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L'Octogonale
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il y a 7 ans 7 mois #139705
par Circus
L'Octogonale a été créé par Circus
Salut à tous,
Je me permets de créer un sujet car effectivement, on pollue un peu le thread "T'as fait quoi aujourd'hui ??" avec nos CR long. Ca mériterait peut-être qu'on crée un fil pour les CR de courses ou de cyclos qui ne sont pas faites par plusieurs membres du forum ? Mais bon, je ne suis pas un ancien, c'est pas à moi de décider.
Donc aujourd'hui grand parcours de l'Octogonale, première cyclo de l'année. Je l'avais faite l'année dernière car la beauté des paysages et des parcours m'avaient été vantés par Pascal, qui m'accompagne cette année. le profil est là : www.openrunner.com/index.php?id=6588931
La première bosse fera les groupes, en espérant que j'en accroche un bon qui puisse me permettre de mieux faire que 96è/160 comme un an avant. Mais je sais avant le départ que ce sera dur car j'ai moins de bornes, moins d'entraînement, et que j'ai beaucoup de mal à me remettre de mes 3 semaines de décharge à cause de la tendinite. Le temps est magnifique, je pars juste avec les manchettes mais sans coupe-vent malgré les 7 degrés du départ.
Départ sans souci et première descente idem. On arrive à la première bosse, la Capelle, 3 bornes à 7%. J'ai décidé de la gérer, à 290w. Je vois pourtant tout le peloton me défiler sous les yeux à un rythme que je suis incapable de suivre, y compris celui de Pascal ou celui de copains avec qui je cours les we Au final, ça sera 10' à 300w qui me laissent tout seul, dernier, en tout cas dernier du peloton !! Je réussis à accrocher quelques roues sur le replat final, mais j'ai tellement pris un coup au moral que je lâche mon groupe d'attardés sur le coup de cul qui suit. Le groupe qui me reprend me réconcilie avec le cyclisme. J'arrive à le suivre, d'abord avec grande difficulté, puis plus facilement avec les km qui défilent. Sur toutes cette première partie, c'est une succession de côtes et de descentes qui nous casse les pâtes et nous empêche de faire un peu de repos. On se fait reprendre par la tête du petit parcours, qui me fait l'effet comme d'hab d'assister à un autre sport... La longue descente dans les gorges du Tarn fait son office de retour au calme. On ne peut pas y prendre de risque, d'abord parce qu'on n'a pas de motos ouvreuses, ensuite parce que plusieurs passages sont en gravillon, parfois à l'ombre des arbres, donc difficile d'identifier l'état de la route.
Le fond des gorges n'est pas du tout plat, ce n'est qu'une succession de côte. Un compère m'apprend que ce sont les "raspes du Tarn", bien connues des touristes www.visit-aveyron.fr/raspes-vallee-du-tarn Ca me rappelle effectivement la "raspe de Bassiès", la pire montée qu'il m'ait été donné de faire pour accéder à une voie d'escalade. Au milieu, une montée de 3 kms en plein cagnard fait exploser notre groupe et on ne se retrouve qu'à 4. Sans chercher à adopter un rythme, je progresse correctement à 240w, à I3. On aborde ensemble la très longue remontée sur le Lévézou fr.wikipedia.org/wiki/L%C3%A9v%C3%A9zou 15 bornes dans du 6% très régulier. Ca passe très lentement, à 230w et 170 puls moy et je sens que je suis un peu plus juste que mes autres collègues. On remonte néanmoins pas mal de monde, une dizaine. Le moral revient, ce qui m'aide à me faire un peu violence pour les suivre. En haut, on est toujours 5/6, on discute de la stratégie à suivre je me sacrifie pour tirer le bout droit qui nous ramène après la bascule sur le plateau sur un groupe de même taille.
Et là, c'est un peu le bingo on tombe sur une machine à rouler qui va nous faire 80% du travail sur les 50 bornes qui restent. Presque personne ne lui prend un relai -on ne pourrait pas de toute manière-, je me contente de faire toutes les descentes, souvent en faux-plat car c'est le seul moment où je peux passer devant sans trop m'entamer. Le parcours est globalement descendant donc on roule bien vite. Cela nous ramène sur un autre groupe d'une dizaine. On s'arrête tous au ravito après en avoir discuté et d'un commun accord (ce qui nous coûte 3'30), pour du coca, vider les poches, re-remplir les bidons et un pipi pour certains (dont moi). Quand on repart, on n'est plus que la petite dizaine d'avant la jonction.
Les 30 derniers km défilent vite, dans des paysages toujours aussi magnifiques. Tout le monde a repris du poil de la bête, ce qui soulage notre locomotive et on remonte un nombre conséquent de participants, malheureusement souvent du petit parcours. Il ne nous reste qu'un dernier morceau, la côte de Bellecombe, cad la remontée sur La Primaube depuis le Viaur, 5 bornes à 3%, que tout le monde redoute chaque année, y compris les premiers car c'est là que se joue la gagne. Alors que nous étions à nouveau assez nombreux par un effet de coagulation des doublés, dès les premières rampes nous voilà à nouveau les mêmes 5/6 gars que dans la montée de 15 bornes 60 bornes plus tôt Drôle d'effet d'homogénéité... J'arrive à sortir 240w pour 175 plus, sans pouvoir faire plus. Dans le même type de montée, le we dernier, j'étais scotché à 200w. Donc on dira qu'il y a du mieux ! Deux se détachent insensiblement sur le dernier km, je pourrais y aller, mais je vois que notre loco coince. Comme je lui avais dit qu'il était hors de question que je finisse devant lui après le ravito, je décide de l'attendre, ainsi qu'un autre gars de Balma. Je fais les deux derniers kms devant, avec un peu l'espoir de reprendre nos deux prédécesseurs, mais ils sont trop loin même si on rentre sur eux. L'arrivée, bien tortueuse dans les baïonnettes (pas super pratiques...) et les rond-points me donne 20m d'avance sur les deux autres et il me faut donc couper mon élan pour tenir ma promesse, tandis que le gars Balma ne s'embarrasse pas ces scrupules
Je termine donc en 4h29'31, en 134è position sur 198 classés, à 28,4 de moyenne. Je suis un peu déçu de ma perf, c'est un demi-km/h de moins que l'année dernière. Une étude rapide montre que j'ai sorti quasi les mêmes watts (222 vs 227), mais j'ai 1,5 kg de plus, 1000 bornes de moins et une période de forme pas identique.
Il faudra trouver un truc pour encaisser ces satanées premières montée en cyclo -et donc choper un groupe plus efficace- et revenir l'année prochaine !
