Test physio /VO2 Trail !

Cela devient interessant vers 06:00.

Mais j'aurais bien aimé apprendre quelle est la perte de rendement entre la plaine et 4800 m de ces deux groupes de personnes.

J'ai un copain amateur élite qui avait fait un test en laboratoire dans le cadre d'un travail de doctorat, pour connaitre cette perte entre 500 m d'altitude et 3000m. Et bien il avait 30% de perte.

Je me demande dans quelle mesure un séjour en altitude et de quelle durée pourrait faire diminuer cette perte. Autrement dit, combien de temps faut-il pour s'acclimater au mieux, et après combien de temps et dans quelle mesure perd-on cette acclimatation?

Y a-t-il de la littérature scientifique à ce sujet? Tout ce que je trouve est empirique, du genre monter, redescendre et dormir 400 m plus haut tous les jours, etc..

Sur le terrain, dans les alpes jusqu'à 3000 m (après on est souvent plus dans de la marche/rando, c'est à dire avec des pentes trop raides pour ne pas fausser la comparaison qui suit) en marche "rapide" j'ai une vitesse ascensionnelle dans les 1000 m/h.
Au Népal entre 4500 et 5500 m toujours en marche "rapide" j'avais une vitesse ascensionnelle d'environ 500 m/h. Au niveau du ressenti c'est au dessus de 5000 m que je sentais bien le manque d'oxygène. Autant en marche rapide ça ne changeait pas trop les sensations malgré une FC un peu plus rapide que vers 4000-4500 m, par contre dès que j'accélérais pour doubler des sherpas avec 2-3 grandes foulées l'essoufflement important était quasi instantané et avec une sensation de perte de force dans les jambes.

Et une fois avoir pris un peu de temps pour récupérer, ben quand tu glande à 5500 m en attendant tes compagnons de voyage je ne sentais pas différence avec une non activité similaire bien plus basse en altitude. Donc ne rien faire ne doit pas consommer trop d'O2

Ceci après une 15aine de jours d'acclimatation progressive.

De mes souvenirs en fait c'est un peu moins de temps en altitude par contre l'adaptation et la formulation sanguine continue d'évoluer 2 ou 3 jours encore après le retour à des altitudes de plaine.
Bon à vérifier...
De même plus on fait de séjours en altitude plus l'organisme réagit rapidement pour s'adapter à chaque nouvelle confrontation avec elle.