Vuelta 2014

Paul Martens qui termine 5e de l'étape qui arrivait en haut d'une petite côte a publié son étape du jour sur Strava:
www.strava.com/activities/185258735/analysis/19096/19216

Ca paraissait impressionnant la vitesse à laquelle le peloton montait, c'est confirmé par les chiffres si on zoom sur sa partie finale

Sélection 1,3 km 73 m 5,7 % 2:00
Vit_moy : 38.0 km/h
Power_moy : 587W (pour 69 kg annoncé), sans jamais passer au-delà des 900.
RythmeCardiaque_moy : 195 bpm
Cadence_moy : 98 tr/mn

J'aurais bien aimé voir les chiffres de Caruso avant qu'il ne coince aux 200m

CrossClimber écrit:

Paul Martens qui termine 5e de l'étape qui arrivait en haut d'une petite côte a publié son étape du jour sur Strava:
www.strava.com/activities/185258735/analysis/19096/19216

Ca paraissait impressionnant la vitesse à laquelle le peloton montait, c'est confirmé par les chiffres si on zoom sur sa partie finale

Sélection 1,3 km 73 m 5,7 % 2:00
Vit_moy : 38.0 km/h
Power_moy : 587W (pour 69 kg annoncé), sans jamais passer au-delà des 900.
RythmeCardiaque_moy : 195 bpm
Cadence_moy : 98 tr/mn

J'aurais bien aimé voir les chiffres de Caruso avant qu'il ne coince aux 200m

2' 587 watts pour 69 kg c'est top !!! Le roi de ce genre d'exercée reste Gilbert je pense

Mon PR sur 2' c'est 460 watts pour 64 kg ! Y manque 100 watts

a peu de choses près les mêmes chiffres chez Gesink (14e, ds le même groupe, 572W pour 68 kg) et Kelderman (4e de l'étape, 581W pour 65 kg).
C'est affolant de voir la gestion, un coureur comme Gesink passe 2 à 3' à 20 puls de son max pdt toute l'étape et n'arrive vraiment en zone difficile que lors des 5 dernières minutes de course.

Une dizaine de coureurs de la Vuelta publient les données sur Strava mais peu mettent les données complètes avec cardio et puissance.

CrossClimber écrit:

a peu de choses près les mêmes chiffres chez Gesink (14e, ds le même groupe, 572W pour 68 kg) et Kelderman (4e de l'étape, 581W pour 65 kg).
C'est affolant de voir la gestion, un coureur comme Gesink passe 2 à 3' à 20 puls de son max pdt toute l'étape et n'arrive vraiment en zone difficile que lors des 5 dernières minutes de course.

Une dizaine de coureurs de la Vuelta publient les données sur Strava mais peu mettent les données complètes avec cardio et puissance.

Bon y sont à bloc quoi

ouais mais vraiment juste sur la fin pour les meilleurs. le reste est finalement une belle petite balade

CrossClimber écrit:

a peu de choses près les mêmes chiffres chez Gesink (14e, ds le même groupe, 572W pour 68 kg) et Kelderman (4e de l'étape, 581W pour 65 kg).
C'est affolant de voir la gestion, un coureur comme Gesink passe 2 à 3' à 20 puls de son max pdt toute l'étape et n'arrive vraiment en zone difficile que lors des 5 dernières minutes de course.

Une dizaine de coureurs de la Vuelta publient les données sur Strava mais peu mettent les données complètes avec cardio et puissance.

Tout l'intérêt de rester planqué derrière ses équipiers pendant toute l'équipe, bien au chaud dans le paquet... je ne suis pas pro mais mentalement ça me gonflerait
Du coup ils repartent le lendemain comme après une grosse sortie foncière ^^

tout à fait
après ça doit être assez stressant même si relativement "cool" (j'ose le mot!) en charge sur une telle journée.
en même temps si ils faisaient ne serait-ce que 30 à 50% des étapes en mode "on part comme des bourrins et on finira en mode 'sauve qui peut'" y'aurait plus grand monde à l'arrivée....hum qui a dis au fond de la classe "c'est comme ça qu'ils faisaient dans le temps" ?

Dans le temps la moyenne des GT était nettement moins élevée... ça ne roulait pas à 50 km/h en plaine et il y avait de vraies étapes de transition.

c'est sur mais d'un autre côté ça pouvait être "chacun pour sa pomme" très tôt dans l'étape, et il ne s'agissait pas de vouloir rester sous le seuil avant les 5 dernières minutes, sous peine de compter son retard en dizaine de minutes.
Enfin on en est très loin, ce n'était déjà plus bcp le cas il y a 20 ans, il faut certainement remonter très loin :)

mais bon clairement la tendance est au lissage, on voyait encore il y a même pas 3 ou 4 ans souvent des échappées matinales prendre 10 ou 15' qd ils étaient peu nombreux (avant que l'écart ne fonde comme neige au soleil ds les 50/60 derniers kms, c'est quasi terminé maintenant (sauf si le peloton laisse vraiment filer, auquel cas il ne reprendra plus la chasse sérieuse ensuite)

Parmi les éclopés/fatigués du Tour c'est Contador qui s'en sort le mieux pour le moment.
Assez hallucinant de le voir à l'avant seulement 3 semaines après avoir repris le vélo...