Je me permets de créer un sujet car effectivement, on pollue un peu le thread "T'as fait quoi aujourd'hui ??" avec nos CR long. Ca mériterait peut-être qu'on crée un fil pour les CR de courses ou de cyclos qui ne sont pas faites par plusieurs membres du forum ? Mais bon, je ne suis pas un ancien, c'est pas à moi de décider.
Donc aujourd'hui grand parcours de l'Octogonale, première cyclo de l'année. Je l'avais faite l'année dernière car la beauté des paysages et des parcours m'avaient été vantés par Pascal, qui m'accompagne cette année. le profil est là : www.openrunner.com/index.php?id=6588931
La première bosse fera les groupes, en espérant que j'en accroche un bon qui puisse me permettre de mieux faire que 96è/160 comme un an avant. Mais je sais avant le départ que ce sera dur car j'ai moins de bornes, moins d'entraînement, et que j'ai beaucoup de mal à me remettre de mes 3 semaines de décharge à cause de la tendinite. Le temps est magnifique, je pars juste avec les manchettes mais sans coupe-vent malgré les 7 degrés du départ.
Départ sans souci et première descente idem. On arrive à la première bosse, la Capelle, 3 bornes à 7%. J'ai décidé de la gérer, à 290w. Je vois pourtant tout le peloton me défiler sous les yeux à un rythme que je suis incapable de suivre, y compris celui de Pascal ou celui de copains avec qui je cours les we Au final, ça sera 10' à 300w qui me laissent tout seul, dernier, en tout cas dernier du peloton !! Je réussis à accrocher quelques roues sur le replat final, mais j'ai tellement pris un coup au moral que je lâche mon groupe d'attardés sur le coup de cul qui suit. Le groupe qui me reprend me réconcilie avec le cyclisme. J'arrive à le suivre, d'abord avec grande difficulté, puis plus facilement avec les km qui défilent. Sur toutes cette première partie, c'est une succession de côtes et de descentes qui nous casse les pâtes et nous empêche de faire un peu de repos. On se fait reprendre par la tête du petit parcours, qui me fait l'effet comme d'hab d'assister à un autre sport... La longue descente dans les gorges du Tarn fait son office de retour au calme. On ne peut pas y prendre de risque, d'abord parce qu'on n'a pas de motos ouvreuses, ensuite parce que plusieurs passages sont en gravillon, parfois à l'ombre des arbres, donc difficile d'identifier l'état de la route.
Le fond des gorges n'est pas du tout plat, ce n'est qu'une succession de côte. Un compère m'apprend que ce sont les "raspes du Tarn", bien connues des touristes www.visit-aveyron.fr/raspes-vallee-du-tarn Ca me rappelle effectivement la "raspe de Bassiès", la pire montée qu'il m'ait été donné de faire pour accéder à une voie d'escalade. Au milieu, une montée de 3 kms en plein cagnard fait exploser notre groupe et on ne se retrouve qu'à 4. Sans chercher à adopter un rythme, je progresse correctement à 240w, à I3. On aborde ensemble la très longue remontée sur le Lévézou fr.wikipedia.org/wiki/L%C3%A9v%C3%A9zou 15 bornes dans du 6% très régulier. Ca passe très lentement, à 230w et 170 puls moy et je sens que je suis un peu plus juste que mes autres collègues. On remonte néanmoins pas mal de monde, une dizaine. Le moral revient, ce qui m'aide à me faire un peu violence pour les suivre. En haut, on est toujours 5/6, on discute de la stratégie à suivre je me sacrifie pour tirer le bout droit qui nous ramène après la bascule sur le plateau sur un groupe de même taille.
Et là, c'est un peu le bingo on tombe sur une machine à rouler qui va nous faire 80% du travail sur les 50 bornes qui restent. Presque personne ne lui prend un relai -on ne pourrait pas de toute manière-, je me contente de faire toutes les descentes, souvent en faux-plat car c'est le seul moment où je peux passer devant sans trop m'entamer. Le parcours est globalement descendant donc on roule bien vite. Cela nous ramène sur un autre groupe d'une dizaine. On s'arrête tous au ravito après en avoir discuté et d'un commun accord (ce qui nous coûte 3'30), pour du coca, vider les poches, re-remplir les bidons et un pipi pour certains (dont moi). Quand on repart, on n'est plus que la petite dizaine d'avant la jonction.
Les 30 derniers km défilent vite, dans des paysages toujours aussi magnifiques. Tout le monde a repris du poil de la bête, ce qui soulage notre locomotive et on remonte un nombre conséquent de participants, malheureusement souvent du petit parcours. Il ne nous reste qu'un dernier morceau, la côte de Bellecombe, cad la remontée sur La Primaube depuis le Viaur, 5 bornes à 3%, que tout le monde redoute chaque année, y compris les premiers car c'est là que se joue la gagne. Alors que nous étions à nouveau assez nombreux par un effet de coagulation des doublés, dès les premières rampes nous voilà à nouveau les mêmes 5/6 gars que dans la montée de 15 bornes 60 bornes plus tôt Drôle d'effet d'homogénéité... J'arrive à sortir 240w pour 175 plus, sans pouvoir faire plus. Dans le même type de montée, le we dernier, j'étais scotché à 200w. Donc on dira qu'il y a du mieux ! Deux se détachent insensiblement sur le dernier km, je pourrais y aller, mais je vois que notre loco coince. Comme je lui avais dit qu'il était hors de question que je finisse devant lui après le ravito, je décide de l'attendre, ainsi qu'un autre gars de Balma. Je fais les deux derniers kms devant, avec un peu l'espoir de reprendre nos deux prédécesseurs, mais ils sont trop loin même si on rentre sur eux. L'arrivée, bien tortueuse dans les baïonnettes (pas super pratiques...) et les rond-points me donne 20m d'avance sur les deux autres et il me faut donc couper mon élan pour tenir ma promesse, tandis que le gars Balma ne s'embarrasse pas ces scrupules
Je termine donc en 4h29'31, en 134è position sur 198 classés, à 28,4 de moyenne. Je suis un peu déçu de ma perf, c'est un demi-km/h de moins que l'année dernière. Une étude rapide montre que j'ai sorti quasi les mêmes watts (222 vs 227), mais j'ai 1,5 kg de plus, 1000 bornes de moins et une période de forme pas identique.
Il faudra trouver un truc pour encaisser ces satanées premières montée en cyclo -et donc choper un groupe plus efficace- et revenir l'année prochaine !
