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Les chemins du soleil 2011
- LeoS
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Nous voilà debout ce Jeudi matin sur le parking à côté de l'aéroport de Bierset, il est 4h du matin et nous attendons le car qui nous conduira ainsi que nos montures à Villard de Lans pour le départ des Chemins du Soleil. Une super idée et organisation de Jean-François qui nous permettra de faire le voyage dans une super ambiance. On attrape le reste des troupe au Luxembourg, et vogue la galère.
À Grenoble, au pied de l'ascension vers Villard de Lans, la météo est comme prévue boudeuse. Pas de grosse pluie cependant, mais un sol détrempé, et un plafond nuageux bien bas. Dernière nuit de confort pour mon équipier et moi puisque nous logeons ce soir à l'hôtel. Un rapide repas après le briefing, puis nous rejoignons nos couettes, nous voilà enfin au pied du mur !
Étape 1:
Le matin, nous transférons nos bagages vers les camions de l'organisation, puis nous voilà dans le box pour la plus longue étape du raid: Villard de Lans - Luc en Diois, via les magnifiques balcons de la Glandasse. On débute sur un rythme très régulier avec Sébastien, et la première ascension vers Saint Julien en Vercors, d'abord roulante puis rapidement plus technique avec quelques poussages et des cailloux très glissants, se fait au train. Les sensations sont bonnes et les niveaux des uns et des autres se dessinent déjà. La descente vers Saint Martin en Vercors devra se faire prudemment par endroits car les plaques rocheuses sont très fuyantes et il n'est pas venu le moment de prendre des risques en descente. Le premier ravitaillement est bien rentabilisé et nous nous régalons car ils sont vraiment bien fournis, avec un choix vaste et aussi du salé.
Nous entamons alors la longue montée vers le col du Rousset. D'abord technique, mais ne présentant pas de pourcentages trop marqués, je prend soin de ne pas trop en faire et de m'économiser alors que les zones de récupération ne sont pas très nombreuses. Nous abordons ensuite un bourbier qui va venir considérablement alourdir nous montures, et m'handicaper avec mon pneu arrière à grosse section et mes bases qui sont trop étroites et constituent un "frein moteur" continu… Je ne m'attendais pas à une boue aussi collante et grasse, mais il faut composer avec et assumer la débauche d'énergie supplémentaire nécessaire pour avancer.
Arrivés au col nous mangeons bien et remplissons les poches à eau, pour ensuite nous diriger vers ce que nous pensions être la montée en télésiège. Il s'avère finalement que la mécanique est en panne, et nous devons donc gravir la piste de ski attenante ! Un beau morceau aux pourcentages sévères que voilà, et dans laquelle à nouveau nous aurons à cœur de ne pas nous mettre dans le rouge, poussant ainsi le vélo quand l'effort devient trop violent, afin de récupérer, car l'effet de l'altitude vient aussi se faire sentir. C'est dans cette montée que Stéphane et Fabrice nous doublent car ils font l'effort sur le vélo, mais ils subiront peu après un pépin mécanique (rupture de cale de chaussure automatique) avant d'entamer la descente.
Nous voilà aux alentours du kilomètre 60 et nous abordons une des sections qui s'avérera être la plus belle de mon expérience en VTT. Un sentier d'abord technique, puis plus rapide et ludique, mais toujours magnifique, nous verra déboucher dans un couloir d'éboulement aux pierres roulantes au pied duquel nous aurons perdu 600m d'élévation en l'espace de 5km. Nous prenons alors un court bout d'asphalte où nous allons avoir le premier pépin de la course: Sébastien subit de fortes crampes qui nous obligent à nous arrêter 6 minutes afin que la douleur passe. Cela se reproduira une dizaine de kilomètres plus tard pour un arrêt de 3 minutes cette fois. Malgré cela, nous sommes à présent sur une zone de sentiers de toute beauté, que ce soit en montée ou en descente… C'est vraiment un plaisir intense que nous offrent les organisateurs, jamais trop technique mais rendu impressionnant par les paysages et toujours l'aspect "place ta roue 10cm à côté et dévale la falaise" !
