en sortant de chez moi, je la suis et elle m'aide à faire mon choix quant à la direction à prendre ....


J'ai par ailleurs toujours poussé les jeunes de mon club et mes copains cyclistes à se bouger le c.... pour faire autre chose que du vélo, mais parfois c'est difficile.
Et pis aussi sortir pour boire des mousses

Voilà , j'espère que ma petite expérience pourra t'aider.
Amicalement Eric

Intéressant ce post. Je vois que beaucoup de gens ici ont le même ressenti.

Pour ma part, je ne me met plus aucune pression sportive depuis je crois 2009, enfin j'essaie. Cette fin d'année-là, comme lulu, le gros blues.
Avec en plus le ras-le-bol de tout ce pognon que je dépense dans le matériel, et de ne plus trouver de gens compétents pour l'entretenir (chuis nul en mécanique)
Alors fini le VTT à haute dose pour moi, avec plans d'entrainement et objectifs fixés un an à l'avance.

Je me suis alors remis à la course à pied et les virées en montagne avec bâtons. Et beaucoup plus de temps avec ma tendre.

Faut varier les sports, et en faire moins.

Et depuis, je m'inscrit encore à des compétitions, dans tous les sports que je pratique, pour me faire plaisir, pour l'adrénaline et se tirer la bourre avec des gens à mon niveau. Niveau qui est un peu en baisse, mais pas tellement en fin de compte : Il y a une semaine, sur Morat-Fribourg, 1:21 au lieu de 1:17 l'an passé. Avec cette année un entraînement spécifique uniquement dans les dix derniers jours, et pas deux mois comme l'an passé.

Alors pourquoi tous ces sacrifices, se prendre la tête avec les plans, les intensités, la diététique? Tout au feeling et à l'envie, pour le plaisir! D'ailleurs tout le monde s'en fout, et moi le premier, si je finis 121 ème ou 143 ème. Faut dire que moi, comme 98 % du peloton, je ne monte jamais sur le podium, et pour le dire franchement, je m'en fiche complètement de qui est sur le podium. Et je m'en tape de tout le sport professionnel aussi.

Je vous laisse, il y a du soleil, (important, l'exposition au soleil) je pars en foret, peinard, respirer les odeurs automnales. Et pour ça, faut respirer par le nez, pas par la bouche, donc allure mollo. Et peut-être s'arreter un long moment au pied d'un grand arbre, l'enlacer, le sentir vivre et bouger. Se sentir vivre. Cet arbre était déjà là avant ma naissance, et sera toujours là après ma mort. Ca m'aide à relativiser tous mes futiles soucis professionnels ou sportifs.

Et ensuite retrouver ma chère et tendre, pour manger ensemble et se dire plein de choses .

Le sport, pour un pur amateur comme moi, ne doit être qu'une composante secondaire de ma vie, il y a plus important: le boulot, la famille, la santé.

Ce qui n'empêche pas de se faire exploser les poumons de temps en temps!!

Courage à tous
Cricri

Il y a quelques temps je trouvais aussi la pratique du sport un peu stérile : sentiment de tourner en rond ou d'arriver au terme de quelque chose.
Les mêmes compètes ou rando avec le mêmes coureurs les mêmes parcours etc..

Maintenant je participe activement a l'école de vélo du club et fait profiter de ma modeste expérience.
A nouveau je me pose des question sur l'entrainement et je grade une motivation pour maintenir une forme suffisante pour encadrer les entrainements.

En clair j'ai retrouvé une motivation pour le vélo mais plus dans la transmission que dans la réalisation : question d'âge.
En plus c'est enrichissant d'accompagner les jeunes et de tenter de les aider a trouver les clef.

J ai découvres aussi une discipline qui me tente de plus en plus : l'orientation en VTT -> la tété et les jambes.

Voila petit retour d'expérience si ca peux vous aider a faire évoluer votre pratique.
PS Pour skippy la transmission c'est déjà fait et a grand échelle.

Cricridamour2013 écrit:

Intéressant ce post. Je vois que beaucoup de gens ici ont le même ressenti.

Pour ma part, je ne me met plus aucune pression sportive depuis je crois 2009, enfin j'essaie. Cette fin d'année-là, comme lulu, le gros blues.
Avec en plus le ras-le-bol de tout ce pognon que je dépense dans le matériel, et de ne plus trouver de gens compétents pour l'entretenir (chuis nul en mécanique)
Alors fini le VTT à haute dose pour moi, avec plans d'entrainement et objectifs fixés un an à l'avance.

Je me suis alors remis à la course à pied et les virées en montagne avec bâtons. Et beaucoup plus de temps avec ma tendre.

Faut varier les sports, et en faire moins.

Et depuis, je m'inscrit encore à des compétitions, dans tous les sports que je pratique, pour me faire plaisir, pour l'adrénaline et se tirer la bourre avec des gens à mon niveau. Niveau qui est un peu en baisse, mais pas tellement en fin de compte : Il y a une semaine, sur Morat-Fribourg, 1:21 au lieu de 1:17 l'an passé. Avec cette année un entraînement spécifique uniquement dans les dix derniers jours, et pas deux mois comme l'an passé.

