Impacts Coronavirus

4 jours après mon dernier autotest (le plus positif de ma série), j'aligne 1h de SST à 90% de FTP sur HT. Ma compagne a par contre plus de mal, à J+12 elle a toujours le nez bouché, la gorge encombrée, ce qui conduit à un souffle court sur de la simple marche à pied... Elle étouffe lorsqu'elle doit porter le masque, et elle sent bien que quelque chose n'est pas normal. Pour autant, elle a repris le travail car on appréhende déjà la prise en charge de notre arrêt maladie de la semaine dernière

J'aimerais tellement que les crèches, écoles, etc. fassent la même remarque que l'infirmière : "on s'en fiche"...

De toutes façons, on finira tous par le choper.

J ai subit il y a 15 jours une petite intervention, j ai demandé au chirurgien si mon pcr avait été positif? ….on vous aurait proposer de vous opérer en fin de programme !!
PS 2 jours avant l opération j étais négatif mais 5 jours avant j étais positif asymptomatique !!!

jfd_ écrit:

De ce fait, de plus en plus de structures de soins commencent à agir +/- de la sorte (au moins du coté de Toulouse), partant à la fois du fait qu'il n'est plus possible de continuer à reporter sans fin car derrière, dans les année qui viennent, il va y avoir de gros soucis prévisibles et du fait qu'actuellement, la nature du virus n'est pas très agressive Qu'en sera-t-il dans quelques mois me disait ma généraliste? Et donc, qu'il faut profiter de ce fait là autant que faire se peut et sans pour autant faire n'importe quoi non plus.

A titre perso, j’entends parfaitement cette chose là

Moi aussi, je trouve ça rassurant qu'on ne crée pas + de perturbations qu'il n'y en a déjà eues, pour des pathologies qui n'en sont pas pour une majorité de la population, en tout cas pas plus conséquentes qu'une angine. Pour mon épouse un report n'aurait pas été catastrophique (pour elle, mais en termes de désorganisation des services ?) ; j'ai aussi vu une collègue en attente d'une opération lourde, atteinte d'un covid qui l'a sérieusement touchée et reporté les derniers examens pré-op, s'entendre dire que "de toutes façons la date de l'opération serait maintenue, même s'il fallait faire les derniers examens quelques jours avant". On n'est plus dans le "covid avant tout".

gillesF78 écrit:

J'aimerais tellement que les crèches, écoles, etc. fassent la même remarque que l'infirmière : "on s'en fiche"...

De toutes façons, on finira tous par le choper.

Oui, ce serait bien que tous les secteurs en prennent de la graine ; d'ailleurs, au lycée de ma fille, quand une classe reste ouverte avec 17 absents, c'est qu'on a pris le parti de laisser circuler. Pour ma part je me suis testé, négatif (je pense que mon tour était venu il y a ~10-12 jours), mais en toute franchise si j'avais été positif je n'aurais pas changé mon programme, car je suis à peu près sûr que tout le monde l'a eu en même temps que moi au taf : entre les cas avérés et les cas contacts de XX proches sans positivité, tous ont été concernés. Je me serais certes tenu à l'écart, lavé les mains encore plus souvent, j'aurais évité le café, etc.

jfd_ écrit:

Elle me faisait part du fait qu'elle, à son niveau de 'simple généraliste', constate de plus en plus de retards de prise en charge de pathologies parfois lourdes parce que tout s'enraye dès lors que l'on a un test positif, reports faits par le biais d'injonctions administratives. Sans aller bien loin, CricriM1404 nous a bel et bien raconté son cas pour les soins prévus pour ses blessures reportés de je ne sais combien de mois.

Salut.
Et encore ce n'était "qu'une partie" de certains soins...
Parce qu'en plus chaque hôpital ou service public fait CE QU'IL VEUT QUAND IL VEUT en fait.
Un simple exemple, opérations/greffes de peau qui étaient largement envisageables il y a 1 an, j'y suis passé pour le dire, alors que la situation était bien pire que maintenant, d'autres devaient suivre mais....
RDV en décembre pour soit disant prévoir une date d'opération, mais non report au mois de février, du RDV hein pas de l'intervention, et maintenant report en septembre, rien ne presse il y a plus important et plus grave....
Comme quoi virus ou pas virus, pour moi ce n'est qu'une excuse, surtout pour les soins qui ne nécessitent pas forcément une place en réa, puisque c'est soit disant le nerf de la guéguerre.
Certes ce n'est pas vital dans mon cas, mais doit-on uniquement s'occuper de ceux qui peuvent y passer ou urgence absolue et laisser les autres sur le carreaux...

