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Quelle progression avec un capteur de puissance ?
- papipop
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Plus sérieusement, en montagne, c'est normal de pas avoir le palpitant au plus haut, l'effort, si il est plus long, il est nettement moins intensif que sur une bosse de 5'. Si tu montes un col en 45', tu seras plus autour de i3/i3+ que de i5, et donc le cardios suivra ce rythme.... Si tu attaques à i5 une montée de 45', ton cardios va vite monter mais tu feras rapidement demi-tour...
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- rickyfirst
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En premier le contexte. Pourquoi un capteur de puissance ?
Depuis 2 à 3 saisons, je vivotais au niveau entraînement. Mon temps libre pour m'entraîner était d'une part limité en quantité et d'autre part pas trop prévisible à l'avance. La conséquence était que d'une part j'arrivais de moins en moins facilement à une période de forme et d'autre part ma forme moyenne était très......moyenne.
Au début de cette année Madame a changé d'emploi. Elle se concentre sur non avenir professionnel et laisse de côté le vélo. Cela me permettait d'avoir une année plus stable au niveau disponibilité et surtout plus prévisible. Toutefois mon volume hebdomadaire ne peut dépasser qu'exceptionnellement 10 heures. La moyenne annuelle étant plutôt du côté de 8 heures/semaine.
Le capteur de puissance me semblait donc être d'une part un moyen de me motiver intellectuellement vis à vis de mon entraînement et d'autre part l'outil idéal pour être le plus efficace.
De façon à aborder les 'subtilités' du capteur et les possibilités d'un capteur de puissance dans un délai aussi court (1 an c'est peu pour appréhender cet outil), j'ai préféré avoir recours à un entraîneur. Cela me permet de ne pas perdre de temps à essayer de programmer mon entraînement. J'apprends ainsi l'outil ayant un cadre défini.
Avant de démarrer avec l'entraîneur, j'avais fourni mes résultats de test à l'effort d'il y a 3 ans (période ou je m'occupais assez sérieusement de mon entraînement). Il m'avait qu'il ne fallait pas que j'attende de miracles. J'avais déjà bien cerner mon potentiel et très bien exploiter celui ci.
Mes perceptions après 5 mois d'usage sont les suivantes :
- le capteur n'est pas un outil permanent. Il est nécessaire de ne pas être systématiquement collé à la lecture. Cela est surtout vrai lors des sorties ou l'on doit travailler majoritairement dans des zones mais pas de façon fixée (pas de truc du style 3 x 15 min à X watt)
- le capteur est un excellent outil pour le travail de la puissance sur HT. Attention à calculer ses puissances sur HT qui ne sont pas les mêmes que sur route.
- le capteur est utile sur les intervalles longs sur route mais il faut bien appréhender les fluctuations de puissance en fonction du terrain. Pas facile de trouver les terrains adéquats avec pentes constantes et possibilités de répétés les efforts. Exemple typique faire un 3 x 20 minutes à 260 W n'est pas possible par chez moi car pas de pente assez longues.
- le capteur n'est pas terrible pour des intervalles courts. Cela va à l'encontre de ce que beaucoup de monde dit mais franchement faire du 30/30 est plus délicat avec mon Power2Max qu'avec mon 'bête' Tacx Flow.
- Le capteur permet de mesurer de façon précise la charge d'entraînement via le TSS. C'est là à mon sens le plus gros plus du capteur. En m'entraînant au cardio j'avais eu la perception que j'étais un petit moteur monocylindre c'est à dire capable d'arrivé à un niveau pas trop mauvais mais incapable de tenir ce niveau car pas la capacité d'absorber de grosse charge d'entraînement et pas le coffre pour supporter la répétition de pics au meilleur de ma forme. Avec le capteur, j'ai pu confirmer cela et surtout j'ai un outil pour quantifier cela.
- L'outil TSB est également utile pour savoir s'il est opportun de remettre une couche ou non à l'entraînement.
En conclusion et pour répondre à la question :
- le capteur permet de progresser beaucoup si l'on part d'un entraînement non programmé et un peu si l'on a déjà atteint un niveau proche du maximum de son potentiel.
- il permet surtout de quantifier et planifier de façon plus rationnelle. C'est à mon sens son gros plus
- pour moi, j'ai pu atteindre un pic de niveau plus connu de 3 ans
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- Charly42
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- le capteur n'est pas terrible pour des intervalles courts. Cela va à l'encontre de ce que beaucoup de monde dit mais franchement faire du 30/30 est plus délicat avec mon Power2Max qu'avec mon 'bête' Tacx Flow.
peux tu développer? car là je ne vois vraiment pas pourquoi?
à bloc!!!
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- albator83
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Pour le reste je n'avais jamais poussé la machine à fond au cardio, peu d'entraînement structuré donc difficile d'estimer précisément le gain dû au capteur... Si ce n'est une motivation nouvelle pour explorer les concepts basique de l'entraînement, bref : rouler mieux et plus efficace. En essayant chaque saison d'aller un peu plus haut dans la performance.
