Grand raid (ex-cristalp)

Moi, y a pas mon nom sur la route, alors j'y vais pas. Guy s’occupe du Raidy et donne encore un coup de main demain je crois, donc non plus.

Pour information, ils ont malgré tout fait un mini salon dans les rues de Verbier et ont fermé la circulation en conséquence...je ne vois donc pas bien ce qui s'opposait à un contrôle technique et retrait des dossards ici.

Le Pas, il faut le faire une fois en tant que spectateur...mais en effet plutôt un jour où le beau temps est garanti.

C'est le métier qui rentre pour ton fils. C'est certainement pas la dernière, il va vite reprendre confiance.

Cricridamour écrit:

Il y a Loïc qui part de Verbier et mon but sera qu'il ne me rattrape pas

JF, je t'attends à Grimentz!

A+
Cricri

Juste avant d'aller au pieu. J'espère que tu as dans ta besace "un certain" nombre d'heures de patience si tu veux réellement attendre le 1517 (bon quand tu liras, ce sera trop tard, me suis pas connecté assez vite )

Zou au pieu!

Bon ben fin de la partie pour moi à Evolene. Il me fallait passer en moins de 7h30...? Et le JF est passé en 7h32mn1s et 5/10 (c'est important )

Bah, oui, sur le moment, gros coup de déception de ne pas être arrivé à gratter 2 minutes pour arriver à Eison. Un gars qui s'est joliment gamellé dans la descente sur Evolène m'a un peu refroidi en plus (comme il y avait du monde autour, je ne me suis pas arrêté même si c'est arrivé très peu de temps avant moi). Je ne m'attendais pas vraiment cette année à arriver au bout. Sur un énorme coup de bol, peut-être mais je crois qu'il y avait plus de gagner à l'Euromillions (Une sur 116000000) que pour moi d'arriver.

Je l'avais indiqué à Guy & Gawain la veille

Mais le résultat est quelque part logique au vu de l'année que je viens de passer sur divers plans en particulier coté taf (donc hors activité sportive). Ma venue cette année était plus ceci . Par contre, pour l'an prochain, je prépare les choses bien différemment (pas que pour le GR).

Bon, sinon, elle était jolie l'inscription "Allez Cricri" dans le Mandelon. Tous ces petits cœurs, c'est chou

Et puis dans le même domaine, le travail fait par Guy et Vaco il y a maintenant plusieurs années, tient bien le coup. VO2 est toujours siglé dans cette montée sur le goudron Un peu atténué mais normal avec le temps.

C'est pas tout, j'avais aller rouler avec Gawain un peu.

Charly42 écrit:

Harrr 2min.. les boules!

Oui quand même. En tablant sur les 30 minutes de rallonge, usuelles sur les deux suivantes, cela aurait pu jouer. Mais sans la rallonge, non. Je ne suis pas en mesure de monter, en étant parti de Verbier, d'Evolène à La Vieille en 2h moi quoi qu'il en soit. Il me faut au moins 20 minutes de plus si pas de souci.


Edit : pour la crise d'asthme, elle a pu être jugulée au moins?

Attention, Tartine


Retour à Verbier pour ma course fétiche (raisons personnelles) après 4 ans d’impossibilité d’y venir. Bon, cette année, je sais bien que ce ne sera probablement pas celle de l’arrivée à Grimentz sur deux roues mais plus celle de l’année du renouage avec la compétition longue distance montagne. Ceci dans la cadre de la préparation de l’année 2019 qui sera pour moi quelque peu spéciale sur le plan VTT montagne.

Réveil à 5h00. Curieusement, je n’ai pas trop mal dormi. Je sors sur le pas de la porte du logement. Les prévisions étaient pour le moment assez jutes, il en fait pas très froid et il y a des étoiles. C’est de bonne augure. En plus la glycémie tout au long de la nuit a été nickel. Étirements de la machine, hydratation, toute petite collation complémentaire.

Dernier check-up du sac que je vais laisser pour Grimentz. Tout dans le sac est bien emballé dans des sacs poubelle dont je contrôle bien les fermetures (l’expérience on va dire et ce d’autant que la fin de journée est prévue orageuse quand même…).

