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L'Ariégeoise.
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Samedi 24 juin, c'était l'édition annuelle de notre plus célèbre cyclo montagnarde pyrénéenne
La qualité de l'organisation, le nombre de participants -5600 en 2017- et l'intérêt des parcours en font un rendez-vous quasi obligé pour tous les cyclos du SO. Depuis 2 ans, une nouvelle formule est proposée avec deux grands parcours qui se distinguent par le choix final : selon sa forme et sa motivation au moment même de l'épreuve, il est possible de terminer ou non par une dernière ascension. Le grand parcours faisait 158 km et 3200m de D+ et ceux qui s'en sentaient de faire la XXL pouvaient rajouter la montée de Goulier neige (9 bornes à 8%) pour un total de 167 km et 3900 en D+.
Comme l'année dernière, je suis inscrit sur la XXL avec la ferme intention de réussir cette fois-ci le challenge. Il y a un an de cela, le voyage scolaire en Allemagne avait totalement brisé tous les efforts consentis et j'avais dû me contenter du grand parcours sans la montée de Beille, complètement cramé et perclus de crampes sur les cols précédents. Malgré un beau programme spécifique dont je vous avais fait part, je n'ai pu me tenir à mes plans à cause d'une année bien compliquée professionnellement. J'ai néanmoins le volume et la distance dans les pattes grâce à 5/6 sorties montagne. Ce sont les intensités qui me manquent et qui vont cruellement me manquer comme on va le voir... Je n'ai pas pu faire les Gimenez prévus et le cycle de SST ne m'a pas du tout apporté les gains espérés. Au final, j'aurais eu moins de progression que sur le cycle de PMA précédent. Autre conséquence moins anticipée, je traîne toujours un kilo et demi en trop, ce qui est toujours gênant pour une longue cyclo montagnarde
Comme partout en France, la dernière semaine caniculaire a été un calvaire pour dormir à la maison, calvaire qui culmine la nuit de vendredi à samedi où je ne peux dormir en tout et pour tout que deux heures... Lever 4h20 et départ à 5h, dossard à 6h30 puis tentatives durant une heure de partir le plus allégé possible... Échec complet, je pars donc le ventre et le colon pleins Ce que je déteste. La météo est en revanche avec nous, c'est tres nuageux avec 20°C.
Je jouis cette année d'un dossard prioritaire, pour une raison que j'ignore complètement je ne l'ai pas demandé et je ne suis jamais entré dans les 300 premiers. J'apprends sur la ligne que nous sommes 2000 sur les deux grands parcours.
Au bout de 2 km, on attaque directement le col de Port, 15 bornes très irréguliers à 5,5%. Je suis très heureux de mon dossard prio car je vais pouvoir reculer comme chaque année dans le classement sans finir dans le tréfonds et j'aurai donc un bon groupe pour les 70 bornes de vallée qui suivent. Ça part bien évidemment très fort, je suis remonté de toutes parts, et ce n'est que vers le milieu du col que j'arrive à trouver des gens qui montent à mon allure. Je suis calé sur une féminine qui elle aussi s'est calée sur moi. Je monte aux sensations et un coup d'œil au cardio et au capteur m'indique que je suis un peu haut par rapport à mes prévisions, autour de 170bpm et entre 240/250w. Mais bon, ça passe comme ça sans souffrance donc je reste ainsi. On bascule dans la bruine et je fais une descente anormalement mauvaise , me méfiant de la route humide et des restes de gravillons. En bas de la descente, je rejoins assez facilement un gros groupe qui file ventre à terre vers Saint-Girons. Ça va tellement vite que c'est comme en course en fait, on passe son temps à boucher des trous Je comptais sur cette portion pour m'économiser, peine perdue... Je reste bien malgré moi à I3, sain trop savoir si je dois me relever et attendre un groupe derrière
Le problème s'accentue sur les 20 bornes en faux plat montant qui nous emmènent au pied du col de la Core (15 km à 6%, là encore tres irréguliers) : je passe franchement en I3+, sans avoir néanmoins la sensation que ce soit dur ou que je m'entame inutilement. Je tergiverse, coincé entre ces bonnes sensations et ces chiffres que je trouve un peu haut, pour finalement rester avec mon gros groupe jusque au pied des premières pentes dures, après Castillon-en-Couseran. Je me mets alors en mode gestion et on monte dans un brouillard et une bruine de plus en plus intenses, pour avoir finalement de la pluie franche en haut. Je suis avec des vieux d'ecocyclo et on papote un peu. Sans que ce soit l'hémorragie, je continue à me faire doubler régulièrement. Une fois en haut, Je prends bien soin de me ravitailler, de vider les poches dans les poubelles et je patiente un peu trop longuement pour avoir de l'overstims dans mon eau. Une pause pipi et c'est parti pour la descente.
