Granfondo Pantani forever

J'ai pas trouvé le sujet alors j'en crée un pour mon petit CR habituel.

Ce dimanche c'était ma première de l'année en haute montagne qui plus est sur un col mythique que je ne connaissais pas donc à la recherche de repères. Le programme est court : 70km mais dense : 2800m de D+!

Au départ de Valloire, la première surprise est le nombre d'engagés! Je pensais qu'on serait pas nombreux, finalement il y a plusieurs centaines de cyclos dans le sas quand j'arrive (un peu tard il est vrai). En fait, c'est blindés d'italiens! A se demander si on est en France!
Heureusement mon dossard me positionne en milieu de sas et de toute façon je n'ai pas l'intention de me mettre à i5 dès le début pour suivre la tête à tout prix.
Je gère donc le petit bout de montée vers le télégraphe à mon rythme qui me fait quand même remonter pas mal de monde. Dans la descente vers la Maurienne, c'est un peu n'importe quoi. Beaucoup ne lâchent pas les freins et prennent des trajectoires pourries. Je saute de petits groupes en petits groupes en essayant de pas perdre de temps. (Après analyse strava j'ai fait une super descente... (10ème/1600) )

Dès le bas on enchaine sur le col de Villard Zembrun qui s'il parait insignifiant sur le profil est quand même une bosse sérieuse qui ferait figure de vraie difficulté sur de nombreuses cyclo.
Je monte à mon rythme avec un gros groupe en ligne de mire sur lequel je reviens lentement mais surement en doublant au passage tous ceux qui n'ont pas géré leur effort. (bon courage à eux pour la suite! )
En haut le groupe a bien fondu et est toujours 30 secondes devant moi. Je ne m’inquiète pas, la descente va me permettre de revenir.

S'en suit une courte portion de vallée pour revenir au pied du Télégraphe. Tout le monde en profite pour se ravitailler avant d'entamer les choses sérieuses. Je discute avec un gars d'Annecy très sympa qui est le seul Français du groupe.
Dès le pied certains ont des fourmis dans les jambes et partent fort. Conscient que les difficultés ne font que commencer je laisse partir et gère la montée au capteur de puissance.
De cette façon la montée se passent bien et on est un petit groupe de 5 en haut du col.

La petite descente vers Valloire permet de récupérer un peu et à certains de revenir. On se retrouve à 10 quand ça commence à remonter après la station. Heureusement pour nous on a vent dans le dos. Du coup la remontée le long du torrent est plutôt facile.

Passé Plan Lachat, je décide de prendre les choses en mains. Je me met en tête du groupe pendant plusieurs km et constate avec plaisir que j'ai plutôt bien géré l'effort comparé à ceux qui sautent et ceux qu'on reprend.
Aux granges du Galibier on est plus que 2 avec un italien. Je lui laisse faire la suite du travail car je vois les watts qui baissent alors que j'ai l'impression d'être à bloc. (Altitude ou fatigue?)
On reprend encore quelques concurents dont un gars qui était parti comme un fou au pied du télégraphe ce qui me fait sourire (enfin avec le masque de l'effort je sais pas si j'ai vraiment souri )

Arrivé au tunnel on nous annonce plus que 800 mètres.... C'est grandiose entre les murs de neige mais j'ai plus trop la lucidité pour en profiter... Je craque complètement et laisse partir mon italien.
Je finis à la ramasse en faisant même une Uran aux JO en regardant du mauvais coté et en me faisant sauter sur la ligne par le gars d'Annecy qui est revenu de je ne sais où...

Super content d'arriver quand même. Bien rincé! La réputation du Galibier n'est pas usurpée!
Je finis 35ème, 15ème de la catégorie. Rien d'exceptionnel mais je suis satisfait de ma gestion sur ce parcours exigeant.

Je retrouve ensuite Romain qui n'était pas dans un grand jour apparement.
La redecente vers Valloire est glacée, presque aussi pénible que la montée! Heuresement que la pasta party à l'italienne était la pour me redonner des forces!

www.strava.com/activities/148288524/overview

Ah le Galibier après Valloire... à chaque fois j'y perds 40 watts, sans vraiment savoir pourquoi ^^ (même en gérant le Télégraphe correctement).
Une ascension très particulière

merci Zeo pour ce joli CR. Moi le Galibier la seule fois que je l'ai grimpé c'était avec mon ami Ludo qui nous a quitté l'été dernier dans une accident de montagne ! Il avait si peu de bornes, c'était un joli moteur mais surtout un warrior !



Ivan

merci Zeo pour ce joli CR. Moi le Galibier la seule fois que je l'ai grimpé c'était avec mon ami Ludo qui nous a quitté l'été dernier dans une accident de montagne ! Il avait si peu de bornes, c'était un joli moteur mais surtout un warrior !



Ivan

@Zeo Merci pour ton joli CR. Comme quoi une course se joue aussi avec la tête !
@Alabator83, merci également pour tes CR. On a eu droit à une double ration ce w-e

bravo zeo, sur, le galibier, c'est chaud!