Dopage ça va mieux !!!

albator83 écrit:

Après y'a pire : le très récent champion du monde du 100m blanchi in-extremis après trois no-shows, et son dauphin qui s'est fait prendre 2-3 fois et semble dans la forme de sa vie à 37 ans... sur une discipline très exigeante sur l'explosivité musculaire (c'est encore pire qu'un Valverde à ce niveau-là).

+1 également, c'est encore pire que Valverde, et pourtant c'est toujours sur le cyclisme que l'on tape en premier.
Sans être naïf sur ce qui se passe dans notre sport préféré, force est de constater qu'il trinque toujours plus que les autres, et que cela arrange bien les autres justement (même au pays d'Elisabeth II).
Dans le même genre (même si j'étais prêt à la défendre eu égard à sa blondeur scandinave ), Therese Johaug en ski nordique qui met la pilule à bon nombre d'athlètes masculins dans sa discipline (de toutes nationalités confondues d'ailleurs), qui se met à l'athlé et devient championne de Norvège du 10k avec à la clé le 15° temps européen de l'année, tout ça un peu plus d'un an après avoir purgé une suspension de 2 ans ... n'est pas très sympathique non plus comme nouvelle.
C'est malgré tout étonnant que certains athlètes dans plusieurs disciplines reviennent encore plus fort après suspension ...

Un "Athlète" peut il est controlé pendant sa suspension ? Si non, alors c'est la porte ouverte à tous les retours fracassants !

Bonne question... je l'espère (dans le cadre d'ADAMS), sinon c'est effectivement la porte ouverte "à toutes les fenêtres"

Bonsoir

d’après moi l’athlète sort de ADAMS pour le durée de sa suspension - 6mois si il décide de reprendre la compétition
si ta suspension se termine le 01 janvier 2025 et que tu décides de reprendre la competition alors à partir du 01 juillet 2024 tu retournes dans les athlètes cibles

Nkke pris dans la tourmente :
www.nouvelobs.com/sport/20191003.OBS19266/affair...lee-a-du-dopage.html

Christoph3 écrit:

Nkke pris dans la tourmente :
www.nouvelobs.com/sport/20191003.OBS19266/affair...lee-a-du-dopage.html

Vu que ces expérimentations étaient effectuées sous la supervision d’un médecin, je n’avais aucune raison de penser qu’elles ne respectaient pas les règles

Quoi, un médecin malhonnête ? Noooooon....! Mais où va le monde ?

Question : pourquoi y a-t-il besoin d'un médecin pour superviser l'entraînement de personnes qui ne sont pas malades ?

Allez ça continue, c'est l'automne, il fait presque frais au Qatar et les fruits sont mûrs : lequipe.fr/Athletisme/Actualites/Dopage-morhad-a...nquete-d-ard/1065772

Intéressant, l'article en lien où le président de la FFA a l'air de considérer le contrôle des 37 athlètes sélectionnés comme un effort de la fédé... Ils sont tellement sous pression €€€ pour avoir du mal à budgéter ça ?

Pour rebondir sur l'estimation de Teamdindon dans le post sur Montaud (550€ par contrôle), ce montant me paraît hallucinant et je serais curieux de savoir ce qu'il recouvre (salaires des contrôleurs, logistique et analyse, ou seulement analyse ?). Si c'est seulement l'analyse, je me demande si le spectre des substances recherchées n'est pas beaucoup trop ambitieux au niveau amateur et s'il ne faudrait pas se concentrer sur la vingtaine de substances facilement accessibles au pékin moyen pour financer + de contrôles...
J'ai l'impression que le dopage est très largement répandu dans le milieu amateur (tous sports confondus), incité en cela par la quasi-absence de contrôles, et qu'un peu plus de présence de contrôleurs aux arrivées règlerait une bonne partie du problème...

Ce n'est qu'un faisceau d'indices... mais bon le gars qui explose aux Europe à la trentaine, invisible ensuite et absent des Mondiaux sur "blessure" au dernier moment : ça pue

Bon au moins c'est pas du cyclisme !!
On sent bien le règlement de compte contre un mauvais payeur...
Surtout il est ciblé depuis longtemps...

stam écrit:

Pour rebondir sur l'estimation de Teamdindon dans le post sur Montaud (550€ par contrôle), ce montant me paraît hallucinant et je serais curieux de savoir ce qu'il recouvre (salaires des contrôleurs, logistique et analyse, ou seulement analyse ?). Si c'est seulement l'analyse, je me demande si le spectre des substances recherchées n'est pas beaucoup trop ambitieux au niveau amateur et s'il ne faudrait pas se concentrer sur la vingtaine de substances facilement accessibles au pékin moyen pour financer + de contrôles...
J'ai l'impression que le dopage est très largement répandu dans le milieu amateur (tous sports confondus), incité en cela par la quasi-absence de contrôles, et qu'un peu plus de présence de contrôleurs aux arrivées règlerait une bonne partie du problème...

