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La Campilaro

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il y a 1 mois 1 semaine #189269 par Circus
La Campilaro a été créé par Circus
Salut,

Petit retour de ma 1ère participation à une cyclo par étapes, la "Campilaro Pyrénées".

Le programme était le suivant :




Comme les départs et arrivées ne sont pas toujours au même endroit, mon papa m'accompagne pour faire transiter la voiture (une option "catering" existait). Cette solution ne va pas être sans souci car je vais toucher du doigt les limites de mon papa en autonomie...
Côté sportif, je n'ai plus fait d'entraînement montagne spécifique depuis ma cyclo au Ventoux, donc je sais que ça va être très, très dur... Je m'attends à pouvoir finir, mais plus au métier et au courage qu'avec des conditions optimales pour faire la course. Ce n'est pas très grave car j'y vais pour me faire plaisir, à travers un séjour sportif avec d'autres participants. A noter que le nombre de participants est limité à 200, plus une trentaine d'invités/partenaires de l'organisation (Enedis, Culture Vélo et Overstims)

Etape 1 :


Une cyclo classique, avec un déroulement classique... La côte de Mauvezin fait le tri dans les différents niveaux, je la passe à 280w max car je pense à la suite. Le plan est de faire les bosses suivantes à 260 max, le petit col de Lançon à 230w et la montée du Pla d'Adet avec ce qui reste. Une fois la première côte de passée, on tourne à 6 très correctement, mais seulement après avoir appris aux deux féminines de notre groupe comment faire, puis à une 20aine (mais c'est déjà plus le bordel...) quand le groupe de derrière nous reprend. Arrivés au col de Coupe (dont on ne fait que le dernier km et demi), avec un autre gars je laisse filer le groupe pour m'en tenir à ma cible. Pour une fois que je tablais sur de la prudence, ça se révèle un mauvais calcul... En effet derrière il n'y a personne... On se retrouve à deux, puis à trois quand on reprend un lâché de la descente et il nous faut tourner tous les trois, connement, sur une boucle Hèche/Hèche (la boucle au nord de la carte), alors qu'en groupe, sur un terrain majoritairement plat, on aurait fourni bien moins d'efforts. Donc pendant ces 30 km, on entame des réserves stupidement... On ne se fait reprendre qu'au ravito situé sur la nationale qui mène à Arreau. On continue à tourner à 4/5, les autres restant dans les roues. Le début du col de Peyresourde voit notre groupe se décomposer dans les micro-reliefs du fond de la vallée du Louron. On se retrouve à 4 dans la montée de Lançon, puis je les distance sans le vouloir en restant dans ma zone cible. Toute la descente puis la section Arreau-Ancizan, je suis seul, à allure tempo, sans avoir l'impression de m'entamer. Ils ne me rattrapent qu'à l'entrée de la ligne droite de St-Lary car un gars de JDK, un club avec qui je feraille en FSGT, les tire à 35 km/h. Pour ceux qui connaissent le coin, le Pla d'Adet, on ne voit que lui depuis le fond de vallée... Et il ne fait pas envie... Évidemment, c'est immédiatement l'hécatombe dans cette dernière ascension... Il y fait un soleil de plomb pour un air ambiant à 35°c, la route longe une falaise qui fait miroir et comme on roule majoritairement en versant sud, pas un souffle de brise de pente ne se fait sentir... Pour ma part, je monte comme je peux, en me demandant comment je vais survivre à ce thermostat (mon compteur m'annonce entre 41 et 44°c en continu...)... Je double un paquet de concurrents affalés à l'ombre des arbres ou sous celle des quelques roches qui dépassent du parapet, au côté opposé de la route. Au bout de 3 bornes, alors que je sens que ça va pas le faire, un motard de l'organisation monte à ma hauteur et me verse 1,5l d'eau dans le dos, sur la nuque et sur la tête... Ouf... Comme il m'annonce que d'autres motards vont me filer de l'eau, je peux boire tout mon bidon. A Espiaube, je sais que c'est joué, la pente ne dépasse plus 6% et on roule sous les arbres en versant nord. Je rattrape encore quelques gars qui ont présumé de leur force, mais je n'arrive pas à accélérer car les crampes sont toutes proches... Sur le col, je m'en tire à 210w moyen, soit 20w de plus que mes montées "sur la réserve". Je franchis à la ligne en 105è position pour 230 partant mais seulement 198 classés, une bonne vingtaine ayant jeté l'éponge dans la montée finale. En haut, coca, eau, amandes avec les autres galériens, puis descente à St-Lary pour aller manger. J'encorage en coup de vent tous ceux qui n'ont pas encore fini, beaucoup de monde étant encore dans la montée, eux aussi plus ou moins en situation d'urgence... Arrivé en bas, je dois assister mon assistant, perdu dans St-Lary où il a pourtant organisé pendant 20 ans des stages de ski pour son université et passé un nombre incalculable de week-ends à titre personnel pour le ski ou le parapente... Je comprendrai plus tard dans la soirée qu'en fait Papa a fait un coup de chaud durant son périple cycliste perso, un A/R dans la Hourquette d'Ancizan en tournant le lac de Payolle. On mange ensemble, puis je passe 30' à me faire masser (quel plaisir... avec un peu de douleur !!).
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il y a 1 mois 1 semaine #189276 par Circus
Réponse de Circus sur le sujet La Campilaro
Etape 2 :