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- gillesF78
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il y a 7 ans 7 mois #139714
par gillesF78
Région Grenobloise, GillesF78
Réponse de gillesF78 sur le sujet L'Octogonale
Bravo !
On sent que tu t'es fait plaisir, et tu t'es fait des copains cyclo. C'est le plus important
Ton niveau va sûrement progresser après qq jours de surcompensation.
On sent que tu t'es fait plaisir, et tu t'es fait des copains cyclo. C'est le plus important
Ton niveau va sûrement progresser après qq jours de surcompensation.
Région Grenobloise, GillesF78
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il y a 7 ans 7 mois #139728
par jfd_
Réponse de jfd_ sur le sujet L'Octogonale
Il n'y a pas de limitation à se mettre en terme de CR au niveau des participants VO2 ou pas. Quelle que soit la configuration, tous les CR de quelque nature que ce soit peuvent être mis en ligne ici. Même si tu es seul de VO2 à l'avoir fait Même s'il y a 100 VO² (là, je mets la barre haute )
Pour ton résultat, pour de donner une 'meilleure' analyse, il faudrait que je vienne. Comme cela tu verrais les choses avec un autre référentiel : tu serais moins déçu
Pour ton résultat, pour de donner une 'meilleure' analyse, il faudrait que je vienne. Comme cela tu verrais les choses avec un autre référentiel : tu serais moins déçu
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- Circus
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il y a 7 ans 7 mois #139733
par Circus
Réponse de Circus sur le sujet L'Octogonale
Salut Gilles,
Effectivement, beaucoup de plaisir dans cette cyclo aux paysages de toute beauté. On voyait même toutes les Pyrénées depuis le point haut à la fin de la grande montée, dans un ciel d'un azur sans poussière
Salut Jean-François,
Elle est vraiment à faire, et pour ceux qui roulent moins vite, y a quand même un groupe à son niveau. Les derniers sont en 19.5.
Effectivement, beaucoup de plaisir dans cette cyclo aux paysages de toute beauté. On voyait même toutes les Pyrénées depuis le point haut à la fin de la grande montée, dans un ciel d'un azur sans poussière
Salut Jean-François,
Elle est vraiment à faire, et pour ceux qui roulent moins vite, y a quand même un groupe à son niveau. Les derniers sont en 19.5.
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- cyclo13
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il y a 7 ans 7 mois #139734
par cyclo13
Réponse de cyclo13 sur le sujet L'Octogonale
slt
bon compte rendue on s'y croirais presque,le principal est que tu te sois fait plaisir,le résultat est secondaire quand on a pas la forme que l'on voudrais.tu seras mieux un peu plus tard,et bravo.
bon compte rendue on s'y croirais presque,le principal est que tu te sois fait plaisir,le résultat est secondaire quand on a pas la forme que l'on voudrais.tu seras mieux un peu plus tard,et bravo.
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- lebad
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il y a 7 ans 7 mois - il y a 7 ans 7 mois #139735
par lebad
Réponse de lebad sur le sujet L'Octogonale
En tout cas, vu ton engouement sur la beauté du coin, ça fait envie !
Et bravo, tu t'es finalement bien ressaisi pour finir dignement. Ne jamais lacher
Et bravo, tu t'es finalement bien ressaisi pour finir dignement. Ne jamais lacher
Dernière édition: il y a 7 ans 7 mois par lebad.
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- Circus
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il y a 6 ans 7 mois - il y a 6 ans 7 mois #149314
par Circus
Réponse de Circus sur le sujet L'Octogonale
Petit CR de l'Octogonale 2018.
Ça serait sympa si Phil81 venait également faire quelques lignes plus longues que dans le sujet "T'as fait quoi?", puisque lui aussi y a participé
Je dois rejoindre à Luc-la-Primaube Pascal, mon compagnon d'alpinisme, pour qui ça sera la première cyclo de l'année également. Lui aussi a été souvent victime de la malédiction du week-end, en plus d'une année professionnelle compliquée. Les prévisions orageuses pour la mi-journée ne m'ont pas découragé et puisque je n'ai pas fait une course au sec cette année, je finis par me dire que ça ne sera pas bien grave si on prend quelques trombes d'eau supplémentaires... La température est annoncée comme bonne (15°C au départ, puis beau ensuite avant les orages), je décide de partir sans manchette et avec juste un tricot de peau dessous.
Le parcours est le suivant :
On s'échauffe ensemble et on va se mettre sur la ligne à H-10' et on a la mauvaise surprise de se retrouver les deux derniers d'un peloton de 150 coureurs sur le grand parcours. Les années précédentes, le départ se faisait depuis La Primaube et on pouvait se placer comme on voulait sur la ligne, cette année il y a des barrières qui empêchent d'entrer par les côtés... On est un peu désappointés car comme il y a une nouvelle côte de 1 km au départ, on sait qu'on ne va pas accrocher un groupe de devant pour arriver au pied de la première montée où je pourrai appliquer ma tactique préférée, à savoir me laisser glisser derrière sans me retrouver dans les derniers...
Ça loupe pas au départ, on est bouchonnés par des gars qui ne savent pas mettre leurs pédales, qui préfèrent laisser un trou, bref, des gens jamais croisés habituellement et dont l'objectif est de finir simplement. Leur vision du cyclisme vaut bien la mienne, et je n'avais qu'à repérer le départ avant... On constate avec Pascal les dégâts quand on a une vue complète de la première descente, on est à 500m du premier groupe, à la fin d'un chapelet bien égrainé de coureurs... On remonte quelques groupes dans la première côte, dans la traversée de La Primaube et on est déjà dans le rouge dans la descente de la côte de Bonnecombe et en arrivant au pied de la montée de Comps (3,6 à 5%).
J'arrive à la passer en 13' à 261w, mais c'est assez trompeur. J'explose dedans après 7'30 à 290w, alors qu'au cardio j'ai 174 de moy sur la montée. Je n'ai tout simplement pas les jambes pour appuyer plus longtemps, n'arrivant pas à supporter davantage la tension musculaire. Un problème d'échauffement, l'entraînement de mercredi pas digéré ? En tout cas, ça confirme les mauvaises sensations d'avant-course. Je dois laisser filer Pascal, moins entraîné pourtant, et le bon groupe avec lequel j'étais au pied de la montée (un copain dedans finira à 15' devant moi au final).