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- teamdindon
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- le capteur n'est pas terrible pour des intervalles courts. Cela va à l'encontre de ce que beaucoup de monde dit mais franchement faire du 30/30 est plus délicat avec mon Power2Max qu'avec mon 'bête' Tacx Flow.
peux tu développer? car là je ne vois vraiment pas pourquoi?
Avec un Tacx Flow, il suffit de régler la puissance de sortie et celui-ci adapte automatiquement le frein en fonction de la vitesse pour maintenir une puissance constante.
Maintenant, faire du 30/30 en extérieur avec un capteur de puissance est quand même très compliqué. Personnellement, je suis incapable de réaliser un asservissement correct entre la puissance lue sur le compteur (qui est déjà lissée sur 3 secondes) et la puissance à envoyer sur le pédalier avec en plus la gestion des braquets. De ce fait, je suis incapable de maintenir une puissance constante sur l'effort de 30 secondes.
Si je vise 400 W sur l'intervalle, je vais systématiquement faire les 5 premières secondes à 500 W voire plus, et ce même en y mettant toutes mon attention, et je ne parle pas des fluctuations de puissance due au moindre virage ou à un changement de pignon.
C'est beaucoup plus exploitable sur des intervalles d'au moins une minutes pour lesquels la période d'accélération est moins significative.
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- rickyfirst
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- le capteur n'est pas terrible pour des intervalles courts. Cela va à l'encontre de ce que beaucoup de monde dit mais franchement faire du 30/30 est plus délicat avec mon Power2Max qu'avec mon 'bête' Tacx Flow.
peux tu développer? car là je ne vois vraiment pas pourquoi?
Sur le Tacx flow, la valeur de puissance est le calcul de la fréquence de pédalage en fonction du frein. Dès la première seconde, il affiche la puissance cible.
Avec le Power2max réglé sur puissance 3 sec, un 30/30 cela devient cela :
Maintenir la puissance d'effort à 400 W est difficile car si tu veux être vite à 400 W tu as intérêt à partir plus fort. En lecture, tu auras typiquement d'environ 500 W pendant les 5 premières secondes, une descente de 500 à 380 W pendant les 10 secondes qui suivent puis un petit coup d'accélérateur jusqu'à 450 W pour être sûr de finir à 400 W. Bref, stressant lorsque tu regardes. Moralité, je regarde le premier intervalle et je fais les autres au feeling.
PS : ma description du 30/30 est un copié collé de celle que j'ai faite sur veloptimal. Marrant d evoir que TeamDindon a exactement la même perception que moi
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- Tonio74200
- Auteur du sujet
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Après 5 mois d'utilisation d'un capteur de puissance, je pense avoir un peu de recul vis à vis de la question du sujet
En premier le contexte. Pourquoi un capteur de puissance ?
Depuis 2 à 3 saisons, je vivotais au niveau entraînement. Mon temps libre pour m'entraîner était d'une part limité en quantité et d'autre part pas trop prévisible à l'avance. La conséquence était que d'une part j'arrivais de moins en moins facilement à une période de forme et d'autre part ma forme moyenne était très......moyenne.
Au début de cette année Madame a changé d'emploi. Elle se concentre sur non avenir professionnel et laisse de côté le vélo. Cela me permettait d'avoir une année plus stable au niveau disponibilité et surtout plus prévisible. Toutefois mon volume hebdomadaire ne peut dépasser qu'exceptionnellement 10 heures. La moyenne annuelle étant plutôt du côté de 8 heures/semaine.
Le capteur de puissance me semblait donc être d'une part un moyen de me motiver intellectuellement vis à vis de mon entraînement et d'autre part l'outil idéal pour être le plus efficace.
De façon à aborder les 'subtilités' du capteur et les possibilités d'un capteur de puissance dans un délai aussi court (1 an c'est peu pour appréhender cet outil), j'ai préféré avoir recours à un entraîneur. Cela me permet de ne pas perdre de temps à essayer de programmer mon entraînement. J'apprends ainsi l'outil ayant un cadre défini.
Avant de démarrer avec l'entraîneur, j'avais fourni mes résultats de test à l'effort d'il y a 3 ans (période ou je m'occupais assez sérieusement de mon entraînement). Il m'avait qu'il ne fallait pas que j'attende de miracles. J'avais déjà bien cerner mon potentiel et très bien exploiter celui ci.
Mes perceptions après 5 mois d'usage sont les suivantes :
- le capteur n'est pas un outil permanent. Il est nécessaire de ne pas être systématiquement collé à la lecture. Cela est surtout vrai lors des sorties ou l'on doit travailler majoritairement dans des zones mais pas de façon fixée (pas de truc du style 3 x 15 min à X watt)
- le capteur est un excellent outil pour le travail de la puissance sur HT. Attention à calculer ses puissances sur HT qui ne sont pas les mêmes que sur route.