Le camelback préparé la veille est prêt tout comme le fidèle destrier titane. Je quitte le logement vers 6h10 en me laissant glisser en roue libre vers la rue du départ. Je laisse le sac prévu pour Grimentz au point de collecte. Trois sas de départ sont là : Les élites, les féminines/tandems et le collectif (gros de la troupe quoi). Je rentre dont à 6h20 dans le troisième. Bizarrement, je suis proche de la tête même en m’étant présenté somme toute assez tard. Gros changement par rapport aux années où il y avait 1500 partants depuis Verbier…

Le départ est lancé à la seconde dite (tiens, plus de discours et bénédiction du curé depuis le balcon de l’hôtel où cela se faisait…) sur un rythme toujours aussi rapide. On dirait que l’on part pour un chrono. Or, on démarre, déjà dans la pente, par 8km (2,5 goudron, le reste en piste) et 680m d+ pour un parcours que l’on espère atteindre les 125km/4900m d+ pour tous.
Je me cale à 150-155bpm et ~80 rpm sans plus me soucier des dépassements. J’arrive aux Ruinettes à 2160m en 55 minutes. Dans ‘mes’ temps usuels de poireau tout en ayant bien commencé à regagner des places depuis environ 2km.

Ruinettes – Croix de cœur avalés assez rapidement (le tunnel est vraiment éclairé à giorno cette année) et on attaque la nouveauté de la descente sur la Tsoumaz. Exit donc ce qui était une piste devenue route et en avant sur le sentier. Un gros plus pour l’aspect VTT que ce nouveau tracé même si forcément, on descend globalement moins rapidement qu’à Mach 2 sur la piste. Du reste, je m‘étale sur le flanc droit un coup mais je fais cela consciencieusement, en souplesse. Pas de dégâts, une faute d’inattention sur un sentier bien pentu et non reconnu. Je saute le ravito de la Tsoumaz en prenant juste au vol un bidon d’eau.

La remontée principale en forêt en direction de Nendaz est toujours aussi pentue par endroits et les autres petites font mal pattes. Mais globalement ça passe bien et la température commence à monter. Le nouveau système de contrôle de glycémie est réellement génial en conditions de course et permet, sur les replats, de faire un contrôle sans nécessité d’arrêt. La descente sous la télécabine de Nendaz est toujours égale à elle-même (je confesse un passage sur quelques mètres à pied) et des secouristes sont en train d’évacuer un concurrent sur une civière à mi-pente.
Point de chrono de Nendaz en ~2h10. OK, toujours dans ‘mes’ temps vu la nouvelle descente de le Croix de Cœur. Arrêt à ce ravito car il me faut alimenter la machine, ma glycémie est un peu basse. J’en profite pour modifier en conséquence et temporairement la programmation de la pompe à insuline pour les 3 prochaines heures.

On repart en direction de Veysonnaz et des Collons. Le petit single bien technique à la sortie de Nendaz est lui aussi toujours là et passe plutôt pas mal cette année vu les conditions de terrain favorables. La forêt racineuse juste avant les Collons me parait bien plus courte et plus facile (les souvenirs se modifient avec le temps). Nouvel arrêt rapide aux Collons pour du liquide et du solide qui aura le temps d’être assimilé pendant la descente sur Hérémence car la glycémie si elle reste correcte, est un peu juste (sans marge quoi). Petit bouchon à l’amorce du sentier à la sortie des Collons mais vite passé. Les pentes des pistes de ski ne se sont pas amenuisées avec l’érosion

Passage à Hérémence en 4h24. Aie, j’ai perdu du temps entre Nendaz et ici… Un gros doute s’installe en moi à ce moment-là… Après examen des données à postériori, j’ai roulé moins vite dans la remonté Veysonnaz-Les Collons. Je ne m’en suis pas aperçu mais j’ai pris 10 minutes dans la vue…

Malgré tout, la remontée vers Riod et la route de l’Alapage de Mandelon ne se passe pas trop mal mais il fait réellement chaud. Mais, mais, mais je suis contraint de faire une pause (rapide mais une pause) au ravitaillement au bas du Mandelon (je voulais le sauter initialement). En effet, je suis toujours OK mais en limite basse coté glycémie.

La montée sur goudron se passe plutôt bien, toujours calé sur mon rythme de ~150-155bpm. Je dois avouer avoir un faux souvenir de cette montée que j’avais dans mon esprit. Je la voyais plus longue mais moins fournie en pourcentage. Or, à plusieurs reprises on passe sur du 12-13%... Bon, on fait avec hein… Un anglais n’arrête pas de faire le yoyo avec moi. Il me passe comme une fusée en danseuses en puis il s’arrête carrément. Et recommence ainsi plusieurs fois. Surprenant… Il ne passera pas Mandelon. Je passe la peinture jaune posée par on ne sait qui pour encourager Cricri (sont vraiment mignons tous ces petits cœurs, ils vaudraient une photo ). Le logo VO2 posé par Vaco et GuyRando il y a 6 ans je crois est toujours bien visible bien qu’atténué.

