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Un dimanche matin à Lourdes
- papipop
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il y a 15 ans 4 mois #7066
par papipop
Un dimanche matin à Lourdes a été créé par papipop
Ce dimanche, j’ai participé à la Hubert Arbes, du moins à la Petita, son petit parcours… Ca faisait près de 3 ans que j’avais pas posé mes roues dans un vrai col et j’avais vraiment envie de faire un peu de montagne. Ceci étant, et après avoir hésité, je n’ai pas souhaité faire le grand parcours. Je pense ne pas avoir assez roulé cette année pour terminer en bon état une cyclos montagnarde de + de 6 heures et comme le WE prochain, je dispute le national ufolep, je n’avais pas l’intention de me dépouiller et pas pouvoir faire des efforts cette semaine.
Me voilà donc au départ dans la ville de Lourdes, ce dimanche matin pluvieux. Le petit parcours est loin d’être insurmontable, 107 km, mais il y a quand même le Tourmalet au menu.
Le départ est donné sous la pluie, petit et grand parcours ensemble, ce qui fait un peloton assez imposant, d’autant que je me suis rendu sur la ligne, comme d’hab’, 5 minutes avant le lâcher des fauves. Fort heureusement, dés les 1ers km, la cote de Laucrup (2 à 3 km) permet de remonter vers les avants postes assez rapidement. Les jambes ont bien tourné et le cardio s’est monté assez facilement à 175 puls et est vite descendu dans la descente. Nous voilà dans la vallée, direction Bagnères de Bigorre. Le train sans être effréné reste quand même soutenu, mais dans les roues ça passe sans soucis. Le cardio navigue entre 140 et 150. A la sortie de Bagnères, on poursuit dans la vallée pendant 12 km afin d’atteindre Sainte Marie de Campan, pied du Tourmalet. Plusieurs bon « coup de cul » jalonnent le parcours, mais à l’abri, ça ne cause pas de soucis.
A Sainte Marie, on vire à droite et on commence à escalader le Tourmalet. Les 5 premiers km sont très irréguliers alternant sévères passages et replats salvateurs. Je trouve ces alternances assez difficiles dans la mesure où il est bien difficile de trouver un rythme. Je recule d’ailleurs dans le peloton, quittant les avant postes pour me retrouver autour de la 50ème position. On atteint le petit village de Gripp qui marque le début de la « véritable » ascension du col. Dorénavant les 12 derniers km seront compris en moyenne entre 7.5 et 10 %. Inutile de dire que le village passé, le peloton se morcelle en plusieurs petits groupes. Je me retrouve vite avec 3 ou 4 camarades. Nous allons, sans le chercher d’ailleurs, accomplir la montée au même rythme. Et là, je vois que j’ai fais une bêtise. Je n’ai pas remplacé mon 38 par un plateau de 34. Résultat avec mon 38x25, je suis un peu (voire beaucoup) juste. Concrètement, je suis bloqué et j’ai l’impression de faire une séance de muscu géante. Le palpitant oscille entre 158 et 162, ce qui est quand même pas énorme, je n’ai pas l’impression de souffrir de ce coté là, mais je dois tourner les jambes à 50 tours minutes. Aux paravalanches qui précédent La Mongie, la pluie cesse et le soleil daigne se montrer, ce qui est quand même sympas. La Mongie et les derniers km sont avalés péniblement et le sommet est atteint.
Je suis trempé, il fait froid, j’ai pas l’impression d’être fatigué, mais mes jambes sont bien dures. Les effets de ma séance de muscu. Un coup de coca, un bidon rempli et on se lance dans la descente, qui est sèche. Je suis pas un super descendeur, mais là, je me régale car ça va vite et c’est pas très technique. En bas, à Luz, on est 3 et on a 1 groupe de 6 ou 7 mecs dans le viseur qu’on reprend quelques km plus loin. Le seul hic, c’est que dedans, y en a pas un qui fait le petit parcours. Du coup, à la séparation des circuits, je me retrouve seul dans la pampa à 30 km de l’arrivée et avec le vent dans le nez. A 10 bornes de la douche, un gars me reprend, avec un groupe derrière de 3 ou 4 gus qui tentent de le reprendre, du coup on tente de s’entendre pour écarter les opportuns et on revient sur un autre isolé. L’arrivée est enfin en vue et la ligne passée avec satisfaction.
Résultat 3h18 pour 107 km (32.4 km/h) à 16’ du vainqueur quand même et 24ème sur 391 classés.
Un peu de déception car avec un braquet plus souple, j’avais du temps à gratter dans ce foutu col. Ceci dit, j’ai jamais bien passé un gros col type Tourmalet, Ventoux ou plateau de Beille. Dés qu’on dépasse les 7 % de moyenne, c’est tout de suite très compliqué, alors qu’en deçà, je trouve ça beaucoup plus facile.
Autrement, la Hubert Arbes est une organisation qui gagne à être connue. Sécurité, convivialité et organisation sont irréprochables. A découvrir pour ceux qui ne connaissent pas.