Je me retrouve néanmoins dans un groupe bien fourni que je peux suivre sans trop de difficultés, contrairement à l'année dernière. Problème, ça ne s'organise pas du tout, le terrain constitué de séries de coups de cul sur les km 15 et 45 ne s'y prêtant pas. On sent bien également que tout le monde pense à la suite, et comme il n'y a aucun groupe en visuel devant, ça n'incite pas à appuyer. On va parcourir toute cette partie à 28.2 de moy, soit exactement ma moyenne finale. Il me semble que l'année dernière mon groupe avait davantage appuyé alors que j'étais à l'agonie en queue. Pascal qui était intercalé devant avec un gars de Bagnères est repris et il me faut lui rappeler de se planquer car il en a déjà baucoup fait. Avant Sales-Curan et le lac de Pareloup, on se fait doubler par les 4 échappés du petit parcours et Robin, comme chaque année, me passe un salut et des encouragements très amicaux ; le rituel étant dorénavant bien rodé, je lui réponds "Appuie feignasse !!", ce qui fait rire les autres vu la vitesse à laquelle ils nous déposent.
Après Sales-Curan, J'appréhende la montée "des éoliennes" à la sortie du village, qui passe au contraire sans souci à 256w sur 10"30, ce qui me revigore quelque peu moralement ; je me vois finir avec ce groupe, à condition de savoir gérer correctement les crampes sur la fin. La très longue descente de presque 20 bornes vers le Tarn est assez sportive : je n'ai aucune envie de rester dans les roues derrière sur cette route étroite et sans visibilité. J'accélère pour la faire devant et un autre gars avec le même gabarit que moi à la même idée. On s'isole à 4, dont une nana affûtée comme une pro, et je prends un grand plaisir à pouvoir choisir mes trajectoires, sans trous à combler et personne à doubler, en déployant peu d'efforts au demeurant. En revanche, impossible de s'alimenter ou de boire. En bas, on atteint les raspes du Tarn où on se fait cueillir par un soleil décidé à compenser ses nombreux jours d'absence. Je cuis littéralement et je me trouve bien couvert; la température n'est pourtant que de 22°C... Je pense bien à manger et à boire car les jambes commencent à être bien dures.
Au 80è km on est au point bas, au Truel, où nous attend une remontée de 9 bornes à 5% sur le plateau aveyronnais. Notre gros groupe s'effiloche peu à peu par les deux bouts, deux petits groupes se détachent devant, Pascal disparaissant par l'arrière pour sa part. Je gère avec 3 compagnons bien sympas, on arrive encore à discuter un peu avant de s'enfermer chacun dans un mutisme de gestionnaire concentré. Les valeurs restent correctes, à 224w et 172 puls moyennes. En haut on est 4, puis 6 avec deux gars qu'on reprend, on a les deux groupes qui n'en forme plus qu'un en point de mire, à 1'. Deux autres gars également ont l'air décidé de rentrer, ou de vouloir empêcher ceux de derrière de faire la jonction, c'est selon, et de manière tacite on se répartit les tâches; à moi les plats, à celui d'Aurillac les montées et le gars de Tarbes passe quand il peut. Les trois autres nous disent qu'ils sont cuits et leurs excuses paraissent sincères. D'ailleurs, ils participent bien gentiment sur les descentes. On chasse 12 bornes, et le fait de ne pas avoir débranché nous permet de rejoindre le groupe de devant au ravito de Durenque où ils s'apprêtent à partir au moment où nous on arrive; j'ai juste le temps de remplir une gourde d'eau et de jeter mes détritus.
Un peu plus de 20 bornes globalement descendantes, quoique toujours entrecoupées de montées très casse-pattes, nous attendent pour rejoindre le pied de la côte de Bonnecombe. J'assure pas mal de boulot car je tiens à ma moyenne, ce qui me vaut quelques commentaires mi-figue mi-raisin sur mon altruisme, qui sera bien mal récompensé pour certains,. Je leur réponds que comme de toutes manières je disparaîtrai dans Bonnecombe, autant que je me fasse plaisir. Ma seule inquiétude est de parvenir à gérer les débuts de crampes qui sont bien présentes. Je mange ma dernière gourde crème de marron, un dernier gel, tout le bidon d'eau du ravito, me gardant en réserve pour les 15 dernières bornes mon demi-bidon de boisson isotonique. L'orage arrive lorsqu'on remonte la vallée du Viaur, juste avant Bonnecombe. On se fait rincer copieusement, tout le monde peste, et je constate aux récits de chacun que ma malédiction du week-end est collective cette année.
Cette dernière difficulté de 4 km à 4% me voit lâcher prise. Je laisse filer la majorité de mon groupe et je monte comme je peux à 230w et 170 puls. En haut le gars l'AC Bagnères me rejoint, m'encourage en m'abritant et les crampes disparaissent un peu. On traverse La Primaube comme en course (c'est légèrement descendant, ça aide à se croire bon), ce qui nous permet de reprendre plusieurs gars de devant. Mais la remontée finale sur Luc provoque le retour des crampes. Les autres gars sont encore plus cramés et je me dis que j'ai gagné quelques places. On reste à 3 pour ce dernier km montant, toujours avec celui de Bagnères et un autre du petit parcours. A 100m de la ligne, je repasse le petit plateau pour le coup de cul final et la chaîne tombe sur le cadre et se coince. Pendant qu'il me faut la replacer à la main, 4 gars du grand parcours me passent...
Je termine en 4h46'31 à 28,26 de moy, 88è sur 140.
Je n'ai pas trop le temps de savoir si je dois être satisfait ou désappointé de ma cyclo. Je fais exactement la même moyenne que les deux dernières années (93è/165 et 134è/198) mais dès la ligne franchie les ennuis commencent... On me donne mon diplôme en me disant qu'un ami a eu un accident avec une voiture et qu'il me faut attendre le président de l'organisation. Je pense de suite à Pascal avec inquiétude. Là dessus, un gars me tombe dessus et m'accuse assez virulemment de l'avoir fait chuter avec 3 autres concurrents en les doublant dans la grande descente. N'étant pas très clair, je n'arrive pas à savoir s'il s'agit de deux affaires distinctes ou d'une seule. Je discute avec le gars, qui se calme un peu, on cherche à savoir où c'était, je lui explique que j'ai fait volontairement la descente devant, bref, on recoupe nos infos, et je finis par être innocenté par mon vélo puisque l'inconscient qui les a faits tomber montait un Look. Ouf... Le médecin de course qui arrive sur ces entre-faits apporte des nouvelles rassurantes. Il s'agit bien de Pascal, ce n'est à priori qu'une simple clavicule. A l'entrée de Villefranche de Plana, une voiture lui a coupé la route pour rentrer dans un parking en mésestimant complètement sa vitesse. La conductrice a reconnu ses torts et le constat est fait. Il me dit de prendre mon temps pour manger car les urgences sont encombrées et me refile les clés de la voiture de Pascal. Je récupère un maximum d'affaires dont il va avoir besoin et je pars à l'hôpital de Rodez. J'arrive alors qu'il attend le retour de ses radios. C'est bien une fracture simple. Il a bon moral malgré tout, on rigole sur le fait qu'il n'a pas pu s'empêcher d'aller travailler un dimanche (il est cadre supérieur à l'ARS...) et on philosophe sur les aléas de la vie, puisque à 3 jours près, il y a 20 de cela, il finissait aux urgences de Tarbes pour un accident en montagne... On discute de notre été qui ne sera pas du tout le même pour la grimpe et le vélo... comme il y a 20 ans... On voit comment faire pour rapatrier sa voiture, les organisateurs de la cyclo se mettent au petits soins pour nous (l'un deux va garder la voiture chez lui), puis je le ramène chez ses parents qui vont s'occuper de lui pendant les premiers jours de sa convalescence. Comme il y a 20 ans...