80 bornes chronométrés, mais 500m de D+ en plus, pour 3000m au total.


Elle se finit par une montée au barage de Cap de Long, montée faite une bonne 20aine de fois... en voiture. C'est un départ habituel pour de la grimpe en haute montagne, le secteur regorgeant de voies d'escalade à proximité de la voiture, donc super classique. J'ai toujours refusé d'y aller à vélo, car la route est défoncée et toujours encombrée de camping cars, vans, etc... Là, elle sera en partie privatisée (fermée entre 10h et 16h dans les deux sens sur sa deuxième moitié, la route "appartenant" à Enedis). A noter que cette montée n'a jamais été mise au programme du TDF car elle est contiguë au Parc naturel du Néouvielle : fr.wikipedia.org/wiki/Lac_de_Cap_de_Long

Le CR va être rapide : une longue journée de souffrance, sans aucune énergie...
J'ai visiblement énormément souffert de la journée précédente. En plus, sans entraînement sur plusieurs jours de course consécutifs, à fortiori en haute montagne, le déficit de forme est encore plus criant. Dès le pied du Peyresourde c'est extinction du son et de la lumière...
Bloqué à 150 puls, je monte à 190w, comme sur une toute fin de cyclo (Strava me dit qu'en fait j'ai réussi à tenir 216w). Heureusement que David, avec qui j'ai fait la GF Lapierre Ventoux, m'accompagne. Il est venu en voisin depuis Garin, sur l'autre versant du Peyresourde, où il a une maison de famille. On discute littérature de la Shoah, politique, vélo... Bref, tout ce qu'une montée à 9 km/h laisse le temps d'aborder... Je découvre la boucle par le bas de l'altiport, que je n'avais jamais faite, puis je reprends du plaisir dans la descente sur une route toute neuve comme à chaque fois que le TDF y passe. J'en profite pour faire un PR. La montée du col d'Azet me voit retrouver un peu d'allant... David est toujours là, je commence à remonter quelques concurrents et on rencontre Emma, une jeune concurrente avec qui le courant passe bien. On discute de tout, on rigole bien et ce col que je redoutais particulièrement passe sans mal. Strava me dit que j'y passe 50', contre un PR à 39'..., pour 203w moy. En haut, photos, boisson et piqures de taon... David repart chez lui et avec Emma on bascule dans la descente non chronométrée... Là encore, j'y fait un PR, sans prise de risque, donc ça doit être dû au passage aux disques. Avec Emma on se retrouve en bas. c'est parti pour 23 km de montée jusqu'à Cap de long, dont les 5 premiers dans des faibles pentes. On accroche un gars qu'on laisse ensuite partir, puis on s'amarre à deux autres gars qui sont d'un niveau plus proche du nôtre. A Fabian, on entame la vraie montée de 18 km. Je laisse Emma qui se ravitaille à un motard, pensant qu'elle va me rattraper rapidement. On ne se reverra pas du tout de la montée, une fois seule, elle baissera sensiblement le pied puisque je la croiserai à la descente alors que j'ai passé une demi-heure au ravito d'arrivée. Il fait la même température que hier, mais on est plus tôt dans la journée et cette montée finale est dans un vallon Est-Ouest, très encaissé, donc on bénéficie à la fois de l'ombre des arbres et d'un vent rafraîchissant. La route est toujours pourrie, heureusement la pente très irrégulière offre des répits fréquents. Les crampes me laissent tranquille, tout comme les watts... Je monte donc à un rythme de sénateur. Je ne peux pas profiter des paysages, ni d'une quelconque découverte du secteur... La lassitude est bien présente, je sais exactement ce qui m'attend et je commence à en avoir plein le dos, au sens littéral... Heureusement, la vue depuis le lac est toujours aussi majestueuse et je finis avec la satisfaction d'avoir coché une montée de plus. Petite inquiétude, mon père qui devait me rejoindre avec son VAE durant la montée n'a pas montré le bout de son nez... Je ne peux le joindre car Free ne passe pas en haut et j'en suis livré aux conjectures pour savoir ce qui lui est arrivé... En fait, il est encore en train de dormir quand je termine mon ascension !! J'ai donc passé 2h pile depuis le rp de Saint-Lary, dont 1h31 depuis l'intersection de Fabian, à 189w moy. La descente se révèle être le calvaire envisagé... Ça tape tout le temps, on a mal à tous les os et tous les muscles des doigts à la nuque. On ne peut jamais lâcher les freins, et si on le fait, on rebondit tellement que le freinage suivant devient toute une aventure... Je retrouve mon père à l'appartement loué, et il me faut supporter sa complainte sur son état de fatigue, ses douleurs, etc... On part manger en prenant le vélo pour une réparation des scotchs de la guidoline qui ont fondu avec la chaleur. Sur le trajet, Papa fait tomber mon vélo, lui occasionnant ses premiers pets et bloquant le dérailleur en position de sécurité... J'essaie d'évacuer tout ça au massage...
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il y a 1 mois 1 semaine - il y a 1 mois 1 semaine #189282 par Circus
Réponse de Circus sur le sujet La Campilaro
Etape 3 :