Si j'ai bien compris les différentes sources qui annoncent ce chiffre, c'est la totale : salaire et frais du préleveur, analyse, logistique, amortissement du matériel, administration, ...
Dans les différentes sources, on retrouve aussi un autre chiffre de 750 € / contrôle qui correspond au budget de l'AFLD divisés par le nombre de contrôle. Ses actions n'étant pas uniquement limitées à des contrôle, il est normal d'obtenir un chiffre plus élevé.
A noter qu'en chiffrant le coût de cette manière, il est facile de la faire baisser en réalisant davantage de contrôles

Justement, à propos du coût des tests, un article paru ce jour : www.lequipe.fr/Cyclisme-sur-route/Actualites/Lut...ee-par-l-ama/1065882

teamdindon écrit:

stam écrit:

Pour rebondir sur l'estimation de Teamdindon dans le post sur Montaud (550€ par contrôle), ce montant me paraît hallucinant et je serais curieux de savoir ce qu'il recouvre (salaires des contrôleurs, logistique et analyse, ou seulement analyse ?). Si c'est seulement l'analyse, je me demande si le spectre des substances recherchées n'est pas beaucoup trop ambitieux au niveau amateur et s'il ne faudrait pas se concentrer sur la vingtaine de substances facilement accessibles au pékin moyen pour financer + de contrôles...
J'ai l'impression que le dopage est très largement répandu dans le milieu amateur (tous sports confondus), incité en cela par la quasi-absence de contrôles, et qu'un peu plus de présence de contrôleurs aux arrivées règlerait une bonne partie du problème...

Si j'ai bien compris les différentes sources qui annoncent ce chiffre, c'est la totale : salaire et frais du préleveur, analyse, logistique, amortissement du matériel, administration, ...
Dans les différentes sources, on retrouve aussi un autre chiffre de 750 € / contrôle qui correspond au budget de l'AFLD divisés par le nombre de contrôle. Ses actions n'étant pas uniquement limitées à des contrôle, il est normal d'obtenir un chiffre plus élevé.
A noter qu'en chiffrant le coût de cette manière, il est facile de la faire baisser en réalisant davantage de contrôles

J'avais en tête bien plus de 1000 euros pour un contrôle. Quand on connait le prix de 2 billets de TGV pour descendre de Paris, 2 journées de salaire, le coût de l'analyse etc etc 550 ou 750 euros ça semble presque "donné"... Le coureur pro que j'entraîne est parfois contrôlé à la maison par des gars (toujours pas 2) qui arrivent en avion de l'autre bout de l'Europe. Et ça plusieurs fois dans l'année pour un résultat très limité (car tant que l'on ne contrôlera pas la nuit les micro-doses auront de l'avenir). Ca laisse rêveur sur le budget possible alloué à nos courses de clochers si on supprimait 10% de contrôle chez les pros (ce qui ne changerai strictement rien pour eux)...

FF40 écrit:

teamdindon écrit:

stam écrit:

Pour rebondir sur l'estimation de Teamdindon dans le post sur Montaud (550€ par contrôle), ce montant me paraît hallucinant et je serais curieux de savoir ce qu'il recouvre (salaires des contrôleurs, logistique et analyse, ou seulement analyse ?). Si c'est seulement l'analyse, je me demande si le spectre des substances recherchées n'est pas beaucoup trop ambitieux au niveau amateur et s'il ne faudrait pas se concentrer sur la vingtaine de substances facilement accessibles au pékin moyen pour financer + de contrôles...
J'ai l'impression que le dopage est très largement répandu dans le milieu amateur (tous sports confondus), incité en cela par la quasi-absence de contrôles, et qu'un peu plus de présence de contrôleurs aux arrivées règlerait une bonne partie du problème...

