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La Vélotoise
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il y a 6 ans 4 mois #150999
par Circus
La Vélotoise a été créé par Circus
En manque de courses, je me suis rendu ce matin, après moultes hésitations sur ce que je devais faire sportivement aujourd’hui (planeur, vélo, escalade??), à la cyclo la Vélotoise. Ayant bien relâché depuis 3 semaines, sans aucun exo, avec juste 4 sorties depuis le 20 juillet, j’ai préféré m’inscrire sur le moyen parcours, la Figeacoise, 109 bornes et 1750m de D+.
La journée a débuté tôt puisque je me suis réveillé à … 02h50… Impossible de me rendormir, faut dire qu’il faisait 29 degrés dans la chambre…
Je suis donc arrivé largement à l’avance, malgré une belle erreur d’itinéraire… Merci ViaMichelin…
On part à 8h50, 5’ après le grand parcours (Vélotoise, 146 km et 2100 de D+). On est 320 inscrits à peu près sur le moyen. Je n’ai pas trop regardé le profil, mais je sais que je devrais disparaître dès l’une des deux bosses, de 2 bornes, qui se succèdent à la sortie de Figeac. Le départ est neutralisé. Je soigne l’échauffement en me disant qu’en arrivant 10’ avant ça devrait passer. Ben non, le sas est carrément inaccessible, à l’arrière la rando s’y étant déjà agglutinée… J’enjambe les barrières mais je suis déjà collé au fond. Ça m’emmerde un peu car c’est presque toujours la même histoire : ou je ne m’échauffe pas et j’explose dès les premiers hectomètres de montée, ou je m’échauffe mais mon positionnement au départ me plonge dans le rouge et je saute de la même manière…
Évidemment, le départ neutralisé se fait en ville, en descente puis à 40 sur le plat, avec une tête de peloton que je vois loin, loin… On remonte comme on peut en évitant les comportements dangereux, ce qui n’est pas le cas de tout le monde. Heureusement, en fait, le départ dans la première bosse est neutralisée jusqu’en haut, ce que j’ignorais. J’ai donc droit à 5’23 à 314 w pour recoller à la tête, à 40m de la voiture ouvreuse mais je coince un peu sur le haut, on monte quand même à 21 km/h. D’ailleurs, un paquet de monde a déjà lâché... Mais David Moncoutié, qui me remonte, me dit qu’on est à la bascule. Ça passe… Pas longtemps... La tête est enfin lâchée et en pleine descente, donc aucun répit, faut continuer à s’employer sans aucune récup’. Je passe donc logiquement à la trappe dès le pied de la bosse suivante, en m’obligeant à gérer. Elle est plus longue, le peloton s’égrène en grappes plus ou moins fournies. Au bout de 7’30 à 286w, je me retrouve dans un groupe d’une dizaine, de suite amputé de trois gars qui partent au tas car celui que je suis se met dans le dérailleur d’un autre puis tombe sur le gars à sa droite.
La suite, c’est 60 bornes de petites montagnes russes… Jamais long mais toujours en prise… On rattrape une dizaine de gars devant, puis on se fait amarrer par derrière avec le retour du groupe de la championne du monde albigeoise, qui avait sauté dès le pied du départ neutralisé… Si j’étais monté à sa vitesse puis resté dans son groupe, au bout de 30 bornes, ma place eût été exactement la même à ce moment-là de la course… On est une quarantaine, certainement le 2è ou le 3è groupe derrière la tête (faudrait analyser les survols). Rien de notable jusqu’à la grande descente dans la vallée de la Dordogne si ce n’est que ça roule n’importe comment, très nerveusement… Régulièrement des gars se poussent des épaules, ça coupe les virages par l’intérieur et l’extérieur, ça double à gauche sans visibilité, alors qu’on n’a pas de moto ouvreuse… J’en reviens pas trop, j’ai rarement vu ça, alors qu’on ne joue pas grand-chose d’autre que notre moyenne horaire sur la course. Tout le monde veut absolument être devant, donc, logiquement, je me mets en queue, surtout que je ne compte pas collaborer, ma course commençant au col du Pendit. J’ai quand même droit à deux aléas. D’abord, dans un village, un mec qui cherche à me doubler me fait une queue de poisson pour s’infiltrer devant à droite. Petit coup de frein qui me sauve : il met sa roue dans le rebord en dévers d’une plaque d’égout et se répand sur dix mètres, ses compteur, lunettes et bidons m’offrant une séance de slalom. J'avoue que ma réaction sur le coup a été de me dire Ensuite, 10 km plus loin, alors que je discute avec mon voisin de droite, sur une relance en virage, son vélo fait un comme un coup de fusil métallique très sec et je vois du coin de l’œil sa roue avant se dérayonner (il a à priori évité la gamelle).