Hier, j'avais fini 153è (sur 210) sur le tronçon jusqu'au col d'Azet puis 131è (pour 196 finishers) sur la montée à Cap de long. Ça reflétait bien l'évolution de la forme sur l'ensemble de la journée.

Pour cette dernière étape, c'est une sorte de CLM en deux cols qui nous est proposé.

J'ai le sentiment le matin que les jambes sont meilleures. Le temps a radicalement changé : pluie intermittente toute la nuit qui ne s'arrête qu'au petit matin. Le ciel est bien gris quand on part, des écharpes de nuages très chargés restent accrochés à tous les reliefs et au-dessus une couche épaisse et grise bâche tout le ciel. J'ai la surprise sur la ligne d'être le seul en manchettes et jambières... Faut dire que je déteste la pluie. D'ailleurs, l'idée d'abandonner s'il pleut encore au sommet de l'Aspin n'est pas complètement écartée... On repart donc comme la veille pour une descente jusqu'à Arreau. A l'entrée d'Arreau, alors que nous sommes toujours dans le fictif, l'impression d'être monté sur suspension se fait de plus en plus forte... Un coup d'oeil à mon pneu arrière me confirme que je suis à plat... Je laisse donc filer l'intégralité du peloton avec un certain dépit... En réparant, aidé par l'assistance technique, je découvre que la longueur de prise de la chambre est trop courte pour ma nouvelle jante. Je n'y avais pas pensé, surtout que c'est un ancien modèle qui ne me permet pas de rajouter un prolongateur... Heureusement, pendant ce temps, l'inspection de mon ancienne chambre n'a pas permis de trouver de fuite. On la remonter donc mais j'ai perdu 17' dans l'affaire... La direction me demande de m'accrocher à une moto jusqu'au départ réel qui est placé 2 km après le pied du col d'Aspin, pour ne pas être trop loin des derniers. Bizarrement après la journée d'hier, j'ai les jambes qui répondent (dans une certaine mesure !) et j'essaie de monter le col à une allure tempo. J'arrive en haut en ayant déjà doublé pas mal de concurrents (mais qui sont logiquement parmi les moins aguerris ou performants), à 230w moy. Le coeur reste pour sa part toujours bloqué à 150 puls, comme hier. Problème, depuis le dernier km, je suis à nouveau à plat... Je grille une cartouche de CO2 en haut, en perdant 5' de plus, puis je me lance très prudemment dans la descente mouillée, assez inquiet de la tenue dans le temps de la pression du pneu arrière... Heureusement, elle a l'air de tenir jusqu'à peu de distance de Ste-Marie de Campan, où se trouve l'assistance technique. Je patiente derrière un autre gars qui a un souci de dérailleur, ajoutant 4 minutes à mon débours, on gonfle à 9 bars pour que ça tienne le plus longtemps possible, tout en prévenant l'autre véhicule d'assistance qu'il aura peut-être à me dépanner dans la montée, ou en haut pour la descente. C'est parti pour le Tourmalet que je fais pour la 3è fois de ce côté, avec des temps de passage qui vont d'1H24 à 1H31. Malgré les gels, je me sens à nouveau pas au top, donc je gère comme la veille, en endurance fondamentale. C'est encore un col long, heureusement que je croise à nouveau beaucoup de participants. On en profite pour discuter un peu le temps de se doubler. Je guette également mon papa qui normalement doit me rattraper pour faire la montée avec moi. Il n'en sera bien évidemment rien puisque le matin, malgré mes indications répétées avec insistance la veille et le matin sur mes temps de départ et de passage à certains points clefs, il s'est persuadé en me voyant partir que j'allais essayer mon cdp (???) ! Il m'a donc en conséquence attendu 2 bonnes heures à l'appartement... Il débutera son ascension après s'être garé à Ste-Marie quand moi j'arriverai au sommet,on aura juste le plaisir de se saluer à grands cris lors de ma descente... Pour ceux qui connaissent le Tourmalet, la montée est longue, surtout quand on a le vent dans la poire une fois le virage du Garet effectué. J'attends avec impatience