Juste une remarque.
(sur le fond, je suis tout à fait d'accord avec toi, comme je l'ai déjà écrit)

Malgré l'embellie apparente dans les médias (trop parisiens ?) et qui va finir par s'imposer dans les semaines à venir, il faut pas oublier la réalité à l'hopital.
Je sais pas où ça en est chez toi, mais je sais de source sûre que c'est encore vraiment le gros bazar dans mon CHU local. C'est bien à cause de la covid (entre patients en nombre et soignants touchés, c'est la mouise !).

Sans être spécialiste ni visiteur assidu des urgences, je pense que c'est à peu près le bordel un peu partout en France... les soignants continuent de ramer.
Sauf que les médias n'en parlent plus, vu que les réas ne sont pas saturées.

lebad écrit:

Je sais pas où ça en est chez toi, mais je sais de source sûre que c'est encore vraiment le gros bazar dans mon CHU local. C'est bien à cause de la covid (entre patients en nombre et soignants touchés, c'est la mouise !).

Je sais pas vraiment, mais j'ai pas l'impression que ça soit si tendu que ça (et les échos que j'en ai, je suis près de Montpellier dans l'Hérault...).
Par contre le report de mes opérations, c'est pas à cause du covid actuellement, c'est bien à cause du foutage de gueule des médecins/chirurgiens que je consulte, et ça c'est du 100% !
Je suis allé hier au CHU de Rangueil, à Toulouse, où soit disant d'après les médias dans le 31 c'est le bordel... et même si j'y suis allé pour rien (trop long à expliquer), selon le médecin que j'ai vu ils pourraient tout aussi bien me programmer certaines interventions après avoir consulté le chirurgien.
Donc problème à l'hôpital il y a, certes, mais ce n'est pas du 100% cause covid, et ça je ne le dirai jamais assez, et ce n'est pas juste parce que je suis dans un cas assez particulier.
Certains en profite beaucoup en prenant pour cause cette pandémie (pas partout non plus mais dans bcp de cas).

Salut à tous, je fais appel à ceux qui ont attrapé la bestiole récemment ou pas ...
Je me suis fait rattrapé par le virus mercredi. Probablement contaminé par ma femme et mes enfants au retour de ma semaine de stage en Italie, pensant qu'ils n'étaient plus contagieux... Raté.
Suis bien mal en point depuis mercredi : fièvre élevée, céphalées, gorge très irritée, nez obstrué etc. Bref du symptôme assez classique.

Comment vous-êtes vous remis ? Globalement, en un mois, vous avez retrouvé une forme normale ?
Si je pose la question c'est parce que j'avais mes deux "objectifs" le 3 et le 10/07 ...
Autant dire que la phase finale de la prépa est quasi morte déjà, mais puis-je envisager d'y aller avec un semblant de forme ou serai-je vraisemblablement encore affaibli selon vos expériences ?

Je me suis fais cueillir au pied du "dernier" cycle de 4 semaines donc orienté PMA. Une semaine OUT (gros kaput 2-3 jours puis à plat), une à me remettre et commencer à relancer. Au bout d'un mois, j'étais revenu à la normale d'avant ce COVID (donc pas raplapla). Mais je n'ai jamais pu monter la dernière marche que j'espérais.
Après, il y a tellement de facteur que je ne sais si, oui ou non je l'aurais franchi sans cet épisode. Je sais juste que je me trouve un peu plus fragile (comme la crève actuelle le démontre par exemple) mais là encore c'est tellement multi-factoriel (âge, boulot, famille, etc.)...

Merci pasqup01 pour ton témoignage.
Donc en fonction du repos et de la récupération, il y aurait la possibilité de ne pas être à la ramasse.
Pendant la semaine à plat et semaine à t'en remettre, tu as fait quelques "efforts" légers pour entretenir les muscles (genre squats ou Compex ou autres) ?