La parenthèse enchantée se termine et nous voilà au dernier ravitaillement à Laval d'Aix. Les 20 dernier kilomètres sont roulants, et je met la machine en route alors que Sébastien semble avoir récupéré de ses crampes. La moyenne sera élevée, mais au kilomètre 93 c'est le drame et je sens que ma roue arrière a une crevaison lente. On s'arrête pour regonfler En perdant 8 minutes, on repart mais rapidement on doit à nouveau s'arrêter car le pneu perd toujours et je suis sur la jante. Il faut mettre une chambre à air, et on perd à nouveau 8 minutes dans l'opération… C'est vraiment rageant si près de l'arrivée et sur des chemins tellement anodins après tout ce qu'on vient de faire ! Au total, une mauvaise opération car nous avions produit un effort conséquent en fin de course, ce qui se paye toujours cash d'un point de vue récupération, et le bilan comptable est négatif avec des places perdues et environ une demi-heure dans la vue au classement ! Cependant, du point de vue du plaisir de pilotage, ça restera un moment unique que cette longue étape avec des passages légendaires… La trace: connect.garmin.com/activity/90405363
Voilà venu le moment de profiter du bon ravitaillement à l'arrivée, et de constater la grosse lacune de l'organisation concernant le bike wash avec seulement un tuyau… Pas malin du tout pour les équipes elite sans assistances telles la notre qui doivent gérer l'intendance et la récupération. On décide donc de se contenter d'un nettoyage sommaire de la transmission, d'un décrassage sur route, et d'aller voir les ostéo pour nous remettre en place le dos et faire masser les jambes. Au moment de prendre la navette pour le camping des elite, il est déjà l'heure d'aller manger ! On va donc prendre notre repas afin de ne pas subir la queue, puis direction l'installation des tentes et enfin une bonne douche. Il est alors trop tard pour nous rendre au briefing. On sombre assez rapidement dans les bras de Morphée pour une nuit qui promet d'être assez longue (7h de sommeil) mais ça sera la seule !
Étape 2:
Une étape qui s'annonce redoutable, surtout avec l'optique de la gestion de l'effort pour l'enchainement avec la nocturne du soir. La montée vers Lesches en Diois est raide et technique et d'entrée on a pas mal de poussage, pas vraiment le temps de faire chauffer le diesel aujourd'hui ! Encore des sentiers de folie et pas mal de challenges techniques, Si Stéphane et Fabrice semblent avoir mis la surmultipliée aujourd'hui, on roule par contre de concert avec Marc et son coéquipier Benoit. Ils sont un ton au dessus dans les montées et on comble notre retard dans les descentes. Du très beau VTT, physique et exigeant, et une journée ensoleillée qui s'offre à nous malgré les averses orageuses qui, nous l'apprendrons après coup, plombent la région, mais ont le bon goût de nous épargner pour le moment !
Au kilomètre 25, nous empruntons un col qui aurait pu être une partie de plaisir, bien régulier et roulant, ce qui me convient parfaitement. Cependant, les engins de débardage ont rendu l'endroit pire que le plages du débarquement, et il me faudra pas moins de 4 arrêts dans cette montée pour nettoyer le vélo, la boue venant même bloquer le passage de la roue avant avec ma fourche. En abordant le sentier de la descente, plein de feuilles mortes, nous récoltons toute la végétation qui passe sous nos roues et qui vient se coller aux moindres parties du vélo… Encore une débauche d'énergie donc, qui est malgré tout compensée par le plaisir de pilotage dans la descente suivante où, bien que bouchonné par l'un ou l'autre concurrent, on arrive encore à dégoupiller, mais toute la fraicheur n'est plus là et je me ferais quand même une belle chaleur en tirant droit dans la pente à un moment, heureusement sans conséquences.
