capteur de puissance et J Absalon

j'ai lu l'article sur Bike et celui de JP Stephan qu'en penser ??


JPS capt

philbon écrit:

j'ai lu l'article sur Bike et celui de JP Stephan qu'en penser ??


JPS capt

Toujours plein de bon sens JPS

J'aime bien cette écriture aussi.

et je pense que Charly pourra nous parler du bonhomme

Très bon article, comme souvent de la part de "JPS" (son blog est à la fois vivant et instructif).
Qu'en penser ? Que chacun doit composer avec ses contraintes personnelles/professionnelles, afin de prendre du plaisir tout en progressant (c'est ma vision du vélo en tout cas)... J'ajouterais qu'en VTT (comme en route, mais c'est encore plus vrai) la performance finale ne dépend pas uniquement des watts développés, mais aussi de la technique, la sacro-sainte expérience, etc.

Avoir un outil précis pour calibrer ses entraînements c'est bien, mais savoir écouter son corps pour récupérer physiquement/mentalement et éviter d'aller au carton est primordial :)
Tant que je progresse avec cette méthode, ça me va bien...

Super JPS, j'ai vraiment pris un TRES GRAND plaisir à rouler pendant presque 2h avec lui

Pour le capteur de puissance, je pense que l'investissement de presque 1300roro n'est pas justifier par rapport a ce que cela va m'apporter, le risque est belle et bien de devenir dépendant de cette outils.... vous me direz comme le cardio? oui mais le cardio ma "seulement" couté 350€...

C'est sûr... en plus vu ce que tu "te mets" à l'entraînement et les résultats obtenus tu as l'air de bien maîtriser cette méthode ;)

Charly42 écrit:

Super JPS, j'ai vraiment pris un TRES GRAND plaisir à rouler pendant presque 2h avec lui

Pour le capteur de puissance, je pense que l'investissement de presque 1300roro n'est pas justifier par rapport a ce que cela va m'apporter, le risque est belle et bien de devenir dépendant de cette outils.... vous me direz comme le cardio? oui mais le cardio ma "seulement" couté 350€...

N'oublions pas que pour un certain nombre d'entre nous (beaucoup ?), un des objectifs sera aussi de se faire plaisir avec le wattmètre (comme d'autres se font plaisir avec un écran plat gant sans être des cinéphiles puristes décortiquant les images...). Le joujou technologique !
Pour ma part, et si je regarde sérieusement cet investissement, je tâche d'être lucide : je suis pas sûr d'y gagner beaucoup, et surtout pas en rapport au montant investi. D'ailleurs, concernant ce dernier point et à notre niveau (le mien en tout cas), ce choix est aussi beaucoup une question de budget. Par exemple, si je ne roule pas en lightweight, au delà du gain éventuel pour ma pratique, c'est uniquement en raison du prix...
Donc, un wattmètre n'est pas forcément non plus qu'un fil à la pâte, ce peut être aussi, pour nous qui ne sommes pas dans la contrainte du quasi-obligé-"sur-entrainement" (pour moi ce serai plutôt le contraire ) comparé à Absalon. Ce peut même être un objet de motivation, d'envie,.. bref de plaisir !

Ah, là, tu es pile dans le sens qu'a pris ce débat ! Pour rester dans ton exemple de la TV, je ne trouvais pas indispensable de quitter ma petite TV cathodique pour passer à un écran plat de taille raisonnable. Et maintenant que j'ai compris l'apport, je ne reviendrais pour rien au monde en arrière.

Mais au-delà de l'apport, il y a en effet le risque d'être dépendant de cette technologie.

Le capteur de puissance, ça pourrait être pareil. Au début, je roulais sans compteur. C'était il y a très, très, très longtemps (enfin, à mon échelle ). Et puis je suis devenu addict à mon compteur, au point d'être incapable de rouler sans. J'ai ajouté le cardio il y a 10 ans. Idem, si la transmission de la FC déconne, je suis complètement paumé.

Je suis dépendant de ma petite télémétrie personnelle. Incapable de gérer mon effort sans, il faut que je "ré-étalonne" régulièrement mes sensations sur ce qu'indique mon Polar.

J'ai essayé de faire le chemin inverse, de gérer mes sorties moins sur le cardio et la vitesse que sur les sensations. Difficile... Par moment je suis en mode "dodo sur le vélo" et à d'autres, je ne lève pas le pied quand il serait plus efficace de le faire.

Du coup, je crois comprendre pourquoi certains dont notre champion préféré se distancient un peu de cette technologie. Au fond, on en vient à perdre en finesse sur notre gestion de l'effort. A mon modeste niveau, c'est flagrant.

