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Cyclo La Castraise
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il y a 3 ans 1 mois - il y a 3 ans 1 mois #175709
par Circus
Cyclo La Castraise a été créé par Circus
Hier, dernière course de l'année sur le moyen parcours de la Ronde castraise, la Sidobre (82 bornes pour 1300m).
L'année dernière c'était déjà mon unique cyclo de l'année, où je n'avais pas particulièrement perfé (217/500 en 3h pile, 28,7 de moy). J'y arrive cette année avec un tout petit plus d'entraînement (merci Zwift !) Mais avec également un bon surpoids... l'objectif est d'améliorer le classement comme le temps, avec un circuit un peu différent sur la fin, la dernière grosse montée ayant été remplacée par un parcours sur de meilleures routes en montagnes russes.
La stratégie prévue voudrait que j'arrive à me réfréner dans la première montée, la cote de Saint Salvy (8 bornes à 5%) pour ne pas y bouffer tout mon jus comme l'année dernière, tout en y trouvant un groupe à mon niveau dans lequel je pourrais y ratonner comme je sais s'y bien le faire dans la transition suivante vers Vabres et la côte de la Glevade (7 bornes à 5%). Ensuite, participation active au travail de groupe jusqu'à l'arrivée en fonction des forces qui resteraient...
Une file d'attente romaine aux latrines m'empêche de m'échauffer. La température est fraîche mais moins que l'année dernière, je pars en court avec les manchons et le coupe vent. C'était le bon choix. Placé un peu plus devant, je ne perds pas trop de force jusqu'au pied de la première bosse, ces 5 bornes me servant d'échauffement, quoiqu'un peu rude...
Mon plan a été appliqué jusqu'à la fin... Saint Salvy se passe en 25' à 244w, pile comme l'année dernière, mais je mets 1' en plus grâce à mes bourrelets, sans toutefois m'y faire aussi mal. Je ratonne ensuite de Saint Salvy jusqu'à Vabres (km 18 au km 35). Pas complètement puisque c'est moi qui fait la jonction dans mon groupe de 10 à la sortie de la côte sur celui de devant. La courte montée intermédiaire de la Luzière se fait dans le même temps qu'il y a un an, 5'30 pour 299w, soit 10w de plus. Dans la Glévade, où j'avais sauté et coincé, je parviens à garder mon groupe même s'il se scinde en deux et que je reste avec celui de derrière. J'y améliore mon PR pour 1' avec 10w de plus (252w), toujours en gestion à I3+. Il me reste de quoi rallier l'arrivée. A partir de là je participe bien plus activement au travail de groupe, sur un terrain vallonné plus propice à mes "qualités". On rejoint rapidement le groupe qui s'était détaché, à 20 bornes de l'arrivée. De là à la fin, je donne tout ce qui reste. Avec un autre gars que je croise depuis le départ, intégralement déguisé dans la tenue Movistar (vélo, maillots et bidons), on fait tout le boulot à deux, juste aidés une fois ou deux par une féminine qui joue le podium général. J'essaie de sortir deux fois, la seconde assez sérieusement avant la grande descente finale, mais les chiens de garde de l'autre féminine viennent me chercher à chaque fois. Je comprends mal, mais bon c'est le jeu. S'ils avaient roulé avec nous, nous aurions grappillé un petit km/h... Je sens bien que dans le groupe beaucoup sont à la limite et que tout le monde se garde pour la courte montée finale. Ça aurait dû me mettre la puce à l'oreille...
On arrive dans Roquecourbe en banlieue de Castres, à 3 petits km de l'arrivée. A la fin de cette descente, virage en épingle, relance dans une grande ligne droite bien large et alors qu'il n'y a aucune raison pour que ça arrive dans cette configuration, ça s'emplafonne et chute 5/6 gars devant moi, pendant que je suis encore en train de réaccelerer. Je ne peux rien faire, encadré de chaque côté, je freine à mort avec un temps de retard mais le gars devant moi s'écarte et me fauche la roue avant. Je tombe de tout mon poids sur l'épaule gauche.
Je sais de suite au choc que je ne repartirai pas...
La suite, c'est la voiture de derrière qui s'arrête et me sécurise. Merci aux deux gars qui rentraient de leur partie de tennis d'être restés avec moi jusqu'à mon départ avec l'ambulance. La médecin de la course qui fait les premières constations sur l'épaule qui pulse méchamment : "luxation et/ou acromio-claviculaire" (tiens, ca me rappelle le rugby...), puis la longue journée aux urgences de la clinique où elle a tenu que je sois envoyé. J'en profite pour organiser mon retour que Cécile et Myriam (merci à elle) ont assuré en venant me chercher et ramener la voiture.
Pour l'anecdote, je jouais la 165e place autour de 2h40 et 30,6 de moy.
Au bilan, entorse acromio-claviculaire dont la gravité sera déterminée par le chirurgien-orthopédiste que je vais essayer de voir le plus rapidement possible.
L'année dernière c'était déjà mon unique cyclo de l'année, où je n'avais pas particulièrement perfé (217/500 en 3h pile, 28,7 de moy). J'y arrive cette année avec un tout petit plus d'entraînement (merci Zwift !) Mais avec également un bon surpoids... l'objectif est d'améliorer le classement comme le temps, avec un circuit un peu différent sur la fin, la dernière grosse montée ayant été remplacée par un parcours sur de meilleures routes en montagnes russes.