Quand je vois ce que je perds après 3 semaines de coupure, je sais vraiment pas comment il fait.

Zeo écrit:

Parmi les éclopés/fatigués du Tour c'est Contador qui s'en sort le mieux pour le moment.
Assez hallucinant de le voir à l'avant seulement 3 semaines après avoir repris le vélo...

Quand je vois ce que je perds après 3 semaines de coupure, je sais vraiment pas comment il fait.

tu ne fais surement pas le même nombre d'heures de selle / an que lu i

Perso j'y crois de moins en moins à sa "coupure totale" de trois semaines après le Tour...
Il a forcément dû reprendre avant, ce n'est pas possible autrement. Et Froome a montré ses premières faiblesses, alors qu'on n'est pas encore entré dans le "vrai" vif du sujet... ça va se résumer à une bataille Pistolero / Quintana (qui court bien), Rodriguez est encore trop juste sur un terrain qui lui convient pourtant parfaitement.

+1.
Peu importe ton niveau je ne veux pas croire que 3 semaines totalement off te permettent de jouer les premiers rôles comme ça face à une pléthore de mecs qui ont pu se préparer sereinement.
Mais bon, c'est le jeu, ils ont certainement profité de la situation pour se retirer de la pression et se faire plus discret, c'est de bonne guerre (mais je veux bien croire que sur le moment même et qq jours après la chute il n'était pas acquis qu'il puisse participer à la Vuelta).

albator83 écrit:

Perso j'y crois de moins en moins à sa "coupure totale" de trois semaines après le Tour...
Il a forcément dû reprendre avant, ce n'est pas possible autrement. Et Froome a montré ses premières faiblesses, alors qu'on n'est pas encore entré dans le "vrai" vif du sujet... ça va se résumer à une bataille Pistolero / Quintana (qui court bien), Rodriguez est encore trop juste sur un terrain qui lui convient pourtant parfaitement.

Je plussoie, impossible que sa coupure ait duré 3 semaines, quand on sait le temps nécessaire pour retrouver la forme après 3 semaines off.
Certains disaient que c'était bizarre qu'il est réussi à continuer a rouler sur le TDF après sa fracture.
Ba après coup, j'aurais bien voulu la voir la radio de la fracture (même si je ne sais pas tout lire une radio )

Officiellement c'était un trait de fracture du plateau tibial... après je ne suis pas médecin pour juger, mais Hamilton avait fait 4°du Tour 2003 avec un trait de fracture à la clavicule (probablement shooté à la morphine pour tenir ).
Bref, les cyclistes sont les rois de l'intox, c'est bien connu.

A ce propos, si vous avez lu le bouquin d'Hamilton, il raconte qu'il a tenu car en plus d'avoir une qualité innée de résistance à la douleur stupéfiante ... lors de ce tour il avait remarqué qu'en serrant la mâchoire (et donc les dents comme l'expression le dit bien aussi...) et en frottant les dents il arrivait à "oublier" la douleur à la clavicule, résultat il dit avoir usé toutes ses dents et avoir été obligé de se les faire refaire !

Mythe du cycliste guerrier qui résiste au mal, réalité, dopage antidouleur (Hamilton en dit bcp dans son bouquin, pourquoi cacher cela ? ) Encore un des "mystères" entourant ce monde des pros

Pour les dents, c'est surtout la prise d'hormone de croissance qui a tendance à les faire tomber.

Mouais difficile de faire la part entre réalité et légende urbaine... mais de la part d'un milieu qui a généralisé les infiltrations en course (comme tous les autres sports de haut-niveau, ne nous leurrons pas), plus aucune "extravagance" ne me surprendrait
Maintenant l'UCI semble faire marche arrière (infiltrations interdites même sur prescription médicale -en compétition-), mais bon...

je pense que l'histoire a été enjolivée pour le mythe et pour le bouquin.
on peut résister qq minutes, qq dizaines de minutes, voire qq heures à une douleur atroce, mais une moitié de grand tour sans une aide médicale à une époque ou tu te chargeais même pour aller chercher le dossard, nous faire croire que pour une telle douleur tu n'aurais rien comme médoc, faut pas pousser bobonne dans les orties.
même passé la période du dopage lourd, la médicamentation pour masquer la douleur a continué (et continue p-e encore)...

Cela me semble évident
Cela dit quand je me suis pété la clavicule en février dernier (sans déplacement, cas simple) je n'ai eu aucune douleur ni pendant ni après... seulement une grosse gêne et l'appréhension de forcer dessus pour ne rien aggraver. Bien entendu il m'était impensable de remonter sur le vélo et finir comme ça les 40 bornes nous séparant de l'hôtel, encore moins de faire une course par étapes :-)
Mais jamais je n'ai eu besoin de cachets au quotidien ou pour dormir pendant ma convalescence (une chance d'après certains collègues cyclistes, qui ont passé quelques nuits blanches assis, car impossible de se coucher sans forte douleur).