Gérer un CLM, un chrono

JFD_ écrit:

ecoffeys écrit:

ah mon avis, jusqu'à 1heure, il ne faut pas gérer et y aller le plus fort possible.

voici ma référence en CLM cette année. Effectué avec un vélo de route standard

connect.garmin.com/activity/93496017

Tu n'as pas mis les bons droits d'accès

c'est corrigé

ecoffeys écrit:

ah mon avis, jusqu'à 1heure, il ne faut pas gérer et y aller le plus fort possible.

voici ma référence en CLM cette année. Effectué avec un vélo de route standard

connect.garmin.com/activity/93496017

Si tu veux aller par là, alors sur la Limousine connect.garmin.com/activity/90031245 j'étais à fond pendant 3h sur 4.
Or, même à 96% de ma FCmax pendant 20' et >90% pendant 1h20 (et encore je parle de ma FCmax dans l'absolu, pas de celle à vélo, car sinon c'était >94% FCmax pendant 1h20...), je n'étais pas "à fond".
A fond, comme Skippy et Albator, pour moi c'est PMA, c'est 7' en moyenne, 10' maxi.
Ce que tu appelles "à fond", c'est : "j'atteins ma FC-SV2 le plus vite possible et je m'y colle". Personnellement, sur un effort d'une heure je n'aime pas cette stratégie, je préfère le "negative split", qui est forcément la seule façon de maintenir un niveau de puissance constant compte-tenu de la dérive cardiaque. Ceci étant, et particulièrement à vélo où l'effet de groupe est majeur, on ne peut pas toujours choisir sa tactique de course sur ce modèle.

C'est précisément ce qui fait la différence entre un chrono et une course en ligne ;)

stam écrit:

ecoffeys écrit:

ah mon avis, jusqu'à 1heure, il ne faut pas gérer et y aller le plus fort possible.

voici ma référence en CLM cette année. Effectué avec un vélo de route standard

connect.garmin.com/activity/93496017

Si tu veux aller par là, alors sur la Limousine connect.garmin.com/activity/90031245 j'étais à fond pendant 3h sur 4.
Or, même à 96% de ma FCmax pendant 20' et >90% pendant 1h20 (et encore je parle de ma FCmax dans l'absolu, pas de celle à vélo, car sinon c'était >94% FCmax pendant 1h20...), je n'étais pas "à fond".
A fond, comme Skippy et Albator, pour moi c'est PMA, c'est 7' en moyenne, 10' maxi.
Ce que tu appelles "à fond", c'est : "j'atteins ma FC-SV2 le plus vite possible et je m'y colle". Personnellement, sur un effort d'une heure je n'aime pas cette stratégie, je préfère le "negative split", qui est forcément la seule façon de maintenir un niveau de puissance constant compte-tenu de la dérive cardiaque. Ceci étant, et particulièrement à vélo où l'effet de groupe est majeur, on ne peut pas toujours choisir sa tactique de course sur ce modèle.

cela veu dire progressif ? merci

Oui, ça veut 2ème moitié plus rapide que la première. Idéalement les 2 sont égales, ce qui correspond à un "investissement" moindre sur la première et l'impression de s'économiser en début de course. Mais ça correspond à la vraie bonne stratégie, qui consiste à optimiser la dépense régulièrement ; or, si on est "à fond tout le temps", on est en chute permanente de la performance après les 20 premières minutes.

Oui et a part ceux qui ne font pas de lactique, si tu parts au seuil + alors avec le dérive lente du VO2 tu finis dans le choux, une FC stratosphérique mais t'es collé

Exemple de ceux qui roulent à PMA sans lactique !!!



Ivan

merci les gars ...
avec les conseilles vo2 ...j'ai tellement facile a monter trop haut au départ d'une cyclo ou d'un chrono que effectivement , j'ai eu cette sensation cette année ... une FC stratosphérique mais t'es collé après 30' .

Je remonte mon sujet, puisque j'ai des choses à dire à nouveau.

Je suis "content", j'ai gagné 1'15" d'un coup sur mon parcours en côte de 15 km!
Ca me fait par contre environ 3-4% de gain, et j'ai également perdu 3-4% de poids (du muscle en trop, j'ai arrêté de soulever de la fonte).
J'attribue donc le gain de vitesse quasi entièrement à la perte de masse.

Cependant, cette fois, je n'ai pas du tout surveillé ma FC, et encore moins ma puissance (pas équipé), mais j'ai trouvé que les sensations pouvaient peut-être se révéler aussi "fines" dans la gestion que toute l'électronique du monde.
Sans être parti avec cette idée au départ, instinctivement aujourd'hui, je me suis mis en tête d'écouter 2 paramètres coprorels et rien d'autre :

La douleur aux jambes et la douleur aux poumons.
Mon credo : si j'ai mal aux jambes, je mets plus petit, et si j'ai mal aux poumons, je lève un peu le pied.

Car je "me suis dit" : si j'ai mal aux jambes, le mouvement de pédalage est, quelque part, un peu bloqué et le rendement final en est affecté.