Celle-ci est un petit calvaire, on n'y voit rien à 10m, la route est trempée, les orages des jours précédents l'ont jonchée de feuilles et de petites branches et les virages sont ponctués de quelques bouses de vaches bien traîtres! Une des 70 motos finit par nous doubler et je peux un peu lâcher les freins dans ce smog qui noie tous mes souvenirs... Je reste à 20m de ses feux arrières et on sort peu à peu de la purée de poix. La fin est d'ailleurs sèche et je retrouve le plaisir d'un terrain où la pente me convient quand même bien plus que sur l'autre versant
La liaison vers le col suivant fait une quinzaine de km et c'est exactement le même topo que dans l'avant col précédent : le groupe où je me trouve avance à I3/I3+ mais les sensations sont toujours bonnes Comme je roule cette fois-ci avec des gars qui étaient derrière moi tout à l'heure, j'en conclus que ça ne sert à rien que je me relève. Le Saraillé, le col suivant (6 bornes) est tout en sournoiserie... Il commence par 3 Km à 9/10% avant une descente de 1 borne, puis ensuite 3 bornes bizarres, tout en rupture, murs, faux plats... La descente est du même acabit, en plus d'être sinueuse et étroite au possible... Je roule avec 3 gars bien sympas, on discute de nos courses respectives et d'autres cyclos, mais je finis par les lâcher sur le haut du col. On double également les derniers concurrents de la Mountagnole (106 km et 2700m de D+) et je vois de choses que je ne connaissais pas : des Rosbeefs avec 30 kg de trop, roses et dégoulinant comme des petits porcinets sur la broche J'essaie de ne pas trop m'attarder à leur côté, je ne veux pas avoir à perdre du temps sur un accrochage -entre leur largeur et leur trajectoire, ils prennent toute la route- ou sur une intervention médicale d'urgence...
Le ravito à Massat est encore le bordel : y a des Anglais partout, agglutinés en grappes autour des tables, et il me faut faire le tour par derrière pour avoir accès aux boissons. Je perds là encore du temps car je n'ai plus que 3 gels pour les deux cols finaux, il me faut donc trouver du solide sucré pour ne pas les consommer. Or je suis bloqué derrière la table "charcuterie"...
Le col suivant est le port de Lhers, toujours 15 bornes à 6%, une fois encore très irrégulières. C'est la partie centrale de 5 km autour de 8/9% qui est la plus dure. Mais il se monte généralement bien car il offre des sections de repos. Problème, je n'ai visiblement plus rien dans les guiboles. Même en mode gestion à 210w, c'est trop dur... Je sens que les crampes ne sont pas loin sur les côtés des cuisses et j'en ai plein de dos au sens propre : quand je me mets en danseuse, j'ai l'impression d'avoir un lumbago Je suis complètement raide. Pourtant le moral est bon, je me sens aussi bien que ça peut aller après 140 bornes et 6h30 et je sais que je basculerai sur la XXL à Vicdessos, alors que dans la Core je me voyais plutôt finir à Auzat... Je suis accompagné par deux Espagnols de Barcelone, de deux clubs différents, et on discute escalade à moitié en français et espagnol. C'est fou le nombre de cyclistes qui sont également des montagnards On double toujours autant de concurrents de la Mountagnole, avec une plus grande proportion de cyclistes dont l'état de santé ne soulève plus d'inquiétude... Y a toujours des Rosbeefs, mais ils sont plus minces. En revanche, y a plus de dossards du grand parcours pour nous passer devant. Je ne sais pas trop si ça doit me réjouir ou m'inquiéter...
C'est toujours le même cérémonial au ravito d'en haut, je prends deux gels, deux pastilles de sporténine (comme à chaque arrêt depuis la Core), bois un bidon complet et c'est partie pour la dernière descente chronométrée. Elle est sèche, re-surfacée et je la connais : je me régale ! Il faut faire attention sur les deux derniers km qui n'ont pas changé, bosselés, tres pentus et aux virages bien serrés. Dans Vicdessos, virage à gauche, virage à droite et c'est parti pour la montée de Goulier-neige !!
