A quoi pensez-vous quand vous roulez ?

Salut,


Notamment, arrivez-vous à réfléchir de façon constructive, de sorte que quand vous rentrez à la maison, vous avez avancé sur certains questionnements, ou idées, que vous pourriez avoir ?

Ou alors c'est plus volatile comme pensées ?

Hum... Chez moi ça part un peu dans tous les sens :
- le gars devant, je vais le rattraper (ça j'avoue que c'est courant, surtout quand je m'emmerde sur une sortie de foncier )
- zut, j'ai oublié d'acheter du reblochon
- en rentrant, il faut que je révise la fourche
- et un maximum de questions relatives au boulot.

Mais impossible de rouler sans rien avoir en tête. Même si le but est d'aller vite, car dans ce cas c'est la gestion des rapports, les ajustements éventuels de réglage de suspat, les trajectoires, éventuellement un temps de passage et j'en passe, qui m'occupent l'esprit.

Du coup, oui, il m'arrive d'avancer sur certains dossiers quand je roule. Notamment sur des conceptions de produit, à condition que je roule sur route (en tout terrain, le niveau de concentration est beaucoup plus soutenu).

Mais assez peu de considérations philosophiques, pour être honnête !

Affreux pour moi, je pense à tout et à n'importe quoi, tout le temps ou presque
Je refais une à deux fois le monde par 1/2 heure... Il m'arrive de louper des fractionnés parce que je cogite et que j'ai oublié l'exercice (vécu sur du 30/30, du Gimenez...). Qu'importe l'intensité, je cogite...............

Comme seb-@, j'ai parfois des "illuminations" boulot sur le bike
pas comme seb-@ ça peut être très philosophique

Moi, et c'est ça que j'adore dans ma pratique du vélo, je ne pensa à rien de "constructif" ou de "prenant". Ou à peine.

La plupart du temps, c'est un refrain d'une chanson à la con qui se répète bêtement dans mon cerveau. Pendant 3h si je roule 3h !! Je profite de la vue et laisse vagabonder les yeux/l'esprit à l'horizon.

Sur les entrainements structurés, je pense à la séquence à suivre donc c'est peu prenant. Parfois, je vais réfléchir à un truc "important" durant le retour de sortie, mais sans jamais aller en profondeur. Et sur route, la vigilance obligatoire me couperait toute réflexion, de toute manière.
En course, je réfléchis un peu plus pour savoir comment rouler et comment m'alimenter.

Bref, tant mieux. Je ne fais pas du vélo pour résoudre les trucs que j'ai pas le temps de résoudre par ailleurs. Bien au contraire, j'adore cette purge des neurones par le sport.

lebad écrit:

Moi, et c'est ça que j'adore dans ma pratique du vélo, je ne pensa à rien de "constructif" ou de "prenant". Ou à peine.

La plupart du temps, c'est un refrain d'une chanson à la con qui se répète bêtement dans mon cerveau. Pendant 3h si je roule 3h !! Je profite de la vue et laisse vagabonder les yeux/l'esprit à l'horizon.

Sur les entrainements structurés, je pense à la séquence à suivre donc c'est peu prenant. Parfois, je vais réfléchir à un truc "important" durant le retour de sortie, mais sans jamais aller en profondeur. Et sur route, la vigilance obligatoire me couperait toute réflexion, de toute manière.
En course, je réfléchis un peu plus pour savoir comment rouler et comment m'alimenter.

Bref, tant mieux. Je ne fais pas du vélo pour résoudre les trucs que j'ai pas le temps de résoudre par ailleurs. Bien au contraire, j'adore cette purge des neurones par le sport.

Comme d'hab , je te rejoint à 100%
Pour moi, cela me permet de ne plus penser, de purger comme tu dis

jfd_ écrit:

J'essaie vraiment de faire le vide (tout en gardant un œil sur le Garmin si la sortie est ciblée quand même ) même si depuis quelques mois, le vide est très difficile à faire .

A défaut de "vide", le bike m'apporte au moins du "recul" - histoire de ne pas avoir trop le nez dans le guidon.... Pas toi ?

J'aime moi, et je suis particulièrement content quand, rarement, j'arrive à élaborer une argumentation, que ce soit pour la retranscrire ensuite sur un groupe de discussion, ou plus simplement pour ma réflexion personnelle.

Sinon je fais aussi souvent le vide, ou plus exactement la place, pour apprécier à sa juste mesure l'effort, la souffrance, qui reste un plaisir particulier, et une lutte, en quelque sorte, du corps qui, pour le coup, semblerait se questionner sur comment manager performance et douleur.

Et puis quelques énervements, choses contrariantes que je rumine.

Et sans doute similairement à jfd_ , certains vides à faire qui ne sont pas évidents.

Comme Lebad j'ai souvent un refrain de chanson dans la tête quand je roule et ça tourne en boucle comme les jambes.
Impossible pour moi de réfléchir en roulant. L'esprit saute d'un truc à l'autre sans contrôle un peu comme le soir avant de s'endormir.
Sinon je profite aussi du paysage en comparant avec le temps où j'habitais Paris!

