FFC et Ufolep

en Charente on a un niveau quinquas Ufo exceptionnel:encore champion de France par équipe cette année malgré l'abandon de Pap Crouz(de mon club)qui visait lui aussi le maillot...FO Goudeaux champion National: Charentais.Cette année Eric Delrieu(56ans)champion régional 2016(de mon club ) se prépare pour le championnat du monde(qualif à l'Albigeoise si j'ai bien compris)et il faudra compter sur lui.
On le voit sur les Cyclosportives du coin(Paul Poux,Simmonot,Limousine,Ekoi),derrière les 1°FFC(Herbreteau et consorts) ils arrivent au milieu ou devant les 2°FFC.
A La PP:Goudeaux arrive avec Herbreteau et les autres 1°,Delrieu arrive avec Zeo(10-12°place je crois)Benjamin Brun chez nous encore 27 ans ne ressemble pas au cycliste modèle(sûrement 10kg de trop)mais quelle classe et 2 ans de vélo derrière lui largement le niveau 3°FFC...

En Gironde se sont les trentenaires...là y a du monde Yan Toutain est une jambe au dessus des autres(Tocane St Apre 6mns sur le second et aucun manche derrière) mais y a encore pleins de très bons derrières.

Que ce soit sur L'Aré qué diou(17),St Junien-ST Junien(87) ou le tour du Périgord vert(24)(course en ligne UFO) le niveau rejoint une 2-3-J

Par contre y a un fossé entre les 1 et les 2 et je comprends certains 2 qui freinent

Cette expression "le mec n'a rien à foutre ici" m'a toujours bien fait rire. Il faut bien un premier et un dernier dans chaque course. C'est vraiment de l'aigreur à 100%. C'est comme au Tour de France, le maillot jaune est forcément dopé (cf Nibali quand il gagne le Tour), quoi que la c'est plus de la bêtise.

C'est tout le problème du vélo : du 100 coureurs au départ, il n'y a qu'un seul gagnant là où au tennis par exemple, la moitié des participants à un match ont gagné.

est ce que tous les coureurs prennent le départ pour la gagne

ou pour se dépasser en premier lieu, prendre du plaisir et progresser pour éventuellement un jour gagner ??

quelques soit le nombre de personnes au départ il n'y a au final qu'un vainqueur au final, mais il peut y avoir de la satisfaction à avoir fait une bonne et belle course, participer à son animation, ne pas la subir etc...

A tout les nievaux c'est possible, bien sur si on cherche à passer pro les attentes ne sont pas les mêmes, mais c'est quand même un faible pourcentage

Quickfluck écrit:

Cette expression "le mec n'a rien à foutre ici" m'a toujours bien fait rire. Il faut bien un premier et un dernier dans chaque course. C'est vraiment de l'aigreur à 100%. C'est comme au Tour de France, le maillot jaune est forcément dopé (cf Nibali quand il gagne le Tour), quoi que la c'est plus de la bêtise.

quand je suis descendu en 4 ufo y a 4 ans donc 42 ans,j'ai ramassé avec les anciens.J'ai gagné c'est vrai mais je me suis battu pour mes places et je n'ai rien écrasé,je suis monté en juin:Mars-Juin rien d'exceptionnel

Tout à fait phil... perso si je m'arrêtais à la gagne j'aurais lâché le vélo depuis bien longtemps ; c'est avant tout approcher ses limites physiques et mentales qui m'intéresse (même si sur le moment, ça ne fait pas du bien, loin de là ).
Pour d'autres c'est différent ; heureusement la majorité pensent un peu comme nous, à leur niveau de pratique.
Je préfère faire 6ème au GF Deux-Alpes battu par des avions de chasse (tous avaient déjà gagné en cyclosport), sous la flotte après une course presque parfaite pendant 5h30... que gagner au Ballon d'Alsace en Pass'Cyclisme (même si ça fait du bien de lever les bras sur l'instant ). Pas le même challenge, bien que je sache que je ne battrai probablement jamais des Sala, Charrière, Pessey, Glorieux, charmette1261 au top de leur condition... juste m'en approcher quand il y a un coup de moins bien

Clairement tes scénarios de course Rodolphe relève plus des données physiologiques de base que de la tactique. Les meilleurs gagnent point. Cela doit être quand même frustrant comparé a des courses en plaine plus ouvertes.