Retour à la maison à 21h45, après en être parti à 5h15
Ça serait sympa si Phil81 venait également faire quelques lignes plus longues que dans le sujet "T'as fait quoi?", puisque lui aussi y a participé
Je dois rejoindre à Luc-la-Primaube Pascal, mon compagnon d'alpinisme, pour qui ça sera la première cyclo de l'année également. Lui aussi a été souvent victime de la malédiction du week-end, en plus d'une année professionnelle compliquée. Les prévisions orageuses pour la mi-journée ne m'ont pas découragé et puisque je n'ai pas fait une course au sec cette année, je finis par me dire que ça ne sera pas bien grave si on prend quelques trombes d'eau supplémentaires... La température est annoncée comme bonne (15°C au départ, puis beau ensuite avant les orages), je décide de partir sans manchette et avec juste un tricot de peau dessous.
Le parcours est le suivant :
On s'échauffe ensemble et on va se mettre sur la ligne à H-10' et on a la mauvaise surprise de se retrouver les deux derniers d'un peloton de 150 coureurs sur le grand parcours. Les années précédentes, le départ se faisait depuis La Primaube et on pouvait se placer comme on voulait sur la ligne, cette année il y a des barrières qui empêchent d'entrer par les côtés... On est un peu désappointés car comme il y a une nouvelle côte de 1 km au départ, on sait qu'on ne va pas accrocher un groupe de devant pour arriver au pied de la première montée où je pourrai appliquer ma tactique préférée, à savoir me laisser glisser derrière sans me retrouver dans les derniers...
Ça loupe pas au départ, on est bouchonnés par des gars qui ne savent pas mettre leurs pédales, qui préfèrent laisser un trou, bref, des gens jamais croisés habituellement et dont l'objectif est de finir simplement. Leur vision du cyclisme vaut bien la mienne, et je n'avais qu'à repérer le départ avant... On constate avec Pascal les dégâts quand on a une vue complète de la première descente, on est à 500m du premier groupe, à la fin d'un chapelet bien égrainé de coureurs... On remonte quelques groupes dans la première côte, dans la traversée de La Primaube et on est déjà dans le rouge dans la descente de la côte de Bonnecombe et en arrivant au pied de la montée de Comps (3,6 à 5%).
J'arrive à la passer en 13' à 261w, mais c'est assez trompeur. J'explose dedans après 7'30 à 290w, alors qu'au cardio j'ai 174 de moy sur la montée. Je n'ai tout simplement pas les jambes pour appuyer plus longtemps, n'arrivant pas à supporter davantage la tension musculaire. Un problème d'échauffement, l'entraînement de mercredi pas digéré ? En tout cas, ça confirme les mauvaises sensations d'avant-course. Je dois laisser filer Pascal, moins entraîné pourtant, et le bon groupe avec lequel j'étais au pied de la montée (un copain dedans finira à 15' devant moi au final).
Je me retrouve néanmoins dans un groupe bien fourni que je peux suivre sans trop de difficultés, contrairement à l'année dernière. Problème, ça ne s'organise pas du tout, le terrain constitué de séries de coups de cul sur les km 15 et 45 ne s'y prêtant pas. On sent bien également que tout le monde pense à la suite, et comme il n'y a aucun groupe en visuel devant, ça n'incite pas à appuyer. On va parcourir toute cette partie à 28.2 de moy, soit exactement ma moyenne finale. Il me semble que l'année dernière mon groupe avait davantage appuyé alors que j'étais à l'agonie en queue. Pascal qui était intercalé devant avec un gars de Bagnères est repris et il me faut lui rappeler de se planquer car il en a déjà baucoup fait. Avant Sales-Curan et le lac de Pareloup, on se fait doubler par les 4 échappés du petit parcours et Robin, comme chaque année, me passe un salut et des encouragements très amicaux ; le rituel étant dorénavant bien rodé, je lui réponds "Appuie feignasse !!", ce qui fait rire les autres vu la vitesse à laquelle ils nous déposent.
Après Sales-Curan, J'appréhende la montée "des éoliennes" à la sortie du village, qui passe au contraire sans souci à 256w sur 10"30, ce qui me revigore quelque peu moralement ; je me vois finir avec ce groupe, à condition de savoir gérer correctement les crampes sur la fin. La très longue descente de presque 20 bornes vers le Tarn est assez sportive : je n'ai aucune envie de rester dans les roues derrière sur cette route étroite et sans visibilité. J'accélère pour la faire devant et un autre gars avec le même gabarit que moi à la même idée. On s'isole à 4, dont une nana affûtée comme une pro, et je prends un grand plaisir à pouvoir choisir mes trajectoires, sans trous à combler et personne à doubler, en déployant peu d'efforts au demeurant. En revanche, impossible de s'alimenter ou de boire. En bas, on atteint les raspes du Tarn où on se fait cueillir par un soleil décidé à compenser ses nombreux jours d'absence. Je cuis littéralement et je me trouve bien couvert; la température n'est pourtant que de 22°C... Je pense bien à manger et à boire car les jambes commencent à être bien dures.