Je ne la connais pas mais j'ai bien vu le profil : 9 bornes donc à 8,1% avec 600m en légère descente au milieu. Donc avant c'est 9% et idem après, avec beaucoup de passages à 10/12%.
Je suis de suite arrêté complet... Je fais 100m assis et 20 en danseuse... Et le Garmin m'indique un pharaonique 8km/h... Je ne regarde même pas les watts... Strava m'indiquera néanmoins une montée finale à 210w. Mais je finirai ! Dernier gel dès le bas et beaucoup boire, déjà rien que pour m'alléger... Pour les crampes, ça devrait tenir... Hors de question que je foute un pied par terre ! Je me fais doubler par 4/5 concurrents, mais on est visiblement tous à la même enseigne : on monte trèèèès lentement... Y a même plus mort que moi puisque je finis par en doubler à peu près autant. Mais que c'est long... Je roule de concert avec mes deux Espagnols. On ne se parle plus... Y a quand même beaucoup de gens pour nous encourager sur les bords, des familles qui attendent leur homme. Je ne dois pas être dernier... Comme je ne connais pas la montée et que je n'ai pas fait de reset à la fin de mon échauffement, je suis complètement perdu sur les km qui restent à faire... Cette fin me semble une éternité... "Et l'éternité, c'est long, surtout vers la fin...". Au bout d'un bout-droit, je vois un des panneaux jaunes de l'organisation, de ceux qui annoncent "3 km arrivée". Encore !!??! Divine surprise, y a marqué "2 km arrivée" mais 5kms plus loin, toujours rien Un dernier panneau "1 km"... Lui aussi interminable... Je demande à un jeune couple en rando "combien de km dure le dernier km", ça les fait bien rire... Et puis soudainement, j'entends à la fois le speaker et je vois le chrono de la ligne d'arrivée. J'y tombe littéralement dessus car le brouillard ouatait tout, son et paysage. Je passe la ligne en 7h45. Un peu plus que les 7h30 que j'espérais.
On se serre la main avec les copains espagnols et futurs copains de Strava , je retrouve deux, trois connaissances qui arrivent derrière moi mais qui finiront devant au classement par le jeu de la ligne de départ franchie à différents moments et on discute tous ensemble en se gavant de quartiers d'orange, le seul aliment qui me tente sur les stands. Puis il faut bien descendre.... Je profiterais bien pourtant encore de cette ambiance si étrange, noyée dans la brume, en tout petit comité, avec des vélos partout par terre, le speaker égrenant les noms des arrivants, essayant de trouver pour chacun un petit mot sympa. Il a bien dû me parler et m'interviewer, mais je ne m'en rappelle pas... Après avoir été si long, le temps file si vite soudainement...
La descente en convoi est un peu chiante... Il faut être systématiquement sur les freins pour ne pas doubler la moto, mais la sécurité de ceux qui montent est à ce prix. En bas, je bifurque directement vers Tarascon, je ne me rends pas au village d'arrivée à Auzat. C'est déjà tard et je veux me faire une journée "complète" à 200 bornes, distance que je n'ai franchi sur une sortie qu'une seule fois, à l'occasion de l'étape du Tour 2012. A la voiture, j'ai 203 bornes :
338è sur 574. Tous les autres, 1500 environ, ont basculé sur Auzat.
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- albator83
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- Zeo
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Visiblement je suis pas le seul à avoir connu ces moments où tu te racontes l'histoire du fou qui se tape la tête contre un mur parce que ça fait du bien quand ça s'arrête.
Mais c'est des souvenirs tellement intenses qu'ils resteront gravés à jamais.
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- cycloflamand
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- jfd_
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Pas trop dur le retour Vicdessos->Tarascon avec le thermique de vallée dans l'après-midi?
Pourquoi la sporténine? L'effet sur les lactiques par ce moyen reste pour moi plus du registre mental que réel (ou mesurable).
Sinon, une petite pensée pour un autre VO2 qui n'a pas terminé (enfin, si dans une ambulance de l’organisation à l’hôpital) le défi de la version non XXL suite à une chute par glissade au début de l'amorce de descente du port de Lers avec une belle PC quand même. Rien de très grave au final hormis en gros un casque en morceaux au sens propre, un maillot VO2 en lambeaux et de l'abrasion dermique (un poil sur le destrier aussi quand même).
