L'abandon pendant les courses longues > 5h ...

ça vous effleure l’esprit à chaque fois ? Des fois ou jamais ???

Comme déjà mentionné dans un autre post ..... OUI !!
Ca m'a traversé une fois .... !

J'étais tellement mal sur la fin de la Route Verte que si j'avais été du coin , j'aurais surement mis la flèche .....:S

Mais ce que je retiens de ces durs moments , c'est qu'ils m'ont permis de voir d'un tout autre point de vue les sorties qui ont suivies !!.
J'ai clairement passé un cap psychologique ce jour là !
Je ne dirais pas que plus rien ne me fait peur non plus ..... , mais ce fut ce jour là un sacré travail sur moi même .

Et aucun capteur de puissance , séance d'intensité , ou compréhension de fichier cardio ne m'aurait permis passer cette épreuve mental .

skippy écrit:

ça vous effleure l’esprit à chaque fois ? Des fois ou jamais ???

Salut Ivan,
Ca m'effleurait parfois l'esprit mais seulement réelement une seule fois sur une épreuve de vélo, c'était l'année passée au GR après ma gamelle et voyant que je n'avais plus de jambes, mal au ventre dans le passage du Mandelon.
Autrement non, pas en vélo. Ma femme était à Evolène, c'était donc facile ...mais par respect pour ma fille et des amis qui m'attendait à Grimentz, je ne l'ai pas fait de peur que ma fille soit décu de voir arriver son père en voiture à l'arrivée plutôt que sur son vélo.
Si, aussi lors de l'étape du tour de l'ain après mes 2 crevaisons en 2009 lorsque je n'avais plus rien pour réparer ..mais quelqu'un m'a filé une roue et comme j'avais le GR en tête 10 jours après, je suis reparti pour finir ma séance:wonder: même après avoir perdu 20'.

En triathlon à l'époque, il m'est arrivé de bâcher par contre 2 fois.

Par contre presque à chaque course il m'est arrivé de me dire et ce plus d'une fois :
"qu'est ce que tu fous là, la gueule en vrac à te faire mal, ça sert à quoi !!??"

Amicalement Eric

j'ai souvenir d'une Scott 1000 Bosses particulièrement arrosée en 2009, et transi de froid passés les 3h de course j'ai souvent songé à mettre la flèche, mais ne connaissant pas la route la plus courte, j'ai traîné ma misère pendant les 2h restantes pour finir... un fourgon m'aurait proposé de me ramasser j'aurais dit oui direct !
l'an dernier aussi sur le crito du club, à tourner en rond pendant 45 tours sur des plaques d'égouts... avant de prendre la bonne échappée un peu par hasard et faire 6° au sprint : 40 tours de misère pour 5 d'adrénaline avec les jeunes qui m'encourageaient

Jamais sur les courses d'un jour. Si j'y vais c'est pour finir !

Une fois, ça m'est arrivé, récemment : sur la course à étape en Maurienne. Mais pas durant le roulage, juste la nuit entre 2 étapes.

Comme Lebad, si je part pur une course, alors non, pas d'abandon;

Mais y penser , oui pendant ces P***** de vire vire...

Je n'ai abandonné qu'une seule fois, suite à une chute avec deux cotes cassées!
Mais oui il m'est arrivé d'y penser....même de me dire "mais qu'est ce que je fait la! et en plus j'ai payé...." Mais cela ne dure pas, et c'est fou comme le mental peu changer du tout au tout en quelques minutes...

Sur des courses vraiment longues j'y ai déjà pensé, sur la Transvésubienne en particulier surtout que la fin de cette course est pas toujours très intéressante et motivante. En général dans ces cas là je commence à pester contre l'organisateur et le tracé de la course, puis je me dis "bon je la fini comme ça c'est fait et j'y reviens plus !"
Sinon même crevé je pense rarement à abandonner et je ne l'ai jamais fais sauf sur casse (fourche à la Transvésubienne...).

