Puissances durant le TdF 2017

Je serais comme lui, l'ancien entraîneur de l'équipe Festina des années dopage. Je me tairai à vie devant la salissure qu'il a suscité sur notre discipline. Si vos amis/proches qui ne font pas de velo pensent que pros=dopes , c'est grâce à ce genre de personnages, et maintenant il continue de nous salir avec ses affirmations effectivement diffamatoires. À vomir

Ouais, enfin la salissure, elle a aussi été faite par les coureurs des années dopages, qui sont maintenant directeurs sportifs, consultants, ...

Qu'on n'aime pas Vayer, je peux le comprendre, même si personnellement je ne lis jamais ce qu'il écrit, mais je trouve choquant qu'on fasse reporter sur lui le dopage chez Festina. N'ayant rien suivi à l'affaire, a l'époque je ne faisais pas de vélo, peut-être y a t il eu sa part, mais d'un point de vue moral, juridique et philosophique, les coupables sont les coureurs !!!

In fine, celui qui décide de tricher, c'est le coureur et personne d'autre. Ceux qui ont fait du mal au cyclisme (et cette idée en elle-même est déjà fausse, seuls ceux qui aimeraient continuer à rêver devant les pros pensent ainsi), ce sont les coureurs de Festina, pas les autres.

Gawain écrit:

Par souci d’exactitude, peut-être faut-il rappeler que -sauf erreur de ma part - les deux seules personnes condamnées lors du procès en correctionnel sont des encadrants?
Donc pour ce qui concerne la justice pénale, l'avis rendu ne va pas dans ce sens.

Uniquement parce qu'ils en étaient les organisateurs et sans " client " pas d'organisation.
Vayer n'a jamais été condamné. Faire reporter sur lui tout les maux du dopage Festina et autres est consternant.

C'est comme l'affaire des pots de vin de l'OM. Les coupables aux yeux des supporters de ce sport étaient les deux joueurs qui l'avaient dénoncé et pas les fautifs !

Pour avoir suivi à l'époque (sur la 5 ou la 7) quelques auditions, dire que Vayer je cite, " manque totalement de structuration intellectuelle " me semble exact ou tout du moins est également mon avis, mais prendre ce fait ou l'organisation de son Twitter pour en faire une généralisation de la personne est une simplification partiale.

Dans ces auditions on a vu ce succéder de nombreux sportifs et dirigeants qui eux n'ont rien vu, rien fait ! Alors que la commission avait déjà les noms de dizaines de personnes contrôlées positives à posteriori.

Voir des consultants TV / radio se remplir les poches en étant anciens dopés, en brossant toujours dans le sens du poil et avec comme slogan " il n'a pas été contrôlé positif donc il n'est pas dopé ", ne dérange personne.

Vayer gagne de l'argent en étant dans le strict opposé, il dénonce, à outrance parfois, maladroitement souvent, mais lui a au moins toujours été clean niveau justice.

Avoir les deux points de vue ne me dérange pas.

Je ne me rappelle de pas grand chose, mais les coureurs n'ont été entendus qu'en qualité de simples témoins, pas d'inculpés ?

Et même si j'ai faux pour le qualificatif "juridiquement", je ne démords pas de l'idée que le responsable du dopage, et donc celui qui fait du tort à l'image de son sport, c'est le coureur qui décide de prendre le produit.

En effet... cela étant ces coureurs avaient le choix entre se bourrer d'EPO, ou perdre leur job : sachant que beaucoup arrêtent leurs études très tôt, ont-ils vraiment le choix ? pas vraiment selon moi.
Alors oui ils sont coupables (et sont sanctionnés sportivement) mais que les encadrants proposant ces produits soient condamnés au pénal (car ça revient à dealer au final) ne me choque pas.

Accompagner les jeunes coureurs avec un double cursus (ce n'est pas toujours possible, bien sûr) est un bon moyen d'éviter ce genre de dérive à mon sens.
Laver plus blanc que blanc parmi les encadrants, consultants TV, etc. aussi mais là il n'en resterait plus beaucoup

albator83 écrit:

En effet... cela étant ces coureurs avaient le choix entre se bourrer d'EPO, ou perdre leur job : sachant que beaucoup arrêtent leurs études très tôt, ont-ils vraiment le choix ? pas vraiment selon moi.
Alors oui ils sont coupables (et sont sanctionnés sportivement) mais que les encadrants proposant ces produits soient condamnés au pénal (car ça revient à dealer au final) ne me choque pas.

