Impacts Coronavirus

Toujours pareil : tellement bancale d'entrée d'entrée de jeu que chacun y va de son interprêtation, et dans le doute on te colle une prune... ou pas si le gendarme est cycliste (ou apprécie les cyclistes, ce qui revient au même).
La réaction n'étant pas forcément la même en plein coeur d'IDF ou au fin fond de la Lozère.

A noter que certaines magasins ouvrent à nouveau (GSB) sans vendre aucun produit de nécessité.
Donc, ils sont ouverts mais on n'a pas le droit d'y aller. Et pourtant, je suis sûr qu'on ne prendrait aucune prune en s'y rendant (en bagnole, bien évidemment).

Christoph3 écrit:

A noter que certaines magasins ouvrent à nouveau (GSB) sans vendre aucun produit de nécessité.
Donc, ils sont ouverts mais on n'a pas le droit d'y aller. Et pourtant, je suis sûr qu'on ne prendrait aucune prune en s'y rendant (en bagnole, bien évidemment).

GSB = Graduate School of Banking ?

www.leberry.fr/bourges-18000/actualites/une-berr...ent-la-loi_13782362/

La chasse aux sircieres et la désinformation continue.

Ca rappelle furieusement des années sombres de notre pays et des pratiques que l'on a combattu.

Et en attendant c'est la personne (dans son droit) qui doit se faire ch* à faire les démarches pour contester l'amende abusive au tribunal... on marche sur la tête

Gawain écrit:

laurent.a écrit:

www.leberry.fr/bourges-18000/actualites/une-berr...ent-la-loi_13782362/

La chasse aux sircieres et la désinformation continue.

Ca rappelle furieusement des années sombres de notre pays et des pratiques que l'on a combattu.

Aussi scandaleux que cela puisse paraitre à certains, Il faut peut-être éviter les comparaisons historiques excessives.

Oui, comme la citation de l’ancien skieur Pierre-Emmanuel Dalcin (vainqueur coupe du monde de descente en 2007, à Val d'Isère) dans cet article par exemple :
c.ledauphine.com/edition-tarentaise-maurienne/20...un-terme-au-barbecue

Val-Cenis : il organise un barbecue en plein confinement, un ancien skieur épinglé
Par Manon BAFFIE - 21 avr. 2020 à 19:06 | mis à jour à 21:01 - Temps de lecture : 1 min
| Vu 12554 fois

Si Pierre-Emmanuel Dalcin comprend l’intervention des gendarmes, il est très remonté contre ses dénonciateurs. Capture d’écran Facebook
Alors qu’il organisait un barbecue avec des proches à Val-Cenis, ce vendredi 17 avril, l’ancien skieur Pierre-Emmanuel Dalcin a eu la surprise d’être interrompu par la gendarmerie. Réflexe du XXIe siècle, le sportif a aussitôt saisi son téléphone portable pour immortaliser la scène. « On est à Val-Cenis, il n’y a personne à 5 kilomètres à la ronde. On s’est fait balancer par des “collabos”. […] Les mecs sur les Champs-Élysées, il y en a 150 000 qui courent tous les jours. Et nous, on fait quoi ? On se fait pigeonner alors qu’on est 500 habitants. » La vidéo n’a pas manqué de faire réagir sur Facebook, où elle a été partagée plus de 5 000 fois, avant d’être supprimée par le skieur. Désavouées par son auteur, ces images, copiées par des internautes, continuent d’être visibles sur les réseaux sociaux, où la séquence compte plus de 350 000 vues.

« Je reçois des mails, la plupart de soutien, mais aussi d’insultes »
Si l’ancien skieur comprend l’intervention des gendarmes, il est très remonté contre ses dénonciateurs. Contacté par la rédaction, Pierre-Emmanuel Dalcin s’est refusé à tout commentaire.

« Mon téléphone n’arrête pas de sonner. Je reçois des mails, la plupart de soutien, mais aussi d’insultes. Donc ça suffit. »

En cette période de confinement, les dénonciations à la gendarmerie prennent une ampleur jamais connue, comme le confirmait le commandant Aubinière dans notre édition du 8 avril, regrettant le caractère « abject et nauséabond » de certains propos.

laurent.a écrit:

www.leberry.fr/bourges-18000/actualites/une-berr...ent-la-loi_13782362/

La chasse aux sircieres et la désinformation continue.

Ca rappelle furieusement des années sombres de notre pays et des pratiques que l'on a combattu.

Effectivement Laurent, il n'y aucune comparaison avec des "heures sombres". Mais je pense que tu fais référence à la délation, qui n'est pas évoqué dans l'article.

