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un magnifique film sur la conquéte du Cervin
- phil
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- jfd_
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- phil
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- Cricridamour
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A partir de 1 :23, quand on voit l’endroit exact où les quatre victimes ont chuté, c’est le grand frisson d’effroi : un plongeon de 1000 m dans le vide.
A l’époque, suite au témoignage accablant de Edward Whymper, ce furent l’inexpérimenté Douglas Hadow et le guide Taugwalder père qui porteront le chapeau… soit un mort et un paysan quasi analphabète.
Au-delà des diverses hypothèses, ce reportage montre bien que ce sont les egos surdimensionnés (et pas seulement celui de Whymper) qui ont conduit au drame.
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- Oliwood
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A la fin du documentaire les auteurs apportent une dernière hypothèse quant aux "responsabilités" de l'accident.
Ce monsieur Whymper n'était vraisembablement pas un gentleman.
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- Gawain
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Il est certain que Whymper n'y est pas présenté à son avantage. L'homme avait certainement quand même un grand talent et une appréhension assez fine du danger puisqu'il n'est pas mort en montagne, mais dans son lit à un âge déjà respectable.
\\\\\\\"When I see an adult on a bicycle, I do not despair for the future of the human race.\\\\\\\"
H. G. Wells
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- icare
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Sinon difficile de juger les personnages , l'histoire de l'accident au sommet restera toujours un peu mystérieuse et il nous restera les mémoires par définition subjectives ... D'autant que les témoignages mis en avant dans le documentaire proviennent des descendants des personnages qui ne cachent pas leur volonté de réhabiliter leur ancêtre !
Finalement je suis bien d'accord avec Cricri, une belle histoire d'égos ! Mais la montagne, les exploits sportifs, (nos exploits ici sur ce forum ) ont souvent à voir avec des parts plus ou moins reluisantes de notre nature humaine non ? Dans le même genre je conseille de lire "Tragédie à l'Everest" de Jon Krakauer : encore une grande histoire de montagne où les hommes paraissent petits.
j'ai quand même bien envie de détester Whimper ce soir. C'était bien le but du documentaire non ?! On devrait débaptiser son couloir dans la Verte tiens !
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- Cricridamour
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Ce documentaire est vraiment excellent ! Meilleur, et de loin, que toutes ces séries américaines. Il m’a fait prendre un grand bol d’air. Merci Phil !
Ce reportage est effectivement très dur avec Edward Whymper. Mais comme il est dit dans le film, le but est de réhabiliter par leur descendant les deux « coupables » désignés à l’époque. Je n'ai personnellement rien contre Whymper, je pense qu'il ne mérite pas ça. Je vais donc éclairer les faits et ce reportage sous un autre angle.
Les têtes qui dépassent, on les coupe, indépendamment de l’époque et du contexte. Et Edward Whymper, selon moi, était un cran au-dessus de la majorité de ses contemporains.
Edward Whymper jeune : ce regard…
Quel est le rôle des égos dans cet enchainement dramatique ? Passons en revue les protagonistes cités dans ce documentaire.
Jean Antoine Carrel, guide de Breuil, Italie, que Whymper voulait engager. Rien qu’à voir sa photo, son expression, son langage corporel, on voit qu’on a affaire à une forte tête qu’il ne vaut mieux pas chercher à contrarier.
Il était surnommé « Le coq du village », ce qui veut tout dire. Il n’était donc absolument pas question pour Carrel de partager la gloire de la première ascension du Cervin avec cette autre forte tête qu’était Whymper. Il s’est donc lancé sur la montagne dans son dos sans rien lui dire. Et en plus, Carrel s’était arrangé pour qu’aucun guide de la région ne soit plus disponible pour Whymper. Oui, les mesquineries de ce genre ne sont pas le propre de notre époque. Mais la gloire est à ce prix.
