Traceur GPS pour vélo ?

Hum, euh... Ton idée... ben... je vais tâcher de rédiger une réponse la plus exhaustive possible dans la soirée

Bon alors, monter un traceur sur un vélo comme tu l'envisages est aujourd'hui très difficilement envisageable, même en bricolant sévère à partir des produits existant en 2012. Plein de raisons à cela :

1. L'alimentation électrique : voiture ou moto, il y a une batterie qui peut assurer un fonctionnement quasi infini dès lors que le moteur tourne un peu de temps à autre. Sur un vélo, ce n'est pas le cas. Il faut donc une solution batterie dédié, qui plus est cachée (pas facile hein?). La solution de piquer de l'énergie sur la batterie DI2 n'est pas une solution viable : trop facile à débrancher et après le traceur : Bye-bye... Le modèle vendu pour servir de repérage pour personnes âgées est certainement celui qui est le plus intéressant au niveau consommation électrique mais son facteur de forme n'est pas bon et son autonomie est à coup sur assez limitée (genre une paire d'heures pas exemple).

2. La dissimulation du boitier et les contraintes de liaison Radio-Fréquences : Sur le point de dissimulation donc, il n'y a pas d'autre endroit que de mettre un tel boitier dans le cadre si on ne veut pas qu'il soit visible (il faut donc qu'il ait une forme qui le puisse). Cela est incompatible avec la réception de signaux GPS d'une part mais aussi avec l'émission vers des relais GSM (ceci est aussi valable pour les tubes carbone qui sont très perturbants pour la propagation des ondes électromagnétiques). Le déport d'une antenne comme tu l'as envisagé n'est guère faisable compte tenu des fréquences à recevoir et émettre sur les deux système (même si l'on peut considérer qu'elles sont proches). On ne peut se contenter d'une antenne filaire si l'on veut un bon bilan de liaison.

3. Il suffit de rentrer le biclou dans une camionnette tôlée ou bien de le mettre à l’intérieur d'une maison (par exemple dans une cave) pour faire décrocher la réception GPS. Plus de positionnement. Cette absence de positionnement est tellement facile à obtenir que presque à lui seul il ôte l'intérêt de cela.

4. Le prix : je trouve cela assez bas effectivement. Mais bon, c'est aussi la rançon du matériel Chinois no-name. Tout devient possible de nos jours. Pour l'aspect coût, il ne faut pas oublier que ces systèmes demandent une carte SIM activée. Donc, en gros un abonnement GSM...



Synthétiquement, je ne pense pas qu'à l'heure actuelle ce soit quelque chose de mur pour le cycle. Et de toute manière, cela je pense restera un marché de niche : autrement dit, les développements risquent de prendre un peu plus de temps que pour les produits situés sur des segments de marché porteurs.

Pour la Suisse, je crois que je me souviendrais toujours de la 1ère fois où je suis allé à Neuchâtel pour le boulot en 1995. Hôtel en face le shop d'un gros vélociste du coin (cycles Prof à Saint-Blaise). En gros un bonne dizaine de vélos de route et autant de VTT dehors en exposition sur le trottoir même pas attachés Et des machines de prix en plus...

Pour le coup de dérégler les vitesses, je le fais avec le vélotaf (vous savez, celui avec le super cadre acier )