Oui, j'ai bien entendu privilégié des efforts légers (que du vélo) dès que je m'en suis senti capable, c'est à dire rapidement du I2, puis de manière progressive et avec le HT. Je m'étais dit qu'en cas de coup de moins bien, tu n'as pas à gérer le retour à la maison... et comme j'étais dans l'interrogative sur ma condition...
Un oeil sur mon calendrier me montre que je n'ai pas dépassé SST avant J+7 et qu'à J+15 je refaisais un peu de seuil sur route et même un ramp test sur HT (pour me re-situer et toujours pour assurer). Après j'ai repris le cours "normal" des choses

Après, ça va bien entendu dépendre de ton cas : Mme Pasqup01 a trainé sa misère quasi 1 semaine, moi 48-72 h et mon benjamin (20 piges) repartait comme en 14 après 24h... logique !

Je ne peux pas trop t'aider : je ne sais pas si je l'ai attrapé. La logique voudrait que j'ai été contaminé sans le savoir (de toutes façons, j'ai toujours évité les tests au moindre symptôme "pour savoir").

Je te conseille d'éviter les hautes intensités à la reprise, et de faire du foncier long autant que possible (sorties de >5h).

J'ai essayé samedi matin sur du plat/faux-plat en à I1-I2. Aucune gêne ni fatigue musculaire pendant l'heure. J'avais une bosse pour rentrer et là j'ai tenté de "taper" un peu dedans, et j'ai été vite rappelé à l'ordre au niveau de la capacité respiratoire.
Dimanche, j'ai effectué les 45 premiers kilomètres de la Faucigny Glières très modifiée pour cause d'intempéries (ils ont vu juste sincèrement vu l'orage qui s'est abattu vers midi) puis après avoir abandonné la boucle sous le versant ouest du Mole, j'ai récupéré les 17 derniers kil sur les coteaux près de la maison. Toute cela 45' avant les coureurs. I1-I2-I3 ça tient sur 2h30, avec 2x 2' à I4.
Je vais tenter une sortie longue en fin de semaine.
Merci pour les conseils en tout cas, ça m'aide à gérer ce qu'il est possible de faire !

Pas covid pour moi (d'après auto-test), mais la punition est la même. 2 sales nuits la semaine dernière, j'ai ré-enfilé les runnings dimanche pour une séance orientée éducatifs-force max qui s'est plutôt bien passée, mais j'ai renoncé à la séance PMA sur le vélo prévue hier : nouveau passage de fièvre dans la nuit de dimanche à lundi, des nausées et des bronches bien chargées et chatouilleuses (j'ai ressorti la ventoline). J'ai donc sorti le spad pour une sortie cool, quelques sprints Pmax.

stam écrit:

Pas covid pour moi (d'après auto-test), mais la punition est la même

Je vois qu'on a fini par avoir les mêmes doutes... Pourtant ayant été positif il y a un mois et demi...
Mme et moi on traine tellement ce mini-rhume et ses petits désagréments (pas de gros symptômes) qui n'en finissent pas (ou tellement lentement en tout cas). Auto-test également négatif.

pasqup01 écrit:

stam écrit:

Pas covid pour moi (d'après auto-test), mais la punition est la même

Je vois qu'on a fini par avoir les mêmes doutes... Pourtant ayant été positif il y a un mois et demi...

J'ai vu des collègues positifs au Covid 2 fois à 4 semaines d'intervalle... un coup de fatigue, une exposition "au" virus (ou à un autre) et on morfle. Clairement, la fatigue nerveuse des dernières semaines + les Pyrénées m'ont été fatales ; Covid ou pas, je n'en sais rien (je m'en fiche), le résultat est le même. Je ne pense pas que les variants d'Omicron méritent plus d'attention que les virus saisonniers, c'est rentré dans une forme de routine avec cette forme-là.

Confiance proche de zéro.
Je fais le test par acquit de conscience, pour pouvoir répondre à celui qui s'inquièterait de me voir enrhumé et au taf, et que ça rassurerait que ça ne soit "pas le covid". Alors que franchement, je peux être en bonne santé apparente et porteur du covid (ça a dû arriver au moins début février), ou enrhumé d'autre chose que le covid, sans que ce soit plus enviable.
Si je pense avoir véhiculé le covid début février, c'est justement parce que Mme Stam a été positive et symptomatique, la seule à avoir réussi un test chez nous depuis 2 ans ; au même moment notre cadette a été malade comme une chienne et négative (3 ou 4 auto-tests, et un antigénique en pharmacie), et moi un vague chatouillis dans la gorge + gastro passagère.