Quand Whymper s’en est rendu compte, il a dû improviser en vitesse une ascension depuis Zermatt. (j’aime bien le terme utilisé dans le reportage à 18 :25 :you slicky devil. De nos jours, il aurait certainement invoqué la sexualité d’un chien n’appartenant à aucune une race précise ) Et improviser une telle expédition a forcément une influence sur la suite des évènements. Départ en vitesse donc dans la journée vers Zermatt via le col Théodul, 3300 m. Les traileurs modernes n'ont rien inventé. Puis montage d'une cordée faite de bric et de broc, sans aucune course de préparation tous ensemble pour voir comment...
Cet épisode n’a pas empêché Whymper et Carrel de collaborer sur d’autres projets par la suite. Carrel est mort d’épuisement en montagne à 61 ans
Lord Francis Douglas n’avait que 19 ans, et était peut-être encore un peu tendre pour une entreprise de cette ampleur. Lord Douglas a certainement voulu associer son nom à celui de Whymper, qui commençait déjà à avoir une sacrée réputation. De plus, peut-être qu’il pensait également que tenter l’ascension en sa compagnie plutôt que tout seul de son côté devait augmenter les chances de réussite. Et donc de gloire.
Le révérend Charles Hudson, très expérimenté, Mont Blanc du Tacul, Pointe Dufour, etc. prétendait gravir les sommets à la gloire de Dieu Tout Puissant, pour cacher le fait qu’il grimpait pour sa gloriole personnelle, ce qui n’est pas très chrétien. Il entraina le jeune et inexpérimenté Douglas Hadow dans cet ascension périlleuse, et en mentant à Michel Croz sur ce manque d’expérience.
Douglas Hadow, 19 ans également, avec pour seul fait d’arme une ascension du Mont Blanc, sommet qui n’a rien de technique et qui n’est de ce fait en aucune manière comparable au Cervin. A aucun moment de l’ascension, Douglas Hadow, qui était au-dessus de ses pompes, n’a fait demi-tour ou attendu sur place. La première du sommet, il voulait donc absolument en être, quitte à mettre tout le monde en danger. Pour la gloire ?
C’est un fait incontesté, c’est lui qui a perdu pied et qui a entrainé les trois autres dans la mort. Et on ne peut pas reprocher à Whymper de décrire ce fait lorsqu’on lui a posé la question.
Michel Croz, guide de Chamonix, engagé par le révérend Hudson.
A aucun moment Michel Croz n’est intervenu auprès de son client le révérend Hudson pour lui dire que Hadow était de toute évidence trop inexpérimenté pour cette entreprise et que son équipement était insuffisant : ses chaussures, à 56 :30 dans le film, oh mon dieu…. Croz avait peut-être peur que le révérend baste et que tout le monde abandonne l’affaire. Car toute la cordée s’appuyait sur lui, sa réputation et son expérience pour espérer gravir le sommet. Et Croz, lui, cherchait vraiment la première du Cervin, lui le guide de Chamonix. Et peut-être ainsi faire bisquer les guides de Zermatt, qui auraient pour l’éternité devant les yeux leur Cervin chéri défloré par un Chamoniard. Et faire mousser aussi les Italiens, Carrel en tête, tant qu’à faire.
Et que dire de son comportement sous le sommet, quand il se désencorda pour se lancer à la poursuite de Whymper, abandonnant de fait ses deux clients Hudson et Hadow aux bons soins des Taugwalder ? Pour espérer être à tout jamais le premier sur le sommet ? Pas de bol pour lui, Whymper fut plus rapide…
Les dégâts pour la cohésion du groupe furent certainement énormes, bien que les torts soient ici partagés avec Whymper. Mais Whymper, lui, n’était pas guide. Et c’est à cause de ce manque de cohésion que la descente n’a pas été entamée en même temps par tout le monde, avec les micmacs de cordes qui ont suivis.
A la décharge de Croz et Whymper: personne ne savait où en était Carrel sur l'autre versant de la montagne. Et si celui-ci arrivait avec trois minutes d'avance sur eux au sommet? Non, faut finir au sprint, et tant pis pour l'esprit d'équipe et la dynamique de la cordée.
