Vous avez peur en ville ?

Bonjour,


Si on se met à la même vitesse que les voitures, pour ne pas gêner et être dans le flux, les gens ne percutent pas qu'on arrive aussi vite, et s'engagent dangereusement dans les rond-points, les carrefours ou sortent sous notre nez.

Si on se déplace "avec un filet à papillons sur l'épaule", pour ne pas surprendre les gens qui ne surveillent que les voitures, on est abusivement gêneur.

Si on se prend toute la route (plus volontiers à plusieurs) pour empêcher les gens de risquer un dépassement -potentiellement- frôlant... ben c'est pas mon genre.


Comment gérez-vous les inévitables portions en zone urbaine ?

Forza!!! écrit:

Bonjour,


Si on se met à la même vitesse que les voitures, pour ne pas gêner et être dans le flux, les gens ne percutent pas qu'on arrive aussi vite, et s'engagent dangereusement dans les rond-points, les carrefours ou sortent sous notre nez.

Si on se déplace "avec un filet à papillons sur l'épaule", pour ne pas surprendre les gens qui ne surveillent que les voitures, on est abusivement gêneur.

Si on se prend toute la route (plus volontiers à plusieurs) pour empêcher les gens de risquer un dépassement -potentiellement- frôlant... ben c'est pas mon genre.


Comment gérez-vous les inévitables portions en zone urbaine ?

Moi je n'ai aucune appréhension en ville. Par contre je suis hyper concentré et je pars toujours du principe que les chauffeurs peuvent faire des fautes ou mal me voir.

Par contre je n'hésite pas à prendre ma place sur la route.

Ivan

Ça dépend des villes aussi, il y en a où tu as plus peur que dans d'autres
1) parce que la voirie n'est pas adaptée
2) parce-qu’il y a un paquet de "fadas" au volant

Pour ma part tout comme Ivan, pas moins, pas plus

Pas mieux.
Je redouble de vigilance : je fais gaffe et je suppose que les autres peuvent faire n'importe quoi.

Gawain écrit:

Pour moi, le danger en ville est vraiment minime. A partir du moment ou tu te comportes comme si tu étais un véhicule lambda (vigilance et prévisibilité), il y a en effet peu de chances qu'il t'arrive quelque chose.
Je me sens bien moins rassuré sur les routes de campagne lorsqu’un unique crétin vient jouer au pilote de rallye en prenant toute la larguer de la route lors de ses virages.

Viens faire un stage à Paris, ça devrait te vacciner.

+1
En ville, il faut juste être attentionné, la vitesse des automobilistes est moindre "en principe" voire proche de celles des cyclistes.
Par contre, sur les routes grosse grosse angoisse!!

Sur ce point, je fais partie de la famille des insouciants (ne pas confondre avec les inconscients hein ...). Je prend ma place comme tout autre véhicule, et suis très vigilant au comportements des autres.
Quelques années de moto en région parisienne m'ont appris à surveiller le regard des automobilistes dans leur rétros, ou leurs attitudes, qui en disent généralement long sur leurs intentions.

Après c'est la vie. A chaque fois que tu sors en vélo sur une route ouverte (ou en VTT aussi d'ailleurs), il y a un risque associé à cette activité, qu'il faut bien sur minimiser, mais aussi accepter, sinon tu ne fais plus rien !!!

Voilà : avoir les yeux partout, rouler cool et anticiper au maximum les conneries des autres... en évitant de "surprendre" par des manœuvres soudaines :)

Pareil...

Être attentif, s'assurer qu'on est visible, éviter de trainer dans les angles mort, s'imposer et prendre sa place!

Et de temps en temps un coup de gueule contre les inconscients!

Sur le distinguo entre "prendre sa place" et "prendre trop de place", j'avoue être plus du côté d'essayer de ne pas gêner inutilement.

Bien sûr dans la mesure où je maîtrise la situation et où je ne roule quand même pas à 5 cms du trottoir.

Dans la mesure où je sais anticiper si je dois éviter du verre, des trous, en m'écartant ce qu'il faut, sans rien faire de brusque.

Dans l'optique que ce n'est pas "au TGV de s'arrêter aux passages à niveau pour laisser passer les voitures", si vous voyez ce que je veux dire ?

Après, je ne sais pas ce qui est conseillé / enseigné dans les écoles de cyclisme ou dans les clubs ?

Ni plus ni moins que le code de la route... sachant que les éducateurs ici (Grenoble) essaient au maximum de rester sur la voie verte le long de l'Isère, du moins avec les plus petits.
Après c'est toujours pareil ; on n'a pas de carcasse métallique pour nous protéger en cas d'accident... j'ai beau avoir la priorité à droite, je me méfie toujours car en cas d'accident, la voiture est en tort mais c'est le cycliste qui ramasse au final