Etude dans le sport ... ?

Salut à tous,
Après le sujet \"sport étude\", je me pose encore des questions (hé oui, vous avez du remarqué que mon choix d\'orientation est dur à prendre).

Pour résumer, je ne suis pas mauvais ni en maths, ni en physique, ni en SVT, mais plutôt dans les matière \"non scientifique\".
Donc le choix est assez large...

N\'ayant pas plus envi de faire des maths, que de la physique ou de la SVT, je me dis qu\'allier étude et passions pourrait être pas mal !

Que pensez vous que des études en STAPS (la fac de sport) ?
Est ce que ça mène vraiment quelque part ?

Merci
A+ Guillaume

he oui pas évident d\'allier étude et sport.

Pour ma part j\'ai choisi de faire une formation en école d\'ingénieur en mécanique. Objectif, travailler dans une entreprise liée au cycle, conception de cadre suspension où pieces mécaniques...

2 options pour ça, école d\'ingé avec prépa intégré ou classe prépa + concours et intégration.
A priori une prépa intégrée est dite \"plus facile\" peut être moins de pression je ne sais pas.
En prépa en tous cas et bien tu fais 2 année à plus de 10H de maths par semaine
Et c\'est vraiment un autre monde comparé à la terminal où tu as à peine vu le dessus de l\'iceberg...

Bon après en école d\'ingé je n\'ai plus de maths et on fait vraiment des choses intéressante.


Sinon j\'ai un ami en STAPS, il compte passer un BE en tir au pistolet. Après on m\'a aussi dit que ça ne débouche pas forcément sur grand chose...

A part ça euh... médecin du sport ? médecine + spécialisation... bonjour les année d\'études

En tous cas, je te déconseille la fac sauf si tu es vraiment capable de travailler par toi même et peu glandeur. Pour ma part il me faut toujours un coup de pieds au c** et ça ne me serait pas allé du tout.

A part ça pas trop d\'idée...

Je vais exprimer mon point de vue , c\'est à dire celui d\'un petit bonhomme qui est le pur produit de cette filière que l\'on peut nommer \"sport et enseignement\" .

si effectivement comme le dit JFD il n\'est pas forcément simple d\'arriver à se faire une place avec un métier lié \"au sport\" cela reste possible avec trois paramètres à prendre en compte (l\'un allant avec l\'autre ...)

1.Cerner les exigences , les contraintes du métier envisagé
2. Avoir une motivation sans faille pour donner du sens à son, choix et l\'assumer
2. Savoir que la réussite passera par du travail , des sacrifices et une part (elle est minime mais réelle) de chance (blessure)


Eh oui cela se saurait si en claquant des doigts on devient prof d\'EPS , conseiller pédagogique en EPS, coach ou diététicien \"sportif\".....

Mais ce sont des jobs passionnants , exigeant une perpetuelle remise en cause de ses acquis, une formation permamente...
Enseigner, conseiller sont sans doute \"les plus beaux des métiers\" pour ceux qui en ont la fibre ....
....Et les pires pour ceux qui n\'en n\'ont pas cernés les exigences !!

Car oui des collègues profs aigris par leur job cela existe....des coachs blasés, incapables de sortir de leur schéma d\'entrainement jaunis par le temps ( et en l\'espèce sur notre terrain de la pratique sportive certains acquis ne sont valable que quelques petits années...)
des entraineurs convaincus d\'apporter \" La\" bonne parole , identique du début à la fin de leur carrière et finissant par se retrouver sur la défensive à la moindre nouvelle donne scientifique ....

et puis il faut aussi savoir évoluer
Le temps du jeune prof qui prend du plaisir à passer ses journées au bord d\'un bassin ou sur un stade avec un chrono dans la main ....n\'est pas éternel ...
Il faut aussi en être conscient !

Sans oublier la gestion de la non motivation des apprenants et il faut aussi le dire , la gestion aussi de leurs actes de rébelion sur tout ce que peut représenter la contrainte ... et une séance d\'EPS est aussi parfois pour un jeune la manifestation d\'une contrainte ....

Alain

Moi, je regrette de ne pas avoir fait kiné car je sais maintenant que ça m\'aurait beaucoup plu. A la fois, de la science, de la médecine, du contact humain...

Ca peut être un compromis sympa. Avec de la motivation et de la détermination, on doit pouvoir bosser dans le milieu sportif. Ou au pire, s\'aménager des emplois du temps parfaits pour le vélo...
J\'en connais un quil est dans les 3 meilleurs masters français en vtt !

Salut,
Je suis passé par là soit STAPS à Besançon (entre autre) et j\'ai bien fini par enseigner mais en enseignement spécialisé et pas en France mais en Suisse. (la suisse te demande en plus d’avoir une deuxième branche à enseigner, autre que le sport pour être prof de sport).

La filière STAPS est intéressante et varié et il est vrai que souvent l\'objectif est de finir enseignant en EPS. Mais le Capeps ...hum hum ...pas facile et il me semble qu\'il y a de moins en moins de place donc un pourcentage de réussite très bas vu le nombre de candidat.
POur résussir son Capeps, il faut avant tout être bon à l\'écrit, en français et pas scientifique mais plutôt littéraire ...
Donc si tu a enve de te tourner vers l’enseignement et que tu assures bien en philo, français …économie ….vas y …tu as vraiment tes chance. Par contre si tu sors d’un bac pro avec de grosses difficultés à l’écrit …ce n’est pas la peine de penser à réussir ton concours de prof.

