Tu as fait quoi aujourd'hui???

Ça m'est arrivé 2 fois en compétition et j'ai cru que j'allais me tuer...

Effectivement, c'est surtout dû à du vent de travers, si tu as des jantes hautes (systématique avec mes Zipp 404).

Au contraire, ce n'est pas du tout un manque de gainage, qui amplifie justement le phénomène. Il faut se détendre complètement et coller un genou contre le cadre, tout en ne freinant que de l'arrière.

Ma théorie perso : en dehors du vent de côté, je pense qu'il s'agit d'un pb d'alignement des roues dans l'axe longitudinal.

Informations sur le phénomène vibratoire de guidonnage :
(source : hal.science/hal-00544511/ page 9)

Le guidonnage est un phénomène vibratoire qui se produit sur les véhicules à deux-roues, par définition, munies d'un guidon.
En raison de diverses causes qui peuvent se conjuguer (pneu défectueux ou usé irrégulièrement, mauvaise répartition des masses (arrière trop chargé), reprise de contact brutal de la roue avant avec le sol, revêtement routier défectueux (bosselé ou rainuré), etc.), le guidon du véhicule se met à osciller violemment à droite et à gauche, pouvant désarçonner le pilote. Toute tentative du pilote pour annule le guidonnage ne fait que l'aggraver, car le temps de réaction du pilote est tel qu'il agit pour contrer le mouvement du guidon au moment où celui-ci repart déjà dans l'autre sens.
Brorsson et al. (1984) ont relevé que le guidonnage est une source d’accident pour 8% des accidents (ajout de ma part : sur motocyclettes). Ses mesures ont estimé que la vitesse moyenne d’entrée en résonance s’élève à 118 km/h. D’importants progrès ont été réalisés depuis, mais le guidonnage demeure une source d’accident potentielle pour les motards.

Il y a plein de recherche scientifique sur le phénomène de guidonnage qui est très dangereux... Il n'apparaît pas seulement sur les vélos, mais aussi sur les motos notamment.

Ci-joint quelques publications scientifiques sur la simulation et l'expérimentation du mécanisme de guidonnage en vélo en p.j...

gillesF78 écrit:

Informations sur le phénomène vibratoire de guidonnage :
(source : hal.science/hal-00544511/ page 9)

Le guidonnage est un phénomène vibratoire qui se produit sur les véhicules à deux-roues, par définition, munies d'un guidon.
En raison de diverses causes qui peuvent se conjuguer (pneu défectueux ou usé irrégulièrement, mauvaise répartition des masses (arrière trop chargé), reprise de contact brutal de la roue avant avec le sol, revêtement routier défectueux (bosselé ou rainuré), etc.), le guidon du véhicule se met à osciller violemment à droite et à gauche, pouvant désarçonner le pilote. Toute tentative du pilote pour annule le guidonnage ne fait que l'aggraver, car le temps de réaction du pilote est tel qu'il agit pour contrer le mouvement du guidon au moment où celui-ci repart déjà dans l'autre sens.
Brorsson et al. (1984) ont relevé que le guidonnage est une source d’accident pour 8% des accidents (ajout de ma part : sur motocyclettes). Ses mesures ont estimé que la vitesse moyenne d’entrée en résonance s’élève à 118 km/h. D’importants progrès ont été réalisés depuis, mais le guidonnage demeure une source d’accident potentielle pour les motards.

Il y a plein de recherche scientifique sur le phénomène de guidonnage qui est très dangereux... Il n'apparaît pas seulement sur les vélos, mais aussi sur les motos notamment.

Ci-joint quelques publications scientifiques sur la simulation et l'expérimentation du mécanisme de guidonnage en vélo en p.j...

Heureusement que c'est un peu plus compliqué ou plus simple que le petit résumé que tu cites, Gilles.
Déjà, c'est contrôlable sur un vélo, sinon je me serai mis par terre plusieurs fois... Ensuite, contrairement à la moto, ce n'est pas que le guidon (même si effectivement ça doit partir de là), c'est tout le vélo qui se met dans une sorte d'oscillation harmonique. Ça m'est arrivé sur des plages de vitesse très aléatoires, de 50 à 80 km/h.
Il faut vraiment essayer de rester calme et avoir la chance de disposer de temps pour savoir quelle solution va permettre d'en sortir. Si ça t'arrive en bout de ligne droite avant une épingle sur le freinage, tu peux être sûr que le crash est quasi assuré... Heureusement, les deux fois les plus importantes où ça m'est arrivé, j'avais assez de temps pour essayer diverses solutions. Il faut souffler, se décontracter en relâchant tout le corps, effectivement essayer de charger l'avant en se couchant sur le cadre et coller son genou à la barre horizontale comme déjà dit.

