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Mais que mangent les pros
- Peio
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il y a 7 ans 1 mois #143989
par Peio
Réponse de Peio sur le sujet Mais que mangent les pros
Sur les ultra, il y a beaucoup d'athlètes qui sont en régime low carb high fat (pas pdt l'ultra bien sur, mais pdt la prépa) pour s'habituer à brûler les graisses.
J'avais lu que Thévenard arrivait à s'enfilait une grosse vingtaine de gels pendant ses 20 heures d'utmb... Beaucoup ont la capacité de bouffé ces trucs et de continuer à pouvoir courir. D'autres non...
Perso, j'aurais du mal à m'enfiler un truc conséquent toutes les 45'
y a deux semaines, j'ai fait une sortie de 8h30 (pauses comprises), 204km 3700D+, j'ai pas trainé (à mon niveau c'est pas mal), j'ai bouffé:
-5 marpom's Faugier (40% creme marron 60% compote)
-1 barre céréale Isostar bien costaud
-2 petites pates de fruit
-qq noix de cajou au curcuma
J'avais mis 1 litre de jus de raisin dans mes deux bidons.
Pas eu d'hypo pendant la sortie, par contre le soir j'étais rincé, et j'ai bcp mangé.
J'avais lu que Thévenard arrivait à s'enfilait une grosse vingtaine de gels pendant ses 20 heures d'utmb... Beaucoup ont la capacité de bouffé ces trucs et de continuer à pouvoir courir. D'autres non...
Perso, j'aurais du mal à m'enfiler un truc conséquent toutes les 45'
y a deux semaines, j'ai fait une sortie de 8h30 (pauses comprises), 204km 3700D+, j'ai pas trainé (à mon niveau c'est pas mal), j'ai bouffé:
-5 marpom's Faugier (40% creme marron 60% compote)
-1 barre céréale Isostar bien costaud
-2 petites pates de fruit
-qq noix de cajou au curcuma
J'avais mis 1 litre de jus de raisin dans mes deux bidons.
Pas eu d'hypo pendant la sortie, par contre le soir j'étais rincé, et j'ai bcp mangé.
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- Christoph3
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il y a 7 ans 1 mois - il y a 7 ans 1 mois #143992
par Christoph3
Réponse de Christoph3 sur le sujet Mais que mangent les pros
8h30, c'est du long version sprint ...
Pour les longues du Festive 500 (soit 200km, pas trop de déniv, 5 ou 6 jours de suite entre le 25/12 et le 01/01), c'est 2 bananes séchées tous les 50km et de l'eau.
Mais c'est le genre d'effort où ça tape sur le gras, y'a pas d'intensité.
Le problème c'est l'eau : à cette saison, toutes les fontaines sont fermées.
Quand il y a plus d'intensité, faut varier sucré et salé.
"une grosse vingtaine de gels pendant ses 20 heures d'utmb" : je sais pas comment il fait.
Sur un TMB, j'ai fini à l'arrache parce que je n'avais pris que du sucré. Sur la fin, je ne pouvais plus rien avaler.
Pour les longues du Festive 500 (soit 200km, pas trop de déniv, 5 ou 6 jours de suite entre le 25/12 et le 01/01), c'est 2 bananes séchées tous les 50km et de l'eau.
Mais c'est le genre d'effort où ça tape sur le gras, y'a pas d'intensité.
Le problème c'est l'eau : à cette saison, toutes les fontaines sont fermées.
Quand il y a plus d'intensité, faut varier sucré et salé.
"une grosse vingtaine de gels pendant ses 20 heures d'utmb" : je sais pas comment il fait.
Sur un TMB, j'ai fini à l'arrache parce que je n'avais pris que du sucré. Sur la fin, je ne pouvais plus rien avaler.
Dernière édition: il y a 7 ans 1 mois par Christoph3.
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- lulu
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il y a 7 ans 1 mois #143997
par lulu
j'avais adorer en auvergne sur une cylo les bananes séchées ( ou plutot mi-séchées ) c'était de petit tube presque noir dans la texture d'une date... ci c'est bien cela dont tu parle,ou en trouve tu ? merci
Réponse de lulu sur le sujet Mais que mangent les pros
8h30, c'est du long version sprint ...