Arrivés au dernier ravito à Saint Pierre d'Argençon, il est important de bien s'alimenter et surtout de faire le plein de liquide car il fait chaud et la montée du dernier long col de la journée promet d'être exposée au soleil. Le début de l'ascension laisse présager du pire car très peu roulante, et avec du poussage d'entrée ! Mais ce n'est que pour descendre à nouveau sur Le Villard et aller rejoindre une piste large sur laquelle se fera la majorité de la montée. Nous prenons notre rythme de croisière avec Sébastien et nous complétons bien en roulant de concert. Sur la fin les choses se corsent bien, et un vrai portage nous attend pour gravir les derniers centaines de mètres de dénivelé. Je vais subir dans ce portage un coup de bambou comme rarement rencontré, ce qui va considérablement ralentir l'allure de notre duo. Heureusement nous sommes vraiment proches du sommet, et je reprend des couleurs en abordant ce qui à mes yeux est la plus belle descente du week-end, où je vais arriver à prendre des risques sans me faire de chaleur, à prendre énormément de plaisir, à en donner au public dans les parties engagées où je passe tel un enragé sans toucher les freins. Voilà la trace de l'étape: connect.garmin.com/activity/90405328
Le chrono est arrêté au pied de la descente et on rejoint en liaison le centre du village où j'ai le plaisir de croiser mes parents qui en avaient profité pour prendre des congés dans la région. On ne traine pas car l'orage est là, et on montera la tente sous la pluie, une rapide douche et le passage obligé chez les ostéo nous laisseront le temps pour une petite sieste de récupération avant d'aller manger un morceau, et nous préparer pour la fameuse étape nocturne.
Étape 3:
L'épouvantail des fanas du chrono: le voilà ! Il est 21h30 et nous nous engageons à la lumière des phares pour un start loop autour de l'aérodrome d'Aspres sur Buëch. Les 10 premiers kilomètres sont assez plats, puis nous nous engageons dans le premier col de la nuit. On ne souhaite surtout pas forcer et on roule vraiment en dedans, mais la malchance nous poursuit et dans les premières rampes de la montée je casse ma chaine ! Voilà un bon quart d'heure de perdu, le temps de réaliser que j'ai laissé mon maillon rapide dans ma boite mécanique dans le bus: quel boulet ! je m'en excuse encore auprès de mon coéquipier qui lui roule en 10 vitesse et n'a pas de quoi compenser ma bévue. Heureusement les traceurs arrivent pour déflecher le parcours et nous dépannent d'un maillon rapide ! Et, le temps de recouper la chaine, cet oubli ne nous aura somme toute fait perdre que peu de temps en plus de la réparation de base.
Nous voilà bons derniers, et nous allons donc doubler régulièrement des concurrents dans le reste de l'étape. On arrive évidemment trop tard à la porte horaire, et on est redirigés pour couper une boucle de l'étape, pour plonger directement au pied du dernier col, qui s'avèrera nettement plus dur même si moins long que le dernier. Cela nous donne l'occasion d'être doublés par les équipes de tête qui impressionnent par leur puissance et leur débauche d'efforts sur des pentes très raides à cette heure avancée de la nuit ! La dernière descente est très sympa, et l'obscurité nous fait oublier qu'on longe un ravin et qu'on est sur des sentiers vraiment engagés. La trace de nuit: connect.garmin.com/activity/90405284
Nous arrivons sur le coup de 1h du matin au camping. Le temps d'avaler la soupe de l'organisation, on plonge dans les duvets sans prendre le temps de se laver, on aura droit à 3h de sommeil cette nuit avant d'aborder la dernière étape.
