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La Bourgui
il y a 7 ans 4 mois - il y a 7 ans 4 mois #141599
par gillesF78
Région Grenobloise, GillesF78
La Bourgui a été créé par gillesF78
J'ai eu le plaisir de participer au grand parcours de la Bourgui (135km, 4028m de D+).
J'avais bien étudié le parcours, et j'avais bien vu qu'il fallait faire les premières montées à I3+, pour finir à I3+ et I4- s'il reste trop de jus. Rien ne servait de courir après les cadors, il fallait en garder sous la pédale. C'est la première cyclo que je fais où l'individuel a le monopole de la performance.
Mééé, mééé, meeeh ! J'ai l'instinct grégaire !
Nous partons à 8h de St Martin de Belleville, et les gars qui roulent pas droit font la descente à bloc. Après 30 minutes de descente-replat-descente, nous abordons la montée de Doucy par Aigueblanche. Ca démarre sur les chapeaux de roue, et moi, je garde les habitudes de coursier, je suis la meute !
Après 10 ' à I4+ (355W), on se calme un peu et on finit par 15 ' à I4+ (345W). Je suis rassuré en basculant avec le groupe de tête comptant 7 gars. Nous repassons dans Moutiers après la descente, et à la bifurcation je suis 2 coureurs de Chris-Net et VC Bellegarde qui font le petit parcours, je m'en rends compte 200m plus loin, je reviens, je prends la prochaine sortie du rond point (pas la bonne), je re-reviens, et après 3 minutes de perdues je trouve la bonne sortie avec le signaleur. Bon, c'est pas grave... Après 2km de plat en solitaire, j'aborde la montée à ND du Pré à un rythme I4- (310W), et je reprends 2 gars éseulés. Jérôme Phanon me reprend, on papote un peu. Il m'explique brièvement qu'il a eu du mal à démarrer, et qu'il a retrouvé ses jambes. J'ai pris sa roue pour faire avec lui les montées de ND du Pré, Charvaz, et début de Montgirod, et à milieu de I4. Avec Jérôme, nous déposons un gars complètement cramé vers Montgirod. Dans les km de montée restants, je n'arrive plus à tenir le rythme de mon compagnon de route, je baisse à 290W pour finir seul. Après la loooongue descente sur Moutiers, j'aborde seul la montée finale : Les Mennuires, 23km et 1200m de déniv ! Je commence par récupérer le bidon que j'ai soigneusement planqué derrière une glissière de sécurité, et je maintiens 290W pendant 15min, puis je baisse à 265W jusqu'à St Martin de Belleville, pour agoniser comme un looser à 235W sur la denière partie. Fort heureusement, personne ne m'a repris dans la montée finale. Les gars derrière étaient plus cramés que moi, c'est dire... 
Je viens de regarder mon classement 6ème, 4ème de caté, 5h09 :
J'admire la gestion de course de Jérôme Phanon : il a commencé par un échauffement, pour ensuite rouler en endurance, et finir en puissance. Il a même repris un certain Julien Liponne qui avait explosé en essayant de suivre un Julien Lodolo en grande forme. Il termine 2ème, en me reprenant 17minutes dans la fin du parcours.
Il est intelligent, lui. Un vrai marathonien !
J'ai bien aimé l'accueil à l'arrivée : vestiaire et douche, repas composé de pâtes/gruyère/legumes, melon, et flan pâtissier. La remise des prix n'était pas trop tardive, et assez courte. La piscine + sauna et Jaccuzzi était bien sympa après le bon repas.
L'organisation nous a offert une photo prise par un professionnel : voir plus bas.
Je vais faire des suggestions aux organisateurs pour améliorer le déroulement de la cyclo :
- neutraliser la première descente et en bas de celle-ci, proposer de déposer les vêtements chauds dans une voiture.
- différer de 10 minutes les départs des petits et grands parcours : cela évite de se planter de parcours lorsqu'on suit bêtement les gars devant.
J'avais bien étudié le parcours, et j'avais bien vu qu'il fallait faire les premières montées à I3+, pour finir à I3+ et I4- s'il reste trop de jus. Rien ne servait de courir après les cadors, il fallait en garder sous la pédale. C'est la première cyclo que je fais où l'individuel a le monopole de la performance.