Pour les longues du Festive 500 (soit 200km, pas trop de déniv, 5 ou 6 jours de suite entre le 25/12 et le 01/01), c'est 2 bananes séchées tous les 50km et de l'eau.
Mais c'est le genre d'effort où ça tape sur le gras, y'a pas d'intensité.
Le problème c'est l'eau : à cette saison, toutes les fontaines sont fermées.
Quand il y a plus d'intensité, faut varier sucré et salé.
"une grosse vingtaine de gels pendant ses 20 heures d'utmb" : je sais pas comment il fait.
Sur un TMB, j'ai fini à l'arrache parce que je n'avais pris que du sucré. Sur la fin, je ne pouvais plus rien avaler.
j'avais adorer en auvergne sur une cylo les bananes séchées ( ou plutot mi-séchées ) c'était de petit tube presque noir dans la texture d'une date... ci c'est bien cela dont tu parle,ou en trouve tu ? merci
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- albator83
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il y a 7 ans 1 mois - il y a 7 ans 1 mois #144001
par albator83
Une vingtaine de gels sur 20h ça fait un par heure, j'imagine qu'il complète avec autre chose... et les gels salés ça existe (c'est même délicieux)
Mais c'est clair qu'on n'est pas tous égaux en terme de tolérance gastrique.
Réponse de albator83 sur le sujet Mais que mangent les pros
8h30, c'est du long version sprint ...
Pour les longues du Festive 500 (soit 200km, pas trop de déniv, 5 ou 6 jours de suite entre le 25/12 et le 01/01), c'est 2 bananes séchées tous les 50km et de l'eau.
Mais c'est le genre d'effort où ça tape sur le gras, y'a pas d'intensité.
Le problème c'est l'eau : à cette saison, toutes les fontaines sont fermées.
Quand il y a plus d'intensité, faut varier sucré et salé.
"une grosse vingtaine de gels pendant ses 20 heures d'utmb" : je sais pas comment il fait.
Sur un TMB, j'ai fini à l'arrache parce que je n'avais pris que du sucré. Sur la fin, je ne pouvais plus rien avaler.
Une vingtaine de gels sur 20h ça fait un par heure, j'imagine qu'il complète avec autre chose... et les gels salés ça existe (c'est même délicieux)
Mais c'est clair qu'on n'est pas tous égaux en terme de tolérance gastrique.
Dernière édition: il y a 7 ans 1 mois par albator83.
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- CrossClimber
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il y a 7 ans 1 mois #144002
par CrossClimber
Réponse de CrossClimber sur le sujet Mais que mangent les pros
Je ne comprends pas (plus) l'intérêt de prendre des gels pour des efforts longs. Pourquoi avoir besoin d'une source d'énergie hyper rapide qd on est dans un effort d'endurance modérée? (qu'on ne vienne pas me dire que Thévenard ou n'importe quel vainqueur potentiel d'un ultra est rapide sur un UTMB, ou bien je vous renvoi au PB de Jim Walsley sur 5000m et là on pourra parler de rapidité).
je vois 2 éléments:
1) le côté pratique du gel. en source d'énergie ça doit etre celle qui prend le moins de place dans la poche
2) le côté placebo => on associe le gel à une sorte de miracle d'énergie de par son packaging "super énergie"
j'ai fortement diminué ces trucs en 2017 et ressenti positif: moins d'effet gros coup de barre en fin de longue cyclo ou long trail. je n'ai plus ce ressenti systématique "gros coup de barre" (une sensation bizarre ds le ventre, pas une gêne gastrique mais une sensation de système limité) que j'avais même les jours de grâce avant dès lors qu'on parlait de longues cyclo.
j'ai même pu ressentir sur 3 occasions (2 trails longs et 1 cyclo) un effet "plus ça dure mieux je me sens".
je n'ai pas encore totalement aboli ces bestioles sur des efforts courts je pense que ça a du sens.
en gros mon ressenti c'est qu'en accumuler 3 ou 4 a un effet négatif sur la durée.
je vois 2 éléments:
1) le côté pratique du gel. en source d'énergie ça doit etre celle qui prend le moins de place dans la poche
2) le côté placebo => on associe le gel à une sorte de miracle d'énergie de par son packaging "super énergie"
j'ai fortement diminué ces trucs en 2017 et ressenti positif: moins d'effet gros coup de barre en fin de longue cyclo ou long trail. je n'ai plus ce ressenti systématique "gros coup de barre" (une sensation bizarre ds le ventre, pas une gêne gastrique mais une sensation de système limité) que j'avais même les jours de grâce avant dès lors qu'on parlait de longues cyclo.
j'ai même pu ressentir sur 3 occasions (2 trails longs et 1 cyclo) un effet "plus ça dure mieux je me sens".
je n'ai pas encore totalement aboli ces bestioles sur des efforts courts je pense que ça a du sens.
en gros mon ressenti c'est qu'en accumuler 3 ou 4 a un effet négatif sur la durée.
