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La Casartelli

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il y a 6 ans 5 heures - il y a 6 ans 4 heures #157310 par PhilG81
La Casartelli a été créé par PhilG81
Dernière cyclo pyrénéenne de ma saison ce week-end avec la Casartelli et un beau tracé de 127 km et (annoncé) 3800 mD+ dans le Couserans (Saint Girons, Ariège). Toujours une organisation très sympa :cheer: et souvent une belle occasion de profiter des belles journées de septembre. Quelques cols que je ne connaissais pas en début de programme (Col de Rille, Col Le Coch, avec une descente bien casse g****e gravillonnée de frais et sommairement balayée :pafmur: ), puis le col de Péguère par son versant sud et redescente par le fameux mur (c’est la deuxième fois cette année, je vais finir par y prendre goût :petard: ). Cette première partie passe finalement assez bien. Je marque un peu plus le pas ensuite dans la montée vers le col d’Agnes, mais c’est la dernière difficulté sérieuse de la journée. Le mauvais plan, c’est les 40 derniers km entre Aulus et le retour Saint Girons que je parcourrai tout seul, certes légèrement descendant (mais avec quand même une dernière petite vacherie au milieu), mais avec un petit vent de face qu’il aurait mieux valu affronter en petit groupe. L’arrivée se profile en un peu moins de 6h, je suis assez content de moi :whistle: .
En tout cas une bien belle façon de terminer ma saison, ou presque, et l’espoir de pouvoir revenir une fois de plus l’an prochain :cheer: .
Dernière édition: il y a 6 ans 4 heures par PhilG81.
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il y a 2 ans 6 jours #185036 par PhilG81
Réponse de PhilG81 sur le sujet La Casartelli
Comme quoi les week-ends dans les Pyrénées se suivent et ne se ressemblent pas. Si certains ont vécu un vrai chemin de croix sur la Marmotte Pyrénées, c’est une météo fort agréable qui nous a accompagnée aujourd’hui sur la Casartelli. Au programme pour moi le grand parcours, comme d’hab je dirais, avec une petite incertitude sur la forme du moment. J’ai tendance à alterner les hauts et les bas, voir à subir de vrais trous d’airs au bout de quelques heures d’effort.
8h, c’est parti pour un programme annonçant le col de la Crouzette, le col d’Agnes, le col de Latrape et le col de la Core. J’avoue quelques appréhensions pour le premier et le dernier cités, y étant resté un peu planté lors de mes derniers passages. Attaqué en premier, la Crouzette fait la sélection dès les premiers kilomètres. J’ai du mal à savoir où mon groupe se situe dans le long chapelé qui se forme, ce qui est sûr c’est que la tête de course est loin devant :lol: . Fraicheur matinale, premier col du jour, bonne surprise, il passe relativement bien. Pas de prise de risque dans la descente, raide et étroite, et nous voilà déjà au pied du col d’Agnes. Encore un gros morceau que j’avale sans trop d’indigestion, malgré la température qui monte doucement. S’en suit une longue descente vers Aulus et le col de Latrape qui fait presque figure d’amuse-gueule par rapport aux 3 autres cols au menu du jour. La descente puis la transition vers Seix sont rondement menées, en « groupe » avec 2 autres coureurs où chacun assure sa part des relais. Même si la chaleur devient de plus en plus présente, les jambes sont toujours là et font le job dans la montée du col de la Core. Rien à voir avec mon passage fin juin lors de l’Ariégeoise. J’essaie de coller mes roues dans celles d’un descendeur plus aguerri que moi pour la descente puis c’est à deux, chacun prenant les relais qu’il peut, que nous rallions St Girons après un peu plus de 5h30 d'efforts. Pour le symbole, j’aurais bien aimé passer sous cette barrière des 5h30, ce sera pour une autre fois.
Au bilan une nouvelle fois une bien belle journée sur la Casartelli, avec une organisation au top… et mes meilleurs temps battus dans chacun des 4 cols B). Rendez-vous l'année prochaine j'espère
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il y a 1 an 1 jour #189873 par PhilG81
Réponse de PhilG81 sur le sujet La Casartelli
Au programme du jour, la Fabio Casartelli au départ de St Girons (Ariège). Pour cette année, les organisateurs nous ont concocté un programme "spécial JO 2024" avec un menu copieux de 150 km et 3800m de D+ en 6 cols. Nous somme tout juste une centaine à prendre le départ du grand parcours. Je ne sais pas si c’est l’effet JO, mais on attaque ce marathon sur un rythme de sprint. On n’a pas encore attaqué les première difficultés que je grille déjà de précieuse cartouches pour ne pas être complètement largué dès les premiers kilomètres.