Mais les Staps t’ouvre aussi d’autres débouchés comme l’administration (gestion des APS dans les municipalités), les APA (activités physiques adaptées) ou l’entraînement de haut niveau (mais là je pense que les débouchés sont rares).
Je pense que des magasins comme Décat ou Go sport …..embauche aussi des gars qui sortent de Staps et qui ne veulent pas finir enseignant.
Un master Staps en mangement doit pouvoir t’ouvrir les portes avec de l’expérience comme directeur de magasin de sport ou responsable des APS dans une commune)
Tu peux aussi bosser en internat qui accueille des enfants en situation de handicap ou autres troubles du comportement comme éduc. avec un bachelor ou un master en Staps
Une chose qu’il faut savoir c’est qu’avec la filière Staps tu ne seras pas « riche », les salaires sont bas …sauf en Suisse.

Si tu pars sur Staps, pense à passer aussi des Brevets d’état (je crois qu’il y a une nouvelle appellation et que ces derniers ont subi une réforme), mais cela doit toujours exister.
C’est ce que j’avais fait à l’époque (1992/95 …aille ça passe) en passant les BE de cyclisme et natation et en commençant celui de ski. J’ai aussi passé des diplômes en plongée et tu as aussi pas mal de débouchés dans cette activité.
En effet tu as avec le bachelor Staps (avant c’était la licence) l’équivalent du tronc commun nécessaire pour les BE
D’une part, ça te permets de bosser et de pas trop mal gagner lorsque tu es étudiant et ça assure un peu les arrière si tu rates 10 fois ton Capeps !!!
Voilà,
Amicalement Eric

Gawain écrit:

lebad écrit:

Moi, je regrette de ne pas avoir fait kiné car je sais maintenant que ça m\'aurait beaucoup plu. A la fois, de la science, de la médecine, du contact humain...

Ca peut être un compromis sympa. Avec de la motivation et de la détermination, on doit pouvoir bosser dans le milieu sportif. Ou au pire, s\'aménager des emplois du temps parfaits pour le vélo...
J\'en connais un quil est dans les 3 meilleurs masters français en vtt !

Je pense qu\'il y a définitivement moyen de se faire une clientèle en tant que Kiné, surtout si tu es à l\'écoute des problématiques rencontrées par les sportifs.
Une grande opportunité aussi pour les kinés, ce sont tous les actes qui ne sont pas strictement médicaux mais plus de confort (massage...) et qui se développent dans des salons qui n\'ont aucune légitimité pour ça.
Donc, ça peut en effet être une piste intéressante pour notre ami.

Xavier, pour être Kiné il faut avoir le concours d\'entrée et là ....c\'est pas gagné ....
Je l\'avais passé à Lyon à la sortie du bac et il me semble que nous étions 1000 voire plus et pour .... 30 places !!!


Amicalement Eric

Eric écrit:

POur résussir son Capeps, il faut avant tout être bon à l\'écrit, en français et pas scientifique mais plutôt littéraire ...
...
Une chose qu’il faut savoir c’est qu’avec la filière Staps tu ne seras pas « riche », les salaires sont bas …sauf en Suisse.

Je l\'avais passé à Lyon à la sortie du bac et il me semble que nous étions 1000 voire plus et pour .... 30 places !!!

Ensuite, il y a les postes en salle de gym, entraineurs, coaches, ... Mais c\'est vraiment d\'une manière globale assez galère.

Pour ma part j\'ai choisi de faire une formation en école d\'ingénieur en mécanique. Objectif, travailler dans une entreprise liée au cycle, conception de cadre suspension où pièces mécaniques...

Ce que pas mal de gens me conseil avec kiné !
C\'est vrai que filer en prépa après un Terminale S Spécialité maths c\'est plutôt une orientation classique... Mais bon, je suis pas trop attiré en fait. Si j\'ai suivit ce parcourt, c\'est que j\'ai un esprit assez logique, et que je suis assez mauvais en littéraire. (vous devez surement en subir les conséquences ds mon expression parfois peu clair et bourré de fautes ). Donc, j\'ai peur que cette \"non attirance\" m\'emmène sur un manque de motivation en prépa ...

Ensuite, apparemment kiné c\'est pas simple de passer le concours... Mais bon, j\'y pense puisque faire quelques sacrifices ne serait-il pas une bonne chose pour réussir et faire quelque chose qu\'on aime ... ? Et puis, je dirai que qui ne tente rien n\'a rien...
L\'avantage est, si je ne me trompe pas, que le concours est à la première année non ? Au pire je perd un an, voir 2... Pas comme le concours de prof d\'EPS qui oblige un peu à galérer par la suite !

En tout cas merci à tous pour vos impressions, conseils

Oui, pour kiné, c\'est en première année que ça se joue.
Sauf changement dnas les 5 dernières années, le concours est commun avec médecine.

Sinon, y a aussi ostéo qui doit être passionnant mais là c\'est que des écoles privées, donc sans gros chèque, laisse tomber.