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- albator83
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il y a 7 ans 1 mois #144003
par albator83
Réponse de albator83 sur le sujet Mais que mangent les pros
Peut-être aussi que ça lui convient très bien, sans gêne gastrique ou autre et qu'il reçoit son pack sponsoring gratos chaque saison... à partir de là pourquoi il changerait ?
Sur des épreuves aussi longues le 1) que tu mentionnes est un argument très important : même s'ils ont de l'assistance en cours de route à un moment ou un autre faut se charrier un minimum de bouffe.
Sur des épreuves aussi longues le 1) que tu mentionnes est un argument très important : même s'ils ont de l'assistance en cours de route à un moment ou un autre faut se charrier un minimum de bouffe.
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- lebad
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il y a 7 ans 1 mois #144004
par lebad
Réponse de lebad sur le sujet Mais que mangent les pros
Je pense surtout que c'est le plus facile à absorber, par rapport à la problématique des chocs, de courir en mangeant...
Puis les gels ne sont pas tous du sucre rapide, si ?
Puis les gels ne sont pas tous du sucre rapide, si ?
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- servodep
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il y a 7 ans 1 mois #144015
par servodep
J'en trouve dans un magasin bio à St-Etienne qui s'appelle "L'eau Vive"
C'est effectivement efficace, pratique et bon (j'en ai amené sur le Roc Marathon cette année, çà m'a permis de sauter un ravito sur deux)
Born to lose, live to win
Réponse de servodep sur le sujet Mais que mangent les pros
8h30, c'est du long version sprint ...
Pour les longues du Festive 500 (soit 200km, pas trop de déniv, 5 ou 6 jours de suite entre le 25/12 et le 01/01), c'est 2 bananes séchées tous les 50km et de l'eau.
Mais c'est le genre d'effort où ça tape sur le gras, y'a pas d'intensité.
Le problème c'est l'eau : à cette saison, toutes les fontaines sont fermées.
Quand il y a plus d'intensité, faut varier sucré et salé.
"une grosse vingtaine de gels pendant ses 20 heures d'utmb" : je sais pas comment il fait.
Sur un TMB, j'ai fini à l'arrache parce que je n'avais pris que du sucré. Sur la fin, je ne pouvais plus rien avaler.
j'avais adorer en auvergne sur une cylo les bananes séchées ( ou plutot mi-séchées ) c'était de petit tube presque noir dans la texture d'une date... ci c'est bien cela dont tu parle,ou en trouve tu ? merci
J'en trouve dans un magasin bio à St-Etienne qui s'appelle "L'eau Vive"
C'est effectivement efficace, pratique et bon (j'en ai amené sur le Roc Marathon cette année, çà m'a permis de sauter un ravito sur deux)
Born to lose, live to win
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- Christoph3
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il y a 7 ans 1 mois #144023
par Christoph3
Je les trouve à Géant (pas bio) et elles ressemblent à ça .
Pratique et pas (trop) d'emballage
Réponse de Christoph3 sur le sujet Mais que mangent les pros
C'est bien ça.j'avais adorer en auvergne sur une cylo les bananes séchées ( ou plutot mi-séchées ) c'était de petit tube presque noir dans la texture d'une date... ci c'est bien cela dont tu parle,ou en trouve tu ? merci
Je les trouve à Géant (pas bio) et elles ressemblent à ça .
Pratique et pas (trop) d'emballage
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- Cricridamour
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il y a 7 ans 1 mois - il y a 7 ans 1 mois #144025
par Cricridamour
Je me retrouve tout-à-fait dans ces propos.
Plusieurs points auxquels j’aimerai contribuer, avec mon modeste niveau et ma petite expérience.
