Dur dur !

Ah, le manque de globules rouges....

Guyrando écrit:

Quoi ! Seulement 6 mots !

Tu as plus d'air Cricri ???

Salut Guyrando
Si si, j'ai encore de l'air (enfin un peu...). Ce n'est pas moi sur la tof.... C'est moi qui prend la photo....

Plus sérieusement, j'aimerais bien savoir comment conserver les globules une fois pour toute, et de ne plus devoir faire d'acclimatation fastidieuse chaque année

A+
Cricri

Quand je vois la photo et que j'imagine l'ambiance, je me dis que ça ne doit pas être trop grave de devoir se farcir des sorties d'acclimatation non ?
Les pauvres habitants des plaines n'éprouvent pas ce genre de difficultés ...

C’est pas faux, il y a pire…

Mais ce que l’on ne voit pas bien sur la photo, c’est la proximité du domaine skiable de Zermatt. Il s’agit en effet du Breithorn, 4164 m, sommet facile sur lequel je suis déjà monté je ne sais plus combien de fois. Mais qui est pour moi un passage quasi obligé pour m’acclimater.

Allez, pour l’ambiance, avec une pensée pour « les pauvres habitants des plaines », là en-dessous…





A+
Cricri

Je suis sûr qu'il doit faire froid quand même ...

Sinon magnifique !

Faut avouer que c'est un coin pas trop moche.

A gauche le Breithorn, à droite le Cervin



A+
Cricri

J'aimerais bien aussi trouver la solution pour ne pas s'acclimater.
Surtout qu'en ce moment j'envisage le Kilimandjaro à 5895 m ... et pour plus tard l'Aconcagua à 6962 m ...

Joli ! Bon plaisir ! J’espère lire un petit feedback, à l’occasion…

Chaque personne réagit différemment à l’altitude. J’en connais qui galopent à 3500 de la même manière qu’à 2000.

Moi qui vis à 700 m d’altitude, si je ne monte pas à plus de 2000 presque chaque week-end, ou si je ne vais pas dormir à plus de 1500, en 1 mois, je perds mes globules. Et donc, je n’avance plus dès 2400-2500 m.

Sans acclimatation, j’ai ce que j’appelle ma période de grâce. A part le souffle, pas de problèmes particuliers liés à l’altitude, même très haut, mais pendant 2 à 3 heures seulement. Et ensuite, ça devient rapidement si pénible pour je n’ai plus qu’une envie : redescendre au plus vite et me coucher.

Sans acclimatation, je dors très mal en montagne, même à 1600 m, avec migraines à clé, je n’ai pas faim ni soif, mon estomac ne fonctionne pas correctement, et après 2 jours, je n’ai plus de forces.

Si j’insiste, outre le fait que j’avance très lentement, je n’arrive plus à me concentrer, je suis vaseux, avec des nausées, de la déprime, et plus aucune motivation.

Et bien entendu, si je tente de produire un effort un tant soit peu intensif, j’explose en très peu de temps, avec arrêt obligatoire pour tenter de reprendre mon souffle et de faire redescendre les pulsations, ce qui prend énormément de temps.

Résultat : la première photo en haut de ce sujet. (Mais j’adore cette photo, que je trouve très parlante)

Il me faut une semaine en montagne avant d’être bien. Alors oui, pour moi, l’acclimatation est une corvée obligatoire, fastidieuse et pénible. Et en plus, j’ai l’impression que c’est chaque fois plus difficile.

PS Je précise que je ne prends aucun médicament.

Par contre, une fois que je suis bien acclimaté, ça donne ceci, au même endroit :





A+
Cricri

Toutes proportions gardées c'est un peu la même problématique au passage du Galibier en course (Marmotte, Serre-Che ou Arvan-Villards)... à chaque fois je prends 50 W dans les carreaux passé Plan-Lachat, peu importe l'état de fraîcheur et les conditions de course (j'exclus la fringale, car c'est encore pire dans ce cas ).
Vivant au pied des montagnes, mais à 200 m en plaine l'altitude > 2000 m me pose problème à intensité course... J'imagine que quelques passages là-haut en prévision aideraient à limiter la casse (mais faut avoir la dispo professionnelle et la fenêtre météo qui va bien)