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- Circus
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Non, peu de vent de vallée avec le ciel très couvert. Mais je l'ai faite seul alors que je comptais avoir un groupe. J'ai bien été doublé par 4/5 gars, mais visiblement ils n'avaient pas fini leur course
Pas vu d'ambulance dans Lhers, donc c'était largement avant ou largement après moi. C'est un peu con car c'était la descente la plus safe de toutes.
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- PhilG81
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C'est un peu con car c'était la descente la plus safe de toutes.
Je te le fais pas dire. Mais pour commencer par le début...
Après plusieurs rendez-vous manqués pour cause de calendrier incompatible, l’Ariègeoise constitue mon principal objectif de l’année. Après quelques hésitations entre Montagniole (105 km, D+ 2500m) et Ariegeoise (160km, D+ 3300m) je me lance sur l’Ariégeoise. Un petit challenge, je ne jamais fais autant en une sortie, ni en distance ni en dénivelé. Et soyons fou, pris au petit jeu des diplômes Or / Argent / Bronze, je me fixe comme objectif de finir « Argent », soit moins de 7h10 et un peu plus de 22 km/h de moyenne. J’établie même une stratégie : Monter au train le premier col, essayer de me coller dans un groupe qui roule en bas de la première descente pour franchir à l’abri les 40 km de vallée, passez le second col tout aussi à mon rythme « habituel » et voir ce qui reste ensuite pour franchir les 2 derniers cols.
Après une forte période de canicule, bonne nouvelle il fait frais samedi matin au moment du départ. C’est même humide et bouché en altitude, il faudra certainement faire attention aux risques de glissade dans les descentes. Départ dans la masse, on roule tranquille jusqu’au pied du Col de Port. J’attaque la montée à mon rythme, sans trop me soucier de ce qui se passe autour pour ne pas me laisser embarquer dans un rythme trop rapide. Et bonne nouvelle en arrivant en haut, je suis un peu en avance sur ma feuille de route, voir même sur mon temps de référence sur ce col. Descente tranquille, pas mon grand truc, en faisant surtout attention lors des dépassements par quelques bolides. Arrivée en bas, bingo, j’attrape un bon groupe, qui grossit même quand un second plus rapide nous reprend. Tout ce petit monde file à bonne allure dans la vallée (~40 km/h). C’est limite un peu trop rapide pour moi, mais je me colle en fond de peloton et je suis. On décroche légèrement avec quelques autres au niveau de St Giron quand on recommence à remonter vers le col de la Core, mais pas grave, le premier ravitaillement et le pied du col ne sont plus loin. Vient la montée du col de la Core, même stratégie, je monte à mon rythme. Pas de signe de fatigue exagérée et arrivé en haut, je suis toujours en avance sur ma feuille de route. Descente prudente, la route est bien humide sur la première partie, puis c’est parti pour la montée du Col de Sarraillé. Sur ma feuille de route il apparaît avec des pentes plus faibles que les 2 précédents. En pratique un bon coup de cul sur les premières centaines de mètre ramène rapidement à la réalité. La montée sera toutefois plus facile sur la fin, ouf. Plus de repère de temps une fois au sommet, ma feuille de route est depuis longtemps détrempée, mais les jambes, bien qu’un peu fatiguées répondent bien. Descente tout aussi irrégulière et étroite que la montée, un second et dernier ravitaillement à Massat, et il est temps d’attaquer la dernière difficulté du jour pour moi, le Port de l’Hers. J’ai le souvenir d’avoir déjà bien souffert et limite calé dans cette longue montée lors de cyclos précédentes dans la région. Prudence donc, et surtout continuer à bien s’alimenter (merci la crème de marrons) et à bien s’hydrater. Les crampes, qui sont généralement mon soucis en fin de parcours, ont l’air de se tenir à distance. La montée est longue, plus beaucoup de gaz, mais le sommet finit par arrivé. 6h30 de courses pour une moyenne d’un poil plus de 22 km/h, hourra, je suis juste dans les temps. Le plus dur est fait, y’a plus qu’à descendre. C’est la fête, le diplôme argent est pour moi !!! Enfin, jusqu’à la troisième épingle à cheveu 1 km plus bas. Manque de concentration, euphorie et fatigue, le fait est que le virage se referme bien trop rapidement par rapport à ma vitesse. Dans ma tête c’est clair, ça ne va pas passer. Je saute sur les freins, les roues se bloquent sur la route humide, le vélo part en glissade et commence à se coucher. Ensuite, plus de son plus d’image, même pas eu le temps d’avoir peur ou mal. Je reprends réellement conscience dans l’ambulance, au moins un bon quart d’heure après si ce n’est plus. Je ne finirai pas ma première Ariégeoise, se sera direct hôpital pour une nuit en observation.