Peter Taugwalder père, guide de Zermatt
Le bouc émissaire pendant longtemps. Lui aussi rêvait du Cervin. Alors quand l’occasion se présenta, il sauta dessus, en y entrainant son fils, qu’il nomma « guide » pour l’occasion. Lui non plus à aucun moment n’intervint pour signifier que Douglas Hadow n’avait pas le niveau ni l’équipement, ni qu’une des cordes était trop fine. Il a fait en sorte de vaincre le Cervin et d’y survivre, lui et son fils. Pour y parvenir, considérait-il que tous les moyens étaient bons ? C’est la thèse de Whymper.
Quelle fut sa réaction lorsque Croz l’a abandonné avec les trois Anglais peu avant le sommet ? Lui est-il venu une de ces expressions fleuries dont le dialecte haut-valaisan est fort bien pourvu, évoquant la progéniture d’une femme de mauvaise vie ?
Il me parait improbable que quelqu’un d’expérimenté comme lui n’ait pas remarqué l’état de fatigue avancé de certains membres de la cordée. Au sommet, qu’a-t-il dit à son fils, dans ce dialecte qu’aucun autre là-haut ne comprenait ? A-t-il suggéré d’attendre un moment au sommet que Môssieur Croz se débrouille un peu avec Messieurs les Anglais dans la première partie de la descente ? Son sixième sens lui disait-il que quelque chose de grave allait se produire? Qu'il serait impossible de retenir une chute avec une cordée si nombreuse? Idem pour Whymper, qui s'est aussi attardé plus longuement au sommet?
Alors à Taugwalder père la gloire d’être le premier guide de Zermatt au sommet du Cervin ? Pas tout à fait, vu la polémique qui a suivi. Réhabilité depuis, et une nouvelle fois dans ce film. Je vais y revenir un peu plus bas.
Peter Taugwalder fils.
Finalement le seul qui n’a peut-être rien à se reprocher. Devenu un guide respecté, aux innombrables ascensions. Il est mort dans son lit à 80 ans.
Quant à Whymper lui-même : Oui, son comportement au sommet est discutable, mais Carrel lui avait quand même fait un vrai sale coup, l'obligeant à prendre les risques maximums. Mais peut-être que Whymper voulait juste signifier à Carrel qu'il ne valait plus la peine qu'il continue à prendre des risques, car le sommet était déjà vaincu. Le film, lui, prend le parti de décrire un comportement revanchard très déplaisant.
Oui il était ambitieux, oui il recherchait la reconnaissance sociale, oui il était d’un abord difficile avec une arrogance commune à beaucoup de personnalités d’exception conscientes de leur propre valeur. Oui, il a pris des risques. Oui, oui, oui, mais tout cela en fait-il un salaud pour autant ? Car il n’a forcé personne à le suivre, et tous ces compagnons avaient des yeux et devaient par conséquent forcément être au clair quant aux risques énormes encourus.
La querelle des égos se retrouve également dans la polémique au sujet des cordes qui a suivi la tragédie. Pour moi, le communautarisme, l’esprit de clocher, le corporatisme et l’égo sont du même ordre. Illustration :
La première rumeur sur une corde prétendument coupée a été lancée en fait par des guides de Chamonix. Que cette corde aurait été coupée par le guide de Zermatt Peter Taugwalder père. A Chamonix en effet, la première à l’Aiguille Verte par Whymper accompagné de deux guides valaisans fut très mal perçue. Ainsi que la mort au Cervin de Michel Croz, le meilleur d’entre eux. La machine à rumeur était lancée. Notons bien que le film n'en parle pas du tout.
La rumeur suivante fut que ce serait Whymper lui-même qui aurait sorti son couteau. Je parle ici de la fine corde utilisée à la descente par Taugwalder père. Cette rumeur-ci par contre est évoquée dans le documentaire. Pourquoi celle-ci et pas l'autre? Pour montrer qu'à l'époque déjà, des gens doutaient de la bonne foi de Whymper?
Dire que le changement de comportement de Whymper après le drame est la preuve qu’il aurait coupé la corde, c’est de la mauvaise foi crasse. Car le terrible accident mortel de quatre de ses compagnons a forcément dû le marquer. Pour rappel, il n’avait que 25 ans à l’époque.