Étape 4:
Levé matinal, le départ est donné pour nous à 6h15 et je me sens pas bien du tout. Je dois me forcer pour avaler mon petit déjeuner et les amis randonneurs qui me croisent croient voir passer un cadavre. On est à la bourre, et on prend le départ avec 15 minutes de retard sous un ciel menaçant et avec des promesses de fin du monde pour le reste de la journée. Comme si ça ne pouvait pas débuter plus mal, on commet une erreur d'orientation dès le début et on se tape le start loop de la veille tout comme une grande partie des randonneurs ! 5km dans les pattes pour le compte et pour du beurre, nous ne sommes décidément pas épargnés par le sort…
Nous voilà donc englués dans les randonneurs pour entamer le premier col de la journée alors que le vent froid se lève et que la pluie commence à tomber. Encore du temps de perdu car nos niveaux d'énergie sont au plus bas et on a pas le petit plus pour prendre la trace cassante pour doubler dans le début de cette longue montée roulante. On finit par retrouver un semblant de second souffle, on laisse derrière nous pas mal de randonneurs et on reprend même des elite. Alors qu'on commence à s'engager sur des sentiers plus techniques, la météo rend le sol très piègeux, et le froid est mordant. Au cours de la descente vers Veynes, on nous apprend que l'étape est neutralisée, et on nous fait passer par la route pour rejoindre la ravitaillement à Veynes. On rate par la même occasion plusieurs balises ce qui nous fera perdre entre 3 et 4h au classement général, la majorité des élite ayant pu elles rejoindre Veynes via le parcours et non en étant déroutées par le macadam. Mais à ce stade, le classement importe peu.
Dans la vallée, tout le monde est frigorifié, et l'organisateur nous annonce qu'on peut rejoindre Gap en liaison par la route. Un sérieux manque de communication sera à l'origine de bizarreries au classement, car ceux qui auront décidé de rejoindre malgré tout le ravitaillement suivant au pied de Ceüze auront plusieurs heures de bonification, ce qui n'avait pas été expliqué à Veynes. Il est évidemment toujours peu aisé de neutraliser correctement et de façon cohérente une course telle que celle là, mais je trouve que la façon dont cela a été fait laisse à désirer.
En tout cas, on sort les couvertures de survie pour enfiler sous nos vêtements trempés, on tente de se couvrir autant que possible et j'ai la chance que Philippe, qui fait l'assistance pour des amis randonneurs, puisse me prêter une windtex et des gants hiver secs. Je n'ai plus du tout de jambes et je n'arrive plus à tenir les roues pour couvrir les 25km nous séparant de Gap, c'est avec un profond soulagement que je rejoins l'arrivée. La trace tronquée: connect.garmin.com/activity/90405245
L'après course:
Qu'ils font du bien, les habits secs ! Le repas et la bouteille de bière offerts par l'organisation sont eux aussi mis à contribution, tout le monde se félicite, et ceux qui doivent déjà rentrer à la vie normale nous quittent. En ce qui nous concerne, on loge sur Gap encore une soirée puis retour sur la Belgique le lendemain. La soirée sera l'occasion d'abuser en dévalisant le Mac Donalds du coin, et en sirotant quelques Leffe sur la terrasse.
Mon niveau d'épuisement est considérable, et j'ai l'air d'un mérou au réveil le lendemain avec des poches sous les yeux telles que jamais.
Les +
- Parcours 5 étoiles
- L'entente avec mon coéquipier, les soutiens mutuels aux périodes de moins bien de l'un et de l'autre, nos niveaux homogènes.
- Repousser ses limites
Les -
- Faire le mode élite sans assistance
- La gestion approximative de la neutralisation le Dimanche
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- Dplmanager
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Bel objectif !!
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- Romain
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S'élever par l'effort
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- Sfay
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Pour l'avoir fait à trois reprises (a l'époque la première étape n'existait pas). J'ai des milliers d'images qui remontent à les yeux, de grands moments de souffrance, de doute, mais surtout de bonheur.
Je suis admiratif devant les parcours changeant chaque année mais toujours somptueux.
