Qu'apporte la maturité au cycliste ?

Bonjour,


Je me disais, au cours de ma sortie de ce matin, qui s'est déroulée à la perfection, que pour moi c'est la gestion de mon effort qui est le signe le plus évident.

Pendant de longues années, j'ai souffert sur le vélo, dans le sens de toujours subir plus ou moins quelque chose dans la sortie, que ce soit allure trop rapide, exercices mal calibrés, mauvaise évaluation de ma fatigue, de mes possibilités du moment, etc...
En gros tendance "nez dans le guidon".

Mais quand on arrive enfin à bien se connaître, j'ai l'impression que là est le vrai panard en vélo.

100ù plaisir, 0% souffrance.

Du moins ça arrive quelquefois.

Corollaire inévitable, c'est quand on a grillé ses plus belles années de fougue qu'on se rend compte qu'on aurait pu faire encore mieux, si on avait su...

De votre côté, avec quels "acquis" de l'âge recommenceriez-vous le vélo, "si vous saviez" ?

Ben tout pareil..... Mais je crois qu'il faut pas trop se retourner sur ce que l'on aurait pu faire si on avait su.... Regardons plutôt ce qu'on va plutôt pouvoir faire....

Tu sais comme je dis souvent, l'expérience c'est une petite lampe que tu portes sur le dos. Elle n'éclaire que le chelin que tu as parcouru.

Sois heureux, certains ne connaîtront jamais cette maturité.

Pour ma part c'est hors sujet car j'ai commencé très mature ce sport qu'est le cyclisme

Ivan

skippy écrit:

Tu sais comme je dis souvent, l'expérience c'est une petite lampe que tu portes sur le dos. Elle n'éclaire que le chelin que tu as parcouru.

Sois heureux, certains ne connaîtront jamais cette maturité.

Pour ma part c'est hors sujet car j'ai commencé très mature ce sport qu'est le cyclisme

Ivan

ou un "peigne pour les chauves"
bien qu'étant dans mes meilleures années je repense parfois à ma (trop) courte carrière en junior, et la Classique des Alpes qui me faisait rêver... mais bon entre vélo et études il fallait choisir, et aujourd'hui je ne regrette pas d'avoir un bon taff et du temps pour rouler sereinement.

les années de pratique permettent d'éviter les erreurs (quoique j'arrive encore à faire des hypo malgré 16 ans de pratique ), et continuer à avancer en roulant "mieux".

albator83 écrit:

skippy écrit:

Tu sais comme je dis souvent, l'expérience c'est une petite lampe que tu portes sur le dos. Elle n'éclaire que le chelin que tu as parcouru.

Sois heureux, certains ne connaîtront jamais cette maturité.

Pour ma part c'est hors sujet car j'ai commencé très mature ce sport qu'est le cyclisme

Ivan

ou un "peigne pour les chauves"
bien qu'étant dans mes meilleures années je repense parfois à ma (trop) courte carrière en junior, et la Classique des Alpes qui me faisait rêver... mais bon entre vélo et études il fallait choisir, et aujourd'hui je ne regrette pas d'avoir un bon taff et du temps pour rouler sereinement.

les années de pratique permettent d'éviter les erreurs (quoique j'arrive encore à faire des hypo malgré 16 ans de pratique ), et continuer à avancer en roulant "mieux".

Salut,
Tout pareil que toi (sauf que j'ai déjà 41 ans), même choix en junior ou plutôt en senior première année avec un bac à repasser et la volonté de faire des études pour m'offrir un boulot plaisant.
Junior, l'époque du vélo facile où les gagnes tombaient presque tous les dimanches sans se poser de questions ...
Mais maintenant, la belle vie avec du temps pour rouler malgé la famille et les 2 enfants et un niveau de vie plus que confortable. Choix de vie sans regrets, boulot plaisant. UNe carrière cyliste ratée avec parfois pas de bol , malchance et derrière c'est peut être 40 ans de galère ...
je n'ai pas voulu prendre ce risque.
Mais il est vrai qu'en junior, je ne me posais pas de question, je roulais, toujours à coin, et fumais la pipe parfois en course , attaquais parfois seul à 50 bornes de l'arrivée, dormais comme un loir, alors que maintenant, l'âge avançant, je dors moins bien la veille de course, je stresse plus, je suis angoissé ...bref, l'effet inverse que devrait apporter la maturité
C'est la perte de l'insouciance ...

Amicalement Eric

perso les veilles de courses (surtout cyclos à enjeu) sont toujours aussi difficiles depuis 15 ans...
dans mon club j'en connais un (le plus costaud de nous en FFC) qui court comme un junior... mais à trente ans