Descente de 8 bornes amusante, faite prudemment, comme toute le monde. Je m’attendais au pire vu les attitudes qui avaient précédé… En bas, on rejoint une nationale sur laquelle on débouche en tangente… sans signaleur !! L’allure se ralentit un peu, tout le monde se restaure sur ces 7/8 bornes de plat avant le col. 33,8 de moyenne jusque-là .
Le col du Pendit, c’est 7 bornes à 6 %, une première partie plus dure, autour de 8%, puis une sortie en bosse qui se couche lentement. Mes prévisions d’avant -course se confirment : comme à l’Octogonale, notre gros groupe s’émiette par les deux bouts et une fois encore je navigue au milieu, me semble-t-il. Je gère l’effort au cardio, essayant de rester autour de 170 puls et en me disant qu’on en a pour une grosse demi-heure. En fait, je franchis en 28’06, à 239w et 175 puls, Si on compte les coups-de-cul qui précèdent la vraie bascule, ça fait 31’30 à 234w. Sur la fin, je remonte une quinzaine de gars et je rattrape un bon rouleur. On s’isole à 6, puis 4 et on descend sur l’avant-dernière difficulté, 2,7 km à 5 %. Nos talents respectifs de descendeurs nous permettent de reprendre 2 coursiers de Blaye-le-Mines, puis plusieurs cyclos dans la montée, un seul s’accroche. On passe ça 231w pour 171 puls. Depuis le sommet du col, tout le monde y met du sien, moi plutôt sur le plat, les autres en descente ou en montée selon leur profil personnel.
Ce n’est qu’à partir de là que je commence à ressentir les effets de la canicule. On a pour l’instant pas mal roulé à l’ombre (le circuit partait vers le Nord-Est et le Pendit est versant N). Il reste 30 bornes et un demi-bidon… Je ne vais pas pouvoir faire l’économie du ravito de Lacapelle-Marival, au pied de la dernière bosse, une grosse rotondité de 7,7 bornes pour 3 %.
Petit problème, je suis le seul de mon groupe à m’arrêter ! Deux gobelets de coka, un verre d’isostar et un bidon rempli de la même boisson, tout ça en guettant du coin de l’œil si un groupe apparaît. Je sais très bien que si je repars tout seul dans la pampa, je finirai par me faire reprendre (j’ai eu tout faux, comme on va le voir…). J’attends un bonne minute avant de prendre au passage un groupe de 4… cramés… l’état des forces en présence fait qu’il me revient de mener le train toute la montée… C’est un terrain que j’abhorre, un long faux-plat qui ne rend pas où je ne suis jamais bien. Mon absence complète de vélocité sur ce terrain me fait sortir 214w (pour 168 puls) durant 24’… Un Decazevillois me prend de vagues relais (on comprendra tout à l’heure pourquoi…). On reprend les deux de Blaye, puis deux autres de mon ancien groupe ainsi que quelques isolés qui étaient encore plus devant et qui sont arrêtés complet. La majorité disparaît sans parvenir à s’accrocher, seul Christian (un pote de course de Montastruc, une figure du SO, 42 licences FFC!!), le Decazevillois et les deux Tarnais restent dans ma roue. Grosso modo, depuis le ravito, y a que moi qui bosse. Je fais encore toute la descente comme ça, 18 bornes à 39,8 de moy et à 158 puls pour 140w (mais 220/230 quand y a pas de roue libre). J’ai plus rien dans les chaussettes, je sens les crampes arriver, mais on n’est pas trop mal pour le chrono final, donc ça motive… Avant les 5 dernier km de la vallée du Célé et l’entrée dans Figeac, il reste une descente scabreuse, étroite et gravillonneuse, que je fais en tête, avec un gars du groupe dans ma roue qui me signale en criant tous les passages délicats. Mieux que la carte du GPS !! Vers la fin, juste avant la jonction avec la vallée, alors que je souffle un peu, le Decazevillois part en facteur. Je me dis que c’est involontaire et qu’on va le reprendre...