Si j'ai bien compris les différentes sources qui annoncent ce chiffre, c'est la totale : salaire et frais du préleveur, analyse, logistique, amortissement du matériel, administration, ...
Dans les différentes sources, on retrouve aussi un autre chiffre de 750 € / contrôle qui correspond au budget de l'AFLD divisés par le nombre de contrôle. Ses actions n'étant pas uniquement limitées à des contrôle, il est normal d'obtenir un chiffre plus élevé.
A noter qu'en chiffrant le coût de cette manière, il est facile de la faire baisser en réalisant davantage de contrôles

J'avais en tête bien plus de 1000 euros pour un contrôle. Quand on connait le prix de 2 billets de TGV pour descendre de Paris, 2 journées de salaire, le coût de l'analyse etc etc 550 ou 750 euros ça semble presque "donné"... Le coureur pro que j'entraîne est parfois contrôlé à la maison par des gars (toujours pas 2) qui arrivent en avion de l'autre bout de l'Europe. Et ça plusieurs fois dans l'année pour un résultat très limité (car tant que l'on ne contrôlera pas la nuit les micro-doses auront de l'avenir). Ca laisse rêveur sur le budget possible alloué à nos courses de clochers si on supprimait 10% de contrôle chez les pros (ce qui ne changerai strictement rien pour eux)...

Ce n'est pas l'AFLD qui se déplace : elle a un réseau d'agents extérieurs assermentés et crédités qui réalisent les contrôles. Pour nous, c'est un infirmier libéral qui exerce sur Castelsarrasin qui est diligenté quand l'AFLD est sollicitée par une organisation ou quand elle le décide. La première fois qu'il a fait un contrôle, ça s'est assez mal passé... C'est mon club qui organisait une randonnée de fin de saison, en octobre, et comme elle était estampillée FFC, il s'est pointé et il a désigné 3 personnes : un junior qui prenait hors saison un traitement contre l'acné qui le rendait positif, notre président et un encadrant qui ne pratique pas le cyclisme mais qui avait une licence (et qui aurait été positif au pastis, à coup sûr...). Panique à bord pour le junior qui était effondré... Il a fallu expliquer la situation à l'infirmier, lui faire comprendre que ce n'était pas une course, que la saison était finie, que certains en profitaient pour se soigner et qu'ils pouvaient être positifs. Le pauvre gars ne comprenait rien, surtout que le président lui a passé une avoinée, du genre "vous êtes jamais là quand il faut...". Depuis il est plutôt au point d'après ce que j'en sais.

Bon à savoir
Sinon pour rester dans le ton j'ai passé quelques heures devant l'athlé cette semaine (Mondiaux à Doha), ils ont choppé coach Salazar (bien gratiné quand on lit ses méthodes ) mais il a dû faire des émules car ça flambe en demi-fond (le 1500m H et F étaient du n'importe quoi ).

albator83 écrit:

Bon à savoir
Sinon pour rester dans le ton j'ai passé quelques heures devant l'athlé cette semaine (Mondiaux à Doha), ils ont choppé coach Salazar (bien gratiné quand on lit ses méthodes ) mais il a dû faire des émules car ça flambe en demi-fond (le 1500m H et F étaient du n'importe quoi ).

Je précise que ma réponse ne vaut que pour ce que j'en ai vu et appris dans le SO et surtout pour le monde amateur.
pour les pros, c'est sûr que c'est une autre organisation.

Ma formulation de ma réponse précédente peut laisser croire que je dis que les propos de FF40 sont faux. Ce n'est pas du tout le cas, j'apporte un éclairage sur une des autres manières de travailler de l'AFLD.

J'avais compris comme ça
Une procédure organisée et carrée pour les pros (et le coût qui va avec), versus le bricolage au niveau amateur... tu parles du sud-ouest mais ça se passe certainement comme ça dans les autres régions.

Circus écrit:

Ce n'est pas l'AFLD qui se déplace : elle a un réseau d'agents extérieurs assermentés et crédités qui réalisent les contrôles. Pour nous, c'est un infirmier libéral qui exerce sur Castelsarrasin qui est diligenté quand l'AFLD est sollicitée par une organisation ou quand elle le décide. La première fois qu'il a fait un contrôle, ça s'est assez mal passé... C'est mon club qui organisait une randonnée de fin de saison, en octobre, et comme elle était estampillée FFC, il s'est pointé et il a désigné 3 personnes : un junior qui prenait hors saison un traitement contre l'acné qui le rendait positif, notre président et un encadrant qui ne pratique pas le cyclisme mais qui avait une licence (et qui aurait été positif au pastis, à coup sûr...). Panique à bord pour le junior qui était effondré... Il a fallu expliquer la situation à l'infirmier, lui faire comprendre que ce n'était pas une course, que la saison était finie, que certains en profitaient pour se soigner et qu'ils pouvaient être positifs. Le pauvre gars ne comprenait rien, surtout que le président lui a passé une avoinée, du genre "vous êtes jamais là quand il faut...". Depuis il est plutôt au point d'après ce que j'en sais.