Au final je m’en sors bien : Rien cassé juste quelques égratignure / brulures / courbatures, et quelques éraflures et autres menus soucis sur le vélo. J’espère bien être de nouveau sur un vélo le week-end prochain. Et deux enseignements :
- Ne jamais vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué, la fête c’est après la ligne d’arrivée, pas avant.
- Et, même si je sais que tout le monde est convaincu sur ce forum, punaise n’oubliez jamais votre casque. Je ne sais pas sur quoi j’ai tapé, la route ou le parapet, mais clairement il m’a sauvé la vie. Quand je vois son état, la structure en polystyrène est complètement cassée sous le choc
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- StefB
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Tu as raison, ne jamais oublier son casque en vélo. Et j'ajouterai également, ses lunettes. Un insecte ou un caillou dans l’œil ce n'est pas vraiment agréable...
Remets toi bien !
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- Circus
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Je vois très très bien ton virage... Pour la bonne raison que je m'y étais fais piéger lors de ma première participation en 2008 ou 2009. La route étant sèche, la sanction avait été bien moins grave que toi, j'avais pu freiner sans tomber et je n'avais heurté les glissières que très légèrement.
Très heureux pour toi que tout se soit bien terminé !
A part ça, on a dû rouler pas trop loin l'un de l'autre car ce que tu dis de la vallée entre Massat et Castillon correspond à ce que j'ai vécu et tes temps de passage sont les miens. Sans compter les arrêts (donc il faut retrancher 20'), j'avais 24,5 de moy en bas de Lhers.
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- Circus
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@Rodolphe,
Ben, non, je ne suis ni mort, ni satisfait
J'avais bien mal aux jambes les deux jours suivants, mais j'ai soigné la récupération : massages, étirements, douche à l'eau froide et bas de compression les jours suivants, ainsi qu'une sortie de décrassage lundi.
Je suis assez déçu côté performance Certes c'était déjà bien d'arriver au bout, mais j'avais fait le volume pour que ce soit le cas/ J'ai mal su gérer plusieurs facteurs qui me laissent sur ma faim pour cette cyclo. L'entraînement n'a pas été suffisant en intensités, j'étais trop lourd, j'ai passé trop de temps aux ravitos. Mais comme dit dans le premier message, c'est un peu la conséquence de plein d'impondérables que je ne pouvais pas maîtriser cette année.
Je vais essayer de faire un beau mois de juillet côté entrainement en repartant sur de la PMA et de me venger sur la Barrousse-Balès début août, avec peut-être la Pierre-Jacques en Barétous en prépa avant. Cette dernière dans un coin (le col du Soudet, la Pierre-St-Martin) que je ne connais que pour l'escalade. Tout dépendra aussi du fait que je bascule ou non sur l'alpinisme.
Bref, j'ai pas fait une perf à mon niveau, pour poursuivre la discussion d'un autre post, et ça me chagrine un peu...
Le véritable exploit, c'est surtout d'avoir tapé le CR sur la tablette car mon ordi est mort en ce moment. Une vraie galère avec l'Ipad, bien plus que la cyclo elle-même !!
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- gillesF78
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Je n'avais pas le courage de lire ton long compte rendu hier soir, mais je l'ai lu sur mon téléphone pendant le petit déjeuner, en mangeant mes tartines et en buvant mon bol de chocolat chaud...
Il me semble que tu n'étais pas dans de bonnes conditions (sous-entrainement, manque de sommeil, choc thermique, etc). Idéalement, tu devrais te trouver une autre épreuve entre mi-juillet et mi-aout pour prendre ta revanche.