Ben non… On n’est plus que 4 à la fin de la descente, les deux de Blaye et un gars du Cantal, qui me disent qu’ils sont cuits et qu’il ne pourront pas aider et que donc je dois les laisser et y aller. Le Cantalien sort au même instant et j’ai bien du mal à combler le trou… On fait deux relais avec ce dernier, moi le second dans Figeac. On a le gars de Decazeville en point de mire, à 15s, il se retourne régulièrement, mais malgré nos 35 de moyenne, on ne lui reprend rien. L’arrivée est au sommet d’un ranquet’ de 350m à 7 % que je passe comme je peux, en danseuse, pour éviter les crampes. Je ne peux suivre mon comparse qui vient de faire 2 bornes dans ma roue. Je finis 100è pile, en 3h35’38, à 30,3 de moyenne. Le groupe que j’ai lâché au ravito arrive pile 2’ avant moi, alors que je me suis arrêté 1’50…
Super stand d’arrivée, très fourni. Comme d’hab, je refais la course avec les gars de mes deux groupes depuis le col. Les gars de Blaye me remercient très sportivement mais je n’arrive pas à mettre la main sur celui de Decazeville, bizarrement… Je me change, me lave un peu à la voiture et j’ai le plaisir de voir arriver les premiers du grand parcours. Victoire de Pillon, seul depuis 40 bornes et avec 4’ d’avance… Je le félicite (on se connaît juste de vue) pour sa victoire, ainsi que celle de la XXL, puis repas avec Christian.
Dernière péripétie, sur l’autoroute, la valve EGR me lâche, je regagner la maison sans puissance , à 110 à l’heure. Elle m’avait déjà lâché y a 2 ans, et j’en avais eu pour 800€...
La journée a débuté tôt puisque je me suis réveillé à … 02h50… Impossible de me rendormir, faut dire qu’il faisait 29 degrés dans la chambre…
Je suis donc arrivé largement à l’avance, malgré une belle erreur d’itinéraire… Merci ViaMichelin…
On part à 8h50, 5’ après le grand parcours (Vélotoise, 146 km et 2100 de D+). On est 320 inscrits à peu près sur le moyen. Je n’ai pas trop regardé le profil, mais je sais que je devrais disparaître dès l’une des deux bosses, de 2 bornes, qui se succèdent à la sortie de Figeac. Le départ est neutralisé. Je soigne l’échauffement en me disant qu’en arrivant 10’ avant ça devrait passer. Ben non, le sas est carrément inaccessible, à l’arrière la rando s’y étant déjà agglutinée… J’enjambe les barrières mais je suis déjà collé au fond. Ça m’emmerde un peu car c’est presque toujours la même histoire : ou je ne m’échauffe pas et j’explose dès les premiers hectomètres de montée, ou je m’échauffe mais mon positionnement au départ me plonge dans le rouge et je saute de la même manière…
Évidemment, le départ neutralisé se fait en ville, en descente puis à 40 sur le plat, avec une tête de peloton que je vois loin, loin… On remonte comme on peut en évitant les comportements dangereux, ce qui n’est pas le cas de tout le monde. Heureusement, en fait, le départ dans la première bosse est neutralisée jusqu’en haut, ce que j’ignorais. J’ai donc droit à 5’23 à 314 w pour recoller à la tête, à 40m de la voiture ouvreuse mais je coince un peu sur le haut, on monte quand même à 21 km/h. D’ailleurs, un paquet de monde a déjà lâché... Mais David Moncoutié, qui me remonte, me dit qu’on est à la bascule. Ça passe… Pas longtemps... La tête est enfin lâchée et en pleine descente, donc aucun répit, faut continuer à s’employer sans aucune récup’. Je passe donc logiquement à la trappe dès le pied de la bosse suivante, en m’obligeant à gérer. Elle est plus longue, le peloton s’égrène en grappes plus ou moins fournies. Au bout de 7’30 à 286w, je me retrouve dans un groupe d’une dizaine, de suite amputé de trois gars qui partent au tas car celui que je suis se met dans le dérailleur d’un autre puis tombe sur le gars à sa droite.