Tout d’abord, un gel n’est pas forcément composé de sucres à action hyper rapides/coup de boost. On trouve de tout sur le marché, il faut lire les compositions et surtout tester. De même, le goût n’est pas forcément sucré.
Mon expérience au fil des ans :
-Comme dit plus haut, ce qui fonctionne à vélo ne fonctionne pas pour la course à pied/trail, en tout cas pour moi après l’avoir constaté sur moi-même sur un trail en montagne de 10 heures (Trail Verbier-St Bernard). Par contre, l’inverse est vrai : si je supporte en course à pied, alors pas de problème à vélo.
-Les contraintes gastriques (sur moi, je ne prétends pas avoir la science infuse, hein ?) en course à pied sur du dur, style 10 km, semi, marathon, ne sont pas les mêmes que sur un trail. De même un trail « à plat » n’est pas comparable à un trail « en montagne » (on marche plus dans les montées, et on « casse » moins longtemps, uniquement à la descente). Et un trail de 10 heures est très différent d’un ultra avec au minimum une nuit dehors (je parle ici toujours de l’alimentation et des contraintes gastriques). J’ai vu en course des ultra-traileurs s’envoyer des big macs/frites et des pizzas sans problèmes, saucissons/fromages idem. A ceci s’ajoute encore l’effet de l’altitude sur la digestion en cas d’acclimatation limitée.
-A vélo, je bois bien plus qu’en trail/course à pied.
-On ne peut pas (selon moi toujours) dissocier l’alimentation solide et la boisson.
-Toujours chez moi, à vélo sur du long (plus de 4 heures), moins je bois sucré, mieux mon estomac se porte.
-Sur du long avec de l’intensité, je digère peu le solide.
Pour garder des forces jusqu’au bout, il me faut donc tirer mon énergie d’ailleurs. Et où la trouve-t-on en quantité (en tous cas chez moi) ? Autour de la ceinture abdominale, c’est-à-dire les graisses. Il faut donc faire en sorte de brûler des graisses aux plus hautes intensités possibles en utilisant le moins possible le glycogène.
Lorsque que j’ai compris cela il y a 2 ou 3 ans, j’ai commencé à appliquer de manière empirique un régime alimentaire avec moins d’hydrates de carbone et plus de protéines.
Exemple :
Mon alimentation lors de la préparation d’une course vtt par étapes en avril (Joberg2c, 9 étapes, 3h30 à 5h30 chaque jour, les 6 derniers jours à fond). Progressivement dès janvier :
• Déjeuner costaud, riche en hydrates de carbone, style bircher, tartine/miel/confiture maison, pomme banane.
• Repas principal sans féculents etc et sans pain, avec protéines (œufs, blanc de poulet, etc), légumes, salades, noix, noix de pécan/cajou, amandes. Kiwi ou équivalent.
• Souper léger, plutôt protéiné. Blanc battu, serré maigre, etc.
Ne pas être un extrémiste de la chasse au gras : un œuf, c’est gras, les amandes et les noix aussi par exemple. Et je ne me prive pas de chocolat ni de fromage, mais je ne fais pas le fou non plus, hein ?
Et bien entendu, il faut s’entrainer :
• Sur du court avec des intensités styles 30/30 ou Gimenez, ne rien manger, boire de l’eau pure ou très faiblement dosé, ¼ ou 1/5 de ce que préconise le fabricant. Mais de préférence eau pure. Eventuellement un café avant.
• Sur du long, boisson dosée ¼ ou 1/3 selon le ressenti de la séance équivalente précédente, manger le moins possible, 1/3 de barre de céréales ou une petite bouchée de Biberli lorsque j’en éprouve le besoin, faire des séries au seuil de plus en plus longues, et après 3 ou 4 heures, attaquer des bosses en puissance/intensités. Ceci bien entendu progressivement sur plusieurs mois.
• Dans la poche, toujours un gel et suffisamment à manger pour éviter l’hypoglycémie éventuelle qui serait selon moi contre-productive.
Juste après l’entrainement long, un moment délicat : j’ai la dalle, il faut que je mange. Ne pas se ruer sur du chocolat ou autres biscuits du même genre en attendant l’heure de manger. Je m’arrange donc pour terminer l’entrainement peu de temps avant de passer à table. Et là, comme écrit plus haut, limiter progressivement le plus possible les hydrates de carbone, et compenser les calories par les protéines (beaucoup) et le gras (un peu). Boire de l’eau, en suffisance.