Me voilà donc au départ dans la ville de Lourdes, ce dimanche matin pluvieux. Le petit parcours est loin d’être insurmontable, 107 km, mais il y a quand même le Tourmalet au menu.
Le départ est donné sous la pluie, petit et grand parcours ensemble, ce qui fait un peloton assez imposant, d’autant que je me suis rendu sur la ligne, comme d’hab’, 5 minutes avant le lâcher des fauves. Fort heureusement, dés les 1ers km, la cote de Laucrup (2 à 3 km) permet de remonter vers les avants postes assez rapidement. Les jambes ont bien tourné et le cardio s’est monté assez facilement à 175 puls et est vite descendu dans la descente. Nous voilà dans la vallée, direction Bagnères de Bigorre. Le train sans être effréné reste quand même soutenu, mais dans les roues ça passe sans soucis. Le cardio navigue entre 140 et 150. A la sortie de Bagnères, on poursuit dans la vallée pendant 12 km afin d’atteindre Sainte Marie de Campan, pied du Tourmalet. Plusieurs bon « coup de cul » jalonnent le parcours, mais à l’abri, ça ne cause pas de soucis.
A Sainte Marie, on vire à droite et on commence à escalader le Tourmalet. Les 5 premiers km sont très irréguliers alternant sévères passages et replats salvateurs. Je trouve ces alternances assez difficiles dans la mesure où il est bien difficile de trouver un rythme. Je recule d’ailleurs dans le peloton, quittant les avant postes pour me retrouver autour de la 50ème position. On atteint le petit village de Gripp qui marque le début de la « véritable » ascension du col. Dorénavant les 12 derniers km seront compris en moyenne entre 7.5 et 10 %. Inutile de dire que le village passé, le peloton se morcelle en plusieurs petits groupes. Je me retrouve vite avec 3 ou 4 camarades. Nous allons, sans le chercher d’ailleurs, accomplir la montée au même rythme. Et là, je vois que j’ai fais une bêtise. Je n’ai pas remplacé mon 38 par un plateau de 34. Résultat avec mon 38x25, je suis un peu (voire beaucoup) juste. Concrètement, je suis bloqué et j’ai l’impression de faire une séance de muscu géante. Le palpitant oscille entre 158 et 162, ce qui est quand même pas énorme, je n’ai pas l’impression de souffrir de ce coté là, mais je dois tourner les jambes à 50 tours minutes. Aux paravalanches qui précédent La Mongie, la pluie cesse et le soleil daigne se montrer, ce qui est quand même sympas. La Mongie et les derniers km sont avalés péniblement et le sommet est atteint.
Je suis trempé, il fait froid, j’ai pas l’impression d’être fatigué, mais mes jambes sont bien dures. Les effets de ma séance de muscu. Un coup de coca, un bidon rempli et on se lance dans la descente, qui est sèche. Je suis pas un super descendeur, mais là, je me régale car ça va vite et c’est pas très technique. En bas, à Luz, on est 3 et on a 1 groupe de 6 ou 7 mecs dans le viseur qu’on reprend quelques km plus loin. Le seul hic, c’est que dedans, y en a pas un qui fait le petit parcours. Du coup, à la séparation des circuits, je me retrouve seul dans la pampa à 30 km de l’arrivée et avec le vent dans le nez. A 10 bornes de la douche, un gars me reprend, avec un groupe derrière de 3 ou 4 gus qui tentent de le reprendre, du coup on tente de s’entendre pour écarter les opportuns et on revient sur un autre isolé. L’arrivée est enfin en vue et la ligne passée avec satisfaction.
Résultat 3h18 pour 107 km (32.4 km/h) à 16’ du vainqueur quand même et 24ème sur 391 classés.
Un peu de déception car avec un braquet plus souple, j’avais du temps à gratter dans ce foutu col. Ceci dit, j’ai jamais bien passé un gros col type Tourmalet, Ventoux ou plateau de Beille. Dés qu’on dépasse les 7 % de moyenne, c’est tout de suite très compliqué, alors qu’en deçà, je trouve ça beaucoup plus facile.
Autrement, la Hubert Arbes est une organisation qui gagne à être connue. Sécurité, convivialité et organisation sont irréprochables. A découvrir pour ceux qui ne connaissent pas.
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- skippy
- Visiteur
il y a 15 ans 4 mois #7068
par skippy
Réponse de skippy sur le sujet Re:Un dimanche matin à Lourdes
Rien à dire belle perf. Avec un 34 aucun doute tu serais monté beaucoup plus vite.
Bon tu as fait une bonne séance de muscu
Ivan
Bon tu as fait une bonne séance de muscu
Ivan
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- clementa
- Hors Ligne
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- Messages : 273
- Remerciements reçus 0
il y a 15 ans 4 mois #7072
par clementa
Réponse de clementa sur le sujet Re:Un dimanche matin à Lourdes
Même certains pro roulent en compact. Samuel Dumoulin, échappé hier enroulait gentiment son 50 dents ...
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