Montage jante carbone pneu ou tubeless ?

Bon, ce n’est pas un sujet sur carbone/boyau ou carbone/pneu ou alu/pneu, qu’est-ce qu’il y a de mieux ?
Je pense à me faire un montage carbone/pneu en 35mm afin d’être assez polyvalent et être monté sur mes 2 vélos : route et CLM. Eh oui, je pratique le triathlon... enfin j'essaye
Je suis preneur de vos retours d’expériences sur le montage carbone/tubeless et des erreurs à ne pas faire.
Et j’ai quelques questions :
Le tubeless, je l’ai déjà sur le VTT et c’est très bien. J’ai lu que pour la route avec une pression de pneu beaucoup plus élevée, l’intérêt du tubeless était plus limité et donc pas vraiment mieux qu’un montage carbone/pneu. Vrai ou faux ?
Aujourd’hui, avec l’évolution du matériel, qu’en est-il de la « surchauffe » au freinage des jantes carbones et des risques d’éclatement de la chambre ?
En tubeless, le montage du pneu n’est-il pas trop « rigide » sur la jante ? En gros, si crevaison en pleine sortie et donc obligation de mettre une chambre, c’est possible sans trop galérer sans être dans le « confort » du garage ?
Voilà, tout vos avis sont les bienvenus

Ca fait plein de questions... j'utilise depuis la saison dernière des carbone à pneus, pour les raisons suivantes :
- avoir du profil moyen "tout terrain" pour un poids raisonnable
- bénéficier du rendement pneu/tubeless > boyau
- ne pas m'emmerder à coller des boyaux la veille, faire de la couture pour réparer, etc.

Donc j'ai une paire de RAR 38mm à 1,5kg, montée en tubeless.

Oui, la pression est beaucoup plus élevée qu'en VTT, donc l'action du préventif est moins efficace (ça ne répare pas 100% des crevaisons, loin de là).
Les jantes récentes à patins (puisque je roule comme ça) sont plus solides et chauffent moins, rouler avec une chambre est possible (en dépannage par exemple) mais le latex (surtout à l'avant) reste fortement déconseillé. Au passage je craignais beaucoup le comportement sous la pluie : franchement avec les patins adéquats ça va aussi bien qu'en alu, pas de mauvaises surprises quand on anticipe un minimum.
Le montage d'un pneu tubeless neuf est difficile car la tringle très rigide, mais elle se détend vite à l'usage => en cas de crevaison "non rebouchée" au bord de la route j'ai toujours réussi à mettre une chambre proprement sans la pincer.

L'association d'une résine plus résistante et de patins mieux adaptés permet de dissiper plus efficacement l'énergie à mon sens... et surtout de transférer moins de chaleur à l'intérieur de la jante.
Ce qui fait que les jantes récentes ne sont pas spécialement plus légères que leur devancières... du coup elles ont moins tendance à se déformer sur les freinages prolongés (même si globalement vaut mieux éviter de freiner en continu pendant les 13 km de l'Alpe-d'Huez, surtout avec des DT Swiss ou génériques bas de gamme ).

jfd_ écrit:

Pourquoi dis-tu que les jantes récentes chauffent moins? Physiquement, je ne comprends pas la relation avec le coté récent du matériel En effet, ton effort de freinage, donc la puissance à dissiper, est identique sur d'anciennes jantes comme sur des nouvelles (à vitesse de départ et décélération identiques bien sur). Cela ne pourrait pas plutôt être en relation avec un profil plus haut de jante (donc plus de surface de dissipation exposée à l'air)?

Sur certaines lectures sur ce sujet, j'ai lu que les "nouveaux" matériaux (jante+patins) avaient une meilleur dissipation de la chaleur lors du freinage. Ce n'est pas une question de hauteur de jante. De toute manière je pars sur une hauteur de 35/38mm donc pas un gros profil.