Mon système d’alarme se déclenche ? En cas de maux de tête ou d’irritabilité, remanger un peu de pâtes, riz, pain.
En cas de fatigue anormale, idem, et/ou augmentation de la dose de caféine.
Effet collatéral : le poids diminue, sur ma balance à impédance, le ratio gras/muscle évolue dans le bon sens. Et je me sens de mieux en mieux, léger, agile, éveillé, « aware ».
Pendant la course, je dose ma boisson à 1/3 de ce que préconise le fabricant, puis ½ voire 2/3 sur les derniers jours. Je prends le temps de manger des bananes, des bouts de barres de céréales et de Biberli régulièrement. Et avale aussi des gels si besoin. Je mange beaucoup après l’étape, protéines et gras, avec des glucides s’il y en a.
Résultat : aucun problème digestif, aucun coup de mou pendant 40 heures, sur un rythme que jamais je n’aurais pensé être capable de tenir.
Autre exemple : Bike Marathon à Scuol 2016, la canicule. Je bois plus, je suis donc obligé de prendre quelques bidons aux ravitaillements officiels. Après 3 ou 4 heures, je me suis senti nauséeux, prêt à vomir. Et pourtant la marque de la boisson officielle est celle que j’utilise habituellement, mais dosée au triple ou quadruple de ce que j’ai l’habitude.
Conclusion : sur du long, c’est l’alimentation/boisson qui fait la différence. Avec une bonne préparation en amont, moins c’est sucré, moins il y a de problèmes et plus j’avance.
Ceci dans MON cas, je le rappelle. Ceci n’a rien de scientifique. Je sais bien que cela va à l'encontre de ce dogme: "sports d'endurance=pastas"
Bon appétit, santé !
A+
Cricri
Mon blog: christophequibouge.wordpress.com/
Réponse de Cricridamour sur le sujet Mais que mangent les pros
Sur les ultra, il y a beaucoup d'athlètes qui sont en régime low carb high fat (pas pdt l'ultra bien sur, mais pdt la prépa) pour s'habituer à brûler les graisses.
...
Perso, j'aurais du mal à m'enfiler un truc conséquent toutes les 45'
y a deux semaines, j'ai fait une sortie de 8h30 (pauses comprises), 204km 3700D+, j'ai pas trainé (à mon niveau c'est pas mal), j'ai bouffé:
-5 marpom's Faugier (40% creme marron 60% compote)
-1 barre céréale Isostar bien costaud
-2 petites pates de fruit
-qq noix de cajou au curcuma
J'avais mis 1 litre de jus de raisin dans mes deux bidons.
Pas eu d'hypo pendant la sortie, par contre le soir j'étais rincé, et j'ai bcp mangé.
Je me retrouve tout-à-fait dans ces propos.
Plusieurs points auxquels j’aimerai contribuer, avec mon modeste niveau et ma petite expérience.
Tout d’abord, un gel n’est pas forcément composé de sucres à action hyper rapides/coup de boost. On trouve de tout sur le marché, il faut lire les compositions et surtout tester. De même, le goût n’est pas forcément sucré.
Mon expérience au fil des ans :
-Comme dit plus haut, ce qui fonctionne à vélo ne fonctionne pas pour la course à pied/trail, en tout cas pour moi après l’avoir constaté sur moi-même sur un trail en montagne de 10 heures (Trail Verbier-St Bernard). Par contre, l’inverse est vrai : si je supporte en course à pied, alors pas de problème à vélo.
-Les contraintes gastriques (sur moi, je ne prétends pas avoir la science infuse, hein ?) en course à pied sur du dur, style 10 km, semi, marathon, ne sont pas les mêmes que sur un trail. De même un trail « à plat » n’est pas comparable à un trail « en montagne » (on marche plus dans les montées, et on « casse » moins longtemps, uniquement à la descente). Et un trail de 10 heures est très différent d’un ultra avec au minimum une nuit dehors (je parle ici toujours de l’alimentation et des contraintes gastriques). J’ai vu en course des ultra-traileurs s’envoyer des big macs/frites et des pizzas sans problèmes, saucissons/fromages idem. A ceci s’ajoute encore l’effet de l’altitude sur la digestion en cas d’acclimatation limitée.