Mééé, mééé, meeeh ! J'ai l'instinct grégaire !
Nous partons à 8h de St Martin de Belleville, et les gars qui roulent pas droit font la descente à bloc. Après 30 minutes de descente-replat-descente, nous abordons la montée de Doucy par Aigueblanche. Ca démarre sur les chapeaux de roue, et moi, je garde les habitudes de coursier, je suis la meute !
Après 10 ' à I4+ (355W), on se calme un peu et on finit par 15 ' à I4+ (345W). Je suis rassuré en basculant avec le groupe de tête comptant 7 gars. Nous repassons dans Moutiers après la descente, et à la bifurcation je suis 2 coureurs de Chris-Net et VC Bellegarde qui font le petit parcours, je m'en rends compte 200m plus loin, je reviens, je prends la prochaine sortie du rond point (pas la bonne), je re-reviens, et après 3 minutes de perdues je trouve la bonne sortie avec le signaleur. Bon, c'est pas grave... Après 2km de plat en solitaire, j'aborde la montée à ND du Pré à un rythme I4- (310W), et je reprends 2 gars éseulés. Jérôme Phanon me reprend, on papote un peu. Il m'explique brièvement qu'il a eu du mal à démarrer, et qu'il a retrouvé ses jambes. J'ai pris sa roue pour faire avec lui les montées de ND du Pré, Charvaz, et début de Montgirod, et à milieu de I4. Avec Jérôme, nous déposons un gars complètement cramé vers Montgirod. Dans les km de montée restants, je n'arrive plus à tenir le rythme de mon compagnon de route, je baisse à 290W pour finir seul. Après la loooongue descente sur Moutiers, j'aborde seul la montée finale : Les Mennuires, 23km et 1200m de déniv ! Je commence par récupérer le bidon que j'ai soigneusement planqué derrière une glissière de sécurité, et je maintiens 290W pendant 15min, puis je baisse à 265W jusqu'à St Martin de Belleville, pour agoniser comme un looser à 235W sur la denière partie. Fort heureusement, personne ne m'a repris dans la montée finale. Les gars derrière étaient plus cramés que moi, c'est dire... Je viens de regarder mon classement 6ème, 4ème de caté, 5h09 :
J'admire la gestion de course de Jérôme Phanon : il a commencé par un échauffement, pour ensuite rouler en endurance, et finir en puissance. Il a même repris un certain Julien Liponne qui avait explosé en essayant de suivre un Julien Lodolo en grande forme. Il termine 2ème, en me reprenant 17minutes dans la fin du parcours.
Il est intelligent, lui. Un vrai marathonien !J'ai bien aimé l'accueil à l'arrivée : vestiaire et douche, repas composé de pâtes/gruyère/legumes, melon, et flan pâtissier. La remise des prix n'était pas trop tardive, et assez courte. La piscine + sauna et Jaccuzzi était bien sympa après le bon repas.
L'organisation nous a offert une photo prise par un professionnel : voir plus bas.
Je vais faire des suggestions aux organisateurs pour améliorer le déroulement de la cyclo :
- neutraliser la première descente et en bas de celle-ci, proposer de déposer les vêtements chauds dans une voiture.
- différer de 10 minutes les départs des petits et grands parcours : cela évite de se planter de parcours lorsqu'on suit bêtement les gars devant.
Région Grenobloise, GillesF78
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il y a 7 ans 4 mois #141610
par Zeo
Réponse de Zeo sur le sujet La Bourgui
J'avais entendu parlé de la Bourgui par mon osthéo et il m'avait dit "tu verras c'est dur!"
Effectivement il ne mentait pas mais il m'a donné envie d'y participer.
Me voilà donc à St Martin de Belleville en ce dimanche matin en compagnie de Gilles pour réaliser le grand parcours.
On croise un VO2 à l'échauffement qui s'avère être Fred. Lui s'aligne sur le petit parcours dont le départ est identique au grand.
Justement le départ ne va par tarder et il n'y pas grand monde dans le sas (environ 200) ce qui permet de ne pas se prendre la tête. De toute façon mon objectif de la journée est juste de rallier l'arrivée en découvrant des routes que je ne connais pas.