Le col du Portech constitue le hors d’œuvre du menu. Je tiens le rythme de mon petit groupe, mais je sens déjà que c’est moins facile que certaines fois. La descente finie, nous nous retrouvons à 3 puis 6 pour avaler la dizaine de kilomètres qui doit nous mener au pied du col de la Core. Fait notable, les relais fonctionnent plutôt bien, mais ça tourne vite et le rythme est un poil soutenu pour moi. Quelques cartouches qui s’envolent.
Le col de la Core, avec le Col d’Agnes, constituent le plat de résistance du jour. J’arrive encore à faire illusion sur les 12 km de la montée, mais je sens bien que cela ne va pas durer. Mais bon ça passe pour cette fois.
Descente, puis transition vers le col de Latrape, en guise d’entremets. Là aussi notre petit groupe tourne plutôt bien. Bien que pas très long ni très difficile, je commence à marquer le coup, sans arriver vraiment à trouver le bon rythme, ça promet pour la suite.
Pas le temps de souffler au pied de la descente à Aulus-les-Bains qu’il faut attaquer l’autre gros morceau de la journée, le col d’Agnes. J’avais oublié à quel point les premiers kilomètres étaient raides (un candidat pour mon top 10 des cols les plus durs ?). Je monte plutôt en force, incapable de trouver un bon rythme, et avec à l’esprit le dessert qui nous attend. La bonne nouvelle, je ne m’écroule pas non plus, mon chrono est dans la moyenne de mes montées, mais j’espérais pouvoir faire mieux. La mauvaise, on finit le dernier kilomètre dans la brume, pas de bon augure pour la suite.
Dernier arrêt ravitaillement, et on bascule dans la longue descente vers Massat. Tout comme la pente, la température, qui s’était légèrement réchauffée, commence à redescendre. J’avais pas vraiment prévu ça côté habillement, pour l’instant ça passe mais il ne faudrait pas que cela se rafraichisse plus.
Massat, le dessert approche avec la monté vers le col de Port. Je dis « vers » car à mi-parcours c’est option « Tout-à-gauche ». Tant pour la direction à prendre, le mur de Péguère, que pour le développement à utiliser pour affronter les 18% annoncés sur les 400 premiers mètres et les 12% de moyenne sur 3.5 km !!! Du coup, je fais les premiers kilomètres de monté clairement en mode éco. La montée vers Péguère se fera ensuite en force, en doublant quelques « naufragés » bien en peine de pousser leur vélo à pied, une « tradition » ici. C’est moins pire que je craignais, mais pas la fête non plus. L’arrivée au sommet ne signe pas pour autant la délivrance, puisque la route des crêtes nous réserve encore quelques surprises avec les cols du Portel et de Pradel, mais surtout la météo s’est bien dégradée. Cela fait déjà un petit moment que l’on roule sous la pluie et dans la brume et le froid, avec une visibilité de quelques mètres seulement. Pas franchement un cadeau dans les descentes. Avec en bonus la descente depuis le col de la Crouzette qui n’est déjà pas une partie de plaisir en temps normal, alors là ça tourne au supplice. Tout sur les freins ou presque pendant les premiers kilomètres, jusqu’à ce que la visibilité se dégage un peu et que la route s’améliore.
Je profiterai sur les derniers kilomètres jusqu’à St Girons de l’aide d’un gros rouleur pour renter sur un bon rythme. Pour la forme, j’essaie de prendre un relais ou deux, mais mon compagnon fait l’essentiel du boulot. Cela permet de se réchauffer un peu, même s’il me faudra une bonne heure après l’arrivée pour me sentir moins frigorifié.
Mais bon, l’essentiel est là, c’est fait. Et même si les sensations n’ont pas été au top, mon temps n’est pas trop dégueulasse non plus. Comme dirait l’autre, j’aurais signé tout de suite au départ !!! Vivement l’année prochaine pour essayer de faire mieux.