-A vélo, je bois bien plus qu’en trail/course à pied.
-On ne peut pas (selon moi toujours) dissocier l’alimentation solide et la boisson.
-Toujours chez moi, à vélo sur du long (plus de 4 heures), moins je bois sucré, mieux mon estomac se porte.
-Sur du long avec de l’intensité, je digère peu le solide.
Pour garder des forces jusqu’au bout, il me faut donc tirer mon énergie d’ailleurs. Et où la trouve-t-on en quantité (en tous cas chez moi) ? Autour de la ceinture abdominale, c’est-à-dire les graisses. Il faut donc faire en sorte de brûler des graisses aux plus hautes intensités possibles en utilisant le moins possible le glycogène.
Lorsque que j’ai compris cela il y a 2 ou 3 ans, j’ai commencé à appliquer de manière empirique un régime alimentaire avec moins d’hydrates de carbone et plus de protéines.
Exemple :
Mon alimentation lors de la préparation d’une course vtt par étapes en avril (Joberg2c, 9 étapes, 3h30 à 5h30 chaque jour, les 6 derniers jours à fond). Progressivement dès janvier :
• Déjeuner costaud, riche en hydrates de carbone, style bircher, tartine/miel/confiture maison, pomme banane.
• Repas principal sans féculents etc et sans pain, avec protéines (œufs, blanc de poulet, etc), légumes, salades, noix, noix de pécan/cajou, amandes. Kiwi ou équivalent.
• Souper léger, plutôt protéiné. Blanc battu, serré maigre, etc.
Ne pas être un extrémiste de la chasse au gras : un œuf, c’est gras, les amandes et les noix aussi par exemple. Et je ne me prive pas de chocolat ni de fromage, mais je ne fais pas le fou non plus, hein ?
Et bien entendu, il faut s’entrainer :
• Sur du court avec des intensités styles 30/30 ou Gimenez, ne rien manger, boire de l’eau pure ou très faiblement dosé, ¼ ou 1/5 de ce que préconise le fabricant. Mais de préférence eau pure. Eventuellement un café avant.
• Sur du long, boisson dosée ¼ ou 1/3 selon le ressenti de la séance équivalente précédente, manger le moins possible, 1/3 de barre de céréales ou une petite bouchée de Biberli lorsque j’en éprouve le besoin, faire des séries au seuil de plus en plus longues, et après 3 ou 4 heures, attaquer des bosses en puissance/intensités. Ceci bien entendu progressivement sur plusieurs mois.
• Dans la poche, toujours un gel et suffisamment à manger pour éviter l’hypoglycémie éventuelle qui serait selon moi contre-productive.
Juste après l’entrainement long, un moment délicat : j’ai la dalle, il faut que je mange. Ne pas se ruer sur du chocolat ou autres biscuits du même genre en attendant l’heure de manger. Je m’arrange donc pour terminer l’entrainement peu de temps avant de passer à table. Et là, comme écrit plus haut, limiter progressivement le plus possible les hydrates de carbone, et compenser les calories par les protéines (beaucoup) et le gras (un peu). Boire de l’eau, en suffisance.
Mon système d’alarme se déclenche ? En cas de maux de tête ou d’irritabilité, remanger un peu de pâtes, riz, pain.
En cas de fatigue anormale, idem, et/ou augmentation de la dose de caféine.
Effet collatéral : le poids diminue, sur ma balance à impédance, le ratio gras/muscle évolue dans le bon sens. Et je me sens de mieux en mieux, léger, agile, éveillé, « aware ».
Pendant la course, je dose ma boisson à 1/3 de ce que préconise le fabricant, puis ½ voire 2/3 sur les derniers jours. Je prends le temps de manger des bananes, des bouts de barres de céréales et de Biberli régulièrement. Et avale aussi des gels si besoin. Je mange beaucoup après l’étape, protéines et gras, avec des glucides s’il y en a.
Résultat : aucun problème digestif, aucun coup de mou pendant 40 heures, sur un rythme que jamais je n’aurais pensé être capable de tenir.
Autre exemple : Bike Marathon à Scuol 2016, la canicule. Je bois plus, je suis donc obligé de prendre quelques bidons aux ravitaillements officiels. Après 3 ou 4 heures, je me suis senti nauséeux, prêt à vomir. Et pourtant la marque de la boisson officielle est celle que j’utilise habituellement, mais dosée au triple ou quadruple de ce que j’ai l’habitude.