Édit : j'viens de lire le pavé de philg81 : bravo aussi ! C'est l'metier qui rentre
Région Grenobloise, GillesF78
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- lebad
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Phil, remets toi bien. Même si tu n'as presque rien, ton corps et ton mental doivent être atteints... courage.
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- PhilG81
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Phil, remets toi bien. Même si tu n'as presque rien, ton corps et ton mental doivent être atteints... courage.
Pour le mental, je crois qu'on verra surtout dans la prochaine descente de col
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- Circus
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Bravo Circus !
Je n'avais pas le courage de lire ton long compte rendu hier soir, mais je l'ai lu sur mon téléphone pendant le petit déjeuner, en mangeant mes tartines et en buvant mon bol de chocolat chaud...
Il me semble que tu n'étais pas dans de bonnes conditions (sous-entrainement, manque de sommeil, choc thermique, etc). Idéalement, tu devrais te trouver une autre épreuve entre mi-juillet et mi-aout pour prendre ta revanche.
Édit : j'viens de lire le pavé de philg81 : bravo aussi ! C'est l'metier qui rentre
Salut Gilles,
J'espère que mon CR a facilité ton transit
Parmi toutes les raisons que tu avances, c'est surtout le sous-entraînement qui a joué. L'année dernière je tournais autour de 250 bornes hebdo, cette année autour de 180 km. Mais c'est pas grave, les vacances estivales arrivent !
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- papipop
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Ce qui est chouette, c'est qu'au niveau météo tu peux à peu prés être certain que ce sera aussi l'enfer. Soit une chaleur à crever (du moins pour finir), soit de la pluie tout du long....
Ma dernière expérience fut des plus douloureuses. et pourtant, on arrivait pas au plateau.Cette année là (il y a plus de 10 ans), le grand parcours c'était le col de Port, le col d'Agnès et le très fameux col de Péguère avec ses 4 km finaux à plus de 12 %, puis la longue descente sur Foix et le long faux plat de 15 km entre Tarascon et Vicquedessos. Aux environs de 160 km avec le gros du dénivelé concentré sur les 100 premiers km.... Il faisait une chaleur que le breton que je suis trouvais indécente. Partis aux alentours de la 2000éme place, j'étais autour de la 100ème place en haut du col de Port après une grimpée assez impressionnante, n'ayons pas peur de le dire... Le col d'Agnès fut plus compliqué mais en bas, et malgré mes piètres talents de descendeur (que les néo aquitains de Limoges présents sur le forum ont pu tester), j'étais dans un bon groupe qui jouait la 20ème place. Mais la montée de Péguère fut horrible. Déjà, je suis pas fan de forts pourcentages. Ensuite, dans du 12 %, l'air devient plus rare et j'ai commencé à sérieusement surchauffé et j'ai explosé. Assoiffé en haut du col, je me suis descendu une bouteille d'eau certainement trop fraîche. Mais encore aux environs de la 70ème place, malgré une notable défaillance, je me suis lancé dans la descente où la lucidité m'a manqué à 2 ou 3 reprises. Mais arrivé à bon port à Foix, je me suis dit que les 30 km qui restaient n’allaient pas être trop pénibles. Las, écrasé par la chaleur, sentant mes forces me quitter km après km, j'ai eu un éblouissement et j'ai vu les bougies tourner autour de moi à 3 km de l'arrivée. J'ai du poser le vélo et je me suis abrité à l'ombre d'un bosquet où l'ambulance m'a ramassé quelques instant après. J'ai fini cette belle épreuve en vomissant tripes et boyaux dans le petit gymnase de Vicquedessos qui faisait office de poste de secours et ma femme m'a récupéré sous 3 grosses couverture en claquant des dents alors que la température approchait les 40°.
Une bien belle épreuve assurément.
Petite anecdote croustillante, ma femme est tombé enceinte quelques temps après de notre première fille, et le gynéco a retenu comme date de conception, le jour de cette fameuse épreuve. J'en déduis donc que je suis doté de faculté de récupération étonnante.
Mais honnêtement, malgré tout ça, il faut faire un jour l'Ariégeoise....
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- Christoph3
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Grosse exagération : 3,6km pour 425m de d+ soit 11,8%de moyenne (et 18% max)... et le très fameux col de Péguère avec ses 4 km finaux à plus de 12 % ...
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- jfd_
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- Christoph3
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C'est d'ailleurs marrant comme le 12% ensuite, ça paraît presque plat.
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- Circus
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