Le mieux est quand même de connaître le phénomène et de savoir si son combo jante/cadre est y favorable ou non, et l'avoir en tête pour détecter un éventuel déclenchement.

J'ai refait mon habituel test PPR ce midi. J'ai légèrement progressé par rapport au mois précédent :
CP20 344W
CP5 394W
30s @ 580W
7s @ 738W
FTP 327W

GC m'a fait un bug : la formule best(power, 300) donne 373W alors que j'ai enregistré 394W avec la touche "lap" de mon sigma...

Edit : FC max = 184 bpm --> je suis frais comme un gardon J'ai presque la même FC max qu'il y a 10 ans...

J'ai terminé la sortie en allant jusqu'au Charmant Som...

Toujours impressionné Gilles par les séances que tu arrives à t'infliger pour le PPP...

PMA au prog ce matin, en extérieur cette fois. 12 x 1/1 mn. Une quinzaine de watts de plus que sur HT la semaine dernière. Fait sur un parcours totalement plat, mais comme pour beaucoup de monde je pense j'ai vraiment beaucoup plus de difficultés à sortir les watts sur ce terrain qu'en bosse...

Thomkart écrit:

comme pour beaucoup de monde je pense j'ai vraiment beaucoup plus de difficultés à sortir les watts sur ce terrain qu'en bosse...

En s'entraînant à SST/seuil sur le plat, l'écart peut s'amenuiser. Quand j'ai débuté l'entraînement au CdP en 2017, j'avais plus de 30w d'écart entre CP5 plat vs montée (en faveur de la montée), en 2019 j'avais les mêmes valeurs (même quelques watts de plus sur un CP5 plat vent de face). J'ai même tendance à croire qu'à l'heure actuelle je roule mieux que je ne grimpe : normal, je fais des efforts > 10' sur le plat, car dans mon coin les bosses sont courtes (mais parfois raides cf championnat de france). Je fais mes Gimenez et 1'/1' sur le plat, et le 30"/15", 40"/20" en bosse. Et bien sur le plat mes efforts à PMA sont "facilement" à plus de 400w avec le gain du démarrage en danseuse. En bosse, j'ai l'impression de devoir pousser mémé dans les orties pour sortir 400w en fin d'intervalle, et le coup énergétique me semble supérieur...
Hâte de débarquer dans le Vercors fin août pour faire du SST en col !

Il faudrait que je fasse une comparaison assis/debout en bosse sur des exos a PMA.
A allure tranquille, je suis plus à l'aise en montant en danseuse qu'assis. Je peux rester debout une bonne heure sans me rassoir. Par contre en course je monte assis, c'est comme ça que je me sens le plus efficace, en relançant en danseuse de temps en temps.

Sur une bosse que je connais bien de 3.7 km @6% de moyenne j'ai fait plusieurs test :
Avec moins de 30j d'écart , même conditions météo globalement
En danseuse, je mets 11min04 @ 364w moyen
Assis, je mets 10min51 @ 343 moyen

Je ne peux pas donner la cadence car je sors les stats de Strava, sans compte premium. Mais cela doit être de l'ordre de 65 RPM danseuse vs 80 RPM assis.
édit (merci le petit additif chrome "open elevate strava"):

*debout: 65 rpm moyen, max 90 rpm (sûrement la fin où je fini assis) // fc moy = 174 bpm, max = 181 bpm
*assis : 94 rpm moyen, max 111 rpm // fc moy = 180 bpm, max = 191 bpm

En course, je suis toujours assis, avec des RPM moyen qui tournent entre 93 et 97, car c'est aussi comme cela que je me sens le plus efficace.

Je conclus, a titre perso, que je sors plus de watts "mathématiques" debout, mais ils ne sont pas plus efficace ( impact aéro de la position ?)

1h50 ce matin avec 15x(1'/1') un poil sous 400w (sur du plat). J'avais l'impression d'être bien entamé à la fin des 10 premières : effectivement après analyse sous GC, mon W' était au plus bas à cet instant, après 20' @ 320wNP...

3 séances de Zwift.
Une fois de la PMA basse :

La même ensuite en variant +/- les %age des intervalles :

Puis une 3è choisie au hasard.