La corde conservée prouve bien que la rupture est accidentelle. Ni Taugwalder père ni Whymper ne l’ont coupée.
Et le magistral coup de théâtre à la fin du film, à savoir que Whymper aurait coupé la meilleure corde, celle de l’Alpine Club, avant la fin de la montée ?
Très troublant sur le moment, je dois dire.
Mais cette thèse est donc apparue, si j’en crois ce documentaire, en 1965. 100 ans après les faits et après le décès de tous les protagonistes. Dans un livre écrit par un président de l’Alpine Club, association anglaise en majeure partie composée de gens de la haute société, alors que Whymper était un roturier. Ceci expliquant peut-être cela. En tous cas, pas très crédible, tout ça, selon moi.
Mais examinons quand même cette hypothèse.
Dans ce cas, où est passée la troisième corde ? Qui l’avait ? Et de toute façon, deux bouts de corde coupée, ça se noue, et rapidement en plus.
Qu’est-ce qui a empêché d’utiliser ces deux bonnes cordes lorsque tout le monde s’est rejoint dans la descente ?
Que Taugwalder père ait utilisé la corde du drame au moment où lui-même faisait la jonction avec son client Lord Francis Douglas, soit, c‘est un fait, il a dû improviser avec les moyens du bord en supposant que c’était la seule qu’il avait sur lui. Mais qui avait les deux bouts de la corde coupée de l’Alpine Club, et où était la troisième corde ? Ce n’est pas clair. Ce film reste muet sur ce point.
Toujours est-il qu’il reste THE question : après l’arrivée de Taugwalder fils et de Whymper, pourquoi n’a-t-on (on=Taugwalder père ou quelqu’un d’autre) pas pris quelques minutes pour modifier l’encordement de tout le monde ? Le film évoque ce point essentiel de manière très rapide. Parce que cela ne colle pas avec la thèse centrale du documentaire, à savoir que le responsable principal du drame est Whymper?
C’est à ce moment de la descente que le rôle de Taugwalder père dans cette tragédie revient au premier plan, selon moi. Peut-être bien après tout que la version des faits de Whymper était la bonne, à savoir que Taugwalder père a sciemment utilisé cette « ficelle » vouée à casser en cas de chute. Chute qu’il devait juger comme hautement probable, vu les circonstances. Et qu’il n’estimait pas possible de retenir. Et Taugwalder père ne serait donc pas blanc comme neige dans cette histoire.
Mais comment le vieux Taugwalder pouvait-il être sûr que cette corde allait céder? Pouvait-il vraiment jouer sa vie sur ce pari?
Alors, tout cet enchainement n’est peut-être qu’une affaire de hasard et une succession d’erreurs de jugement de Taugwalder père.
Au final cependant, il ne faut pas perdre de vue qu’il n’y a eu « que » 4 morts, et pas sept. Merci qui ? Le destin, la fatalité, la chance ? Ou un calcul cynique des probabilités de Peter Taugwalder père?
Et voilà comment ma conclusion de l’affaire devient toute différente de celle du film. Tous responsables, et parmi les survivants, ce sont les décisions de Taugwalder père qui eurent le plus d'impact (sans jeu de mot).
C’était une enquête de l’inspecteur Cricri, en vue de réhabiliter à son tour un de ses héros de jeunesse, avec donc toute la subjectivité que cela suppose.
A+
Cricri
C’est bon ? le serveur a planté ?
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- FloLMA
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D'ailleurs, revenons la dessus :
Dire que le changement de comportement de Whymper après le drame est la preuve qu’il aurait coupé la corde, c’est de la mauvaise foi crasse
Parce que si on décrypte le comportement de Whymper changeant comme une preuve de sa culpabilité, celui de Taugwalder père change aussi, avec une forte depression, mais là c'est parce qu'il a vu mourir des gens et qu'on le soumet à un des critiques, un procès etc, ...