LeoS
L'entente avec mon coéquipier, les soutiens mutuels aux périodes de moins bien de l'un et de l'autre, nos niveaux homogènes.
C'est franchement le point crucial de cette épreuve.
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- wwwfabien
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1er jour, tranquille on gère avec mon équipier, météo moyenne mais pas de pluie donc ça va, belle étape de 102 km/3000 D+/7h de roulage-portage avec des beaux paysages, manquait le soleil pour bien les apprécier.
Sur la première moitié de la première étape on perd bien 20-25 min à cause de mon jeu de direction qui prenait du jeu et que je resserrais tous les 10 km. J'ai finis par ajouter une couche de scotch entre le bouchon et la potence pour faire micro entretoise, juste la mini hauteur qu'il manquait pour bien serrer le JDD !
Puis ensuite j'ai rajouté une entretoise quand on a retrouvé notre assistant au 2 ème ravito.
On finit l'étape 34 ème.
2ème jour, mon coéquipier est un peu moins bien, les pentes sont plus raides et il a plus de mal. Dans les portions montantes sur pistes il s'accroche de temps en temps à mon sac à dos pour récupérer un peu pendant quelques courts portages je lui prend son vélo. On a du soleil, très beaux paysages, belles descentes, mais le terrain est gras est glissant. On se paye même une bonne montée sur piste de glaise...
On a dans les 58.5 km/ 2500 de D+/5h20 de roulage-portage.
On est toujours 34 ème !
La nuit !
On nous annonce une 1ère barrière horaire assez dure à franchir pour éviter d'avoir des équipes qui rentrent trop tard. L'organisateur annonce que seulement 15 équipes devraient passer cette barrière.
Mon coéquipier a retrouvé des jambes et on roule plutôt bien. Pour assurer la barrière horaire il s'accroche de nouveau à mon sac sur une montée en piste et là je ne gère plus et me mets dans le rouge pour avoir un max de chance de passer.
Quelques beaux singles en sous bois et on arrive à la barrière horaire 4 min avant la fermeture ! Du coup on fera toute l'étape et on remonte bien au classement. De beaux passages dans des terres grises (enfin noires la nuit) type Raid des Terres Noires.
On voit des éclairs alentours mais au dessus de nous le ciel est bien dégagé et étoilé, ouf pas de pluie cette nuit !
On arrive vers 1h30 au camping, couché vers 2h20 pour un réveil à 5h pour la prochaine étape...
On est 15ème de l'étape et on remonte dans les 20 au général.
On a 48.5 km/1500 de D+/3h45 de roulage-portage
Dernière étape
Temps de merde ! A part les 30 1ères min sans pluie le reste se fait sous la pluie avec une T° de 8°-9°, et encore moins quand le vent sur lève...
L'étape est raccourcie du coup. Quand on arrive au ravito 2 il y a 3 gars en hypothermie, plein de gars boueux et trempés... Jamais vu ça !
On a 38 km et 3h25 de roulage-portage sous la pluie...
Cette neutralisation de la dernière étape nous coûte cher en pénalité de CP.
Encore plus bête je n'avais pas vu la balise au ravito 2 le dernier jour car des gars avaient posé leurs vélos dessus ! Du coup je l'ai pointé au moins 20 min après qu'on soit arrivé...
On finit donc 24ème au général.
J'ai dormi 12h dans la nuit de dimanche à lundi et j'ai pas arrêté de manger
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- lebad
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Que de souvenirs. Moi aussi, comme SFay, je vois encore toutes ces belles images d'y a quelques années... Elle est belle ma Drôme natale !! Et le 04 est pas mal aussi !
Félicitations, vous avez connu des émotions qu'on ne rencontre jamais sur les courses d'un jour.
Bon courage pour le retour à la vraie vie....