On commence par la descente vers Moutiers. De mon côté pas de prise de risque, je laisse filer les casses cou et me retrouve avec Fred dans le replat intermédiaire et décide de rester en sa compagnie.
Le tout petit bout de vallée entre Moutiers et le pied de la première difficulté passe très vite et on commence à monter vers Aigueblanche. Je reste très raisonnable au niveau des watts en me calant en haut de i3 (250-260w) bien que les jambes soient bonnes et ne demandent qu'à monter plus vite. A ce petit jeu, je laisse partir par mal de monde dont Fred mais je reprend petit à petit ceux qui ont eu les yeux plus gros que le ventre.
Sur le haut je fais un petit effort pour rentrer sur un groupe de 5 avant la descente qu'on réalise tambour battant avec visiblement des locaux qui connaissent bien les trajectoires.
Nouveau passage à Moutiers et là mes acolytes basculent tous sur le petit parcours. Je jette un oeil derrière et un gars isolé est à 200m. J'en profite donc pour satisfaire un besoin naturel en l'attendant.
On démarre à 2 la montée vers Notre Dame du pré. Lui est local et me prévient que c'est assez long puis décroche pour faire la montée à son rythme. Même pas 1/3 de la course et me voici seul dans la pampa...
Enfin ce n'est pas très pénalisant sur ce parcours et je suis bluffé par le nombre de signaleurs à moto ou à pied qui sont là pour notre sécurité et s'assurer qu'on ne manque de rien.
D'ailleurs c'est un plaisir d'être encouragé à chaque village par les locaux qui visiblement apprécient notre passage.
J'arrive enfin à Notre Dame du pré après une montée comme j'aime et toujours avec de bonnes jambes. Ensuite un motard m'ouvre la route pour la descente vers Aime ce qui est très agréable.
Pas le temps de souffler puisqu' à peine l'Isère traversée me voici dans l'ascension de la côte de Charvaz. C'est assez roulant et pas trop long, rien à signaler si ce n'est les nombreux encouragement reçus dans les villages. Par contre la descente qui suit est pour le moins technique : petite route raide et tortueuse avec beaucoup de racines... Bref ce n'est pas là qu'on se repose.
En bas de la descente on tourne à droite pour attaquer la montée vers Montgirod et j'aperçois enfin des concurrents en ligne de mire!
Le sensations sont encore bonnes mais le capteur m'indique que les watts commencent à décliner un peu (220-230w). Pas question pour autant de se faire mal à cet instant de la course sachant ce qui se profile. Je garde donc mon rythme qui est de toute façon suffisant pour rattraper 1 puis 2 puis 3 puis 4 concurrents.
Au village je décide de faire le plein à une fontaine croyant la montée terminée. En fait il reste 2-3 km irréguliers avant de plonger sur Moutiers. Je me fais bien plaisir dans cette descente rapide et technique mais un coup d’œil à l'altimètre en bas me casse un peu le moral : me voici revenu à 500m d'altitude alors que l'arrivée est à 1800...
N'ayant pas besoin de m'arrêter au ravito j'entame directement la montée en doublant par la même occasion 2 concurents et je me cale à un rythme que j'estime tenable longtemps (210-220w).
Je sens malheureusement que les forces déclinent passées les 4h30 de course (comme d'hab en fait).
Je fais encore un peu illusion dans les portions les plus raides où il faut bien appuyer mais je me fais doubler une première fois avant le premier replat. Je garderai longtemps le gars en point de mire jusqu'à la petite descente vers
la route principale.
Après ce carrefour la pente redevient plus sévère et là c'est le début de la galère, j'ai du mal à dépasser le 200w et il reste encore 10km à faire.
La traversée de Saint Martin de Belleville est un calvaire, je me fais doubler une seconde fois mais je garde en tête que quelques km plus loin ça devient presque plat.
Ce fameux replat arrive enfin et je vois enfin les immeubles des Ménuires qui vu d'ici donne l'impression qu'ils sont à peine plus haut.
En fait il reste encore 3km autours de 8% qui font bien mal.
Je ne pense plus qu'à une chose désormais, rallier l'arrivée en moins de 6h.
