Grimpée de l'Arzelier

CR relativement court, tellement la course était limpide dimanche matin :
www.rodolphe-passions.fr/wordpress/2018/09/grimpee-de-larzelier/

Des conditions parfaites pour dépoussiérer quelques KOM e PR

Elle est passée très vite cette grimpée, à un moment j'ai regardé le compteur et on avait fait 6 kms alors que j'avais l'impression qu'on venait juste de partir.

Faut dire qu'on avait pas trop le temps de réfléchir à autre chose vu comment il fallait appuyer ^^

Deux vidéos de l'ami Régis Boitel





C'est vrai que ça écrasait un peu devant ^^

Impressionnant les deux triathlètes...
les mecs, ils font rêver, ils viennent gagner une grimpée, et la semaine d'après, ils peuvent aller te claquer un 10K sous les 31' sans trop de prépa, et semaine d'après, ils vont faire un 400 NL en moins de 4'40...

Sous les 31' t'es gentil... Coninx vaut moins de 29' sur un 10k "sec" (voire en fin d'épreuve WTS ).
Le tout avec un gabarit de mec taillé en V => 70 kg et des épaules de golgoth.

Le gars qui fait 4 (Mathis Margirier) est une armoire à glace, cette année il gagne le CD d'Embrun en bouclant le parcours vélo (44 km / 1000 m de D+ en gros) à 35 km/h sans drafting... hallucinant en // de la natation et course à pied.

albator83 écrit:

Sous les 31' t'es gentil... Coninx vaut moins de 29' sur un 10k "sec" (voire en fin d'épreuve WTS ).
Le tout avec un gabarit de mec taillé en V => 70 kg et des épaules de golgoth.

Il a courru la prom'classic en 29m et des brouettes...
Du coup, je pense que comme écrit sans prépa il est sous les 31'
Bref on est d'accord, c'est un monstre!

jfd_ écrit:

albator83 écrit:

C'est vrai que ça écrasait un peu devant ^^

Si peu...

A 3'35 environ, tu n'es pas mal quand même dans le genre

Ouais, et même qu'il se recentre au milieu de la route.
Pour :
A - Profiter de l'aspi ?
B - Etre bien au centre de l'écran ?

Aspi + meilleure bande de roulement au milieu (mais surtout aspi, tant qu'à faire ^^)

Aussi vite qu'en 2018, la météo et les triathlètes en moins :-P :
www.rodolphe-passions.fr/wordpress/2020/09/grimpee-de-larzelier-2/

Ce coup-ci j'ai vu le vainqueur lever les bras en live ^^ moins l'impression de me faire rouler dessus pendant 30min

albator83 écrit:

Aussi vite qu'en 2018, la météo et les triathlètes en moins :-P :

Ca serait pas en rapport avec ce que tu dis sur ta semaine bien light ?

Tout à fait... d'entrée de jeu je me sentais aérien, même sur les quelques sets PMA pendant l'échauffement.
D'habitude il fait beau le samedi, je me cogne 3-4h cool au soleil (mais ça pompe quand un peu d'énergie)... et ça se ressent le dimanche matin. Là je me suis contenté de 2h de rouleaux cool pour tourner la jambe, juste ce qu'il fallait
En contrepartie je pars à l'abordage et tourne la poignée de suite sans calculer pendant la course (bourrin un jour, bourrin toujours)

Cette semaine on se dirige vers à peine mieux niveau météo pour le week-end, à moi de reproduire un schéma similaire pour arriver "frais" au départ dimanche matin à Montaud.
L'an dernier j'avais tenu mon CP20 à l'arrache sur cette montée fétiche, mais j'étais vraiment à l'ouvrage dès 5-10min de course alors que d'habitude je piochais plus tard dans l'épreuve, pour des watts similaires ça se traduisait par un coup de pédale moins fluide et davantage de relances debout. On verra bien... :-)

En tous cas, tes adversaires qui font un et deux peuvent te remercier d'effectuer à chaque fois un tel boulot dans le groupe...
Tes montées chrono me font penser à l'aspect physiologique : un coureur avec une CP plus basse mais un plus gros réservoir W' n'a t'il pas un avantage sur ce format de course ? C'est un peu ce que tu fais en t'entraînant en 40/20, mais sur une montée en ligne, tu tomberas régulièrement sur des coureurs qui profiteront de ton train pour te décrocher dans les 2 derniers km.
La montée chrono doit plus être ton épreuve de prédilection, non ?

Pas sûr...
J'aurais tendance à dire qu'il faudrait que Rodolphe fasse à partir de la fin août un très gros cycle de lactique en prévision de ces montées, sans perdre tout le reste. Donc c'est assez délicat à mettre en place. Mais il doit vraiment pas avoir envie de le faire car dans la saison ça représente 3 à 5% de ce dont il a besoin en cyclo (à la louche). Avec en plus tout le risque que ça vienne perturber le niveau atteint dans les autres filières, même si je pense que ça vaudrait le coup d'essayer.
Mais pour ce challenge qu'il fait chaque année, c'est quand même le truc qui lui manque car la gagne ne sera jamais atteinte sur une différence de capacité aérobique par rapport aux adversaires avec qui il joue.