Après une bonne séance de travail au seuil (assis 😉) jeudi, footing hier soir. J'essaye de garder une séance de course a pied par semaine, histoire d'aborder la prépa marathon de fin d'année avec quelques bornes contrairement aux précédents...
Et ce week dernieres bonnes séances avant l'étape du tour le weekend pro.

bonsoir
deuxième course de l'année pour moi
pour faire plaisir au copain qui organise à althen des paluds pas très loin d'avignon
circuit de 8 kms tout plat mais avec pas mal de relances et un bon mistral
départ à bloc comme d'habitude je suis mal placé
et dans le rouge d'entrée de jeu
je remonte en tête du peloton c'est tout desuite plus facile mais a moitié course je commence à trouver dur
mais je serre les dents fini dans le peloton
pas question de faire le sprint trop dangereux
57 km en 1h30 pour 36,6 pas mal pour des petits vieux 😂😂
pour parler effort j'ai bien vide le réservoir w'
il est resté bien bas toute la course
et avec 11' a l6

Sortie écourtée ce matin. Sortie club qui s'annonçait être un Coffee ride en l'honneur d'un copain qui part pour l'étranger. Au bout de 5 Km, le Prez crève et nous avons été incapable de le dépanner . Parce qu'à pneu, il utilise des prolongateurs sans obus au bout (obus restant sur la valve de la chambre). Aucune de nos mini-pompes n'a réussit à mettre le montage en pression... Le hasard a voulu qu'un cyclo-touriste, mieux armé, passe là. Avec sa pompe, on a réussit à mettre qqes bars - pas trop mais de quoi rentrer... ensuite on est reparti pour donc un tour raccourci (82 km), notre pose café et le salut au copain

C'est ça aussi le vélo !

EDIT : je viens d'essayer ma mini-pompe sur un montage classique (prolongateur sur un boyau avec obus au bout et, sans trop insister j'ai mis 4 bars sans avoir à m'y reprendre)

pasqup01 écrit:

Sortie écourtée ce matin. Sortie club qui s'annonçait être un Coffee ride en l'honneur d'un copain qui part pour l'étranger. Au bout de 5 Km, le Prez crève et nous avons été incapable de le dépanner . Parce qu'à pneu, il utilise des prolongateurs sans obus au bout (obus restant sur la valve de la chambre). Aucune de nos mini-pompes n'a réussit à mettre le montage en pression... Le hasard a voulu qu'un cyclo-touriste, mieux armé, passe là. Avec sa pompe, on a réussit à mettre qqes bars - pas trop mais de quoi rentrer... ensuite on est reparti pour donc un tour raccourci (82 km), notre pose café et le salut au copain

C'est ça aussi le vélo !

EDIT : je viens d'essayer ma mini-pompe sur un montage classique (prolongateur sur un boyau avec obus au bout et, sans trop insister j'ai mis 4 bars sans avoir à m'y reprendre)

Ah, je lui dis souvent, au Prez', qu'il ne tient pas la pression !
C'est vraiment nul ces valves non-démontables, je ne comprends même pas comment ça peut être autorisé. C'est merdique à souhait, ça empêche de mettre du préventif (tubeless ou CAA), et ça condamne la chambre dès qu'il y a le moindre pépin (valve obstruée, défaut de l'obus...).

Ce matin j'ai également récupéré le spad avec 0,5 bar dans la roue arrière... le préventif a dû bien faire son travail car j'ai remis 5 bars et ça n'a pas bougé.

Je ne peux que plussoyer. Enfin, pas pour le Prez' ( ) mais pour les obus démontablse. D'ailleurs sur un Veloflex Pro Tour presque neuf, j'ai foiré la vis de l'obus avec ma tête de pompe usée (j'en avais parlé ici). En changeant simplement l'obus (et la la tête de pompe...) j'ai conservé le boyau qu'il m'aurait fait mal de jeter tant pour des considérations environnementales que financières

N.B. les valves véritablement démontables, c'est rare. J'ai un vieux Vittoria comme cela. Le prolongateur remplace alors tout (depuis la base au niveau du boyau).

Hier, je suis parti pour une sortie longue en endurance Z1/Z2 : www.strava.com/activities/9375154482

J'ai malheureusement dû faire les 50 derniers km sur le petit plateau. Panne de batterie Di2 ? Que nenni, simplement la pièce en plastique qui fait office de passe-câble sous mon boîtier de pédalier qui est en train de lâcher (et qui à la réflexion est en train de lâcher depuis 5~6 sorties vu le nombre de fois où j'ai dû remettre de la tension dans le câble de dérailleur avant).

pasqup01 écrit:

N.B. les valves véritablement démontables, c'est rare. J'ai un vieux Vittoria comme cela. Le prolongateur remplace alors tout (depuis la base au niveau du boyau).

Oui, je voulais dire "valve à obus démontable" ; c'est vrai que les valves entièrement démontables, je n'en ai pas vues souvent : Vittoria, Dugast peut-être ? En tout cas que sur des boyaux évidemment, donc une expérience visuelle qui remonte à >8 ans.

Hier, un aller pour me rendre à Toulouse à vélo (j'invitais ma maman pour son anniversaire au resto) :