La stratégie prévue voudrait que j'arrive à me réfréner dans la première montée, la cote de Saint Salvy (8 bornes à 5%) pour ne pas y bouffer tout mon jus comme l'année dernière, tout en y trouvant un groupe à mon niveau dans lequel je pourrais y ratonner comme je sais s'y bien le faire dans la transition suivante vers Vabres et la côte de la Glevade (7 bornes à 5%). Ensuite, participation active au travail de groupe jusqu'à l'arrivée en fonction des forces qui resteraient...
Une file d'attente romaine aux latrines m'empêche de m'échauffer. La température est fraîche mais moins que l'année dernière, je pars en court avec les manchons et le coupe vent. C'était le bon choix. Placé un peu plus devant, je ne perds pas trop de force jusqu'au pied de la première bosse, ces 5 bornes me servant d'échauffement, quoiqu'un peu rude...
Mon plan a été appliqué jusqu'à la fin... Saint Salvy se passe en 25' à 244w, pile comme l'année dernière, mais je mets 1' en plus grâce à mes bourrelets, sans toutefois m'y faire aussi mal. Je ratonne ensuite de Saint Salvy jusqu'à Vabres (km 18 au km 35). Pas complètement puisque c'est moi qui fait la jonction dans mon groupe de 10 à la sortie de la côte sur celui de devant. La courte montée intermédiaire de la Luzière se fait dans le même temps qu'il y a un an, 5'30 pour 299w, soit 10w de plus. Dans la Glévade, où j'avais sauté et coincé, je parviens à garder mon groupe même s'il se scinde en deux et que je reste avec celui de derrière. J'y améliore mon PR pour 1' avec 10w de plus (252w), toujours en gestion à I3+. Il me reste de quoi rallier l'arrivée. A partir de là je participe bien plus activement au travail de groupe, sur un terrain vallonné plus propice à mes "qualités". On rejoint rapidement le groupe qui s'était détaché, à 20 bornes de l'arrivée. De là à la fin, je donne tout ce qui reste. Avec un autre gars que je croise depuis le départ, intégralement déguisé dans la tenue Movistar (vélo, maillots et bidons), on fait tout le boulot à deux, juste aidés une fois ou deux par une féminine qui joue le podium général. J'essaie de sortir deux fois, la seconde assez sérieusement avant la grande descente finale, mais les chiens de garde de l'autre féminine viennent me chercher à chaque fois. Je comprends mal, mais bon c'est le jeu. S'ils avaient roulé avec nous, nous aurions grappillé un petit km/h... Je sens bien que dans le groupe beaucoup sont à la limite et que tout le monde se garde pour la courte montée finale. Ça aurait dû me mettre la puce à l'oreille...
On arrive dans Roquecourbe en banlieue de Castres, à 3 petits km de l'arrivée. A la fin de cette descente, virage en épingle, relance dans une grande ligne droite bien large et alors qu'il n'y a aucune raison pour que ça arrive dans cette configuration, ça s'emplafonne et chute 5/6 gars devant moi, pendant que je suis encore en train de réaccelerer. Je ne peux rien faire, encadré de chaque côté, je freine à mort avec un temps de retard mais le gars devant moi s'écarte et me fauche la roue avant. Je tombe de tout mon poids sur l'épaule gauche.
Je sais de suite au choc que je ne repartirai pas...
La suite, c'est la voiture de derrière qui s'arrête et me sécurise. Merci aux deux gars qui rentraient de leur partie de tennis d'être restés avec moi jusqu'à mon départ avec l'ambulance. La médecin de la course qui fait les premières constations sur l'épaule qui pulse méchamment : "luxation et/ou acromio-claviculaire" (tiens, ca me rappelle le rugby...), puis la longue journée aux urgences de la clinique où elle a tenu que je sois envoyé. J'en profite pour organiser mon retour que Cécile et Myriam (merci à elle) ont assuré en venant me chercher et ramener la voiture.
Pour l'anecdote, je jouais la 165e place autour de 2h40 et 30,6 de moy.
Au bilan, entorse acromio-claviculaire dont la gravité sera déterminée par le chirurgien-orthopédiste que je vais essayer de voir le plus rapidement possible.
Dernière édition: il y a 3 ans 1 mois par Circus.
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- PhilG81
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il y a 2 ans 1 mois - il y a 2 ans 1 mois #181731
par PhilG81
Réponse de PhilG81 sur le sujet Cyclo La Castraise
Aller, pour ne pas être en reste, j’y vais aussi de mon petit CR de la Castraise .
Pas faite l’an dernier, mon point de référence date d’il y a 2 ans. Mais déjà premier gros changement, là où le départ avait été donné sous un petit 5°C, il fait aujourd’hui 19°C. Ca change tout. Revers de la médaille, le vent a décidé de s’inviter à la fête.
Si accrocher le groupe de tête au départ reste une utopie pour moi, j’intègre un groupe de 20 à 30 gars qui part sur un bon rythme, un poil rapide par rapport à mes capacités peut-être. En tout cas, je fais tout ce que je peux pour rester là, j’arrive même à prendre quelques relais en côte. Et si le groupe s’étire dans les montées, il redevient plus compact sur les parties plates. A ce petit jeu, les premiers 60 km (et 1000m de D+) sont avalés à presque 30 km/h. Mais on sent bien que cela commence à devenir compliqué pour certains et le groupe fini par se scinder en 2. Je fais l’élastique entre les 2 blocs, et finis par réintégrer le petit groupe de tête. L’alerte a été chaude. Mais pas de miracle, dans un long faux plat montant où il est difficile de s’abriter du vent, le moteur bloque et passe subitement du mode sport au mode éco !!! Il reste encore 65 km...