Néanmoins, le flics sont hors-la-loi avec cette prune. Par ailleurs, répétons-nous, un tweet, un communiqué sur internet, un propos d'un ministre n'ont pas force de loi.

En même temps il fait un truc clairement interdit (rassemblement à plusieurs), peu importe qu'il soit en montagne loin de tout... la règle est la même pour tout le monde même si c'est injuste, point. Trop facile de dire "oui mais à Paris, Lyon, Marseille les mecs courent côte à côte... donc nous ont fait ce qu'on veut".
Si en plus il prend une photo et publie sur les RS... bah c'est con. Aussi stupide que la délation par quelques jaloux.

Si on laisse couler il se passe quoi : tous les chanceux qui ont des apparts en montagne partent se "confiner" là-haut pour échapper aux règles ? J'ai un collègue de boulot qui a un appart voisin de celui de P.E. Dalcin, bah il télétravaille (comme tous ceux qui peuvent) et reste confiné chez lui à côté de Grenoble... alors qu'il pourrait profiter du beau temps en pleine montagne.

Oui, rien de nouveau dans le fait que les journaux relatent des verbalisations exotiques. Au mieux, on peut se marrer.

Moi, ce que je retiens de cet article, c'est que le commandant de gendarmerie reçoit tellement de dénonciations qu'il en est dégouté. Il qualifie ces dénonciations de "nauséabondes et abjectes".

Je suis du même avis que le commandant : arrêtons de juger nos voisins, les passants dans la rue...
C'est très désagréable de se faire juger à l'emporte pièce.
Et les dénonciations m'insupportent également.

Imaginez que le voisin de jfd soit allé le dénoncer aux gendarmes, que ces derniers l'auraient choppé, et verbalisé pour lavage de vélo dans la résidence ou dans la rue...
Puis le journal du coin aurait fait un article "un quinquagénaire diabétique imprudent sort dans la rue pour laver son vélo"...
Je vous laisse imaginer la réaction sur les commentaires du site web du journal, Facebook, twitter...

Ah mais complètement d'accord avec toi : si on arrêtait de juger en permanence son prochain et le jalouser, le monde irait bien mieux.
Juste en bas de chez moi un mec fait régulièrement joujou avec sa motocrotte sans casque, c'est pas pour ça que j'irai appeler la gendarmerie...

Article intéressant, mais j'avoue ne pas comprendre la fin.

L'article est intéressant au sens où il propose une analyse critique relativement originale des positions adoptées notamment par la France, l'Italie et l'Espagne. Les 2 dernières phrases postulent le risque de remise en cause des démocraties telles qu'on les connaît et de l'émergence d'un pouvoir discrétionnaire, voire autoritaire, sous couvert de COVID19. S'il est vrai que toute les dictatures se sont légitimées en disant au peuple "c'est pour votre bien, même si vous n'êtes pas (encore) capable de le comprendre", je pense que le gouvernement actuel ne veut surtout pas se voir reprocher de ne pas avoir tout mis en oeuvre pour protéger la santé de ses concitoyens (compte tenu de l'état d'impréparation ou nous étions -manque de masque, de lits de réanimation, etc.-). A mon sens, c'est donc plus une peur "électoraliste" qu'une volonté d'étendre son pouvoir. En outre, je pense que la quasi-totalité des gouvernements précédents (LR, PS, etc.) auraient agi de la même manière. D'autant que les choix de société qui ont été fait (au dépend des dépenses de santé) ne datent pas de ce gouvernement. C'est quand même amusant de voir certains hommes politique critiquer l'impréparation du gouvernement actuel alors que lorsqu'ils étaient au pouvoir (et/ou candidat) ils militaient pour une réduction du budget de la santé... Cela ne dédouane pas le gouvernement actuel de ses responsabilités et de sa volonté d'ouvrir (très) grand le parapluie. Mais c'est exagéré, à mon sens, de lui prêter une volonté de dérive autocratique. Par contre, cette situation pour un gouvernement d'extrême XXX serait du pain béni et l'analyse de Shovanec pourrait, alors, faire frémir...

Disons que si l'extrême droite (je ne le souhaite assurément pas !) faisait front commun au lieu de se tirer dans les pattes à deux ou trois partis rivaux... y'aurait assurément moyen de faire du dégât niveau électoral... encore davantage qu'en 2002 car la situation est autrement plus exceptionnelle.
Bien que nous ne soyions pas à l'abri d'une explosion politique dans les mois qui viennent, quand la crise sanitaire se transformera en crise économique et sociale à long terme (ce qu'elle devient déjà).
Sans la crise de 1929 les régimes fascisants n'auraient jamais pris une telle ampleur dans les années 30, par exemple.