PS : pour peu que je puisse me permettre un commentaire de la part du péquin que je suis

Tu peux te permettre, c'est toujours bon d'avoir un avis extérieur et oui, c'est exactement ce qu'il me manque pour m'en sortir sur ce genre de format.
A moins de partir dans un truc constant à 9-10% sur 20min ou plus (où l'aspi joue moins), mais ça n'existe plus depuis l'arrêt du Luitel... m'isoler de loin serait mon seul salut, sauf que mes adversaires directs ont la capacité de faire le jump sur quelques minutes.
Sans compter qu'un Colin au top de sa forme doit avoir un CP20-CP45 similaire au mien en W//kg, voire meilleur si j'en juge ses chronos à Chamrousse ou Porte... là il se "contente" de suivre un gros train et démarrer à la flamme rouge, c'est amplement suffisant pour la victoire.

Effectivement il faudrait modifier l'approche "entraînement" de ces grimpées, mais avec les cyclos qui s'arrêtent juste avant (encore plus vrai cette saison) c'est compliqué... et clairement je préfère un effort long type cyclo, où jouer devant à l'usure après plusieurs heures de course m'apporte beaucoup plus d'adrénaline et de frisson que sur une grimpée en ligne (j'ai déjà gagné une montée de l'Alpe-d'Huez en 2015, rien à voir avec un podium scratch ou une victoire cyclosportive niveau émotion ).
Mon volume hebdomadaire est élevé mais pas infini, je ne sais pas dans quelle mesure je pourrais caser du lactique sans dégager autre chose (et perdre sur une autre qualité)... les 40/20 permettent de masquer la misère (un peu).

@ cycloflamand : en effet je préfère largement l'effort solitaire, seul comme moi-même et le chrono... ça n'a pas toujours été le cas, mais l'âge avançant je préfère (départ lissé, moins de coups de bourre à PMA++, etc)

Je me demande quand même Rodolphe s'il y a pas un truc à faire côté lactique... En effet :
- C'est l'exercice dont on récupère le plus rapidement physiologiquement (les pistards en fond 2 séances par jour), en une demi-journée. J'arrivais à le caser sur une sortie récup', en le mettant au début puis en faisant tout le reste en moulinant. De plus, par expérience perso, je faisais mes 15j de lactique après un cycle de 3 semaines de PMA. Les chiffres de cette dernière ne baissaient pas du tout ensuite quand je ne faisais que du lactique, car les courses du dimanche me permettaient de continuer à la travailler.
- Dans tes récits de cyclo, tu perds (la gagne ou des places) quand même souvent, sur celles de début de saison qui ne sont pas les chantiers estivaux où vous arrivez un par un bien séparés, par la faute de ce manque de résistance en lactique. Relis le nombre de fois où tu dis que tu te couches au 500 ou 300m
- On parlait de fraîcheur et d'allègement y a quelques jours. On peut imaginer que tu fasses un peu moins de 40/20 sur septembre, un peu plus de lactique, ou que tu enlèves une sortie longue endurance dont tu n'as plus besoin à ce moment-là.
- Enfin, principe cardinal de l'entraînement : de la di-ver-si-té

Exactement ce que m'ont dit tous les coachs de mon entourage
Piste à étudier pour 2021, sachant que les cyclos printanières me servent davantage de préparation qu'autre chose : cette saison mise à part, en sortie d'hiver orienté ski de fond j'ai facile 1 mois / 1 mois 1/2 de retard de préparation par rapport à ceux qui visent la gagne en avril/mai... mentalement ça reste compliqué de jouer devant, sauf à courir au millimètre (avec parfois de bonnes surprises comme au Raid du Bugey 2017, où ça passe vraiment pas loin ).

Dans tous les cas ça ne fait jamais de mal de travailler ses points faibles, et tenter de devenir un coureur un peu plus complet... il n'est jamais trop tard

Après, le lactique, c'est vraiment le truc le plus horrible à bosser...

Circus écrit:

Après, le lactique, c'est vraiment le truc le plus horrible à bosser...

Pas sûr !
Bosser un Gimenez quand on ne fait jamais de I3-I4 sur 40 minutes est très difficile.
Faire un CP20 sur HT quand on n'en a jamais fait est une troture, mais ça devient beaucoup plus gérable quand on en fait de temps en temps.
Et je suis prêt à parier que bosser le lactique devient beaucoup plus facile avec l'entrainement.

... comme tout exercice qu'on n'a jamais travaillé, je dirais