Je gère au mieux les 25 km suivants, pas complètement cramé mais sans trop de jus non plus. Quelques gars me reprennent, mais j’ai du mal à tenir longtemps les roues et je finis par sauter à chaque fois.
Le parcours finit par tourner, le vent passe de face ou 3/4 face à arrière ou 3/4 arrière en même temps que la route se met à descendre franchement. C’est l’occasion de se refaire un peu la cerise, tant physiquement que moralement. Les derniers 15 km, un peu piégeux, passent finalement facilement. Polies, les crampes attendent la dernière côte pour se manifester mais ça passe. 4h50 pour un objectif à moins de 5h, sensiblement dans les temps d’il y a 2 ans pour un parcours peut-être un poil plus exigeant et le vent en plus, je suis content. Une belle journée pour finir la saison.
Pas faite l’an dernier, mon point de référence date d’il y a 2 ans. Mais déjà premier gros changement, là où le départ avait été donné sous un petit 5°C, il fait aujourd’hui 19°C. Ca change tout. Revers de la médaille, le vent a décidé de s’inviter à la fête.
Si accrocher le groupe de tête au départ reste une utopie pour moi, j’intègre un groupe de 20 à 30 gars qui part sur un bon rythme, un poil rapide par rapport à mes capacités peut-être. En tout cas, je fais tout ce que je peux pour rester là, j’arrive même à prendre quelques relais en côte. Et si le groupe s’étire dans les montées, il redevient plus compact sur les parties plates. A ce petit jeu, les premiers 60 km (et 1000m de D+) sont avalés à presque 30 km/h. Mais on sent bien que cela commence à devenir compliqué pour certains et le groupe fini par se scinder en 2. Je fais l’élastique entre les 2 blocs, et finis par réintégrer le petit groupe de tête. L’alerte a été chaude. Mais pas de miracle, dans un long faux plat montant où il est difficile de s’abriter du vent, le moteur bloque et passe subitement du mode sport au mode éco !!! Il reste encore 65 km...
Je gère au mieux les 25 km suivants, pas complètement cramé mais sans trop de jus non plus. Quelques gars me reprennent, mais j’ai du mal à tenir longtemps les roues et je finis par sauter à chaque fois.
Le parcours finit par tourner, le vent passe de face ou 3/4 face à arrière ou 3/4 arrière en même temps que la route se met à descendre franchement. C’est l’occasion de se refaire un peu la cerise, tant physiquement que moralement. Les derniers 15 km, un peu piégeux, passent finalement facilement. Polies, les crampes attendent la dernière côte pour se manifester mais ça passe. 4h50 pour un objectif à moins de 5h, sensiblement dans les temps d’il y a 2 ans pour un parcours peut-être un poil plus exigeant et le vent en plus, je suis content. Une belle journée pour finir la saison.
Dernière édition: il y a 2 ans 1 mois par PhilG81.
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il y a 2 ans 1 mois #181747
par Circus
Réponse de Circus sur le sujet Cyclo La Castraise
C'était dimanche...
CR de la Castraise
Donc, le moyen parcours, 95 bornes pour 1500m de D+ grosso modo.
La première moitié est bien dure car en 50 bornes les 2/3 du D+ sont avalés. De plus, on commence cette année par plusieurs côtes courtes mais violentes et sans grand repos entre elles car elles donnent accès à des crêtes montantes. Exit la longue montée de 7 bornes à 5/6% qui faisait le tri les autres années. Lors de la reco effectuée 15 jours avant, je m'étais dit que ça donnerait un peu moins de 30 km/h de moy et autour du milieu de classement, peut-être un peu plus proche du premier 1/4 selon les circonstances de courses, notamment si elle ne se décantait pas trop durement dès le départ.
A l'échauffement, les sensations sont bonnes, en contradiction avec les deux derniers jours, ce qui m'est rarement arrivé. Une fois dans le portillon, on patiente avec Lorena en révisant sa stratégie de course. De mon côté, je ne sais pas trop quoi faire... Essayer de m'accrocher le plus longtemps et voir ce que ça donnera une fois l'explosion arrivée, ou alors en mode gestion dès les premières côtes... ? Ou alors s'adapter à ce qui se présente... ??
J'arrive au départ à ne pas être trop loin de la tête (le sas donne sur un goulet d'étranglement qui chaque fait un gros trou une fois les premiers passés) que je rejoins au pied de la première montée de 2 bornes, sans trop forcer. En ignorant les données, je gère aux sensations en évitant une grosse chute qui met tout le flanc gauche du peloton de tête par terre. Ça commence à coincer à 300m de la bascule et je décide de laisser filer car un coup d'œil derrière me montre qu'il y a un beaucoup de monde, au moins les 3/4 de nos 500 concurrents. Constaté après-course, je viens de faire un petit CP5 à 330w sur cette première côte. S'en suit une très courte ligne droite où à peine recollé à la tête on la perd de suite. On attaque une montée en paliers de 3 bornes. Je suis doublé très souvent car je gère au cardio en essayant de rester en-dessous de 180 puls. Plus rapidement que d’habitude sur ce type de terrain, je constate que les gars autour de moi montent à la même vitesse. Devant, c'est un chapelet ininterrompu de grappes ou de coureurs isolés : cette deuxième montée a tout fait exploser. On débouche de la côte sur des routes en faux-plat ou en coup-de-cul, mais quasiment jamais plates, sur une crête où on prend en plein trois-quart avant droit un Autan déjà bien établi autour de 30 km/h. Par le jeu des relais, des accélérations individuelles et des coureurs déjà en surchauffe, on finit par être un groupe d'une quinzaine, qui va rouler ensemble durant les 25 km suivants. Comme d’habitude, chaque groupe étant plus ou moins à son niveau, les écarts paraissent se stabiliser ou grossir légèrement, même si on ne voit plus grand monde devant. Sur cette section, il y a deux grosses montées courtes mais très raides, de 5' et de 7', que je passe en gestion, autour de 290w et 270w toujours autour de 170/175 puls.
