Gatosport périmé

pasqup01 écrit:

Énorme ! assez inracontable. Le moment où la vérité dépasse la fiction. Si je l'écris je n'aurais pas les mots, et personne ne le croira tellement c'est "plus que gros".

Un autre truc "plus que gros" qu'il faudrait que tu écrives (et qui est à l'origine de la situation "fumeuse"), c'est que malgré mon absence, vous avez subi une météo qui vous a obligés à mettre la flèche à droite.
Je sais que ce n'est pas très fair play de parler ici d'une sortie avortée, mais il me semble important que certains ici (dont Môssieu JFD... ) sachent qu'il peut faire un temps pourri même quand je ne suis pas là, y compris dans des bleds qui revendiquent 300 jours de soleil par an.

stam écrit:

pasqup01 écrit:

Énorme ! assez inracontable. Le moment où la vérité dépasse la fiction. Si je l'écris je n'aurais pas les mots, et personne ne le croira tellement c'est "plus que gros".

Un autre truc "plus que gros" qu'il faudrait que tu écrives (et qui est à l'origine de la situation "fumeuse"), c'est que malgré mon absence, vous avez subi une météo qui vous a obligés à mettre la flèche à droite.
Je sais que ce n'est pas très fair play de parler ici d'une sortie avortée, mais il me semble important que certains ici (dont Môssieu JFD... ) sachent qu'il peut faire un temps pourri même quand je ne suis pas là, y compris dans des bleds qui revendiquent 300 jours de soleil par an.

Ton absence ne prouve rien, il suffit qu'il y est plusieurs chats noirs dans le club

Bref, tout peut être résumé en deux mots : une "météo stupéfiante"....

jfd_ écrit:

Bon, tant qu'à avoir fait partir le sujet en cacahuète , faut maintenant en dire plus sur l'herbe

Pour la météo, bah, fallait pas vous suivre quoi. Sur les 4 jours, à proximité du pot de chambre des Pyrénées (vous connaissez, l'endroit où la pluie tombe tellement qu'elle vous empêche d'arriver au sommet ), il n'a plu un peu qu'un seul jour, le vendredi. Et encore, Dimanche, le terrain était parfaitement VTTable (i.e. sans gadoue).

Conclusion : surtout, surtout, ne pas tenter de rouler avec votre groupe quoi

Délicat à écrire, entre le tragi-comique du théâtre et le dramma-giocoso de l'opéra

Comique parce qu'une bande de cyclo bobo comme nous partis en gentil cœur (en court, avec juste en plus un gilet sans manche pour moi) qui passent en 30 min d'une situation d’ascension d'un modeste col au soleil à un déluge glaciale au fond d'un vallée (après nous comprendrons avec l'aide des locaux le caractère bipolaire fort adret/ubac à cause du vent dans ce coin), qui se réfugient (le temps que les femmes nous sauvent, soit 3 heures) dans le premier troquet venu et découvrent là une équipe d'arsouilles shootés (des tenanciers aux clients), défoncés au point de ne pas arriver à faire l'addition de deux chocolats chauds à 2,20 euros... et je vous épargne l'hygiène du lieu (personne n'osera aller aux toilettes), les affiches au mur, etc..

Bref, le plus proche de cette réalité est surement la scène du chalet (avec le crapaud dans la bouteille) dans les bronzés font du ski...

Tragique parce que l'alcoolisme (ricard pour tous les habitués sans discontinuer pendant nos trois heures de présence) et la dépendance à la drogue (j'ai eu des maux de tête liés à la fumée dans le lieu...) sont des sujets trop sérieux (je pense notamment au fils du tenancier à qui je donne une vingtaine d'année et dont les yeux ont traduit tout du long l'activité d'un autofocus verrouillé sur l'infini, doublé d'un temps de réactivité à nos questions de plusieurs dizaines de secondes). Au rire se mêle donc une amertume au fond de la gorge.
Ceci fait d'ailleurs que je ne donnerai pas ici plus d'indication sur le lieu en question.

Au final, surtout drôle à l'oral (les écrits restent) et pour ceux qui nous connaissent, car, encore une fois, c'est surtout le comique de situation lié au choc d'une rencontre improbable entre des locaux en dérive régulière et des touristes "bien comme il faut" en perdition ponctuelle (pour d'autres raisons !)
En miroir, je dirai que l'opposé pourrait être Strauss-Khan doit passer la nuit dans un couvent en raison d'une panne de voiture...