Les minutes passent (doucement), les km aussi (encore plus doucement) et je franchis enfin la ligne en 5h57!
www.strava.com/activities/1098002221
Je peux enfin profiter d'une bonne douche et d'un repas d'après course bien mérité puis d'un peu de détente musculaire au centre acquatique.
D'ailleurs, je recommande vraiment cette cyclo pour le parcours très joli, l'ambiance très sympa et la rapport qualité prix imbattable!
Concernant ma gestion de course, cette fois-ci, contrairement à l'alsacienne j'ai bien fait attention à l'alimentation avant et pendant la course ce qui m'a permis de faire 4 premières heures "faciles".
Après je crois que passé les 4h30 d'effort j'atteint ma limite physiologique (actuelle?) et que la meilleure alimentation du monde n'y change rien.
J'ai pris une dernière barre à Moutiers puis 2 gels durant l'ascension de 1h40 + la boisson isotonique mais quand le stock de glyco est vide ça ne relance pas la machine.
D'ailleurs je me faisais la réflexion qu'avec entre 150 et 200 Kcal par barre/gel/boisson, j'ai ingurgité autours de 700Kcals dans la dernière montée mais j'ai du en laisser au moins 1000 pour avancer.
Manger plus? Pas sur que ça serait passé du point de vu gastrique...
Effectivement il ne mentait pas mais il m'a donné envie d'y participer.
Me voilà donc à St Martin de Belleville en ce dimanche matin en compagnie de Gilles pour réaliser le grand parcours.
On croise un VO2 à l'échauffement qui s'avère être Fred. Lui s'aligne sur le petit parcours dont le départ est identique au grand.
Justement le départ ne va par tarder et il n'y pas grand monde dans le sas (environ 200) ce qui permet de ne pas se prendre la tête. De toute façon mon objectif de la journée est juste de rallier l'arrivée en découvrant des routes que je ne connais pas.
On commence par la descente vers Moutiers. De mon côté pas de prise de risque, je laisse filer les casses cou et me retrouve avec Fred dans le replat intermédiaire et décide de rester en sa compagnie.
Le tout petit bout de vallée entre Moutiers et le pied de la première difficulté passe très vite et on commence à monter vers Aigueblanche. Je reste très raisonnable au niveau des watts en me calant en haut de i3 (250-260w) bien que les jambes soient bonnes et ne demandent qu'à monter plus vite. A ce petit jeu, je laisse partir par mal de monde dont Fred mais je reprend petit à petit ceux qui ont eu les yeux plus gros que le ventre.
Sur le haut je fais un petit effort pour rentrer sur un groupe de 5 avant la descente qu'on réalise tambour battant avec visiblement des locaux qui connaissent bien les trajectoires.
Nouveau passage à Moutiers et là mes acolytes basculent tous sur le petit parcours. Je jette un oeil derrière et un gars isolé est à 200m. J'en profite donc pour satisfaire un besoin naturel en l'attendant.
On démarre à 2 la montée vers Notre Dame du pré. Lui est local et me prévient que c'est assez long puis décroche pour faire la montée à son rythme. Même pas 1/3 de la course et me voici seul dans la pampa...
Enfin ce n'est pas très pénalisant sur ce parcours et je suis bluffé par le nombre de signaleurs à moto ou à pied qui sont là pour notre sécurité et s'assurer qu'on ne manque de rien.D'ailleurs c'est un plaisir d'être encouragé à chaque village par les locaux qui visiblement apprécient notre passage.
J'arrive enfin à Notre Dame du pré après une montée comme j'aime et toujours avec de bonnes jambes. Ensuite un motard m'ouvre la route pour la descente vers Aime ce qui est très agréable.
Pas le temps de souffler puisqu' à peine l'Isère traversée me voici dans l'ascension de la côte de Charvaz. C'est assez roulant et pas trop long, rien à signaler si ce n'est les nombreux encouragement reçus dans les villages. Par contre la descente qui suit est pour le moins technique : petite route raide et tortueuse avec beaucoup de racines... Bref ce n'est pas là qu'on se repose.
En bas de la descente on tourne à droite pour attaquer la montée vers Montgirod et j'aperçois enfin des concurrents en ligne de mire!