Une fois sur la crête qui clôture cette deuxième section très vallonnée, nous sommes toujours ensemble, dans un groupe de même taille mais qui s’est renouvelé par l’avant et par l’arrière. Je m'attends à un bonne collaboration -on n'est pas encore entamés, visiblement du même niveau, on voit d'autres coureurs ou petits groupes pas trop loin et surtout nous sommes très exposés au vent toujours orienté de la même manière. Je fais l'effort de prendre quelques gros relais appuyés mais même à 300w on ne dépasse pas les 30 km/h. Ce qui me chagrine le plus, c'est que mis-à-part deux gars, un triathlète et un coureur de Canohès en Pinarello (le club de PhilG81 ??), personne ne met la main à l'ouvrage, et que tout ratagas que je suis, c’est moi qui fais le plus de boulot… Un comble ! Comme toujours, de manière épisodique, un gars prend un relai en survitesse, puis s'en va disparaître définitivement par l’arrière dans le groupe. Devant les trous se creusent toujours, ce qui a tendance à un peu m'énerver... Je gueule un premier coup, puis un deuxième, mais bien évidemment tout le monde fait mine de ne pas comprendre. Un petit jeune en prend pour son grade, tente de répondre mais prend une deuxième couche par un des autres qui tourne. Je me fais la réflexion que, ça y est, je suis devenu un des vieux cons qui gueulent sur les autres dans les pelotons de cyclos…
On est quand même très, très loin de l'arrivée pour d'un côté me faire coincer dans un groupe qui musarde et de l'autre pour partir en raid solitaire qui ne mènera quelque km plus loin qu’à me faire reprendre, carbonisé, par les mêmes (je connais mon potentiel… ou plutôt mes limites !). Je ne dois pas être le seul à ruminer ces réflexions car un premier groupe de 4 s'échappe sur une accélération. Ils plafonnent à 50m puis s'éloignent peu à peu... Ça fait toujours trop peu pour moi, aussi loin de l'arrivée (on n'a pas encore fait 40 bornes). Mais dans mon groupe ça ne collabore toujours pas... Un deuxième groupe de 3 se détache et encore une fois personne n'y va. Je décide de laisser le trou se faire puis de poser une mine. J’applique la tactique sur un petit talus et ça marche. A 4, ça collabore assez bien. Je préfèrerais des relais tournants, visiblement ils ne maîtrisent pas, mais y a quand même toujours quelqu'un pour prendre son bout quand le premier s'écarte. Quelques coups d’œil derrière montrent que le groupe de derrière n'est jamais loin, toujours à moins de 100m, et avec une activité plus visible que précédemment (tiens donc…) mais quand on bascule dans la deuxième grosse descente qu’on fait à fond (3 km), il disparait définitivement (une fois la course finie, les Flybys permettent de bien voir qu’ils sont toujours restés pas loin derrière, à environ une minute).
Un peu de faux-plat montant nous mène au pied de la montée de Montroc (2.5 km à 7%). Sans accélérer, je lâche mon groupe. J'arrive encore à sortir 250w sans trop piocher, mais je ne sais pas trop quoi faire... A l'évidence, il n’y a pas de groupe devant moi et derrière ça commence à coincer... En haut je saute le ravitaillement et j'ai une vue dégagée sur la suite. Un groupe de 2 et un autre groupe de 3 naviguent assez loin... On est toujours exposé au même vent de face très soutenu... Un gars arrive tout seul de derrière, il rentre sur moi alors que je rentre sans m'y attendre sur le premier groupe devant. Je retrouve le gars de Canohès. Avec des relais appuyés, où j’assure encore une bonne part du boulot, on arrive à reprendre plusieurs coureurs qui à l’exception d’un seul ne parviennent pas à prendre nos roues. Peu à peu, sur la crête en toboggan entre le km 50 et le km 65, notre groupe grossit et se dissout au gré du terrain et des deux montées de 2 bornes qui l’accidentent un peu plus. J'arrive à sortir encore 240w dans la première, mais dans la seconde, à 230w et avec un cardio qui plafonne à 165 puls, il est clair que je commence à atteindre la limite basse du réservoir... On débouche au point haut de la course à la Galvade, où au km 65 on tourne pour avoir enfin un vent moins défavorable que plus favorable (mon ressenti diffère de celui de PhilG81 sur la question).
Ça coïncide pile avec la grande descente sur Vabre, on la passe assez prudemment entre les plaques de graviers juste refaites et les châtaignes répandues en nombre, avec leur bogue ou non. En deux occasions je reçois une belle branche détachée par le vent (ça surprend et ça fait mal…). Tout ça me fait oublier de m’alimenter en liquide (surtout) et en solide comme je l’avais planifié. C’est le seul point me semble-t-il où j’ai déconné sur la gestion de la cyclo.
