CR La Limousine / Haute Viennoise 2019

Une fois n’est pas coutume, voici, de ma part, un bref CR non romancé

C’est donc la chronique d’une cyclo ordinaire

La belle météo m’ayant fait sortir du lit ce samedi matin, me voici arrivé sur la ligne de départ de cette incontournable épreuve locale. Un passage rapide à côté du podium pour la photo du club, plein de mains serrées, le coup d’oeil sur les champions du monde présents (je reconnais André Duffraisse, Luc Leblanc et Laurent Brochard) et notre Poupou.
[séquence modestie OFF]
Dois-je rappeler que j’ai battu "dernièrement" l’un des trois ? et pas le moins jeune !
[séquence modestie ON]

Avantages de la cyclo locale : préparatif express, la veille au soir il suffit de jeter les affaires vélo dans le coffre et de déposer religieusement* le destrier dans la voiture (*ceux qui ont lu mon dernier post « matériel » comprendront). Si annulation de dernière minute, pas de grosses pertes (financière ou sportive)

Inconvénients : ils sont doubles… Sur le plan sportif ma meilleure perf est très loin, je ne peux que descendre dans les classements, voire dans les longueurs (de la grande à la moyenne distance). Sur le plan touristique, une bonne partie des routes empruntées par le trajet actuel m’est archi-connue.

Belle météo, c’est vite dit….

Parfaite le matin : juste frais pour le départ sous un soleil éclatant.

Imparfaite (pénible) à partir de 11h : trop chaud - je suis une petite nature, voire une petite chose fragile - un soleil de plomb.

Mais, quand on se connait, c’est facile. Après 30°C, je ne suis plus vraiment opérationnel en course sur le « long terme ». Jamais je n’ai pu passer sans encombres ces situations… Je garde notamment deux souvenirs mémorables : une Antonin Magne cantalienne disputée par 35°C et une marmotte avec 38°C au pied de l’Alpe, toutes deux finies avec nos amis de la sécurité civile…

Bref, je m’adapte en basculant à la bifurcation sur le parcours moyen (130 Km), laissant le 160 que j’aurais pourtant volontiers emprunté. Pas de regret ex-post puisque, comme prévu, c’est les crampes qui vont apparaître à 30 bornes de la fin. Moindre mal, parce que j’ai donc géré, évitant les trop gros efforts, privilégiant la vélocité et buvant à foison (+ un ou deux gels).
Non, vraiment… le seul regret véritable, par contre, est de ne pas avoir plus aidé (hormis quelques maigres relais) notre féminine. Heureusement qu’elle avait un autre membre du club avec de bonnes jambes à ses côtés, car elle méritait un gregario de classe. D’ailleurs, et je m’en réjouis vivement, elle remporte la catégorie féminine sur ce parcours.

Je finis donc avec les moyens du bord et des montées de crampes dès que j’appuie trop fort ou mouline trop vite. J’ai même, en deux occasions, des douleurs vives dans le tendon d’Achille gauche… Bref, il est temps que tout cela s’arrête. C’est le cas en un peu moins de 4h.

On retrouve les copains arrivés avant et ceux un peu après. Une petite douche chez les parents qui habitent à proximité. Retour pour un temps de repas où chacun refait la course.
On félicite vivement la féminine qui attend son podium. Encore bravo à elle !

Allez, on verra l’année prochaine !

Madame pourra témoigner, j'ai bien pensé à vous samedi en fin de matinée... avec un verre de blanc bien frais à la main, face à l'océan avec un petit vent rafraîchissant.
J'ai peur de la payer à la Volcane !

Belle journée pour toi mise à part les crampouilles
Nous serons bien tous les trois sur le parcours de 100 km à Volvic
Vendredi j'ai fait un tour à la Bourboule pour enchainer 3 cols (Banne d'Ordanche, St Robert et Croix Morand)
Samedi 145 km avec les cyclos du coin et dimanche piscine 4 km bien fraiche
Donc pour les 100 km à Volvic (qui se finissent par 15 km de descente) je pense être là sans trop vous retarder

Me manque plus que mon certif médical mon toubib rentre de congés aujourd'hui

Bisous les vieux, à bientôt
Stef