Le sensations sont encore bonnes mais le capteur m'indique que les watts commencent à décliner un peu (220-230w). Pas question pour autant de se faire mal à cet instant de la course sachant ce qui se profile. Je garde donc mon rythme qui est de toute façon suffisant pour rattraper 1 puis 2 puis 3 puis 4 concurrents.
Au village je décide de faire le plein à une fontaine croyant la montée terminée. En fait il reste 2-3 km irréguliers avant de plonger sur Moutiers. Je me fais bien plaisir dans cette descente rapide et technique mais un coup d’œil à l'altimètre en bas me casse un peu le moral : me voici revenu à 500m d'altitude alors que l'arrivée est à 1800...
N'ayant pas besoin de m'arrêter au ravito j'entame directement la montée en doublant par la même occasion 2 concurents et je me cale à un rythme que j'estime tenable longtemps (210-220w).
Je sens malheureusement que les forces déclinent passées les 4h30 de course (comme d'hab en fait).
Je fais encore un peu illusion dans les portions les plus raides où il faut bien appuyer mais je me fais doubler une première fois avant le premier replat. Je garderai longtemps le gars en point de mire jusqu'à la petite descente versla route principale.
Après ce carrefour la pente redevient plus sévère et là c'est le début de la galère, j'ai du mal à dépasser le 200w et il reste encore 10km à faire.
La traversée de Saint Martin de Belleville est un calvaire, je me fais doubler une seconde fois mais je garde en tête que quelques km plus loin ça devient presque plat.
Ce fameux replat arrive enfin et je vois enfin les immeubles des Ménuires qui vu d'ici donne l'impression qu'ils sont à peine plus haut.
En fait il reste encore 3km autours de 8% qui font bien mal.
Je ne pense plus qu'à une chose désormais, rallier l'arrivée en moins de 6h.
Les minutes passent (doucement), les km aussi (encore plus doucement) et je franchis enfin la ligne en 5h57!
www.strava.com/activities/1098002221
Je peux enfin profiter d'une bonne douche et d'un repas d'après course bien mérité puis d'un peu de détente musculaire au centre acquatique.
D'ailleurs, je recommande vraiment cette cyclo pour le parcours très joli, l'ambiance très sympa et la rapport qualité prix imbattable!
Concernant ma gestion de course, cette fois-ci, contrairement à l'alsacienne j'ai bien fait attention à l'alimentation avant et pendant la course ce qui m'a permis de faire 4 premières heures "faciles".
Après je crois que passé les 4h30 d'effort j'atteint ma limite physiologique (actuelle?) et que la meilleure alimentation du monde n'y change rien.
J'ai pris une dernière barre à Moutiers puis 2 gels durant l'ascension de 1h40 + la boisson isotonique mais quand le stock de glyco est vide ça ne relance pas la machine.
D'ailleurs je me faisais la réflexion qu'avec entre 150 et 200 Kcal par barre/gel/boisson, j'ai ingurgité autours de 700Kcals dans la dernière montée mais j'ai du en laisser au moins 1000 pour avancer.
Manger plus? Pas sur que ça serait passé du point de vu gastrique...
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il y a 7 ans 4 mois #141616
par Zeo
Réponse de Zeo sur le sujet La Bourgui
On roulait à gauche car le photographe était dans la voie de droite avec son flash 
Encore une presta que les autres courses ne font pas ou font payer fort cher!
Encore une presta que les autres courses ne font pas ou font payer fort cher!
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il y a 7 ans 4 mois #141617
par gillesF78
Région Grenobloise, GillesF78
Réponse de gillesF78 sur le sujet La Bourgui
T'as trop la classe ! Chapeau !
Région Grenobloise, GillesF78
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il y a 7 ans 4 mois - il y a 7 ans 4 mois #141623
par Zeo
Réponse de Zeo sur le sujet La Bourgui
Au passage je trouve le ratio arrivés / abandons important.
Presque 25℅ sur le grand parcours!
Pourtant les conditions météo étaient idéales.
Presque 25℅ sur le grand parcours!
Pourtant les conditions météo étaient idéales.
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il y a 7 ans 4 mois - il y a 7 ans 4 mois #141627
par Fredhamster
Réponse de Fredhamster sur le sujet La Bourgui
Par rapport à ce que tu dis manu sur les réserves de glycogène, je me demande si il n'y a pas d'autres facteurs.