En débouchant sur Vabre, il nous reste un peu plus de 20 bornes dans une longue vallée globalement descendante mais ponctuée de petites montées bien casse-pattes. Je m’étais inventé une life le soir en rêvant dans mon lit, en me disant qu’à partir d’ici je donnerais tout jusqu’à la ligne… Je me mets donc à tirer tout le monde sans rien demander, en me croyant bon grâce au terrain globalement descendant… Ceci dit personne ne me dépasse… En quelques occasions je m’abrite un peu pour boire car je sens bien que je vais être en déficit hydrique très rapidement. Il me reste un bidon complet mais je sais que c’est déjà trop tard pour ne pas avoir des crampes à gérer prochainement. A la faveur d’un faux-plat, je fais le jump pour reprendre un groupe de 5 devant, dont une féminine avec qui j’avais discuté au départ (son père a longtemps été un bénévole du club). Ça se révèle un mauvais calcul car dans le faux-plat suivant, à 10 bornes de l’arrivée, c’est l’explosion complète. Des crampes me saisissent tout en bas des quadris, sur les deux jambes, je ne peux plus pédaler bien évidemment… Je vois mon groupe s’éloigner et j’essaie de mouliner pour soulager un peu les muscles. La descente suivante me permet de retrouver de la vélocité, de boire, et de réintégrer l’arrière du groupe que j’avais largué un peu avant… Je perds au passage le gars de Canohès qui parvient à demeurer avec le groupe qui nous précède.
Le rythme se calme singulièrement, on discute, tout le monde est crevé et chacun a visiblement donné tout ce qu’il pouvait. 2 gars me remercient chaleureusement pour le boulot et se proposent de ne pas me faire l’arrivée, ce que je décline car je sais que le kilomètre et demi final en côte sera en gestion complète des crampes, et ensuite parce qu’ils n’ont pas non plus compté leur participation. A force de boire le bidon que j’avais négligé, je retrouve quand même un peu d’allant… On repasse une deuxième fois devant le lieu de mon crash de l’année dernière, et même si ça ne craint rien du tout (le groupe est beaucoup plus restreint), je continue à assurer le (petit) rythme devant. Mes compagnons me lâchent dès le début de la montée finale, que je limace tout à gauche en vérifiant régulièrement derrière que personne ne me rattrape. J’ai lâché l’affaire mentalement car alors que je n’ai aucun départ de crampe, je ne songe même pas à aller chercher ma limite de l’instant. Dans la dernière rampe, je double un gars de mon parcours en perdition complète. Je reste en haut en attendant l’arrivée du grand parcours car je tiens à saluer « Campi » qui prend sa retraite d’élite sur cette cyclo. J’ai pas longtemps à attendre, sauf que ce n’est pas lui qui se présente, mais Artus Jaladeau, de notre DN. Il vole sans vergogne le jubilee de Campi en lui collant une belle rouste car Romain arrive derrière à neuf minutes…
Lorena termine assez vite après, on se restaure ensemble à coup de coca, puis Romain à la gentillesse de venir me saluer et on fait le retour ensemble vers le parc des expo. On se change et on part manger et ce n’est qu’à ce moment-là que j’apprends nos résultats. Je finis 149è sur 488, 26è/88 dans ma caté (la dernière fois dans les 40 ans…), en 3h21’25 pour 28.3 de moyenne. Lorena est intarissable sur sa course durant le repas, on prend le café en discutant avec des copains qu’on croise au hasard. Retour en voiture et clap de fin sur la saison.
Au bilan, la vitesse moyenne est assez décevante ; en revanche, le classement est plutôt bon, dans la limite supérieure de ce que je croyais pouvoir être possible. La vraie satisfaction personnelle réside dans l’effort fourni. Je fais mes meilleures perfs de l’année, du CP1 au CP5, puis du CP11 au CP33, puis à nouveau à partir du CP1h jusqu’à la fin donc ; logique et sans mérite pour ce dernier aspect, c’est ma seule cyclo. Le regret est de ne pas avoir eu un meilleur groupe sur le départ. Derrière on n’a jamais repris beaucoup de monde, mais les écarts sont assez importants avec ceux qui n’étaient pas très loin sur les 20 premières bornes. A la fin des deux montées initiales, j’avais Stéphane, un copain de Castanet en ligne de mire, à une 100 aine de m. devant, et il finit 122è en 3h15 et lui-même est longtemps resté dans un groupe plus étoffé que le mien, dont les membres sont arrivés entre la 100è et la 120è place. Mais j’aurais eu une course bien moins active, ratonnant certainement davantage... Ma foi, au moins cette place est obtenue au jarret… Autre satisfaction, les très bonnes sensations ; je me suis fait très plaisir tout du long, avec juste le léger regret d’avoir négligée l’hydratation.
Pour Lorena, une super course également. Elle ne finit que 20’ derrière moi, dans un meilleur état (signe que notre prépa a été parfaite), en ayant abattu beaucoup de boulot. Son scénario de course a ressemblé en grande partie au mien. Elle dépasse pour la 1ère fois les 25 de moyenne sur une cyclo (26.1) et elle fait 2è sur 8 dans sa caté pour 7è/28 au scratch femme. Une super perf pour sa 4è cyclo ! Elle frôle la moitié du classement en finissant 274è sur 488. Petite découverte, elle s’est aperçue qu’elle se faisait larguer dans les montées et qu’elle rentrait sur le plat. Elle n’est donc pas une grimpeuse…
CR de la Castraise
Donc, le moyen parcours, 95 bornes pour 1500m de D+ grosso modo.
La première moitié est bien dure car en 50 bornes les 2/3 du D+ sont avalés. De plus, on commence cette année par plusieurs côtes courtes mais violentes et sans grand repos entre elles car elles donnent accès à des crêtes montantes. Exit la longue montée de 7 bornes à 5/6% qui faisait le tri les autres années. Lors de la reco effectuée 15 jours avant, je m'étais dit que ça donnerait un peu moins de 30 km/h de moy et autour du milieu de classement, peut-être un peu plus proche du premier 1/4 selon les circonstances de courses, notamment si elle ne se décantait pas trop durement dès le départ.
