sortie 70% comment?

Dans mon cas je ne me fais pas trop de soucis

je roule avec un cardiologue presque tous les samedis

il est en fin de carrière et connait le vélo
il me fait un test d'effort par an

pour lui je ne crains rien, j'ai un bon cœur

mini 45 à 50 pulses
maxi 200 à 205 pulses

j'ai 43 ans et un bilan sanguin complet impeccable.

Pour lui si je dois avoir un problème, il ne viendra pas du cœur
Il y a quelques années, le problème aurait pu venir du zizi sexuel

Moi je rejoins pleinement Stèf. Je n'ai jamais été fan de rouler à jeun.

Des études ont clairement montrer que le Qr est moins élevé en roulant à jeun. DOnc on tape plsu dans les graisses mais bon la nature ayant horreur du vide le métabolisme doit compenser après. Autant avoir le bon mélange sucre/graisse lors de la sortie.

Ivan

Mon médecin, pour le peu que je le vois, ne m'interdit pas grand'chose, et surtout ne me donne pas de leçon de morale. Même le jour où je suis allé le voir avec une fracture de fatigue et une tendinite chronique :mrgreen: ...
Par contre, pour revenir au sujet, les sorties cool à jeun, je ne vois pas l'intérêt : le but, c'est bien d'entraîner l'organisme à fonctionner avec la double carburation le plus longtemps possible, non ? Et pas d'assécher la voie glycolytique pour tourner 3 heures en mode "fringale"...

Je suis assez d'accord avec stam, je ne compremds pas bien l'utilité physiologique. Certe on "force l'organisme à travailler" sur les graisses, mais surtout on asseche ses stocks en glycogène pour maintenir la glycémie correcte. L'apport energetique ne pouvant jamais se faire à 100% sur les graisses.

stam écrit:

Et pas d'assécher la voie glycolytique pour tourner 3 heures en mode "fringale"...

Oohh la vailaine caricature

c'est tourner 3 heures avec un carburant qui ne soit pas du type sucre 'rapide'. Bref, pour moi, c'est m'entraîner à ouvrir des vannes que tu vas utiliser en fin de parcours de cyclosportive.

rickyfirst écrit:

stam écrit:

Et pas d'assécher la voie glycolytique pour tourner 3 heures en mode "fringale"...

Oohh la vailaine caricature

c'est tourner 3 heures avec un carburant qui ne soit pas du type sucre 'rapide'. Bref, pour moi, c'est m'entraîner à ouvrir des vannes que tu vas utiliser en fin de parcours de cyclosportive.

Salut Ricky,

Il y a qqs points qui me chagrinent dans ton raisonnement:

1) Il faut considérer qu'à faible intensité on tourne proportionnellement plus sur les apports exogènes, on entraîne donc moins la filière endogène. Donc privilégier le seuil SG


vo2cycling.fr/index.php?/liste-articles/Physiolo...e/Les-substrats.html

2) Il n'y a pas de discontinuité au niveau des filières énergétiques, on tourne donc toujours sur un mélange sucre/graisse.

3) En fin de cyclo, la fatigue neuromusculaire est probablement le facteur le plus limitant selon moi.

Ivqn

Je suis conscient que l'on utilise pas 100 % d'une fillière énergétique à un niveau donné d'intensité et que ce n'est jamais que des % des fillières qui correspondent à chaque niveau d'intensité.

Lorsque tu roules deux heures en étant à jeun, tu vas par la force des choses utilisés le substrat exogène (y a plus rien dans le muscle). Or après 4 heures d'effort tu seras aussi en dette de substrat exogène. tu va te retrouver en situation de devoir assimilé le substrat exogène d'ou l'utilité d'entraîner ton corps à passer ce cap plus facilement.

Il est un fait qu'en fin de cyclosportive la fatigue neuromusculaire est un facteur limitant important mais si à ce moement en plus de cette fatigue tu n'arrives pas à puisser de l'énergie dans toute les fillières disponibles bein t'es encore plus dans la merde

Lorsque tu roules deux heures en étant à jeun, tu vas par la force des choses utilisés le substrat exogène (y a plus rien dans le muscle)

Ben non !!! quand tu roules à jeun c'est juste que tu utilises moins le glucose en fabrication ( avant stockage) dans le sang donc de facto tu tapes plus dans les graisses !!!

Or après 4 heures d'effort tu seras aussi en dette de substrat exogène. tu va te retrouver en situation de devoir assimilé le substrat exogène d'ou l'utilité d'entraîner ton corps à passer ce cap plus facilement.

Oui mais c'est surtout l'alimentation liquide ( boisson isotonic, gel, etc ...) pendant l'effort qui va influencer ce paramètre !

Ivan

skippy écrit:

Or après 4 heures d'effort tu seras aussi en dette de substrat exogène. tu va te retrouver en situation de devoir assimilé le substrat exogène d'ou l'utilité d'entraîner ton corps à passer ce cap plus facilement.

Oui mais c'est surtout l'alimentation liquide ( boisson isotonic, gel, etc ...) pendant l'effort qui va influencer ce paramètre !

Ivan

Ce qui n'est pas le plus compliquer à gérer si les apports sont réguliers.
A ce propos à mon avis pour gérer au mieux l'alimentation au long court sur des épreuves longues durées et eviter les risques d'hypoglycémie, rouler à l'eau deux heures à jeun me parait au mieux inutile.

Je ne cherche pas à éviter les risques hypoglycémie après 4 heures (j'en ai jamais fait d'hypo en fin de course). Par contre en fin de course, on est sur le fil du rasoir. Par des sorties hivernales que je démarre à jeûn, j'apprends à gérer ces instants en entraînant mon corps à être sur le fil du rasoir.

Je précise que ce type d'entraînement n'a aucune utilité pour une course XC faite 90% FCmax de moyenne.