Au 80è km on est au point bas, au Truel, où nous attend une remontée de 9 bornes à 5% sur le plateau aveyronnais. Notre gros groupe s'effiloche peu à peu par les deux bouts, deux petits groupes se détachent devant, Pascal disparaissant par l'arrière pour sa part. Je gère avec 3 compagnons bien sympas, on arrive encore à discuter un peu avant de s'enfermer chacun dans un mutisme de gestionnaire concentré. Les valeurs restent correctes, à 224w et 172 puls moyennes. En haut on est 4, puis 6 avec deux gars qu'on reprend, on a les deux groupes qui n'en forme plus qu'un en point de mire, à 1'. Deux autres gars également ont l'air décidé de rentrer, ou de vouloir empêcher ceux de derrière de faire la jonction, c'est selon, et de manière tacite on se répartit les tâches; à moi les plats, à celui d'Aurillac les montées et le gars de Tarbes passe quand il peut. Les trois autres nous disent qu'ils sont cuits et leurs excuses paraissent sincères. D'ailleurs, ils participent bien gentiment sur les descentes. On chasse 12 bornes, et le fait de ne pas avoir débranché nous permet de rejoindre le groupe de devant au ravito de Durenque où ils s'apprêtent à partir au moment où nous on arrive; j'ai juste le temps de remplir une gourde d'eau et de jeter mes détritus.
Un peu plus de 20 bornes globalement descendantes, quoique toujours entrecoupées de montées très casse-pattes, nous attendent pour rejoindre le pied de la côte de Bonnecombe. J'assure pas mal de boulot car je tiens à ma moyenne, ce qui me vaut quelques commentaires mi-figue mi-raisin sur mon altruisme, qui sera bien mal récompensé pour certains,. Je leur réponds que comme de toutes manières je disparaîtrai dans Bonnecombe, autant que je me fasse plaisir. Ma seule inquiétude est de parvenir à gérer les débuts de crampes qui sont bien présentes. Je mange ma dernière gourde crème de marron, un dernier gel, tout le bidon d'eau du ravito, me gardant en réserve pour les 15 dernières bornes mon demi-bidon de boisson isotonique. L'orage arrive lorsqu'on remonte la vallée du Viaur, juste avant Bonnecombe. On se fait rincer copieusement, tout le monde peste, et je constate aux récits de chacun que ma malédiction du week-end est collective cette année.
Cette dernière difficulté de 4 km à 4% me voit lâcher prise. Je laisse filer la majorité de mon groupe et je monte comme je peux à 230w et 170 puls. En haut le gars l'AC Bagnères me rejoint, m'encourage en m'abritant et les crampes disparaissent un peu. On traverse La Primaube comme en course (c'est légèrement descendant, ça aide à se croire bon), ce qui nous permet de reprendre plusieurs gars de devant. Mais la remontée finale sur Luc provoque le retour des crampes. Les autres gars sont encore plus cramés et je me dis que j'ai gagné quelques places. On reste à 3 pour ce dernier km montant, toujours avec celui de Bagnères et un autre du petit parcours. A 100m de la ligne, je repasse le petit plateau pour le coup de cul final et la chaîne tombe sur le cadre et se coince. Pendant qu'il me faut la replacer à la main, 4 gars du grand parcours me passent...
Je termine en 4h46'31 à 28,26 de moy, 88è sur 140.
Je n'ai pas trop le temps de savoir si je dois être satisfait ou désappointé de ma cyclo. Je fais exactement la même moyenne que les deux dernières années (93è/165 et 134è/198) mais dès la ligne franchie les ennuis commencent... On me donne mon diplôme en me disant qu'un ami a eu un accident avec une voiture et qu'il me faut attendre le président de l'organisation. Je pense de suite à Pascal avec inquiétude. Là dessus, un gars me tombe dessus et m'accuse assez virulemment de l'avoir fait chuter avec 3 autres concurrents en les doublant dans la grande descente. N'étant pas très clair, je n'arrive pas à savoir s'il s'agit de deux affaires distinctes ou d'une seule. Je discute avec le gars, qui se calme un peu, on cherche à savoir où c'était, je lui explique que j'ai fait volontairement la descente devant, bref, on recoupe nos infos, et je finis par être innocenté par mon vélo puisque l'inconscient qui les a faits tomber montait un Look. Ouf... Le médecin de course qui arrive sur ces entre-faits apporte des nouvelles rassurantes. Il s'agit bien de Pascal, ce n'est à priori qu'une simple clavicule. A l'entrée de Villefranche de Plana, une voiture lui a coupé la route pour rentrer dans un parking en mésestimant complètement sa vitesse. La conductrice a reconnu ses torts et le constat est fait. Il me dit de prendre mon temps pour manger car les urgences sont encombrées et me refile les clés de la voiture de Pascal. Je récupère un maximum d'affaires dont il va avoir besoin et je pars à l'hôpital de Rodez. J'arrive alors qu'il attend le retour de ses radios. C'est bien une fracture simple. Il a bon moral malgré tout, on rigole sur le fait qu'il n'a pas pu s'empêcher d'aller travailler un dimanche (il est cadre supérieur à l'ARS...) et on philosophe sur les aléas de la vie, puisque à 3 jours près, il y a 20 de cela, il finissait aux urgences de Tarbes pour un accident en montagne... On discute de notre été qui ne sera pas du tout le même pour la grimpe et le vélo... comme il y a 20 ans... On voit comment faire pour rapatrier sa voiture, les organisateurs de la cyclo se mettent au petits soins pour nous (l'un deux va garder la voiture chez lui), puis je le ramène chez ses parents qui vont s'occuper de lui pendant les premiers jours de sa convalescence. Comme il y a 20 ans...
Retour à la maison à 21h45, après en être parti à 5h15
Dernière édition: il y a 6 ans 7 mois par Circus.
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il y a 6 ans 7 mois #149317
par lulu
Réponse de lulu sur le sujet L'Octogonale
super CR
je me demande comment vous faites pour vous rappelez de tout comme cela .
en ce qui concerne ton sur la récupération de mercredi ,moi je dirais aussi peut être les intensités du gimenez et les sprints aussi en plus avec du i3 pour remettre une couche sur l'autre sortie ,suffit que tu ne soit pas dans un mois de pic de forme et rien ne se digère pour ma part.
dans une mauvaise semaine pour moi , rien qu'un déblocage trop appuyé la veille et je ne parle pas d'une sortie ou je rentre cuit dans la semaine...peut me brider les jambes pour le jour J .
fait juste gaffe de ne pas faire de copié collé avec les monstres en récupération du site ...qui plus il en font plus il récupère bien apparemment ..pour moi c'est direct le les gimenez ( par contre le 30/30 passait pas mal le mardi de la semaine d'une cyclo ) . avec un cyclo toute les semaines comme je fait maintenant c'est encore plus compliqué de trouver quoi faire exceptè de tourner les jambes avec quelque sprint .
je me demande comment vous faites pour vous rappelez de tout comme cela .
en ce qui concerne ton sur la récupération de mercredi ,moi je dirais aussi peut être les intensités du gimenez et les sprints aussi en plus avec du i3 pour remettre une couche sur l'autre sortie ,suffit que tu ne soit pas dans un mois de pic de forme et rien ne se digère pour ma part.
dans une mauvaise semaine pour moi , rien qu'un déblocage trop appuyé la veille et je ne parle pas d'une sortie ou je rentre cuit dans la semaine...peut me brider les jambes pour le jour J .
fait juste gaffe de ne pas faire de copié collé avec les monstres en récupération du site ...qui plus il en font plus il récupère bien apparemment ..pour moi c'est direct le les gimenez ( par contre le 30/30 passait pas mal le mardi de la semaine d'une cyclo ) . avec un cyclo toute les semaines comme je fait maintenant c'est encore plus compliqué de trouver quoi faire exceptè de tourner les jambes avec quelque sprint .