La suite, c’est 60 bornes de petites montagnes russes… Jamais long mais toujours en prise… On rattrape une dizaine de gars devant, puis on se fait amarrer par derrière avec le retour du groupe de la championne du monde albigeoise, qui avait sauté dès le pied du départ neutralisé… Si j’étais monté à sa vitesse puis resté dans son groupe, au bout de 30 bornes, ma place eût été exactement la même à ce moment-là de la course… On est une quarantaine, certainement le 2è ou le 3è groupe derrière la tête (faudrait analyser les survols). Rien de notable jusqu’à la grande descente dans la vallée de la Dordogne si ce n’est que ça roule n’importe comment, très nerveusement… Régulièrement des gars se poussent des épaules, ça coupe les virages par l’intérieur et l’extérieur, ça double à gauche sans visibilité, alors qu’on n’a pas de moto ouvreuse… J’en reviens pas trop, j’ai rarement vu ça, alors qu’on ne joue pas grand-chose d’autre que notre moyenne horaire sur la course. Tout le monde veut absolument être devant, donc, logiquement, je me mets en queue, surtout que je ne compte pas collaborer, ma course commençant au col du Pendit. J’ai quand même droit à deux aléas. D’abord, dans un village, un mec qui cherche à me doubler me fait une queue de poisson pour s’infiltrer devant à droite. Petit coup de frein qui me sauve : il met sa roue dans le rebord en dévers d’une plaque d’égout et se répand sur dix mètres, ses compteur, lunettes et bidons m’offrant une séance de slalom. J'avoue que ma réaction sur le coup a été de me dire Ensuite, 10 km plus loin, alors que je discute avec mon voisin de droite, sur une relance en virage, son vélo fait un comme un coup de fusil métallique très sec et je vois du coin de l’œil sa roue avant se dérayonner (il a à priori évité la gamelle).
Descente de 8 bornes amusante, faite prudemment, comme toute le monde. Je m’attendais au pire vu les attitudes qui avaient précédé… En bas, on rejoint une nationale sur laquelle on débouche en tangente… sans signaleur !! L’allure se ralentit un peu, tout le monde se restaure sur ces 7/8 bornes de plat avant le col. 33,8 de moyenne jusque-là .
Le col du Pendit, c’est 7 bornes à 6 %, une première partie plus dure, autour de 8%, puis une sortie en bosse qui se couche lentement. Mes prévisions d’avant -course se confirment : comme à l’Octogonale, notre gros groupe s’émiette par les deux bouts et une fois encore je navigue au milieu, me semble-t-il. Je gère l’effort au cardio, essayant de rester autour de 170 puls et en me disant qu’on en a pour une grosse demi-heure. En fait, je franchis en 28’06, à 239w et 175 puls, Si on compte les coups-de-cul qui précèdent la vraie bascule, ça fait 31’30 à 234w. Sur la fin, je remonte une quinzaine de gars et je rattrape un bon rouleur. On s’isole à 6, puis 4 et on descend sur l’avant-dernière difficulté, 2,7 km à 5 %. Nos talents respectifs de descendeurs nous permettent de reprendre 2 coursiers de Blaye-le-Mines, puis plusieurs cyclos dans la montée, un seul s’accroche. On passe ça 231w pour 171 puls. Depuis le sommet du col, tout le monde y met du sien, moi plutôt sur le plat, les autres en descente ou en montée selon leur profil personnel.
Ce n’est qu’à partir de là que je commence à ressentir les effets de la canicule. On a pour l’instant pas mal roulé à l’ombre (le circuit partait vers le Nord-Est et le Pendit est versant N). Il reste 30 bornes et un demi-bidon… Je ne vais pas pouvoir faire l’économie du ravito de Lacapelle-Marival, au pied de la dernière bosse, une grosse rotondité de 7,7 bornes pour 3 %.