Quand je fais du sport en solo, ma pensée vagabonde : c'est une expérience proche de la méditation.
A une époque (lointaine...), quand je butais sur un problème scolaire, je partais courir. Et très souvent, sans orienter ma réflexion, la solution m'attendait au retour. Chose très bizarre, elle m'arrivait dans les 5 dernières minutes de la séance. Maintenant les problèmes sont différents, plus "adultes" dirai-je, et je ne peux pas partir courir dès qu'un problème se présente. Mais le sport sert encore d'exutoire et de remède à des blocages pratiques.

Comme Stam sur le vélo ma pensée vagabonde des choses les plus sérieuses aux plus futiles.
Si je ne cherche pas à résoudre de problèmes, lorsque je suis sur le vélo, je prends du recul, plus rien ne semble réellement important !
Malheureusement une fois de retour à la maison, ça n'est plus pareil !

Lorsque je fais un exercice là c'est différent, j'essaie de rester concentrer sur l'exo ! sinon, je suis à côté de la plaque !

jfd_ écrit:

pasqup01 écrit:

jfd_ écrit:

J'essaie vraiment de faire le vide (tout en gardant un œil sur le Garmin si la sortie est ciblée quand même ) même si depuis quelques mois, le vide est très difficile à faire .

A défaut de "vide", le bike m'apporte au moins du "recul" - histoire de ne pas avoir trop le nez dans le guidon.... Pas toi ?

Si, on peut dire cela comme ça. Toutefois, pour moi, avoir le nez dans le guidon coté taf ne me semble pas si insurmontable que certaines épreuves imposées par la vie. Mais je fais peut-être là une erreur d'interprétation de ton texte (nez dans le guidon qui pour moi ne se rapporte qu'au taf)

L'emploi de l'expression n'avait rien de professionnel mais tout de "cyclistique"
Si parfois le bouleau me mine, je n'en ai jamais fait une maladie... Si un truc me tracasse vraiment c'est immanquablement un truc perso (mes proches, ma ou leur santé, moral...). La sortie vélo peut alors tourner à la séance de psy, voire à la méditation philosophique.
Heureusement, il y a aussi de nombreuses sorties ou je cogite des trucs plus sympa

pasqup01 écrit:

Si parfois le bouleau me mine, je n'en ai jamais fait une maladie...

Si un jour un bouleau te mine vraiment et si tu veux te venger, j'en ai 3 dans le jardin que je voudrais tomber. Un peu gros, et je n'ai qu'une hache à te proposer. Mais avec un peu de chance tu trouveras de l'aide chez le voisin dont la maison "bénéficie" de leur ombre.
' Service !

stam écrit:

pasqup01 écrit:

Si parfois le bouleau me mine, je n'en ai jamais fait une maladie...

Si un jour un bouleau te mine vraiment et si tu veux te venger, j'en ai 3 dans le jardin que je voudrais tomber. Un peu gros, et je n'ai qu'une hache à te proposer. Mais avec un peu de chance tu trouveras de l'aide chez le voisin dont la maison "bénéficie" de leur ombre.
' Service !

C'est qui qui dit merci à l' "orthographe automatique" de l' iBidule, c'est bibi !

N.B. je te laisse tronçonner seul, ça t'entamera, ma seule chance de te suivre qqes Km....

Des pensées sur un vélo, j'en ai souvent mais à haute intensité.
Quand mes jambes me brûlent et je me dis que le cyclisme est un sport dur, je me dis que j'ai de la chance d'être en bonne santé, et que je pourrais être allonger sur un lit d'hopital, je pense aussi beaucoup à la mort, et qu'il faut que j'en profite tant que je suis en vie.

Un peu glauque comme ressenti, mais cela permet de bien profiter de la sortie

Sans aller si loin, dans les moments durs ou j'ai bien mal aux jambes je me dis que je suis toujours mieux sur ma selle que sur ma chaise de bureau. (Même si j'aime bien mon boulot)

Et effectivement le lendemain au bureau je regrette ces moments de souffrance!

2 sentiments une fois sur mon bike :
Avant tout une vigilance de tous les instants en roulant sur la route, un peu moins en VTT. C'est même devenu une angoisse
Le reste sert à m'appliquer à la réalisation de la séance ou de la gestuelle.

D'où un de mes objectifs 2015 : apprendre à plus me relâcher sur le bitume (pas facile avec cette jungle) et ainsi prendre logiquement plus de plaisir.

Moi je cogite beaucoup et à toutes sortes de truc... Boulot, perso et vélo... Ça dépend des moments, et j'ai vraiment l'impression, notamment sur les sorties longues, que je peux être happé par mes cogitations au point d’être en pilote automatique et ne plus me souvenir de pans entiers de la sortie... Par contre, les sorties avec des exos type i4/i5, là je suis dedans et mon esprit ne divague pas ailleurs...
Mais j'avoue que ces moments "d'errance" me sont forts utiles pour prendre du recul, repositionner certaines choses à leurs "vrais" places voir solutionner certains problèmes...

Chez moi, la gamberge ne s’arrête jamais, sauf à une exception : les descentes techniques. Et mes réflexions portent sur tous les sujets.

Parfois, quand mon disque dur tourne encore plus vite que d’habitude, je me fais carrément des petits films dans la tête, et comme j’ai beaucoup d’imagination, cela donne par exemple ceci
www.vo2cycling.fr/forum/crs-cyclos-balades-cours...r-la-face-sud#117951