Lebad, célèbre!!

à gauche.
www.leprogres.fr/sante/2015/02/17/des-ingenieurs...isme-de-l-aorte-cgjx

La classe

Et c'est pas tout :

www.facebook.com/MinesSaintEtienne/notes

félicitations et respect

les VO² et les stéphanois sont fiers de toi !!

Mens sana in corpore sano

La classe !!!

VO² sera t'il garder une telle sommité

jfd_ écrit:

Un ch'ti résume de l'article peut-être? Cela me marque "Réservé aux abonnés". A moins que ce ne soit juste la redite du communiqué de presse.

Tu auras peut être un peu plus la

www.mines-stetienne.fr/sites/default/files/contr...nes_StEtienne_V3.pdf

Bravo ! C'est une belle reconnaissance.
Ce n'est pas "à l'insu de mon plein gré" qui... 'fin bref, j'me comprends.

Félicitations!
Moi je suis aussi curieux d'une explication du maitre concernant la technique.

C'est une belle reconnaissance et récompense
Félicitation Pierre, j'espère que tu en es fier.

Salut !
Alors, Charly, tu fouines le Progrès souvent ? Fallait le repérer !

En fait, il y a 2 choses. J'ai obtenu officiellement ce financement en décembre, ce qui est déjà énorme pour une équipe de recherche. Mais là, c'est le 2e effet KissCool car mon collègue le plus proche a obtenu le même financement dans la catégorie des "moins jeunes". Et là, je pense que c'est du jamais vu !

Pour les détails, en particulier pour SFay, on récupère du bloc opératoire des anévrismes de l'aorte ascendante (qui sont retirés selon une des techniques de chirurgie fréquemment pratiquée ici). Là, on les teste en labo pour les faire gonfler et éclater un peu comme ça pourrait arriver chez les patients. Sur ces essais, on peut obtenir plein d'infos sur la mécanique, et la contrainte à rupture. Là où c'est fort, c'est qu'on arrive même, maintenant, à détecter où ça va casser bien avant que ça casse.
A partir de là, mon projet, c'est de faire le même test sous des microscopes un peu spéciaux qui permettront d'aller voir au coeur du matériau pour savoir exactement ce qui initie et provoque la rupture. Personne ne sait ça à ce jour. Et on veut mettre des chiffres précis sur les phénomènes qu'on compte observer (grâce à des méthodes un peu particulières qui sont un peu mon fond de commerce).
Bref, à nous d'élucider ce phénomène mécanique de rupture. Si on y arrive, on peut imaginer qu'il y aura des conséquences en terme de diagnostic, de traitement médicamentaux (à très long terme)....

J'espère avoir été clair. Maintenant, y a du pain sur la planche !


@Franckydet : fier, oui, mais beacuoup trop de récupération (par des gens qui me connaissent à peine) à mon gout. J'en ai un peu marre.

Bravo Pierre!
C'est cool d'avoir un boulot passionant comme ça, profite-en!

Bravo pour votre travail

Vous étudiés donc l oarte en phase de rupture en laboratoire, mais j imagine que in vivo il y a des processus chimique, complexe enzymatique, qui influe sur la rupture.
C est un peu biaisé de réduire a l aspect mécanique seul?
Sans remettre en cause votre travail bien sur car en fin de compte la rupture a la fin est toujours mécanique

Lafoy écrit:

Bravo pour votre travail

Vous étudiés donc l oarte en phase de rupture en laboratoire, mais j imagine que in vivo il y a des processus chimique, complexe enzymatique, qui influe sur la rupture.
C est un peu biaisé de réduire a l aspect mécanique seul?
Sans remettre en cause votre travail bien sur car en fin de compte la rupture a la fin est toujours mécanique

Bonne remarque, et tu as tout à fait raison.
Mais comme tu dis, in fine le moment où ça rompt est bref, et c'est de la mécanique à ce moment là.

Dans l'équipe, on bosse aussi bien sûr sur des méthodes pour faire de l'in vivo. C'est basé sur de l'imagerie type IRM dynamique. Pour l'instant on profite des essais in vitro pour essayer d'évaluer (et améliorer si possible) les méthodes in vivo.

Le plus gros problème à mes yeux, c'est que chaque individu a un niveau de résistance de sa paroi différent (parfois très différent) et à ce jour, impossible de le connaitre hors de nos essais in vitro. Mais il y aurait peutêtre des pistes pour avoir une idée grâce à des marqueurs biologiques, enfin c'est pas pour demain la veille !


@Zeo : oui, le sujet est passionnant. Et il l'est pour ceux qui font réellement la recherche (doctorants et post-doctorants). Le quotidien et la réalité pour moi, c'est autre chose... hélas, ce métier ne me passionne pas. Désolé de ternir la bonne nouvelle qui a lancé ce post.

lebad écrit:

oui, le sujet est passionnant. Et il l'est pour ceux qui font réellement la recherche (doctorants et post-doctorants). Le quotidien et la réalité pour moi, c'est autre chose... hélas, ce métier ne me passionne pas. Désolé de ternir la bonne nouvelle qui a lancé ce post.

Il est encore temps de nous rejoindre du côté obscur de la recherche

J'ai connu ce passage d'un poste "technique" à un poste d'encadrement/gestion.
J'ai tenu 2 ans avant de faire marche arrière! Et je regrette pas...

La tête et les jambes...
Pas trop capté les propos en dessous Pierre : c'est la recherche qui ne te passionne pas??

Oui, JF.
Non seulement je ne fais plus la recherche en soi mais aussi l'environnement est particulier : pression permanente sur les contrats et marges à ramener (là pour le coup, ils ont été contents que je ramène 400 k€ de benef : j'ai été très bon élève !). On passe 3/4 de notre temps à chercher des sous pour financer la recherche. Gestion des signatures de contrats : on ne fait pas tout mais on y est impliqués et c'est vraiment pénibles quand on n'est pas formé pour ça, et qu'on n'est pas venus pour ça. On nous refile aussi des mer*** de contrats industriels où on fait le job pour une bouchée de pain alors que ça couterait, je pense, 5 à 10 fois plus cher dans le privé (et on y passe un temps fou). Les étudiants sont vraiment détestables à l'école des Mines (et j'ai déjà vu 3 autres établissements, bien connus), heureusement je ne les vois pas trop mais ça me suffit. Charge de boulot élevée et toujours croissante : pas facile à accepter dans ces conditions.
Finalement, le seul truc qui me plait beaucoup, c'est de bosser avec les doctorants. Hélas, cette part du boulot fond comme neige au soleil. Au tout début, j'ai même eu du temps pour faire la recherche moi même, mais c'est fini.

Fin du HS. Bref, un métier n'a pas que des bons côtés, et c'est normal.
Retenez bien que je ne m'en plains pas, c'est juste pour expliquer pourquoi (en détails) ça ne me passionne pas.