Or, quand on s'appelle Absalon et qu'on a une caisse d'enfer, la gestion de l'effort c'est quoi ? 75% de ce qui fait la différence entre gagner et louper un podium ?

Perso, j'utilise le Capteur de Sensations, à mon très très modeste niveau.


Même pour du 30" 30", ou du seuil, je ne regarde plus mon cardio qu'à titre "tiens t'es là toi ?"

Je pense parvenir à doser convenablement un niveau d'effort sur une durée prévue, le reste ce serait du perfectionnisme ou une volonté de compétition, de recherche de la performance.

Je t'envie sincèrement

Si je ne me fie qu'à mes sensations, je suis tout à fait capable d'exploser en vol en moins d'une heure. A un stade où je ne sais même plus si je dois en ou plutôt me

Je ne sais plus qui soulevait ce point, probablement Ivan depuis qu'il est "powertapisé", mais il me semble qu'il était question, dans le cas d'un entraînement grâce à un capteur de puissance, d'obtenir une plus grande précision qu'en ne se fiant qu'au cardio.

Je veux bien, mais après 20 minutes de roulage on ne développe pas la même puissance qu'après 3h. Comment gérer cet aspect avec le capteur de puissance ? De la même façon qu'au cardio avec la FC qui peut diminuer ? Les dérives sont-elles conjointes ou la dérive de puissance n'arrive-t-elle pas plus vite que la dérive cardiaque ?

Oui je m'interroge aussi exactement sur ce point.

A puissance constante pour du seuil par exemple, on se dirige petit à petit sur un plus gros pourcentage de la puissance maxi qu'on devient capable de sortir au fil du temps, c'est également une dérive, une "non-constance".

Est-ce que la manière dont le corps travaille alors (je suis absolument pas calé en physiologie de l'effort) en est modifiée de beaucoup ?


Sur des courbes d'un bon cycliste qui exécuterait ses exercices de manière optimale, mais sans regarder ses compteurs, on pourrait regarder ensuite comment ont évolué FC et watts.

Forza!!! écrit:

Oui je m'interroge aussi exactement sur ce point.

A puissance constante pour du seuil par exemple, on se dirige petit à petit sur un plus gros pourcentage de la puissance maxi qu'on devient capable de sortir au fil du temps, c'est également une dérive, une "non-constance".

Est-ce que la manière dont le corps travaille alors (je suis absolument pas calé en physiologie de l'effort) en est modifiée de beaucoup ?


Sur des courbes d'un bon cycliste qui exécuterait ses exercices de manière optimale, mais sans regarder ses compteurs, on pourrait regarder ensuite comment ont évolué FC et watts.

J'avais vu ce type de courbe postée par Lionel Reynaud sur son Twitter. Un test de 20' aux sensations. Impressionnant de constance! S'il passe par ici, il pourrait peut-être la poster!

samueldenis écrit:

Forza!!! écrit:

Oui je m'interroge aussi exactement sur ce point.

A puissance constante pour du seuil par exemple, on se dirige petit à petit sur un plus gros pourcentage de la puissance maxi qu'on devient capable de sortir au fil du temps, c'est également une dérive, une "non-constance".

Est-ce que la manière dont le corps travaille alors (je suis absolument pas calé en physiologie de l'effort) en est modifiée de beaucoup ?


Sur des courbes d'un bon cycliste qui exécuterait ses exercices de manière optimale, mais sans regarder ses compteurs, on pourrait regarder ensuite comment ont évolué FC et watts.

J'avais vu ce type de courbe postée par Lionel Reynaud sur son Twitter. Un test de 20' aux sensations. Impressionnant de constance! S'il passe par ici, il pourrait peut-être la poster!

Il me semble que vous ne parlez pas de la même chose !!!

@Forza

Tu parles de l'élévation du seuil en terme de watts avec l'entraînement, c'est quand même le but non ? Entre une reprise du tarvaille après la coupure et le pic de forme on peut avoir 50 watts d'écarts.

@Samuel

Tu parles je pense d'un cycliste qui calibre au feeling très bien sa puissance au seuil.

Plus on est entraîné et plus la limite de ce seuil est ténue, cela se joue à quelques watts ou quelques battements de cœur. Si tu es au dessus alors tu encrasses inexorablement la machine avec une dérive lente de la Vo2 et l'assurance d'être collé au prochain col. Sauf avec le bons produits évidement la physiologie humaine n'a plus cours !!!

Ivan