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PDG 2010 !!! Les dés sont jetés
- jfd_
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il y a 14 ans 6 mois #29469
par jfd_
Réponse de jfd_ sur le sujet Re:PDG 2010 !!! Les dés sont jetés
Je comprends ton amertume. Rendez-vous dans deux ans, non?
En plus comme tu n\'avais pas indiqué le bon n°, j\'avais craint un souci vu le temps de l\'équipe dont tu avait indiqué le n°...
En plus comme tu n\'avais pas indiqué le bon n°, j\'avais craint un souci vu le temps de l\'équipe dont tu avait indiqué le n°...
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- vaco
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il y a 14 ans 6 mois #29536
par vaco
Réponse de vaco sur le sujet Re:PDG 2010 !!! Les dés sont jetés
Encore merci à tous nos supporters qui nous on suivi par SMS, sur la toile …
Arrivés à Zermatt nous avons été super bien accueillis, le contrôle technique est passé comme une lettre à la poste.
Puis nous nous sommes rendus à notre hôtel, surprise c’est un ****. Après le dîner, nous avons tenté de faire une courte sieste. En vain !!!
A 22 h. nous avons commencé à préparer nos affaires pour nous rendre au départ de minuit.
Le coup de feu est donné. Nous avons quasiment couru les 5-6 premiers km, basket au pied et tout le matériel sur le dos skis, souliers, piolet, corde, téléphone…
Arrivés à Staffel, nous avons abandonné nos baskets et avons chaussé les souliers et les skis pour attaquer une montée interminable, encordés.
Au passage de tête Blanche, il faisait vraiment froid et mes mains commençaient à geler. Heureusement, le ravitaillement n’était pas loin.
On enleva la corde à Plan Bertold.
A Arolla, nous avons effectué notre deuxième ravitaillement. Désolés pour les ravitailleur/euses, il paraît que j’étais très stressé et que j’ai à peine dit « bonjour ».
Par contre, Ivan : « merci… », « vous êtes cools.. » a reçu tous les éloges de la part de la femme à Christophe, bon elle est aussi française!
Après le ravitaillement, la montée à Riedmatten n’a pas été très facile. Dur de redémarrer.
Arrivés au portage, il y avait pas mal de monde, et on a essayé de se faufiler tant bien que mal jusqu’au sommet qui est suivi d’une descente verglacée.
Parvenus au fond du couloir, je lève la tête et vois passer un ski tout seul qui, heureusement, ne croise aucun patrouilleur, ouf !
Damned, c’est le ski d’Ivan, il vient de casser sa fixation. On récupère le ski, et on constate les dégâts. Catastrophe, Ivan ne pourra pas aller plus loin. Oh Shit ! Un pincement au cœur me traverse. Après une courte discussion avec Ivan, qui a été pris en charge par les militaires, nous avons repris la route pour Verbier. Ca été très dur de repartir à deux…
Nous avons pris la direction du Pas du Chat, puis le long plat de la Barma en skating, qui m’a paru interminable.
La montée de la Rosa Blanche a été très éprouvante pour l’organisme, il faisait très chaud et sous mon casque, je dégoulinais. Au sommet, l’ambiance de fête était au rendez-vous, le public était bien là.
Dans la dernière montée, un patrouilleur était couché par terre et disait à ses collègues : « je ne vais pas plus loin ».
Enfin, la dernière descente en direction de Verbier.
Une émotion un peu spéciale me traverse.Ca y est, la ligne d’arrivée est proche.
Sous les encouragements de nos familles, nous avons presque couru toute la dernière partie.
Mon esprit était un peu ailleurs, je pensais à Ivan qui n’a pas pu vivre ce moment fort. Dommage, mais je me suis dit : « ça doit quand même être moins fatiguant de rentrer en hélico… »
Stéphane
Arrivés à Zermatt nous avons été super bien accueillis, le contrôle technique est passé comme une lettre à la poste.
Puis nous nous sommes rendus à notre hôtel, surprise c’est un ****. Après le dîner, nous avons tenté de faire une courte sieste. En vain !!!
A 22 h. nous avons commencé à préparer nos affaires pour nous rendre au départ de minuit.
Le coup de feu est donné. Nous avons quasiment couru les 5-6 premiers km, basket au pied et tout le matériel sur le dos skis, souliers, piolet, corde, téléphone…
Arrivés à Staffel, nous avons abandonné nos baskets et avons chaussé les souliers et les skis pour attaquer une montée interminable, encordés.
Au passage de tête Blanche, il faisait vraiment froid et mes mains commençaient à geler. Heureusement, le ravitaillement n’était pas loin.
On enleva la corde à Plan Bertold.
A Arolla, nous avons effectué notre deuxième ravitaillement. Désolés pour les ravitailleur/euses, il paraît que j’étais très stressé et que j’ai à peine dit « bonjour ».
Par contre, Ivan : « merci… », « vous êtes cools.. » a reçu tous les éloges de la part de la femme à Christophe, bon elle est aussi française!
Après le ravitaillement, la montée à Riedmatten n’a pas été très facile. Dur de redémarrer.
Arrivés au portage, il y avait pas mal de monde, et on a essayé de se faufiler tant bien que mal jusqu’au sommet qui est suivi d’une descente verglacée.
Parvenus au fond du couloir, je lève la tête et vois passer un ski tout seul qui, heureusement, ne croise aucun patrouilleur, ouf !
Damned, c’est le ski d’Ivan, il vient de casser sa fixation. On récupère le ski, et on constate les dégâts. Catastrophe, Ivan ne pourra pas aller plus loin. Oh Shit ! Un pincement au cœur me traverse. Après une courte discussion avec Ivan, qui a été pris en charge par les militaires, nous avons repris la route pour Verbier. Ca été très dur de repartir à deux…
Nous avons pris la direction du Pas du Chat, puis le long plat de la Barma en skating, qui m’a paru interminable.
La montée de la Rosa Blanche a été très éprouvante pour l’organisme, il faisait très chaud et sous mon casque, je dégoulinais. Au sommet, l’ambiance de fête était au rendez-vous, le public était bien là.
Dans la dernière montée, un patrouilleur était couché par terre et disait à ses collègues : « je ne vais pas plus loin ».
Enfin, la dernière descente en direction de Verbier.
Une émotion un peu spéciale me traverse.Ca y est, la ligne d’arrivée est proche.
Sous les encouragements de nos familles, nous avons presque couru toute la dernière partie.
Mon esprit était un peu ailleurs, je pensais à Ivan qui n’a pas pu vivre ce moment fort. Dommage, mais je me suis dit : « ça doit quand même être moins fatiguant de rentrer en hélico… »
Stéphane
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