- le capteur est utile sur les intervalles longs sur route mais il faut bien appréhender les fluctuations de puissance en fonction du terrain. Pas facile de trouver les terrains adéquats avec pentes constantes et possibilités de répétés les efforts. Exemple typique faire un 3 x 20 minutes à 260 W n'est pas possible par chez moi car pas de pente assez longues.
- le capteur n'est pas terrible pour des intervalles courts. Cela va à l'encontre de ce que beaucoup de monde dit mais franchement faire du 30/30 est plus délicat avec mon Power2Max qu'avec mon 'bête' Tacx Flow.
- Le capteur permet de mesurer de façon précise la charge d'entraînement via le TSS. C'est là à mon sens le plus gros plus du capteur. En m'entraînant au cardio j'avais eu la perception que j'étais un petit moteur monocylindre c'est à dire capable d'arrivé à un niveau pas trop mauvais mais incapable de tenir ce niveau car pas la capacité d'absorber de grosse charge d'entraînement et pas le coffre pour supporter la répétition de pics au meilleur de ma forme. Avec le capteur, j'ai pu confirmer cela et surtout j'ai un outil pour quantifier cela.
- L'outil TSB est également utile pour savoir s'il est opportun de remettre une couche ou non à l'entraînement.
En conclusion et pour répondre à la question :
- le capteur permet de progresser beaucoup si l'on part d'un entraînement non programmé et un peu si l'on a déjà atteint un niveau proche du maximum de son potentiel.
- il permet surtout de quantifier et planifier de façon plus rationnelle. C'est à mon sens son gros plus
- pour moi, j'ai pu atteindre un pic de niveau plus connu de 3 ans
Merci beaucoup pour cet intéressant retour d'expérience
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- Charly42
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- le capteur n'est pas terrible pour des intervalles courts. Cela va à l'encontre de ce que beaucoup de monde dit mais franchement faire du 30/30 est plus délicat avec mon Power2Max qu'avec mon 'bête' Tacx Flow.
peux tu développer? car là je ne vois vraiment pas pourquoi?
Sur le Tacx flow, la valeur de puissance est le calcul de la fréquence de pédalage en fonction du frein. Dès la première seconde, il affiche la puissance cible.
Avec le Power2max réglé sur puissance 3 sec, un 30/30 cela devient cela :
Maintenir la puissance d'effort à 400 W est difficile car si tu veux être vite à 400 W tu as intérêt à partir plus fort. En lecture, tu auras typiquement d'environ 500 W pendant les 5 premières secondes, une descente de 500 à 380 W pendant les 10 secondes qui suivent puis un petit coup d'accélérateur jusqu'à 450 W pour être sûr de finir à 400 W. Bref, stressant lorsque tu regardes. Moralité, je regarde le premier intervalle et je fais les autres au feeling.
PS : ma description du 30/30 est un copié collé de celle que j'ai faite sur veloptimal. Marrant d evoir que TeamDindon a exactement la même perception que moi
je suis d'accord avec vos remarque, mais, mais, on fais pas des courses sur HT.... en hiver, ou quand la météo ne le permet pas, d’accord, si non, c'est bon aussi de faire cela sur terrain, même, c'est juste mon avis, meilleur, + de ressentie+ de changement donc toujours obligé de s'adapter, ..... (globalement je suis pour l'entrainement adapté au terrain)
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- rickyfirst
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- Charly42
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Il est un fait que l'entraînement est meilleur si les sollicitations et l'environnement sont proches de des sollicitations et environnement de l'objectif. Mais bon lorsque l'on dispose de 8 heures semaines et que l'on a fini le boulot à 17H00 bein vaut mieux le HT que rien
çà je comprends tout a fait
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- lulu
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- birdie
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A noter que je ne comprends pas l'affirmation "si tu veux être vite à 400 W, tu as intérêt à partir plus fort" :huh:
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- rickyfirst
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- teamdindon
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Il s'agit d'une review des différents concepts et méthodes liés à l'utilisation d'un capteur de puissance. Je l'ai juste parcouru en diagonale mais ça a l'air assez intéressant.
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- flogrimpeur
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Je dose bien mieux mon effort avec capteur que sans. Le but est d'avoir une puissance linéaire sur l'intervalle donc si je dois faire les séries à 330 watts, je pars à 330 watts et je maintiens cette puissance durant les 30". C'est "facile". Après, oui, les changements de pente, de braquet, les virages créent des variations. Mais en connaissant parfaitement le terrain, il est possible d'anticiper et de limiter grandement ces fluctuations. C'est pour cela que je fais mes fractionnés courts toujours sur le même terrain, en bosse, plus ou moins à l'abri du vent.
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