Enfin bon, une même conséquence (le changement de comportement) peut avoir plusieurs causes différentes, et inversement. Mais là, et c'est ce que je dis au début, c'est très orienté pour effectivement réhabiliter 2 personnes, ce qui est un peu dommage (l'orientation, pas la réhabilitation). Limite de l'argumentaire pour fanatique de la théorie du complot.
De mon analyse, je ne comprends pas que tout ces gens si expérimentés (Whymper, Croz, Taugwalder père et fils, Hudson) ait fait une si grosse cordée pour gravir un sommet aussi difficile. Il n'y a pas un responsable en particulier, ils l'étaient tous, aveuglés par l'enjeu.
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- jfd_
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PS : comme tu peux le voir, tu as encore échoué....
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- Cricridamour
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C’est donc Pen Hadow qui en est à l’origine. Tout sympathique qu’il soit, ce monsieur et son égo ont visiblement de la peine à accepter que son ancêtre Douglas Hadow puisse avoir une grosse part de responsabilité dans ce drame.
Ce documentaire vise donc à repousser la « faute » ailleurs. Tout le film est en fait construit pour préparer le coup de théâtre final : Whymper a coupé la meilleure corde. Et affirmer ceci en utilisant une source discutable. Et pour rendre ceci crédible, nous assistons donc à une descente en flamme de Whymper. En évoquant par exemple certains épisodes, mais pas d’autres. Cela va jusqu’au choix des acteurs, certains à la mine plus sympathique que d’autres.
Franchement, je trouve que le traitement infligé à Whymper dans ce film est assez dé…..asse.
Avant le drame, Whymper était déjà quelqu’un, au contraire de Douglas Hadow. Ce que monsieur Pen Hadow semble oublier.
J’ai donc un peu complété mon analyse, là-haut au-dessus….
A+
Cricri
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- FloLMA
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J’ai donc un peu complété mon analyse, là-haut au-dessus….
QUOI !!!!!
Mais ça veux dire que du coup il faut tout relire
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- CrossClimber
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un régal ce documentaire.
je n'en reviens tjs pas comment ils pouvaient se lancer à l'époque dans de telles aventures avec "leur b*** et un couteau". y'avait pas non plus météox pour les radars de pluie
le Douglas Hadow il va qd même monter un des trucs les plus difficiles, juste habillé d'un slip et d'une paire de tongs ! et si évidemment il avait déjà un palmarès long comme le bras on pourrait se dire "ok c'est couillu mais why not", mais non le mec est un quasi débutant
sinon c'est bien romancé mais rien que déjà revenir de Breuil à Zermatt à l'époque ça devait être une belle balade...
je vois surtout une erreur humaine qui revient à l'ensemble de l'équipe...on est dans un environnement très hostile, ils ont qd même livré des efforts physiquements énormes, sans même parler du côté émotionnel et la descente est tjs ce qu'il y a de plus difficile.
on ne parle pas d'une petite balade mais d'une montagne qui compte + de 600 morts à l'heure actuelle.
sinon une question me taraude mais à l'époque le "pics or didn't happen" n'existait pas encore, c'était pas trop facile de claironner qu'on avait fait telle ou telle ascension sans l'avoir vraiment faite? à mon avis il devait y avoir des spécimens mythos à l'époque aussi
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- Cricridamour
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J’ai donc un peu complété mon analyse, là-haut au-dessus….
QUOI !!!!!
Mais ça veux dire que du coup il faut tout relire
Ouais, fallait pas me lancer sur le sujet!
C'est pas ma faute, m'sieur, c'est la faute à Phil! (j'm'appelle pas Hadow, hein...)
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- Cricridamour
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sinon une question me taraude mais à l'époque le "pics or didn't happen" n'existait pas encore, c'était pas trop facile de claironner qu'on avait fait telle ou telle ascension sans l'avoir vraiment faite? à mon avis il devait y avoir des spécimens mythos à l'époque aussi
C'est précisément pour cette raison que ces pionniers laissaient quelque chose au sommet. Ici, Whymper a laissé une bouteille avec une feuille portant les noms et la date de la première.
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- CrossClimber
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