Petit problème, je suis le seul de mon groupe à m’arrêter ! Deux gobelets de coka, un verre d’isostar et un bidon rempli de la même boisson, tout ça en guettant du coin de l’œil si un groupe apparaît. Je sais très bien que si je repars tout seul dans la pampa, je finirai par me faire reprendre (j’ai eu tout faux, comme on va le voir…). J’attends un bonne minute avant de prendre au passage un groupe de 4… cramés… l’état des forces en présence fait qu’il me revient de mener le train toute la montée… C’est un terrain que j’abhorre, un long faux-plat qui ne rend pas où je ne suis jamais bien. Mon absence complète de vélocité sur ce terrain me fait sortir 214w (pour 168 puls) durant 24’… Un Decazevillois me prend de vagues relais (on comprendra tout à l’heure pourquoi…). On reprend les deux de Blaye, puis deux autres de mon ancien groupe ainsi que quelques isolés qui étaient encore plus devant et qui sont arrêtés complet. La majorité disparaît sans parvenir à s’accrocher, seul Christian (un pote de course de Montastruc, une figure du SO, 42 licences FFC!!), le Decazevillois et les deux Tarnais restent dans ma roue. Grosso modo, depuis le ravito, y a que moi qui bosse. Je fais encore toute la descente comme ça, 18 bornes à 39,8 de moy et à 158 puls pour 140w (mais 220/230 quand y a pas de roue libre). J’ai plus rien dans les chaussettes, je sens les crampes arriver, mais on n’est pas trop mal pour le chrono final, donc ça motive… Avant les 5 dernier km de la vallée du Célé et l’entrée dans Figeac, il reste une descente scabreuse, étroite et gravillonneuse, que je fais en tête, avec un gars du groupe dans ma roue qui me signale en criant tous les passages délicats. Mieux que la carte du GPS !! Vers la fin, juste avant la jonction avec la vallée, alors que je souffle un peu, le Decazevillois part en facteur. Je me dis que c’est involontaire et qu’on va le reprendre...
Ben non… On n’est plus que 4 à la fin de la descente, les deux de Blaye et un gars du Cantal, qui me disent qu’ils sont cuits et qu’il ne pourront pas aider et que donc je dois les laisser et y aller. Le Cantalien sort au même instant et j’ai bien du mal à combler le trou… On fait deux relais avec ce dernier, moi le second dans Figeac. On a le gars de Decazeville en point de mire, à 15s, il se retourne régulièrement, mais malgré nos 35 de moyenne, on ne lui reprend rien. L’arrivée est au sommet d’un ranquet’ de 350m à 7 % que je passe comme je peux, en danseuse, pour éviter les crampes. Je ne peux suivre mon comparse qui vient de faire 2 bornes dans ma roue. Je finis 100è pile, en 3h35’38, à 30,3 de moyenne. Le groupe que j’ai lâché au ravito arrive pile 2’ avant moi, alors que je me suis arrêté 1’50…
Super stand d’arrivée, très fourni. Comme d’hab, je refais la course avec les gars de mes deux groupes depuis le col. Les gars de Blaye me remercient très sportivement mais je n’arrive pas à mettre la main sur celui de Decazeville, bizarrement… Je me change, me lave un peu à la voiture et j’ai le plaisir de voir arriver les premiers du grand parcours. Victoire de Pillon, seul depuis 40 bornes et avec 4’ d’avance… Je le félicite (on se connaît juste de vue) pour sa victoire, ainsi que celle de la XXL, puis repas avec Christian.
Dernière péripétie, sur l’autoroute, la valve EGR me lâche, je regagner la maison sans puissance , à 110 à l’heure. Elle m’avait déjà lâché y a 2 ans, et j’en avais eu pour 800€...
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- stam
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il y a 6 ans 4 mois #151002
par stam
Réponse de stam sur le sujet La Vélotoise
Faut-il être maso pour aller s'enquiller une cyclo sans préparation !
Bravo, un vrai troubadour : dossard sans entraînement, départ sans échauffement, arrêt ravito, et des km à tirer le groupe.
Bravo, un vrai troubadour : dossard sans entraînement, départ sans échauffement, arrêt ravito, et des km à tirer le groupe.