Arrive l’alpage de Mandelon où je prends juste un truc au vol. La barrière horaire est ensuite passée mais je n’ai plus que 14 minutes d’avance sur la limite horaire. Aie, aie…

L’alpage en lui-même est dans de bonnes conditions, assez sec pour la zone. Toujours pas de trace des orages annoncés même si l’encombrement nuageux s’accroit. Là encore de faux souvenirs en tête, je pensais l’alpage en lui-même plus proche du point de chronométrage (qui n’a pas bougé) qu’il ne l’est réellement. A la sortie, juste après les gars de Sportograf, un gars se gamelle assez lourdement peu avant moi mais vu qu’il y a du monde au moment où je passe, je ne m’arrête pas. La descente est toujours rapide et est désormais agrémentée, au milieu des portions de piste/tôle ondulée d’environ 2km de bitume manière billard. Très surprenant au milieu de la montagne, cette portion étant entourée de pistes caillouteuses.

A l’arrivée sur Evolène, la zone délicate laisse montrer des trajectoires qui n’ont pas toujours été parfaitement maitrisées et se sont parfois terminées hors cadre on va dire. Tant pis pour le chrono que je vois fondre, je joue la sécurité sur cette zone. J’arrive sur la sortie de forêt en dessous d’Evolène à 13h57 au GPS. Aie, cette fois, ça sent le roussi sérieusement… Il y a en gros 50 m d+ à remonter avec ~1,5kilomètre, traverser une grosse partie du village, passer le ravito et après passer le chronométrage. Or, je suis trop bas côté glycémie pour ne pas alimenter la machine au ravito. Mais de toute manière, à l’entrée du village, je vois qu’il est 14h01 donc, c’est cuit. Je me dirige donc directement vers le chronométrage sans m’arrêter au ravito puisque je sais que c’est mort pour monter sur Eison. Et je passe en 7h32mn01,5s. Bah, maintenant, j’ai tout le temps de laisser remonter la glycémie. J’attrape une bouteille d’eau et deux barres que je mangerai dans le car postal.

Grosse déception à ce moment-là. Surtout que les conditions de course du jour et l’état du terrain étaient hyper-favorables. Bon, je serais monté Eison mais sans la rallonge de la porte horaire de 30 minutes à Eison et la Vieille, je ne serai pas passé au-delà. En effet, en étant parti de Verbier, monter en 2h à La Vieille n’est pas faisable pour moi surtout que l’on redescend après Volovron.

Mais d’un autre côté, au vu de l’année écoulée et de ses conséquences sur bibi (source = boulot), c’est très logique. Rien à dire là. L’autre côté positif pour moi est le nouveau système de mesure de la glycémie qui permet l’acquisition de la mesure au vol (utilisant un capteur interstitiel collé au bras et une transmission NFC). Manque plus qu’une évolution en Bluetooth.

Voilou

Cricridamour écrit:

Question @ JF

Et comment la nouvelle descente de la Croix de Coeur vers La Tzoumaz? C'est casse-figure avec autant de monde? On y perd beaucoup de temps,( peut-être du genre 2 minutes ) ?

A+
Cricri

Alors, c'est super pour l'aspect VTT. Aucune ambiguïté là dessus Avec le monde et la vitesse de passage, il y a quelques zones un peu chaudes effectivement, en particulier sur les valeurs de pente négative (on retrouve en gros des pentes comme à la sortie des Collons mais en plus technique sur quelques zones).

Attention à coté du restaurant, il y a eu 3 ou 4 semi-remorques de graviers vidés sur le passage sans être tassés. Or des graviers de 1 à 2cm sur une forte épaisseur, à passer, c'est dur. On a l'impression de flotter sur ces graviers tout en produisant un effort important.

Pour ma part, après avoir regardé tous mes chronos, avec ce nouveau tracé, j'ai perdu entre le sommet de la croix de Cœur et la bas de la Tsoumaz environ 8 minutes. par rapport à la descente d'origine, sur "l'autoroute" qu'était la piste et la petite partie forestière que l'on avait.


@wwwfabien : thanks pour la photo, tu n'as pas pris la plus pourrie où on dirait que je suis là en positon de gobage d'insectes juste après la Croix de cœur