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- Sfay
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Félicitations, vous avez connu des émotions qu'on ne rencontre jamais sur les courses d'un jour.
et en solitaire, car le coté équipe c'est vraiment un grand truc.
Grand bravo à Fabien pour la perf.
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- pym34
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Pour moi c'est hors compétition, hors norme. Un collègue me tanne pour faire une course vtt 24h00 à Méjannes le Clap et je l'envoie paître en disant qu'il est fou alors les chemins du soleil.............total respect.
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- skippy
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les magnifiques balcons de la Glandasse
Clairement une invite à l'effort !!! (bon je sors)
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- jfd_
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Une vidéo prise par un "randonneur" Toulousain : Départ Elites épreuve de nuit
Désolé, pas d'intégration sur le Forum, elle est sur PinkBike.
Sinon, en fait, ce sont les Balcons du Gandasse
Une vidéo de Brikquiroule : Le Glandasse
Désolé, pas d'intégration sur le Forum, elle est sur Zapiks. Décidément...
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- phil
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qu'a t'il pu faire pour se manger le goudron ainsi ??
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- jfd_
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- fcmax
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mais je ne sais pas quand je searait capable de me lancer sur cette course si éxigente
Vraiment félicitation
fabien
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- Seb-@.
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- wwwfabien
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C'est clair que le faire en équipe donne une autre dimension à l'épreuve et la rend peut être moins dure aussi car on est 2 pour se soutenir dans les moments de faiblesse.Lebad
Félicitations, vous avez connu des émotions qu'on ne rencontre jamais sur les courses d'un jour.
et en solitaire, car le coté équipe c'est vraiment un grand truc.
(...)
Nop on est parti de l'arrière pour l'étape de nuit afin d'éviter ce genre de soucis avec chute collective possible. Donc je n'ai pas vu la chute.Alors là, aucune idée. Fabien, tu en sais plus?
Je dirais qu'il a tenté de se mettre en danseuse, qu'il a touché le gars à sa droite (ou le contraire) et boom par terre.
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- Sfay
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Oui celui avec le JDD mal serré c'est lequel?
Sébastien
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- wwwfabien
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Les 120 mm devant permettent de ne pas souffrir dans le cassant, pas lourd dans les portages. Avec des pneus en 2.25 (Rocket Ron et Racing Ralph Snake Skin, à 1.6 bars devant et 1.8 bars derrière) j’étais même mieux dans les montées avec pierres glissantes que mon coéquipier avec son Nobby Nic 2.10 arrière sur son Giant Anthem avec 80 mm de débattement.
Peut être que si je me faisais un petit softail ou un suspendu avec une géométrie également sur mesure ça serait encore mieux mais ça fait 2 ans de suite que je fais le raid élite avec celui-là et vraiment de bonnes sensations et jamais de douleurs.
Le problème du JDD devait venir du changement de capot direction avant le raid, j'avais remplacé le DT par un Titane et du coup il devait manquer 1 mm d'entretoise ! Pourtant j'avais roulé un peu en IDF avec sans m'en rendre compte.
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- jfd_
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Bon, la musique est un peu répétitive on va dire(vais "engueuler" le cinéaste moi ...) mais on voit bien ce que c'est
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- phil
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Pour ceux qui veulent voir mieux ce que sont les balcons du Glandasse : CdS : Etape 1
Bon, la musique est un peu répétitive on va dire(vais "engueuler" le cinéaste moi ...) mais on voit bien ce que c'est
c'est vrai que sans le son c'est beaucoup mieux
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- lebad
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Et je peux vous dire qu'en dessous du Glandasse, autour de Die, c'est le PARADIS du VTT !!!!!!!!Pour ceux qui veulent voir mieux ce que sont les balcons du Glandasse : CdS : Etape 1
Bon, la musique est un peu répétitive on va dire(vais "engueuler" le cinéaste moi ...) mais on voit bien ce que c'est
Si vous voulez que je vous montre ça un jour, demandez le guide...
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