Par exemple moi j'ai été cuit bien tôt dans la cyclo et je n'avais certainement pas entamé mes réserves encore à ce moment là.
L'organisme fatigue de toute façon, carburant ou pas.
Autrement j'ai déjà fait mon CR dans la mauvaise rubrique.
Alors je refais en plus détaillé vu que j'en fais pas souvent : j'étais venu l'année dernière faire la bourgui mais en arrivant au départ il pleuvait et il faisait froid, alors j'avais renoncé à prendre le départ.
Revanche cette année, je reviens pour y participer, on m'avait dit c'était une cyclo 4 étoiles, sympa et effectivement c'est le cas.
C'est convivial, on a presque une moto chacun pour nous ouvrir la route, les habitants des villages viennent nous encourager, du vrai cyclosport comme je l'aime !
Pendant l'échauffement, j'entends un "hé ho vo2 !", je me retourne et voit Manu accompagné de Gilles que je viens saluer.
Dans la discussion je dis que j'ai oublié de prendre de quoi manger et que je pars les poches vides mais que je pense m'arrêter aux ravitos. Et là un gars garé à côté d'eux me tend une barre de pâte d'amande et insiste pour que je la prenne. Bien sympa à lui, elle m'aura servi.
Le circuit commence donc par 25 bornes de descente frisquette, obligé de partir avec T-shirt et manchettes pour la demie heure rapide à zéro watts ou presque. Il commence à y avoir des petites grappes de coureurs un peu partout et je me retrouve dans un petit groupe avec Manu. On rejoint le pied de la première bosse qui est commune aux deux parcours et là je vois sur un virage en épingle Manu un peu plus bas, je me dis qu'il doit gérer tranquille pour finir son 4000m de D+ qu'il a au menu. De mon côté je me cale à FTP et me dis que logiquement ça devrait aller quasi jusqu'au bout comme ça. Mais les sensations sont bizarres, je me sens en sûr régime avec le souffle court, je n'ai pas le cardio donc je ne connais pas ma FC mais au niveau des watts rien de monstrueux après à peine 20 minutes d'effort si on enlève la descente. Alors je baisse le régime et laisse filer le groupe dans lequel j'étais car je sens que je n'irai pas au bout à ce rythme.
Je me retrouve seul à la bascule. Dans la descente deux gars me doublent mais je n'ai pas envie d'appuyer et les laisse partir.
Arrivé en bas de l'ascension vers les ménuires, un groupe me rattrape, dont un gars du club saint james avec qui je roulais déjà dans doucy mais qui avait du décrocher/gérer. On va rouler ensemble et s'encourager mutuellement jusqu'à ce qu'on retombe sur la route principale. On est à peu près dans le même état mais il est un peu mieux que moi. Je vois qu'il hésite à m'attendre et lui dit alors de filer seul car je vois que pour mes jambes la cyclo est terminée et qu'il va falloir entrer en mode secours.
Je m'arrête au ravito et avale un peu de tout en espérant à ce moment là que ça m'aidera à finir ^^
Mais là plus de forces dans les jambes, je ne sais pas si c'est une histoire de stock de glyclogène mais 2000 kCal cramées sur la sortie, ça n'est pas énorme. Je rattrape un gars, je vois marqué 120W au compteur, j'essaye d'accélérer et me retrouve aux alentours de 140W à bloc, je fais pitié, je me fais pitié
Je finis comme ça bien content de passer la ligne.
Mais finalement c'était sympa. Bon du coup je ne valide pas mon entrainement de cette saison : peu de D+, peu de sorties au delà de 2h30 et très polarisé, genre I2- / I5 à I7, ça vaut rien pour les cyclos même petit parcours...
Par exemple moi j'ai été cuit bien tôt dans la cyclo et je n'avais certainement pas entamé mes réserves encore à ce moment là.
L'organisme fatigue de toute façon, carburant ou pas.
Autrement j'ai déjà fait mon CR dans la mauvaise rubrique.
Alors je refais en plus détaillé vu que j'en fais pas souvent : j'étais venu l'année dernière faire la bourgui mais en arrivant au départ il pleuvait et il faisait froid, alors j'avais renoncé à prendre le départ.