Conclusion : sur du long, c’est l’alimentation/boisson qui fait la différence. Avec une bonne préparation en amont, moins c’est sucré, moins il y a de problèmes et plus j’avance.
Ceci dans MON cas, je le rappelle. Ceci n’a rien de scientifique. Je sais bien que cela va à l'encontre de ce dogme: "sports d'endurance=pastas"
Bon appétit, santé !
A+
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- edo_x7
- Visiteur
il y a 7 ans 1 mois #144027
par edo_x7
Réponse de edo_x7 sur le sujet Mais que mangent les pros
Salut,
Alors les Gels j'ai arrêté depuis pas mal de temps, vite écoeuré même avec 1 gel par heure... sans compter les accidents de manipulation ou tu t'en fous plein les doigts et les cocottes... Cela dit, on parle des gels, mais certaines barres doivent contenir presque autant de sirop de glucose. Je préfère du coup les pâtes de fruits aptonia même si elle sont pas mal sucrée au final, mais comme c'est du solide, elles passent "visiblement" moins vite que les gels.
J'ai essayé une fois de prendre 3 gels Powerbar en une heure (de mémoire c'était la recommandation indiqué sur l'emballage), ben au bout du 3ème j'ai commencé à roté bien comme il faut pendant 2h... et pendant ce temps là, je n'ai rien pu avaler à par de l'eau, puis du salé sur la fin.
Et concernant la boisson ISO+, pouah... une horreur même faiblement dosé (et pourtant j'en ai bu pas mal...).
La seule boisson commerciale avec laquelle je n'ai jamais eux de problèmes (contrairement à ISO+, Hydrixir et chaipluquoi encore je j'avais essayé...), c'est la boisson d'Alain Roche aux Amandes (Diet Sport Energy, maintenant Endur'Activ). Idéal sur du long/très long, le seul bémol c'était la texture avec le petits grain d'amandes broyées qui une fois de temps en temps restait collé au fond du gosier, et aussi le nettoyage des bidons.
Mais comme je ne fais que du court maintenant, c'est sirop plus une pointe de sirop d'agave et une pincé de sel, et un bidon d'eau pur épicétou ! Et pour du long, c'est bananes dès le petit déjeuné. Je prend une barre Powerbar chocolat car elle passe bien, et des pâtes de fruits amande ou fruits rouges Aptonia, plus une ou deux bananes.
Alors les Gels j'ai arrêté depuis pas mal de temps, vite écoeuré même avec 1 gel par heure... sans compter les accidents de manipulation ou tu t'en fous plein les doigts et les cocottes... Cela dit, on parle des gels, mais certaines barres doivent contenir presque autant de sirop de glucose. Je préfère du coup les pâtes de fruits aptonia même si elle sont pas mal sucrée au final, mais comme c'est du solide, elles passent "visiblement" moins vite que les gels.
J'ai essayé une fois de prendre 3 gels Powerbar en une heure (de mémoire c'était la recommandation indiqué sur l'emballage), ben au bout du 3ème j'ai commencé à roté bien comme il faut pendant 2h... et pendant ce temps là, je n'ai rien pu avaler à par de l'eau, puis du salé sur la fin.
Et concernant la boisson ISO+, pouah... une horreur même faiblement dosé (et pourtant j'en ai bu pas mal...).
La seule boisson commerciale avec laquelle je n'ai jamais eux de problèmes (contrairement à ISO+, Hydrixir et chaipluquoi encore je j'avais essayé...), c'est la boisson d'Alain Roche aux Amandes (Diet Sport Energy, maintenant Endur'Activ). Idéal sur du long/très long, le seul bémol c'était la texture avec le petits grain d'amandes broyées qui une fois de temps en temps restait collé au fond du gosier, et aussi le nettoyage des bidons.
Mais comme je ne fais que du court maintenant, c'est sirop plus une pointe de sirop d'agave et une pincé de sel, et un bidon d'eau pur épicétou ! Et pour du long, c'est bananes dès le petit déjeuné. Je prend une barre Powerbar chocolat car elle passe bien, et des pâtes de fruits amande ou fruits rouges Aptonia, plus une ou deux bananes.
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