A l'échauffement, les sensations sont bonnes, en contradiction avec les deux derniers jours, ce qui m'est rarement arrivé. Une fois dans le portillon, on patiente avec Lorena en révisant sa stratégie de course. De mon côté, je ne sais pas trop quoi faire... Essayer de m'accrocher le plus longtemps et voir ce que ça donnera une fois l'explosion arrivée, ou alors en mode gestion dès les premières côtes... ? Ou alors s'adapter à ce qui se présente... ??
J'arrive au départ à ne pas être trop loin de la tête (le sas donne sur un goulet d'étranglement qui chaque fait un gros trou une fois les premiers passés) que je rejoins au pied de la première montée de 2 bornes, sans trop forcer. En ignorant les données, je gère aux sensations en évitant une grosse chute qui met tout le flanc gauche du peloton de tête par terre. Ça commence à coincer à 300m de la bascule et je décide de laisser filer car un coup d'œil derrière me montre qu'il y a un beaucoup de monde, au moins les 3/4 de nos 500 concurrents. Constaté après-course, je viens de faire un petit CP5 à 330w sur cette première côte. S'en suit une très courte ligne droite où à peine recollé à la tête on la perd de suite. On attaque une montée en paliers de 3 bornes. Je suis doublé très souvent car je gère au cardio en essayant de rester en-dessous de 180 puls. Plus rapidement que d’habitude sur ce type de terrain, je constate que les gars autour de moi montent à la même vitesse. Devant, c'est un chapelet ininterrompu de grappes ou de coureurs isolés : cette deuxième montée a tout fait exploser. On débouche de la côte sur des routes en faux-plat ou en coup-de-cul, mais quasiment jamais plates, sur une crête où on prend en plein trois-quart avant droit un Autan déjà bien établi autour de 30 km/h. Par le jeu des relais, des accélérations individuelles et des coureurs déjà en surchauffe, on finit par être un groupe d'une quinzaine, qui va rouler ensemble durant les 25 km suivants. Comme d’habitude, chaque groupe étant plus ou moins à son niveau, les écarts paraissent se stabiliser ou grossir légèrement, même si on ne voit plus grand monde devant. Sur cette section, il y a deux grosses montées courtes mais très raides, de 5' et de 7', que je passe en gestion, autour de 290w et 270w toujours autour de 170/175 puls.
Une fois sur la crête qui clôture cette deuxième section très vallonnée, nous sommes toujours ensemble, dans un groupe de même taille mais qui s’est renouvelé par l’avant et par l’arrière. Je m'attends à un bonne collaboration -on n'est pas encore entamés, visiblement du même niveau, on voit d'autres coureurs ou petits groupes pas trop loin et surtout nous sommes très exposés au vent toujours orienté de la même manière. Je fais l'effort de prendre quelques gros relais appuyés mais même à 300w on ne dépasse pas les 30 km/h. Ce qui me chagrine le plus, c'est que mis-à-part deux gars, un triathlète et un coureur de Canohès en Pinarello (le club de PhilG81 ??), personne ne met la main à l'ouvrage, et que tout ratagas que je suis, c’est moi qui fais le plus de boulot… Un comble ! Comme toujours, de manière épisodique, un gars prend un relai en survitesse, puis s'en va disparaître définitivement par l’arrière dans le groupe. Devant les trous se creusent toujours, ce qui a tendance à un peu m'énerver... Je gueule un premier coup, puis un deuxième, mais bien évidemment tout le monde fait mine de ne pas comprendre. Un petit jeune en prend pour son grade, tente de répondre mais prend une deuxième couche par un des autres qui tourne. Je me fais la réflexion que, ça y est, je suis devenu un des vieux cons qui gueulent sur les autres dans les pelotons de cyclos…
On est quand même très, très loin de l'arrivée pour d'un côté me faire coincer dans un groupe qui musarde et de l'autre pour partir en raid solitaire qui ne mènera quelque km plus loin qu’à me faire reprendre, carbonisé, par les mêmes (je connais mon potentiel… ou plutôt mes limites !). Je ne dois pas être le seul à ruminer ces réflexions car un premier groupe de 4 s'échappe sur une accélération. Ils plafonnent à 50m puis s'éloignent peu à peu... Ça fait toujours trop peu pour moi, aussi loin de l'arrivée (on n'a pas encore fait 40 bornes). Mais dans mon groupe ça ne collabore toujours pas... Un deuxième groupe de 3 se détache et encore une fois personne n'y va. Je décide de laisser le trou se faire puis de poser une mine. J’applique la tactique sur un petit talus et ça marche. A 4, ça collabore assez bien. Je préfèrerais des relais tournants, visiblement ils ne maîtrisent pas, mais y a quand même toujours quelqu'un pour prendre son bout quand le premier s'écarte. Quelques coups d’œil derrière montrent que le groupe de derrière n'est jamais loin, toujours à moins de 100m, et avec une activité plus visible que précédemment (tiens donc…) mais quand on bascule dans la deuxième grosse descente qu’on fait à fond (3 km), il disparait définitivement (une fois la course finie, les Flybys permettent de bien voir qu’ils sont toujours restés pas loin derrière, à environ une minute).