C'est vrai la plupart du temps, et c'est ce qui me plaît sur les cyclos à fort D+ (il n'y a jamais de grosse surprise)
Ne sachant pas courir et/ou me placer correctement dans un paquet de 2/3 FFC, justement je trouve ça moins frustrant qu'une course de plaine

Il y a eu quand même quelques courses très difficiles (ex : Trois Ballons) où y'avait mieux à faire que de mettre tout le monde en file indienne à 100 bornes de l'arrivée pour faire la sélection... qui est partie sans moi dans le juge de paix
Pour finalement échouer à 3' du top 5 après 220 bornes et près de 7h de course... peut-être le jour où j'étais très fort, mais en courant mal.

Est-ce que justement sortir de tes scénarios de course et faire plus de 2/3 te permettrait de combler le tout petit écart (tactique ou physique) que tu constates?

Débat similaire il y a quelques saisons : en 2011 et 2012 je me suis forcé à faire des 2/3/J... littéralement puisque je n'étais pas du tout à l'aise et je me ch* dessus au milieu des jeunes loups qui jouent leur vie chaque dimanche :-(
Et après être passé plusieurs fois entre les chutes début 2012, gros carton à Voiron mi-mai => coude pété, arrêt de travail d'un 1 mois et 6 semaines à faire le hamster dans le garage par 25°C... j'ai largement eu le temps de réfléchir ; au final la FFC ne m'apportait pas de bénéfice au niveau tactique (il faut dépasser un minimum son appréhension, ce que je n'ai pas su faire), et un bon entraînement m'apportait autant niveau physique => donc orientation 100 % cyclos.
Les pelotons cyclosportifs sont plus hétérogènes, la sélection se fait beaucoup plus vite et définitivement qu'en FFC... ce qu'il me manque, c'est une bonne dose de patience jusqu'au moment où tout se joue (facile à repérer sur le parcours).

Heureusement il y a de plus en plus d'épreuves où j'arrive à mieux gérer l'effort et finir fort (=> Lapébie 2016, Time 2014, Risoul 2015, Deux-Alpes 2016).

Il y a pourtant une tactique imparable pour faire beaucoup d'efforts sans aucun risque en 2/3/J : tu te mets au cul du paquet et tu bouches tous les trous qui se forment.

Le résultat est garanti : tu vas faire beaucoup, mais alors vraiment beaucoup d'efforts et tu ne risques vraiment pas de tomber.

En tout cas ça marche à chaque fois que j'en fais une... Y a quand même un souci, pour moi en tout cas, c'est que c'est un peu dur de voir la ligne d'arrivée...

Ahah ben figure-toi que ça m'a arrivé sur le premier dossard 2012 : en mars => GP de Montmeyran.
Grand beau, vent de malade, dans les derniers 10 sur la ligne de départ vent de face... coup de sifflet des cassures partout, on a pris vent de côté et j'ai vu mes premières bordures "en live" au loin, c'était beau :-P j'ai bourriné 5 bornes avant de lâcher l'affaire (flogrimpeur doit s'en souvenir ). Effectivement j'ai bâché à un tour de l'arrivée, saoulé par le vent ça devenait limite dangereux quand on prenait les rafales de côté.
Petit souvenir : www.rodolphe-passions.info/wordpress/2012/03/gra...rix-de-montmeyran-2/

Bon après je préférais les 2/3/J aux 3/PCO... au moins ça embraye un minimum et ça ne débranche plus derrière (encore pire en 1ère, mais là j'ai jamais osé testé ^^).
Et -en principe- ça roule plus propre (ça cartonne plus fort, aussi ).

Oui, je connais bien aussi

Nous la différence est vraiment entre PCO et 3. Une 3/J/PCO, ça débranche jamais comme tu dis pour une 2/3/J, avec un petit cran d'écart. Mais ça roule vraiment pareil, avec bien souvent juste un demi km/h d'écart. En PC/PCO, c'est comme en Ufolep ou FSGT (dans ma catégorie), ça bataille jusqu'à l'échappée, puis après, si tu l'as loupée, c'est un peu chiant parce que plus rien ne se passe : les bons de la catégorie sont devant et les moins bons derrière. C'est un peu chiant pour des gars comme moi qui courent à leur niveau max (pour poursuivre le débat d'au-dessus) ; j'ai très peu de cartouches pour pouvoir jouer l'échappée mais dans le peloton, je m'emmerde un peu. Voilà pourquoi j'ai une PCO, ça me permet d'aller faire des courses où je ne vois pas le jour et où rester dans le peloton est déjà l'objectif, pour pouvoir ensuite avoir un peu de marge dans ma catégorie FSGT et viser la montée (l'objectif de cette année).