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il y a 6 ans 7 mois #149329
par PhilG81
Un peu comme le fait remarquer Lulu, à la différence de Circus, je suis bien incapable de faire un compte-rendu aussi long et aussi détaillé. Aucune mémoire ou presque des noms (à ma décharge, je découvrais la région et le parcours) ou des situations, trop occupé sans doute à gérer mon effort pour essayer de boucler le parcours dans un temps et un état raisonnable.
Pour essayer d’en dire un peu plus tout de même.
Arrivée à Luc-la-Primaube sur les coups de 7h45, la météo est radieuse et pas trop fraiche. Je partirai donc en court… zut, la crème solaire est restée à la maison . Vu la météo ces derniers temps, j’ai perdu mes bonnes habitudes. Quelques tours de roue pour s’échauffer un peu et je m’installe dans le sas 15 mn avant le départ, pas totalement au fond mais pas loin. De toute façon je ne suis pas un grand fan des départs en masse et je préfère laisser les places devant aux plus pressés ou qui savent frotter.
L’organisation attire notre attention sur les premiers kilomètres de descente, qualifiés de dangereux, et nous engagent à la prudence. Ne connaissant pas, je démarre en douceur et au final, à part une épingle à cheveux au terme de la dite descente, il n’y avait pas de risque. Je me retrouve donc déjà avec la attardés pour attaquer la première montée, Circus a déjà dû me dépasser . Le premier tiers de la course se fera en petits groupes de 5 à 10 personnes, le nombre fluctuant au grès du profil. Les jambes sont dures et peinent à se mettre en route. Les premiers échappés du « petit » parcours nous doublent, de même qu’un peu plus tard à l’arrivée à Salles-Curan le peloton de poursuivants. Ici, notre petit groupe finira de s’étioler après le premier ravitaillement, ente ceux qui s’arrêtent et ceux qui comme moi le saute.
La montée « des éoliennes » (citation de Circus) puis la descente vers les gorges du Tarn se feront plus ou moins en mode solo, avec parfois quelques concurrents en ligne de mire. Justement, sans doute trop obnubilé par les concourants devant, Je loupe le second ravitaillement a priori à Viala-du-Tarn, mauvais plan, ça va être juste en liquide pour tenir jusqu’au suivant . Le parcours le long du Tarn est superbe, un concurrent s’arrête plusieurs fois prendre des photos et me redouble un peu plus loin, facile .
Il faut maintenant sortir des gorges et remonter sur le plateau. En mode gestion, je rattrape et dépasse quelques attardés. On jouera plus au moins au chat et la souris jusqu’au bout en fonction du profil du parcours selon que l’on soit plus à l’aise en descente, plus rouleurs ou plus grimpeur. On double effectivement une ambulance avec un cycliste dedans et des secouristes qui s’affairent au tour, ça n’a pas l’air d’être la panique, donc sans doute pas trop grave, mais ça fait toujours un choc. Certainement le copain de Circus
Le dernier ravitaillement arrive à point pour refaire les niveaux, les bidons sont presque vides. C’est reparti pour les 30 derniers kilomètres, toujours à jouer je te double / tu me doubles avec les mêmes concurrents. Je n’ai plus la force de suivre leur rythme sur les parties roulantes, mais je me refais en côté. A 15 km de l’arrivée, la route est détrempée mais il ne pleut pas/ plus ! L’averse est passée avant moi. Pour une fois cela a du bon d’être à la traine . Un avant dernier effort dans la côte de Bonne-Combe, deux coups de culs et c’est l’arrivée. Un peu plus de 5h10, 26 km/h de moyenne (objectif atteint), 116° et quelques coups de soleil, je suis plutôt content de moi (par pour les coups de soleil ). A refaire l’an prochain si mon emploi du temps le permet.
Réponse de PhilG81 sur le sujet L'Octogonale
Petit CR de l'Octogonale 2018.
Ça serait sympa si Phil81 venait également faire quelques lignes plus longues que dans le sujet "T'as fait quoi?", puisque lui aussi y a participé
Un peu comme le fait remarquer Lulu, à la différence de Circus, je suis bien incapable de faire un compte-rendu aussi long et aussi détaillé. Aucune mémoire ou presque des noms (à ma décharge, je découvrais la région et le parcours) ou des situations, trop occupé sans doute à gérer mon effort pour essayer de boucler le parcours dans un temps et un état raisonnable.
Pour essayer d’en dire un peu plus tout de même.
Arrivée à Luc-la-Primaube sur les coups de 7h45, la météo est radieuse et pas trop fraiche. Je partirai donc en court… zut, la crème solaire est restée à la maison . Vu la météo ces derniers temps, j’ai perdu mes bonnes habitudes. Quelques tours de roue pour s’échauffer un peu et je m’installe dans le sas 15 mn avant le départ, pas totalement au fond mais pas loin. De toute façon je ne suis pas un grand fan des départs en masse et je préfère laisser les places devant aux plus pressés ou qui savent frotter.
L’organisation attire notre attention sur les premiers kilomètres de descente, qualifiés de dangereux, et nous engagent à la prudence. Ne connaissant pas, je démarre en douceur et au final, à part une épingle à cheveux au terme de la dite descente, il n’y avait pas de risque. Je me retrouve donc déjà avec la attardés pour attaquer la première montée, Circus a déjà dû me dépasser . Le premier tiers de la course se fera en petits groupes de 5 à 10 personnes, le nombre fluctuant au grès du profil. Les jambes sont dures et peinent à se mettre en route. Les premiers échappés du « petit » parcours nous doublent, de même qu’un peu plus tard à l’arrivée à Salles-Curan le peloton de poursuivants. Ici, notre petit groupe finira de s’étioler après le premier ravitaillement, ente ceux qui s’arrêtent et ceux qui comme moi le saute.