Un peu de faux-plat montant nous mène au pied de la montée de Montroc (2.5 km à 7%). Sans accélérer, je lâche mon groupe. J'arrive encore à sortir 250w sans trop piocher, mais je ne sais pas trop quoi faire... A l'évidence, il n’y a pas de groupe devant moi et derrière ça commence à coincer... En haut je saute le ravitaillement et j'ai une vue dégagée sur la suite. Un groupe de 2 et un autre groupe de 3 naviguent assez loin... On est toujours exposé au même vent de face très soutenu... Un gars arrive tout seul de derrière, il rentre sur moi alors que je rentre sans m'y attendre sur le premier groupe devant. Je retrouve le gars de Canohès. Avec des relais appuyés, où j’assure encore une bonne part du boulot, on arrive à reprendre plusieurs coureurs qui à l’exception d’un seul ne parviennent pas à prendre nos roues. Peu à peu, sur la crête en toboggan entre le km 50 et le km 65, notre groupe grossit et se dissout au gré du terrain et des deux montées de 2 bornes qui l’accidentent un peu plus. J'arrive à sortir encore 240w dans la première, mais dans la seconde, à 230w et avec un cardio qui plafonne à 165 puls, il est clair que je commence à atteindre la limite basse du réservoir... On débouche au point haut de la course à la Galvade, où au km 65 on tourne pour avoir enfin un vent moins défavorable que plus favorable (mon ressenti diffère de celui de PhilG81 sur la question).
Ça coïncide pile avec la grande descente sur Vabre, on la passe assez prudemment entre les plaques de graviers juste refaites et les châtaignes répandues en nombre, avec leur bogue ou non. En deux occasions je reçois une belle branche détachée par le vent (ça surprend et ça fait mal…). Tout ça me fait oublier de m’alimenter en liquide (surtout) et en solide comme je l’avais planifié. C’est le seul point me semble-t-il où j’ai déconné sur la gestion de la cyclo.
En débouchant sur Vabre, il nous reste un peu plus de 20 bornes dans une longue vallée globalement descendante mais ponctuée de petites montées bien casse-pattes. Je m’étais inventé une life le soir en rêvant dans mon lit, en me disant qu’à partir d’ici je donnerais tout jusqu’à la ligne… Je me mets donc à tirer tout le monde sans rien demander, en me croyant bon grâce au terrain globalement descendant… Ceci dit personne ne me dépasse… En quelques occasions je m’abrite un peu pour boire car je sens bien que je vais être en déficit hydrique très rapidement. Il me reste un bidon complet mais je sais que c’est déjà trop tard pour ne pas avoir des crampes à gérer prochainement. A la faveur d’un faux-plat, je fais le jump pour reprendre un groupe de 5 devant, dont une féminine avec qui j’avais discuté au départ (son père a longtemps été un bénévole du club). Ça se révèle un mauvais calcul car dans le faux-plat suivant, à 10 bornes de l’arrivée, c’est l’explosion complète. Des crampes me saisissent tout en bas des quadris, sur les deux jambes, je ne peux plus pédaler bien évidemment… Je vois mon groupe s’éloigner et j’essaie de mouliner pour soulager un peu les muscles. La descente suivante me permet de retrouver de la vélocité, de boire, et de réintégrer l’arrière du groupe que j’avais largué un peu avant… Je perds au passage le gars de Canohès qui parvient à demeurer avec le groupe qui nous précède.
Le rythme se calme singulièrement, on discute, tout le monde est crevé et chacun a visiblement donné tout ce qu’il pouvait. 2 gars me remercient chaleureusement pour le boulot et se proposent de ne pas me faire l’arrivée, ce que je décline car je sais que le kilomètre et demi final en côte sera en gestion complète des crampes, et ensuite parce qu’ils n’ont pas non plus compté leur participation. A force de boire le bidon que j’avais négligé, je retrouve quand même un peu d’allant… On repasse une deuxième fois devant le lieu de mon crash de l’année dernière, et même si ça ne craint rien du tout (le groupe est beaucoup plus restreint), je continue à assurer le (petit) rythme devant. Mes compagnons me lâchent dès le début de la montée finale, que je limace tout à gauche en vérifiant régulièrement derrière que personne ne me rattrape. J’ai lâché l’affaire mentalement car alors que je n’ai aucun départ de crampe, je ne songe même pas à aller chercher ma limite de l’instant. Dans la dernière rampe, je double un gars de mon parcours en perdition complète. Je reste en haut en attendant l’arrivée du grand parcours car je tiens à saluer « Campi » qui prend sa retraite d’élite sur cette cyclo. J’ai pas longtemps à attendre, sauf que ce n’est pas lui qui se présente, mais Artus Jaladeau, de notre DN. Il vole sans vergogne le jubilee de Campi en lui collant une belle rouste car Romain arrive derrière à neuf minutes…
Lorena termine assez vite après, on se restaure ensemble à coup de coca, puis Romain à la gentillesse de venir me saluer et on fait le retour ensemble vers le parc des expo. On se change et on part manger et ce n’est qu’à ce moment-là que j’apprends nos résultats. Je finis 149è sur 488, 26è/88 dans ma caté (la dernière fois dans les 40 ans…), en 3h21’25 pour 28.3 de moyenne. Lorena est intarissable sur sa course durant le repas, on prend le café en discutant avec des copains qu’on croise au hasard. Retour en voiture et clap de fin sur la saison.