Revanche cette année, je reviens pour y participer, on m'avait dit c'était une cyclo 4 étoiles, sympa et effectivement c'est le cas.
C'est convivial, on a presque une moto chacun pour nous ouvrir la route, les habitants des villages viennent nous encourager, du vrai cyclosport comme je l'aime !
Pendant l'échauffement, j'entends un "hé ho vo2 !", je me retourne et voit Manu accompagné de Gilles que je viens saluer.
Dans la discussion je dis que j'ai oublié de prendre de quoi manger et que je pars les poches vides mais que je pense m'arrêter aux ravitos. Et là un gars garé à côté d'eux me tend une barre de pâte d'amande et insiste pour que je la prenne. Bien sympa à lui, elle m'aura servi.
Le circuit commence donc par 25 bornes de descente frisquette, obligé de partir avec T-shirt et manchettes pour la demie heure rapide à zéro watts ou presque. Il commence à y avoir des petites grappes de coureurs un peu partout et je me retrouve dans un petit groupe avec Manu. On rejoint le pied de la première bosse qui est commune aux deux parcours et là je vois sur un virage en épingle Manu un peu plus bas, je me dis qu'il doit gérer tranquille pour finir son 4000m de D+ qu'il a au menu. De mon côté je me cale à FTP et me dis que logiquement ça devrait aller quasi jusqu'au bout comme ça. Mais les sensations sont bizarres, je me sens en sûr régime avec le souffle court, je n'ai pas le cardio donc je ne connais pas ma FC mais au niveau des watts rien de monstrueux après à peine 20 minutes d'effort si on enlève la descente. Alors je baisse le régime et laisse filer le groupe dans lequel j'étais car je sens que je n'irai pas au bout à ce rythme.
Je me retrouve seul à la bascule. Dans la descente deux gars me doublent mais je n'ai pas envie d'appuyer et les laisse partir.
Arrivé en bas de l'ascension vers les ménuires, un groupe me rattrape, dont un gars du club saint james avec qui je roulais déjà dans doucy mais qui avait du décrocher/gérer. On va rouler ensemble et s'encourager mutuellement jusqu'à ce qu'on retombe sur la route principale. On est à peu près dans le même état mais il est un peu mieux que moi. Je vois qu'il hésite à m'attendre et lui dit alors de filer seul car je vois que pour mes jambes la cyclo est terminée et qu'il va falloir entrer en mode secours.
Je m'arrête au ravito et avale un peu de tout en espérant à ce moment là que ça m'aidera à finir ^^
Mais là plus de forces dans les jambes, je ne sais pas si c'est une histoire de stock de glyclogène mais 2000 kCal cramées sur la sortie, ça n'est pas énorme. Je rattrape un gars, je vois marqué 120W au compteur, j'essaye d'accélérer et me retrouve aux alentours de 140W à bloc, je fais pitié, je me fais pitié
Je finis comme ça bien content de passer la ligne.
Mais finalement c'était sympa. Bon du coup je ne valide pas mon entrainement de cette saison : peu de D+, peu de sorties au delà de 2h30 et très polarisé, genre I2- / I5 à I7, ça vaut rien pour les cyclos même petit parcours...
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il y a 7 ans 4 mois - il y a 7 ans 4 mois #141631
par jfd_
Réponse de jfd_ sur le sujet La Bourgui
Mais qu'est-ce que c'est ce bazar??? Des CR dans tous les sens. Nan mais
Bon, je 'déménage' le CR de Gilles aussi (du coup, il sera prem's du sujet).
Des CR dans tous les sens. Nan mais Bon, je 'déménage' le CR de Gilles aussi
(du coup, il sera prem's du sujet). Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
il y a 7 ans 4 mois #141639
par Charly42
c'est quoi ce bordel???
à bloc!!!
Réponse de Charly42 sur le sujet La Bourgui
Mais qu'est-ce que c'est ce bazar???
Bon, je 'déménage' le CR de Gilles aussi
c'est quoi ce bordel???
à bloc!!!
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il y a 7 ans 4 mois #141640
par gillesF78
C'est à l'image de l'épreuve : ça part en c****s dans tous les sens et par tous les orifices.