Pareil pour les poumons, si j'ai mal ne serait-ce qu'un peu, les muscles respiratoires (les poumons aussi?) sont contractés et le rendement de la ventilation, des échanges gazeux est affecté.

Je suis donc parti en me faisant notablement moins mal que mes précédentes tentatives, et bien que je doutais un peu ("je me traîne pas un peu trop là" ?), je voyais déjà que le compteur indiquait 1 voire 2 km/h de mieux souvent.

Au final, ça a payé (du moins ça n'a clairement pas nuit, puisque je pense tout de même que ma perte de poids est raisonnablement la responsable privilégiée).

Excusez du pavé, c'étaient mes réflexions un peu à vif!

J'ai relativement d'expérience en la matière, mais pour moi le wattmètre (après le cardio auparavant) me permet une chose en CLM : gérer l'échauffement au poil (plus le chrono est court, plus c'est important), et les premières minutes suivant le départ.
Dans l'euphorie j'ai tendance à partir trop fort, pour le payer ensuite... se limiter à une puissance donnée évite l'asphyxie et permet de garder de précieuses cartouches pour la suite (là où la différence se fait, bien souvent). Ceci fait... c'est dans la tête que tout se joue : lutter encore et encore, jusqu'à la ligne malgré le mal de jambes (niveau cardio/ventilatoire je n'étais pas trop à la rue lors de mes dernières sorties en compétition) :)

albator83 écrit:

J'ai relativement d'expérience en la matière, mais pour moi le wattmètre (après le cardio auparavant) me permet une chose en CLM : gérer l'échauffement au poil (plus le chrono est court, plus c'est important), et les premières minutes suivant le départ.
Dans l'euphorie j'ai tendance à partir trop fort, pour le payer ensuite... se limiter à une puissance donnée évite l'asphyxie et permet de garder de précieuses cartouches pour la suite (là où la différence se fait, bien souvent). Ceci fait... c'est dans la tête que tout se joue : lutter encore et encore, jusqu'à la ligne malgré le mal de jambes (niveau cardio/ventilatoire je n'étais pas trop à la rue lors de mes dernières sorties en compétition) :)

Tiens, j'en profite pour une question.
J'adore faire des chronos, et je n'ai pas de stratégie spécifique d'échauffement. Je fais comme pour les course de XC, en fait.
Quel est donc ton échauffement "au poil" avec le wattmètre ?

un petit sujet trouvé sur la toile La préparation spécifique du contre-la-montre

ah bah, Jérôme Coppel fait comme moi : "Après, Jérôme travaille beaucoup avec ses sensations [...] Il n’a pas besoin de retour de données sur sa puissance pour se rassurer,"
Mes "capteurs" d'effort sont donc pas trop pourris !

Ce weekend, j'ai fait un chrono court de 5,7 km. J'ai soigné l'échauffement mais il est difficile d'être précis et d'avoir un timing idéal. J'ai pas mal géré le départ et me suis retrouvé après 4 km avec du jus. J'avais la senssation de bien rouler à 95 - 100 % de mes capacités. Par contre la fin du chrono était une bosse de 300 mètres. J'ai relancé en danseuse au pied de la bosse et là. catastrophe incapable de tenir en danseuse. Je me suis assis et remis en position et ........... j'ai dû descendre les vitesses pour passer le tape cul. J'ai bien perdu 10 secondes sur ces 300 mètres . Bref, c'est vraiment spécifique et dure cet exercice, il faut effectivement en faire beaucoup pour gérer au mieux.

lebad écrit:

albator83 écrit:

J'ai relativement d'expérience en la matière, mais pour moi le wattmètre (après le cardio auparavant) me permet une chose en CLM : gérer l'échauffement au poil (plus le chrono est court, plus c'est important), et les premières minutes suivant le départ.
Dans l'euphorie j'ai tendance à partir trop fort, pour le payer ensuite... se limiter à une puissance donnée évite l'asphyxie et permet de garder de précieuses cartouches pour la suite (là où la différence se fait, bien souvent). Ceci fait... c'est dans la tête que tout se joue : lutter encore et encore, jusqu'à la ligne malgré le mal de jambes (niveau cardio/ventilatoire je n'étais pas trop à la rue lors de mes dernières sorties en compétition) :)

Tiens, j'en profite pour une question.
J'adore faire des chronos, et je n'ai pas de stratégie spécifique d'échauffement. Je fais comme pour les course de XC, en fait.
Quel est donc ton échauffement "au poil" avec le wattmètre ?

Je me base là-dessus, et j'adapte en fonction du timing (parfois un peu à la bourre ) : www.velo101.com/magazine/article/protocole-decha...vant-un-chrono--1881
En remplaçant FCmax par PMA (ça marche au cardio ou au wattmètre).

Merci Albator.
Rien de bien nouveau. C'est un échauffement XC en version rallongée....

Non y'a pas de recette miracle : faire monter progressivement le moteur en température, avec quelques sprints au rupteur puis garder tout ça bien au chaud jusqu'à quelques minutes du départ.