Au bilan, la vitesse moyenne est assez décevante ; en revanche, le classement est plutôt bon, dans la limite supérieure de ce que je croyais pouvoir être possible. La vraie satisfaction personnelle réside dans l’effort fourni. Je fais mes meilleures perfs de l’année, du CP1 au CP5, puis du CP11 au CP33, puis à nouveau à partir du CP1h jusqu’à la fin donc ; logique et sans mérite pour ce dernier aspect, c’est ma seule cyclo. Le regret est de ne pas avoir eu un meilleur groupe sur le départ. Derrière on n’a jamais repris beaucoup de monde, mais les écarts sont assez importants avec ceux qui n’étaient pas très loin sur les 20 premières bornes. A la fin des deux montées initiales, j’avais Stéphane, un copain de Castanet en ligne de mire, à une 100 aine de m. devant, et il finit 122è en 3h15 et lui-même est longtemps resté dans un groupe plus étoffé que le mien, dont les membres sont arrivés entre la 100è et la 120è place. Mais j’aurais eu une course bien moins active, ratonnant certainement davantage... Ma foi, au moins cette place est obtenue au jarret… Autre satisfaction, les très bonnes sensations ; je me suis fait très plaisir tout du long, avec juste le léger regret d’avoir négligée l’hydratation.
Pour Lorena, une super course également. Elle ne finit que 20’ derrière moi, dans un meilleur état (signe que notre prépa a été parfaite), en ayant abattu beaucoup de boulot. Son scénario de course a ressemblé en grande partie au mien. Elle dépasse pour la 1ère fois les 25 de moyenne sur une cyclo (26.1) et elle fait 2è sur 8 dans sa caté pour 7è/28 au scratch femme. Une super perf pour sa 4è cyclo ! Elle frôle la moitié du classement en finissant 274è sur 488. Petite découverte, elle s’est aperçue qu’elle se faisait larguer dans les montées et qu’elle rentrait sur le plat. Elle n’est donc pas une grimpeuse…
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il y a 1 an 1 mois #185841
par PhilG81
Réponse de PhilG81 sur le sujet Cyclo La Castraise
C’était dimanche, rendez-vous de bon matin à Castres pour ma dernière cyclo de la saison. Quelques légères interrogations quant-à mon état de forme, rentrant de 3 semaines à l’autre bout du monde avec pour seul compagnon d’entrainement le home trainer de la salle de sport de l’hôtel. La météo s’annonce clémente, idéale pour faire du vélo.
Malgré une neutralisation, toute relative, sur les premiers kilomètres, ça part à fond. Ce n’est pas ma tasse de thé, tant pis je laisse filer. De toute façon la première bosse viendra rapidement remettre chacun à sa place. A ce jeu, je gagne un petit groupe de 10 / 15 coureurs avec lequel je ferai un bon tiers de parcours avant que les différentes montées réduisent notre nombre à 3 ou 4. On est moins nombreux, les relais reviennent un peu vite mais chacun participe à l’effort collectif avec ses moyens du moment et ce n’est peut-être pas plus mal comme ça. Au gré du parcours, certains reviennent par l’arrière puis relâchent, on en reprend d’autres, mais notre petit noyau reste le même. Il faudra attendre les 20 derniers kilomètres pour qu’un groupe un peu plus costaud nous reprennent et nous entraine dans son sillage jusqu’à l’arrivée. L’arrivée, justement, est jugée au sommet d’une dernière bosse, se sera chacun pour soit dans les 2 derniers kilomètres.
Au final je boucle les un peu plus de 135 km et 2200 m de D+ en 4h45, très content de moi, m’étant dit au départ que faire moins de 5h serait déjà bien… avant de m’apercevoir en rentrant que ce n’est que 5 mn de mieux que l’an dernier sur le même parcours . N’empêche, la journée était agréable, avec de bonnes sensations et beaucoup de plaisir, et c’est bien ça l’essentiel .
Malgré une neutralisation, toute relative, sur les premiers kilomètres, ça part à fond. Ce n’est pas ma tasse de thé, tant pis je laisse filer. De toute façon la première bosse viendra rapidement remettre chacun à sa place. A ce jeu, je gagne un petit groupe de 10 / 15 coureurs avec lequel je ferai un bon tiers de parcours avant que les différentes montées réduisent notre nombre à 3 ou 4. On est moins nombreux, les relais reviennent un peu vite mais chacun participe à l’effort collectif avec ses moyens du moment et ce n’est peut-être pas plus mal comme ça. Au gré du parcours, certains reviennent par l’arrière puis relâchent, on en reprend d’autres, mais notre petit noyau reste le même. Il faudra attendre les 20 derniers kilomètres pour qu’un groupe un peu plus costaud nous reprennent et nous entraine dans son sillage jusqu’à l’arrivée. L’arrivée, justement, est jugée au sommet d’une dernière bosse, se sera chacun pour soit dans les 2 derniers kilomètres.
Au final je boucle les un peu plus de 135 km et 2200 m de D+ en 4h45, très content de moi, m’étant dit au départ que faire moins de 5h serait déjà bien… avant de m’apercevoir en rentrant que ce n’est que 5 mn de mieux que l’an dernier sur le même parcours . N’empêche, la journée était agréable, avec de bonnes sensations et beaucoup de plaisir, et c’est bien ça l’essentiel .
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il y a 1 an 1 mois #185865
par Rocky Rider
Bon ok, le vélo c'est bien, mais rien de tel qu'une bonne pizza après une grosse sortie : www.tmnt-pizza.com
Réponse de Rocky Rider sur le sujet Cyclo La Castraise
Ca doit être une belle cyclo pour cloturer la saison. Je la garde au coin de la tête celle là ;)
Bon ok, le vélo c'est bien, mais rien de tel qu'une bonne pizza après une grosse sortie : www.tmnt-pizza.com
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