Cette année lors de la dernière étape du raid des Chemins du Soleil en élite j'avais très envie d'abandonner. Trempé, frigorifié, sous la pluie, on avançait pas avec mon coéquipier (la pluie avait rendu le terrain glissant, des montées impossibles à vélo et dures à pied, ...) et je ne me voyais pas passer encore 5h dans ces conditions pour finir alors qu'on était parti depuis 3h30. En plus après l'étape de nuit on avait dormi 2h40...
Je crois que c'est surtout le froid qui me faisait peur pour ma santé, je tremblais dans les descentes, j'avais du mal à me réchauffer en côte malgré le maillot + un petit thermique + un coupe vent léger + une veste de pluie !
Mon coéquipier voulait continuer, mais quand on nous a dit que la course était arrêté au ravito 2 j'étais bien soulagé et surtout content de me mettre au chaud dans l'office du tourisme et bourrer mon maillot de journal pour avoir moins froid.

skippy écrit:

ça vous effleure l’esprit à chaque fois ? Des fois ou jamais ???

Comme une majorité cette année sur l’Étape du Tour Acte 2. Un crève cœur, surtout après aussi peu de distance...
Au-delà de la volonté, un vrai prob "technique" pour beaucoup : il aurait fallu prévoir une tenue thermique hivernale. En tout cas pour tous ceux qui, comme moi donc, ne peuvent tenir pluie (voire grêle) + vent + température inférieure à 5° en court. Notamment les mains (quasi-impossible de freiner pour moi). Je sais - et j'ai vu - que d'autres résistent beaucoup mieux...

D'ailleurs, j'ai le même prob avec la chaleur. Ce qui m'avait valu le camion de la sécurité civile il y a qqes années sur la marmotte au pied de l'Alpe... (heureusement bouclée sur autre autre édition depuis...)

dimanche, c'etait tout au mental a partir du col de la morte, j'étais a 2 doigts d'arreter vu mes sensations dans le parquetout :sick: puis j'ai finit en cherchant des points positifs^^ marmotte 2008 idem, glandon et télégraphe horrible, puis finalement l'un de mes meilleurs temps en 6h21... sur le long tout peux arriver... dimanche, un col de plus et je pense je revenais sur l'avant ! puis bon c'est que du vélo!!!!

charmette1261 écrit:

dimanche, c'etait tout au mental a partir du col de la morte, j'étais a 2 doigts d'arreter vu mes sensations dans le parquetout :sick: puis j'ai finit en cherchant des points positifs^^ marmotte 2008 idem, glandon et télégraphe horrible, puis finalement l'un de mes meilleurs temps en 6h21... sur le long tout peux arriver... dimanche, un col de plus et je pense je revenais sur l'avant ! puis bon c'est que du vélo!!!!

trop court en fin de compte

Bravo à la majorité d'entre vous !!!

Ben moi je ne suis pas aussi guerrier que vous, j'ai déjà abandonné plusieurs fois. Bien sûr je regrette mais si je souffre trop à mon goût ou alors je suis scotché alors le plaisir disparait et fléche à gauche.

Je vais allé voir un coach mental

Ivan

philbon écrit:

charmette1261 écrit:

dimanche, c'etait tout au mental a partir du col de la morte, j'étais a 2 doigts d'arreter vu mes sensations dans le parquetout :sick: puis j'ai finit en cherchant des points positifs^^ marmotte 2008 idem, glandon et télégraphe horrible, puis finalement l'un de mes meilleurs temps en 6h21... sur le long tout peux arriver... dimanche, un col de plus et je pense je revenais sur l'avant ! puis bon c'est que du vélo!!!!

trop court en fin de compte

c'est un peu ce qu'on a pensé dans le groupe de chasse, quand ils craquaient les uns après les autres devant (même si j'ai explosé dans les Deux-Alpes ensuite )
il m'est arrivé quelquefois cette saison de me sentir mieux à la fin, alors que j'étais à la rupture d'entrée : au Challenge Vercors et en FFC 2/3 (Vienne, Voiron).

Jamais!! déjà moi je commence à me sentir bien au bout de trois heures et puis plus j'en chie plus je veux aller au bout.

Par contre il m'est arrivé de ne pas y aller alors que c'était tout payé d'avance, parce que je le sentais pas où que la météo n'était pas à mon goût

D'ailleurs c'est peut-être ce que je vais faire dimanche ; je suis inscrit à la Sancy Verte (marathon de 80km) mais depuis hier j'ai un p.... de lumbago

L'expérience est le nom que chacun donne à ses erreurs. (O. W.)