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- Circus
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il y a 6 ans 4 mois #151005
par Circus
Réponse de Circus sur le sujet La Vélotoise
Ah si si, je me suis échauffé !!
Je sens néanmoins que le foncier est toujours bien en place et je bénéficie de ma cure alimentaire : en ce moment je suis à 73 kg bien stabilisés, à -3 kg de ce que je croyais être mon poids de forme. En revanche, j'ai bien perdu dans les hautes intensités... Je dois avoir une PMA de 340W max et un seuil de 270w... Je sens que la prépa pour l'Ariégeoise a fait que je tiens plus longtemps à I3. J'aurais été incapable de sortir 240w sur 30' en milieu de cyclo avant.
L'objectif de l'année prochaine sera de combiner les deux : retrouver des chiffres de PMA décents et maintenir ce niveau d'endurance.
Je sens néanmoins que le foncier est toujours bien en place et je bénéficie de ma cure alimentaire : en ce moment je suis à 73 kg bien stabilisés, à -3 kg de ce que je croyais être mon poids de forme. En revanche, j'ai bien perdu dans les hautes intensités... Je dois avoir une PMA de 340W max et un seuil de 270w... Je sens que la prépa pour l'Ariégeoise a fait que je tiens plus longtemps à I3. J'aurais été incapable de sortir 240w sur 30' en milieu de cyclo avant.
L'objectif de l'année prochaine sera de combiner les deux : retrouver des chiffres de PMA décents et maintenir ce niveau d'endurance.
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- jfd_
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il y a 6 ans 4 mois #151008
par jfd_
Réponse de jfd_ sur le sujet La Vélotoise
Gamin impétueux va!…/... On rattrape une dizaine de gars devant, puis on se fait amarrer par derrière avec le retour du groupe de la championne du monde albigeoise, qui avait sauté dès le pied du départ neutralisé… Si j’étais monté à sa vitesse puis resté dans son groupe, au bout de 30 bornes, ma place eût été exactement la même à ce moment-là de la course…
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- Circus
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il y a 6 ans 4 mois #151024
par Circus
Réponse de Circus sur le sujet La Vélotoise
C'était tout le sens de ma réflexion...
J'ai eu un petit message du "Decazevillois" sur Strava... Voilà ce qu'il me dit :
"Oui. C'est ca. Tu m as bien aidé a la fin de la dernière montée.. puis tu m as lâché.. je vous ai récupéré en bas de la dernière descente avec ce mec en jaune fluo qui ne prennait pas un seul relais.. et puis a un moment jai cru que vous etiez embrouillés vous avez levé le pied!! Du coup jai fini seul... . Je"
Le mec en fluo est celui que j'appelle du Cantal dans mon CR. Il s'avère en fait que c'est une inversion des deux (à cause du classement, mystère pas encore élucidé, l'enquête se poursuit...). Donc comme je le pensais, sur l'instant il s'est bien échappé involontairement. Mais lui a trouvé que le rataga était celui en fluo, alors que pour ma part son attitude ne m'avait pas particulièrement choqué, je pensais qu'il était tout simplement cramé et qu'il s'était contenté de faire l'arrivée à sa main, qui restait meilleure que la mienne.
J'ai eu un petit message du "Decazevillois" sur Strava... Voilà ce qu'il me dit :
"Oui. C'est ca. Tu m as bien aidé a la fin de la dernière montée.. puis tu m as lâché.. je vous ai récupéré en bas de la dernière descente avec ce mec en jaune fluo qui ne prennait pas un seul relais.. et puis a un moment jai cru que vous etiez embrouillés vous avez levé le pied!! Du coup jai fini seul... . Je"
Le mec en fluo est celui que j'appelle du Cantal dans mon CR. Il s'avère en fait que c'est une inversion des deux (à cause du classement, mystère pas encore élucidé, l'enquête se poursuit...). Donc comme je le pensais, sur l'instant il s'est bien échappé involontairement. Mais lui a trouvé que le rataga était celui en fluo, alors que pour ma part son attitude ne m'avait pas particulièrement choqué, je pensais qu'il était tout simplement cramé et qu'il s'était contenté de faire l'arrivée à sa main, qui restait meilleure que la mienne.
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