Région Grenobloise, GillesF78
Réponse de gillesF78 sur le sujet La Bourgui
Mais qu'est-ce que c'est ce bazar???
Bon, je 'déménage' le CR de Gilles aussi
c'est quoi ce bordel???
C'est à l'image de l'épreuve : ça part en c****s dans tous les sens et par tous les orifices.
Région Grenobloise, GillesF78
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il y a 7 ans 4 mois #141645
par Eric
Tout pareil que Rodolphe,
Perso je suis au point sur des épreuves de 5h30 ( surtout en VTT)...après ça devient chaud chaud sauf si je pars en mode en "tourisme".
Sur des épreuve qui dépassent 3h je mange beaucoup. Mini 2 barres par heure, plus 2 grandes gourdes d'isostar ( je pars avec des pastilles de recharge) , plus de la eau et du malto dans mon premier litre d'isostar. + 2-3 gels la dernière heure
Sur le Roc des Alpes Marathon VTT (5h d'effort) j'ai réussi à ne pas craquer la dernière heure et j'ai mangé 1/2 Reblochon au ravito à la 4 ème heure. Ca m'a fait un bien fou. C'est sérieux
D'autre part je ne dépasse pas 92-94 % de FC max en début d'épreuve ( Sauf urgence pour quelques secondes pour rester avec le bon groupe) .
L'entraînement y est aussi pour quelques chose quand tu ne manges pas ce type d'épreuve 10 fois par année.
Des séries à I3 + (SST +) flirtant avec I4 ou FTP sur 30-40' 3 fois sur une séance de 4 h .
Je reste persuadé qu'on ne peut pas passer une épreuve de 6h en jouant le classement et en tapant un minimum dedans en début de course pour être dans une bon groupe en ne faisant que des sorties de maxi 3 h.
Réponse de Eric sur le sujet La Bourgui
Bravo !
Pas simple la gestion des grands parcours, et je pense que ça demande énormément d'expérience (j'entends : pour le corps qui s’habitue au fil des années, cf Rodolphe, et pour la gestion, le mental).
Pour ça que je ne m'y frotte pas (encore).
C'est ça... moi ça tient 5h30-6h, après ça décline franchement.
Surtout lié au stock de glyco, faut une alimentation en course minimale évidemment mais au bout d'un moment quand le glyco est à sec ben on se cale à i2 et on attends que ça se passe jusqu'à la ligne... Ce stock n'étant pas inépuisable, faut "apprendre" au corps à mieux l'utiliser (genre taper davantage dans le stock de graisse avant => monter SV1 il me semble) ; donc in fine manger beaucoup, beaucoup de SST sur des sorties bien longues.
Et ça passe forcément par des "cartons" en fin de course/entraînement pour s'y habituer... quand je lis 200 W à 10 km de la ligne ça me rappelle un Galibier particulièrement pénible en fin de Serre-Che ^^
Tout pareil que Rodolphe,
Perso je suis au point sur des épreuves de 5h30 ( surtout en VTT)...après ça devient chaud chaud sauf si je pars en mode en "tourisme".
Sur des épreuve qui dépassent 3h je mange beaucoup. Mini 2 barres par heure, plus 2 grandes gourdes d'isostar ( je pars avec des pastilles de recharge) , plus de la eau et du malto dans mon premier litre d'isostar. + 2-3 gels la dernière heure
Sur le Roc des Alpes Marathon VTT (5h d'effort) j'ai réussi à ne pas craquer la dernière heure et j'ai mangé 1/2 Reblochon au ravito à la 4 ème heure. Ca m'a fait un bien fou. C'est sérieux
D'autre part je ne dépasse pas 92-94 % de FC max en début d'épreuve ( Sauf urgence pour quelques secondes pour rester avec le bon groupe) .
L'entraînement y est aussi pour quelques chose quand tu ne manges pas ce type d'épreuve 10 fois par année.
Des séries à I3 + (SST +) flirtant avec I4 ou FTP sur 30-40' 3 fois sur une séance de 4 h .
Je reste persuadé qu'on ne peut pas passer une épreuve de 6h en jouant le classement et en tapant un minimum dedans en début de course pour être dans une bon groupe en ne faisant que des sorties de maxi 3 h.
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