Question bête : si on prend le règlement au pied de la lettre, il se passe quoi dans ce genre de cas pour le junior ?
Techniquement, il est positif à un contrôle antidopage sur une épreuve organisée sous l'égide de la FFC (mais qui ne donne pas lieu à un classement) et n'a probablement pas établi de certificat d'AUT en amont.

Circus écrit:

Ce n'est pas l'AFLD qui se déplace : elle a un réseau d'agents extérieurs assermentés et crédités qui réalisent les contrôles.

Ce n'est pas l'AFLD en direct qui organise les contrôles, mais un service de la DRJSCS ("Jeunesse et sport", service régional déconcentré de l'Etat) qui le fait sous son autorité. J'imagine que c'est aussi ce service qui tient à jour la liste des praticiens habilités à réaliser des contrôles.
En gros, il y a un responsable dans chaque DRJSCS qui (entre autres) cible les évènements et organise les contrôles, avec des relais départementaux. Chez nous en Nouvelle-Aquitaine, le gars s'appelle Christophe Bassons .

Circus écrit:

C'est mon club qui organisait une randonnée de fin de saison, en octobre, et comme elle était estampillée FFC, il s'est pointé et il a désigné 3 personnes : un junior qui prenait hors saison un traitement contre l'acné qui le rendait positif, notre président et un encadrant qui ne pratique pas le cyclisme mais qui avait une licence (et qui aurait été positif au pastis, à coup sûr...). Panique à bord pour le junior qui était effondré...

Ce qui m'effare dans cette histoire, c'est qu'on puisse considérer l'acné comme un problème tellement important qu'il faille administrer des corticoïdes à doses de cheval, le tout sans AUT.
Et pour prolonger l'interrogation de TeamD, si on commence à passer l'éponge sur ce genre de cas, on se dirige tout droit vers des épidémies d'acné dans les pelotons amateurs.

Après vérification, la demande préalable d'AUT n'est nécessaire que pour les sportifs de niveau national ou international (définis par liste ministérielle).
Pour ceux des niveaux en-dessous, on peut faire une procédure d'AUT rétroactive si besoin.

Bref, si M. Gallego prouve qu'il présente une pathologie qui nécessite de se soigner à la morphine, au corticoïdes et à la testostérone et qu'il n'existe pas de traitement alternatif, il peut lancer une procédure d'AUT après coup

Pour le junior, c'est plus délicat : s'il est sur liste de haut niveau, il risque gros. S'il évolue au niveau en-dessous, ça peut se régler après coup (ça peut être compliqué de justifier l'absence de traitement alternatif).

Je m'interroge quand même sur l'intérêt de faire des contrôles sur des randonnées : OK, ça relève d'une fédération, mais du coup, on a toutes les chances d'épingler au passage ceux qui prennent un traitement pour se soigner et qui n'ont pas fait le nécessaire pour se mettre en règle vis-à-vis de la réglementation antidopage (si existence d'un traitement qui n'est pas interdit par exemple). A mon sens, ça va un peu à l'encontre du sport-santé.

Typiquement, si j'applique ça à mon cas personnel : j'ai un traitement de 6 mois aux bêtabloquants suite à mon opération du cœur. On me recommande d'avoir une activité physique jusqu'à SV1. Je n'ai aucune envie de tanner mon cardiologue pour voir si un traitement avec une autre molécule est possible et donc si je me fais contrôler lors d'une randonnée FFCT en février, juste pour pédaler sur un parcours balisé et voir des gens, je m'expose au risque d'être positif, de ne pas pouvoir justifier l'absence d'un traitement alternatif et d'être suspendu et donc de ne plus pouvoir assumer les responsabilités que j'ai au sein de mon club.
Je grossis volontairement le trait et je sais qu'à l'autre bout de l'échelle, il y a aussi des gens qui mettent leur santé en danger en prenant n'importe quoi simplement pour pouvoir continuer à suivre le rythme de leur groupe lors de randonnées.