Trophée des Gastlosen

Gawain écrit:

Daniel Paradis, je n'avais plus entendu ce nom depuis...

2006... :sick:


N'y aurait pas eu une petite pression sur l'accélérateur de la part de Skippy et clementa sur la fin justement?

Mon CR

Je peux le dire ce n'était pas le jour! Mais le problèmes que je doit résoudre maintenant c'est que ce n'est pas le jour depuis le mois de novembre!

Arrivée bien assez tôt à Jaun (départ) nous allons nous réchauffés autour d'un café. Après quelques minutes je m'aperçois que je n'ai pas pris mon Barryvox. Petit coup de stress, quelques coup de téléphone infructueux et je trouve mon bonheur auprès de l'organisation qui me prête un appareil.

Au départ le froid est vif mais il n'y a pas de vent.

Top départ ! Je me rend compte tout de suite que ça ne tourne de nouveau pas. Les puls sont parties en haut et nous sommes pourtant dans la queue du peloton.
Après une demi-heure je regarde le dénivelé et j'ai bien la confirmation que je n'avance pas. 600 m/h sur une piste de ski bien tassée. Mon coéquipier Jacques qui d'habitude aime bien être derrière moi se trouve en permanence devant.

En arrivant a proximité du portage un Hélico nous survole et va déposer au sommet du couloir les cameraman de la télé. Il tape le bord de la corniche avec le patin et la corniche se détache.
Moment de panique dans le bas du couloir. ça crie et les gens essaye d'éviter les blocs qui roulent. Un coureur se fait percuté et perdra connaissance et deux autres glissent skis au pieds en bas le couloir. Pas vraiment malins de survoler plusieurs centaine de personnes dans un étroit couloir.

Le portage se passe bien et la vue au sommet est grandiose. Pas vraiment le temps d'en profiter, la descente derrière requiert un brin d'attention.

On repart pour un grimpée mais le rythme baisse encore. Au sommet de la deuxième montée on voit déjà le couperet du temps de passage au-dessus de nos tête.
Courte descente et on remet une fois de plus les peaux pour le troisième ascension qui doit nous mené au point culminant de la Wandflue. Après quelques discussion avec l'organisation pour savoir si nous pourrons passer au sommet, on décide de tenter le coup. Après une demi-heure je suis complètement cuit et je décide d'abandonner.
Le temps de de se changer et de redescendre une centaine de mètres et nous croisons la "voiture balais " qui récupère tous les coureurs qui sont encore sur cette face car ils ont fermé la sortie au sommet.

Voilà! C'est toujours une déception de ne pas atteindre l'arrivée, mais là je dois remettre mon état en question et trouver des solutions pour récupérer.

J'ouvrirais certainement un poste pour trouver de l'aide

Il ne faut pas se lancer là dedans sans une (grosse) base de ce type de pratique. Mais non, ils ne sont pas malades. Sois rassuré :wink:

vaco écrit:

Nom de nom!..on est plus tranquilles quand vous m'emmenez avec Guy dans vos secteurs de prédilection.

skippy écrit:

C'est sûr pour avoir un minimum de plaisir il faut une bonne base sportive et surtout sur ce tracé un bon ( voir très bon) niveau en ski.

Lu dans la presse !!!

Étonnant cet article.
Le skialp, c'est quand même une pratique de personnes qui, en général, ont une bonne habitude de la montagne, qui savent où elles s'aventurent et qui passent partout en ski. J'ai du mal à penser qu'on puisse s’engager sur une telle course sans savoir de quoi il retourne.