Alors pourquoi tous ces sacrifices, se prendre la tête avec les plans, les intensités, la diététique? Tout au feeling et à l'envie, pour le plaisir! D'ailleurs tout le monde s'en fout, et moi le premier, si je finis 121 ème ou 143 ème. Faut dire que moi, comme 98 % du peloton, je ne monte jamais sur le podium, et pour le dire franchement, je m'en fiche complètement de qui est sur le podium. Et je m'en tape de tout le sport professionnel aussi.

Je vous laisse, il y a du soleil, (important, l'exposition au soleil) je pars en foret, peinard, respirer les odeurs automnales. Et pour ça, faut respirer par le nez, pas par la bouche, donc allure mollo. Et peut-être s'arreter un long moment au pied d'un grand arbre, l'enlacer, le sentir vivre et bouger. Se sentir vivre. Cet arbre était déjà là avant ma naissance, et sera toujours là après ma mort. Ca m'aide à relativiser tous mes futiles soucis professionnels ou sportifs.

Et ensuite retrouver ma chère et tendre, pour manger ensemble et se dire plein de choses .

Le sport, pour un pur amateur comme moi, ne doit être qu'une composante secondaire de ma vie, il y a plus important: le boulot, la famille, la santé.

Ce qui n'empêche pas de se faire exploser les poumons de temps en temps!!

Courage à tous
Cricri

Oh que je partage ton écrit !!
Que la nature est belle en ce moment ...même sous la flotte et que ça sent bon aussi.
Rien que pour ça, ça vaut la peine d'aller dehors, même pour rouler adhéré et sans effort.

Amicalement Eric

Eric écrit:

Cricridamour2013 écrit:

Intéressant ce post. Je vois que beaucoup de gens ici ont le même ressenti.

Pour ma part, je ne me met plus aucune pression sportive depuis je crois 2009, enfin j'essaie. Cette fin d'année-là, comme lulu, le gros blues.
Avec en plus le ras-le-bol de tout ce pognon que je dépense dans le matériel, et de ne plus trouver de gens compétents pour l'entretenir (chuis nul en mécanique)
Alors fini le VTT à haute dose pour moi, avec plans d'entrainement et objectifs fixés un an à l'avance.

Je me suis alors remis à la course à pied et les virées en montagne avec bâtons. Et beaucoup plus de temps avec ma tendre.

Faut varier les sports, et en faire moins.

Et depuis, je m'inscrit encore à des compétitions, dans tous les sports que je pratique, pour me faire plaisir, pour l'adrénaline et se tirer la bourre avec des gens à mon niveau. Niveau qui est un peu en baisse, mais pas tellement en fin de compte : Il y a une semaine, sur Morat-Fribourg, 1:21 au lieu de 1:17 l'an passé. Avec cette année un entraînement spécifique uniquement dans les dix derniers jours, et pas deux mois comme l'an passé.

Alors pourquoi tous ces sacrifices, se prendre la tête avec les plans, les intensités, la diététique? Tout au feeling et à l'envie, pour le plaisir! D'ailleurs tout le monde s'en fout, et moi le premier, si je finis 121 ème ou 143 ème. Faut dire que moi, comme 98 % du peloton, je ne monte jamais sur le podium, et pour le dire franchement, je m'en fiche complètement de qui est sur le podium. Et je m'en tape de tout le sport professionnel aussi.

Je vous laisse, il y a du soleil, (important, l'exposition au soleil) je pars en foret, peinard, respirer les odeurs automnales. Et pour ça, faut respirer par le nez, pas par la bouche, donc allure mollo. Et peut-être s'arreter un long moment au pied d'un grand arbre, l'enlacer, le sentir vivre et bouger. Se sentir vivre. Cet arbre était déjà là avant ma naissance, et sera toujours là après ma mort. Ca m'aide à relativiser tous mes futiles soucis professionnels ou sportifs.

Et ensuite retrouver ma chère et tendre, pour manger ensemble et se dire plein de choses .

Le sport, pour un pur amateur comme moi, ne doit être qu'une composante secondaire de ma vie, il y a plus important: le boulot, la famille, la santé.

Ce qui n'empêche pas de se faire exploser les poumons de temps en temps!!

Courage à tous
Cricri

Oh que je partage ton écrit !!
Que la nature est belle en ce moment ...même sous la flotte et que ça sent bon aussi.
Rien que pour ça, ça vaut la peine d'aller dehors, même pour rouler adhéré et sans effort.

Amicalement Eric

Parfaitement en ligne avec vous deux
Surtout le passage bleu.
Après un Eric adhéré ça va vite quand même.

Sébastien

Tiens "toubib" regardes ce que ça donne un Eric adhéré
Ce jour en VTC ....mais quelle plaisir, j'adore rouler entre ville et campagne sur Genève ...je prends mon pied dans les parcs, sur les bords de grosses rivières ....
Suis même passé dans l'aéroport !!! J'aime voir les avions
C'est adhéré pour de vrai

app.strava.com/activities/89171236
Mais t'as dû le voir sur Strava

Z'aime voir les zavions!! hihi!!

J'adhère à 100% aux propos, à la philosophie de Cricridamour2013

@Eric et victor : pour les avions j'ai passé commande et je vais les apercevoir furtivement ce week-end ...