La montée « des éoliennes » (citation de Circus) puis la descente vers les gorges du Tarn se feront plus ou moins en mode solo, avec parfois quelques concurrents en ligne de mire. Justement, sans doute trop obnubilé par les concourants devant, Je loupe le second ravitaillement a priori à Viala-du-Tarn, mauvais plan, ça va être juste en liquide pour tenir jusqu’au suivant . Le parcours le long du Tarn est superbe, un concurrent s’arrête plusieurs fois prendre des photos et me redouble un peu plus loin, facile .
Il faut maintenant sortir des gorges et remonter sur le plateau. En mode gestion, je rattrape et dépasse quelques attardés. On jouera plus au moins au chat et la souris jusqu’au bout en fonction du profil du parcours selon que l’on soit plus à l’aise en descente, plus rouleurs ou plus grimpeur. On double effectivement une ambulance avec un cycliste dedans et des secouristes qui s’affairent au tour, ça n’a pas l’air d’être la panique, donc sans doute pas trop grave, mais ça fait toujours un choc. Certainement le copain de Circus
Le dernier ravitaillement arrive à point pour refaire les niveaux, les bidons sont presque vides. C’est reparti pour les 30 derniers kilomètres, toujours à jouer je te double / tu me doubles avec les mêmes concurrents. Je n’ai plus la force de suivre leur rythme sur les parties roulantes, mais je me refais en côté. A 15 km de l’arrivée, la route est détrempée mais il ne pleut pas/ plus ! L’averse est passée avant moi. Pour une fois cela a du bon d’être à la traine . Un avant dernier effort dans la côte de Bonne-Combe, deux coups de culs et c’est l’arrivée. Un peu plus de 5h10, 26 km/h de moyenne (objectif atteint), 116° et quelques coups de soleil, je suis plutôt content de moi (par pour les coups de soleil ). A refaire l’an prochain si mon emploi du temps le permet.
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il y a 6 ans 7 mois #149332
par Circus
Réponse de Circus sur le sujet L'Octogonale
Hé bien, c'est très sympa de te lire également
J'ai eu plus de chance que toi en me trouvant dans un groupe, c'est quand même moins pénible que seul ou en petit comité.
J'ai eu plus de chance que toi en me trouvant dans un groupe, c'est quand même moins pénible que seul ou en petit comité.
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il y a 7 mois 3 jours #188267
par PhilG81
Réponse de PhilG81 sur le sujet L'Octogonale
Ouverture de ma « saison » des cyclos, comme traditionnellement en Aveyron, sur l’Octogonale. Au programme 133 km et 2100m de D+. Pas de grand col en Aveyron, mais que du casse pattes et jamais rien de plat. La bonne nouvelle, la météo est de la partie, ensoleillée et sans vraiment de vent, et avec juste ce qu’il faut comme fraicheur / chaleur.
Après une longue descente, la mise en place se fait tranquillement dans les premières montées et je me retrouve au sein un groupe d’une vingtaine de coureurs. On ne peut pas dire que tout le monde joue vraiment le jeu, mais on avance bien et les 60 premiers kilomètres sont rapidement avalés. Arrive la « descente technique » annoncée par la direction de course mais aussi et surtout la première vraie montée qui va finir de faire le tri dans le groupe. Nous ferons la seconde moitié du parcours à 6 puis 7, sans que ça tourne beaucoup mieux : Nous serons 3 à assurer l’essentiel du boulot. Dès le km 75, des premières crampes viennent me rappeler que ma stratégie « 0 arrêt au stand » n’est pas sans conséquence : Je ne me suis pas assez hydraté, mais c’est le prix à payer pour rester dans le groupe. Chaque début de montée mettra ensuite mes cuisses au supplice pendant quelques centaines de mètres . Mais je serre les dents et ça le fera jusqu’à l’arrivée.
L’arrivée, justement, est jugée au sommet d’une dernière côte de 1500m. Vu comment j’ai tiré notre groupe, je m’estime légitime à tenter de faire la différence. Je m’emmêle un peu dans le choix de mes développements sur la dernière centaine de mètres mais ça passe. Le seul compagnon de route qui aurait pu me disputer ce petit plaisir a l’élégance de me laisser finir devant lui au vu du travail réalisé (oui, oui, ça existe encore de gens qui reconnaissent qu’ils n’ont pas fait un travail énorme et ne viennent pas vous griller la politesse au dernier moment ).
Au bilan, une belle cyclo, une organisation toujours au top , merci à eux, et la météo qui attendra la fin des podiums et de la tombola pour ouvrir en grand les vannes du ciel. Belle ouverture de saison, je croise les doigts pour que la suite soit aussi sympa .
Après une longue descente, la mise en place se fait tranquillement dans les premières montées et je me retrouve au sein un groupe d’une vingtaine de coureurs. On ne peut pas dire que tout le monde joue vraiment le jeu, mais on avance bien et les 60 premiers kilomètres sont rapidement avalés. Arrive la « descente technique » annoncée par la direction de course mais aussi et surtout la première vraie montée qui va finir de faire le tri dans le groupe. Nous ferons la seconde moitié du parcours à 6 puis 7, sans que ça tourne beaucoup mieux : Nous serons 3 à assurer l’essentiel du boulot. Dès le km 75, des premières crampes viennent me rappeler que ma stratégie « 0 arrêt au stand » n’est pas sans conséquence : Je ne me suis pas assez hydraté, mais c’est le prix à payer pour rester dans le groupe. Chaque début de montée mettra ensuite mes cuisses au supplice pendant quelques centaines de mètres . Mais je serre les dents et ça le fera jusqu’à l’arrivée.
L’arrivée, justement, est jugée au sommet d’une dernière côte de 1500m. Vu comment j’ai tiré notre groupe, je m’estime légitime à tenter de faire la différence. Je m’emmêle un peu dans le choix de mes développements sur la dernière centaine de mètres mais ça passe. Le seul compagnon de route qui aurait pu me disputer ce petit plaisir a l’élégance de me laisser finir devant lui au vu du travail réalisé (oui, oui, ça existe encore de gens qui reconnaissent qu’ils n’ont pas fait un travail énorme et ne viennent pas vous griller la politesse au dernier moment ).
Au bilan, une belle cyclo, une organisation toujours au top , merci à eux, et la météo qui attendra la fin des podiums et de la tombola pour ouvrir en grand les vannes du ciel. Belle ouverture de saison, je croise les doigts pour que la suite soit aussi sympa .
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