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il y a 7 heures 4 minutes #193491 par PhilG81
Réponse de PhilG81 sur le sujet La Casartelli
Aller, pour ma huitième participation et plus ou moins autant de CR, j’ouvre un sujet dédié :yaisse:
C’était dimanche, rendez-vous à St Giron dans l’Ariège pour la Casartelli. Cette année, un peu plus d’émotions que d’habitude, on marque les 30 ans du décès de Fabio Casartelli dans la descente du Portet d’Aspet. Le parcours nous fera d’ailleurs passer devant le mémorial.
Au programme, pas tout-à-fait 150 km et pas tout-à-fait 3000 mètres de dénivelé avec 4 cols, le col de Larrieu, le Portet d’Aspet, le col de la Core et le col de Saraillé. A part le premier cité, je les ai tous déjà gravis. A priori, parcours sans grande surprise donc.
Faute aux retardataires et à une certaine affluence de dernière minute, le départ est donné avec un peu de retard, le temps de laisser tout le monde s’inscrire et s’installer dans le sas. Le parcours plutôt roulant jusqu’au pied du col de Larrieu promet un départ rapide. Finalement, cela joue plutôt l’accordéon, avec des périodes plus lentes succédant à des périodes plus rapides. A ce petit jeu le peloton reste compact et j’arrive à rester accroché. Mais dès les premiers mètres du col, ça met définitivement en route et chacun se retrouve à sa place, moi compris :lol: .
Le col de Larrieu réserve quelques passages un peu raides, mais cela passe bien, les jambes sont là. Comme d’hab, je gagne quelques places dans la montée, que je perds ensuite dans la descente. Pas vraiment le temps de réfléchir que nous voici déjà dans le Portet d’Aspect.
Un peu d’émotion au moment de passer devant la stèle en mémoire de Fabio, on est très vite rattrapé par la réalité des derniers kilomètres du col qui tournent autour de 10%. C’est aussi à ce moment-là, que je suis repris par les premiers du parcours intermédiaire partit 15mn après nous. Déjà !!! Arrêt au sommet pour remplir les bidons, il commence à faire chaud, et c’est la descente vers Castillon-en-Couserans.
Le col de la Core, plat de résistance du jour, se dresse maintenant devant nous. J’ai le souvenir de quelques passages à vide en le gravissant par le passé. Cette fois j’ai fait attention de bien m’alimenter en amont, j’espère que cela va mieux se passer. Certes la puissance commence un peu à baisser, mais rien de dramatique à mon niveau, et j’arrive au sommet en avance sur mon tableau de marche. C’est donc avec le moral gonflé à bloc que je rempli une dernière fois les bidons et profite d’un peu de fromage local avant de me lancer dans la longue descente vers Seix.
En guise de dessert, c’est maintenant le col de Saraillé qui se présente. Dans mes souvenirs, il était assez court. L’affichage au pied du col me dit qu’il n'en est rien et qu’il va me falloir forcer encore un peu. Mais déjà les pourcentages sont plus raisonnables et l’odeur de l’arrivée, ou en tout cas de la fin des difficultés, se fait sentir et redonne un peu de pêche. Le sommet arrive, il ne reste plus qu’à se laisser tranquillement glisser jusqu’à l’arrivée, avec quand même après une vraie descente 15 à 20 km en faut plat descendant à se farcir, face au vent.
Un coureur revenu de l’arrière me reprends, et je me dis qu’à 2 ça sera plus sympa et plus rapide. Surtout que l’on reprend un peu plus loin 2 autres concurrents… qui s'avèrent être sur le parcours intermédiaire et ne nous seront d’aucun secours. Et au final, mon ami de circonstance, hormis un ou 2 relais un peu appuyés, me laissera faire 90% du boulot, pour ensuite me faire le sprint à l’arrivée :angry: . Merci à lui :evil: . Nos deux collègues du parcours intermédiaires viendront par contre eux me remercier pour les avoir tractés jusque-là :good:. Le chrono affiche un peu moins de 6h, je suis super content, j'en espérais pas autant :yaisse: :
Au final une bien belle journée, avec un beau parcours, une météo au top et même un peu chaude, on n’est jamais content (l’an dernier c’était la bruine et le brouillard), et une organisation toujours aussi chaleureuse et souriante :cheer: . Seul ATS Sport a tenté de gâcher un peu la fête, en étant tout juste capable au bout de longues heures de sortir un classement pour les podium, pour le classement complet, il faudra attendre presque 24 :pafmur:
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