Accompagner les jeunes coureurs avec un double cursus (ce n'est pas toujours possible, bien sûr) est un bon moyen d'éviter ce genre de dérive à mon sens.
Laver plus blanc que blanc parmi les encadrants, consultants TV, etc. aussi mais là il n'en resterait plus beaucoup

Cela me fait penser au fait que les coureurs retraités ex-dopés ont gardé une tellement bonne image qu'ils utilisent leur nom pour faire leur marque de vélo : Virenque, Chipollini, (d'autres ?).
Auraient-ils une aussi bonne image s'ils ne s'étaient pas dopés ?

albator83 écrit:

En effet... cela étant ces coureurs avaient le choix entre se bourrer d'EPO, ou perdre leur job : sachant que beaucoup arrêtent leurs études très tôt, ont-ils vraiment le choix ? pas vraiment selon moi.

Ce raisonnement vaut uniquement pour les équipiers anonymes.
Je ne pense pas que Virenque, Leblanc, Brochard, Hervé, Dufaux ou Zülle se seraient retrouvé au chômage en refusant de se doper. Ils en ont surtout profité pour augmenter considérablement leurs gains et leur notoriété, dont ils profitent toujours à l'heure actuelle.

De nouveaux calculs de Puissance, pour Warren Barguil cette fois.

www.velo2max.com/produit/etape-9-tour-de-france-...it-une-grosse-etape/

Merci Philippe, dommage qu'il n'ait pas conclu face à Uran (petite revanche du Colombien sur la Vuelta 2013, où le Breton avait gagné d'un boyau ;) ).

jfd_ écrit:

albator83 écrit:

.../...
Accompagner les jeunes coureurs avec un double cursus (ce n'est pas toujours possible, bien sûr) est un bon moyen d'éviter ce genre de dérive à mon sens.

C'est juste. Mais, mais la principale raison ne réside-t-elle pas dans le fait que cela coûte? Les sponsors d'équipes, ils sont intéressés par les résultats immédiats en terme d'image. Pas par les efforts nécessaires pour donner un double cursus aux gars. Pour les sponsors, à de rares exceptions près, les sportifs sont des Kleenex, il ne faut pas se leurrer.

Bien sûr que oui, on n'est pas dans le monde des bisounours...
Des initiatives comme Chambéry Cyclisme Formation / AG2R sont très très rares.

albator83 écrit:

Merci Philippe, dommage qu'il n'ait pas conclu face à Uran (petite revanche du Colombien sur la Vuelta 2013, où le Breton avait gagné d'un boyau ;) ).

A cause d'une panne de dérailleur électrique, Uran était bloqué sur le 11 dents depuis un certain temps. Sa victoire est d'autant plus méritée.

Pour Uran j'ai cru lire que c'était la patte de dérailleur qui était tordue... mais en voyant le mécano Mavic bouger le dérailleur à la main je penche davantage pour un dérailleur arrière bloqué :-)
Comme ça en fin d'étape (même au plat) fallait une force monstre et espérer un sprint lancé pour pouvoir l'emporter

gillesF78 écrit:

albator83 écrit:

Merci Philippe, dommage qu'il n'ait pas conclu face à Uran (petite revanche du Colombien sur la Vuelta 2013, où le Breton avait gagné d'un boyau ;) ).

A cause d'une panne de dérailleur électrique, Uran était bloqué sur le 11 dents depuis un certain temps. Sa victoire est d'autant plus méritée.

Il y a quelques années, quand il y avait des éléments électriques sur un vélo, çà donnait un net avantage aux coureurs (Froome en 2015 qui s'envole dans une pente à 12%...).
Je n'ai pas compris pourquoi Bardet a lâché tout de suite Barguil. Si ils avaient collaboré, ils auraient résisté plus longtemps au groupe Froome (ou Fuglsang a ramené tout le monde dans un fauteuil...)

Difficile de juger dans le feu de l'action : moins de 30" d'avance, il aurait perdu 10" en attendant Barguil dans le taquet où il craque... vu le crâmage avancé du Breton et ses capacités de rouleur pas sûr que ça valait la chandelle.

Je constate que les problèmes sur les dérailleurs électriques sont très fréquents : pannes de batterie, ou autre.

A part l'entretien de la câblerie qui est facilité, et la facilité à actionner le dérailleur avec des doigts engourdis par le froid, je ne vois pas l'intérêt de l'électrique : c'est plus lourd, plus cher et moins fiable.

Pour Uran c'est pas un problème de dérailleur électrique. Sa patte s'est tordue lors de la chute de Martin et Porte et il a demandé au technicien Mavic de bloquer le dérailleur sur le 11 dents pour finir l'étape.