Time Megève 2013

stam écrit:

Bravo à tous, belles perfs et du plaisir, ça motive tout le monde !

alban écrit:

Le principal étant de trouver du plaisir sur ce genre d'épreuve, et bien ça a été 100 % de mon coté. J'ai totalement adhéré au principe de neutralisation des descentes. Enfin j'ai pu m'arrêter au ravito et contempler pleinement les montagnes ( luminosité exceptionnel et Beaufortain + Mont blanc sans nuages) en discutant avec les bénévoles. Enfin j'ai pu descendre à mon rythme sans stress. Enfin j'ai pu monter avec un bidon sans avoir besoin d'un ravito perso au sommet! :-)

Exactement ce que j'attendrais d'une cyclo idéale... Quand je vois notre Limousine, avec 1h30 à stresser sur les freins en attendant que ça puisse se jouer à la pédale, en emportant 3L de boisson sur le dos pendant que d'autres se font ravitailler, et où il faudrait frotter et batailler pour être à sa place au moment de l'explication, eh bien ça me donne envie d'aller voir ce qui se passe dans les Alpes ou les Pyrénées...

C'est le cas sur beaucoup (trop) de cyclos en début de saison, lorsque les montagnes sont encore enneigées : Corima, St-Tropez, Bourguignonne... Grosse tension nerveuse dans un paquet de 50 gars, et la décision se fait en quelques minutes après 2h de course. Comme en FFC du coup, certains aiment ça, d'autres moins... je me dis qu'il en faut pour tous les goûts, du coup on ne retrouve pas les mêmes adversaires en montagne (quoiqu'il reste un noyau dur... donc je fais partie ).
C'est sûr qu'à la Time on avait 10 km neutralisés et -presque- détendus jusqu'à Flument, ensuite virage à gauche et banzaï... Tout le monde "pose le slip" comme dirait l'ami Loïc Ruffaut

C'est quand même étonnant cette évolution des pratiques entre route et VTT sur les épreuves de masse.

En route, la tendance va vers une neutralisation des descentes pour réduire les risques là où en VTT, on part de plus en plus vers un escamotage des montées avec le développement de l'enduro et des formules "rallye" comme la Lozérienne ou la future mouture de la Transmontdo où les parties en liaison sont généralement montantes. Les descentes deviennent d’ailleurs de plus en plus radicales pour coller à l'évolution du matériel (exemple de l'enduro où les spéciales ont la difficulté de pistes de descente d'il y a moins de 10 ans).

albator83 écrit:

Je détermine mon seuil (approximatif) grâce à mon profil de puissance : principalement la puissance moyenne maxi tenue sur 5' et 20'.
Ensuite on peut calculer la valeur théorique avec les tables qui vont bien : www.cyclingpowerlab.com/monodcriticalpower.aspx
Tu as aussi pas mal d'infos sur la partie "entraînement" du forum.

Me concernant ça tourne autour de 310 W, mais avec l'expérience et l'enchaînement des cyclos j'arrive à peu près à me réguler sans capteur :-)

Pour moi en cyclo de montagne cela permet de ne pas trop se cramer en bas des bosses où on part toujours trop fort

skippy écrit:

Pour moi en cyclo de montagne cela permet de ne pas trop se cramer en bas des bosses où on part toujours trop fort

Pas besoin d'aller en montagne : même en vallonné c'est très utile. Première bosse tu te cales un peu au-dessus du seuil et tu te laisses glisser au fond du groupe ; 2ème bosse à la même puissance tu remontes en tête du groupe.
3ème bosse et suivantes tu te mets à la puissance du seuil et tu fais mal à tous ceux qui ont démarré trop vite.