d'arriver à la Mongie pour avoir des pourcentages moins durs, mais ce n'est qu'une illusion due à ma mauvaise mémoire, au-dessus ça reste du 9 et 9,5%... A partir de la station, le vent est plus froid et la fatigue se fait plus forte... Je croise moins de concurrents et on est visiblement chacun enfermé dans sa bulle... Le dernier km me paraît interminable, surtout le virage entre les deux murets du sommet de la route... En haut, Fabrice l'organisateur nous encourage par nos prénoms, ainsi que toute l'organisation. Ça remotive un peu. Je finis sans joie particulière, dans une sorte d'anomie des sensations et des sentiments assez singulière... Le Tourmalet a été montée en 1h35 à 210w et 145 puls moy. Je me rhabille vite car j'ai vraiment froid alors que les autres cyclistes n'ont pas l'air d'en souffrir particulièrement, puis je redescends me restaurer au ravito placé au parking quelques mètres sous le col versant La Mongie. J'arrive à capter un message de mon père grâce au tel d'une bénévole. Puis j'entame la descente, en m'arrêtant à la Mongie pour rajouter un coupe-vent à ma Gabba manches longues car j'ai trop froid. Ensuite, c'est la longue descente jusqu'à Bagnères, où 3 km avant je découvre que j'ai oublié de relancer mon compteur... J'attends mon père plus de 2h30 au village arrivée, puis on rentre à Toulouse.
Sur le plan sportif, cette dernière étape a été gâché par la problème au pneu arrière. Je perds les roues de gars de mon niveau qui m'auraient tiré dans les cols et dans la longue section Payolle-Gripp. Il faut en plus ajouter les 9' d'arrêt imposé, alors que la faible longueur de l'étape permettait de ne faire aucun arrêt. Je termine donc à la 147è place sur 203 pour cette étape, et à la 120è sur 180 au CG. Pour la catégorie, je finis au CG à la 17è sur 29.
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Dernière édition: il y a 1 mois 1 semaine par Circus.
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il y a 1 mois 1 semaine - il y a 1 mois 1 semaine #189297 par Circus
Réponse de Circus sur le sujet La Campilaro
Gilles, pas du tout un exploit ! En tout cas, ce n'est pas l'impression que je veux donner dans mes CR, ni de manière implicite, ni de manière explicite. C'est peut-être méritoire sur le plan sportif, mais rien d'exceptionnel.
Ils n'ont d'autre prétention que de vous faire partager mes impressions et ressentis, pour les copains du forum, tout comme je prends plaisir à lire les vôtres. Au sens noble du terme, j'espère qu'ils vous divertissent, c'est tout.

Mais, comme le dit Rodolphe, c'est un peu long... Car c'est difficile de faire passer les faits saillants sans être exhaustif pour ma part. Je n'ai pas trouvé la formule idoine pour cet aspect ;-) En tout cas merci pour les conseils et les remarques. Au J2, je pense que malgré les repas, je manquais d'énergie en sucre, j'aurais dû partir avec deux gels déjà avalés à H-2 et H-1. Possible hypo en effet pour le J3, mais sous une forme que je n'avais jamais expérimentée, rien qui ressemblait à une fringale en tout cas !
Dernière édition: il y a 1 mois 1 semaine par Circus.
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il y a 1 mois 1 semaine - il y a 1 mois 1 semaine #189299 par albator83
Réponse de albator83 sur le sujet La Campilaro
En fait sur plusieurs jours (c'est un ancien pro FDJ qui nous l'avait dit en stage, du temps où il faisait le Tour), faut ingurgiter un peu plus de glucides à l'heure que sur une cyclo "one shot" habituelle... pour faire simple, on se ravitaille pour l'étape+1 quand on pédale sur l'étape en cours.
Il faut absolument éviter de finir sur la réserve, et en complément ne pas rater la fenêtre glucidique d'après-course + boire énormément. Ainsi on arrive à repartir à peu près d'équerre pour J+1, J+2, J+3 sans décliner énergétiquement (après niveau musculaire, c'est une autre histoire).
Dernière édition: il y a 1 mois 1 semaine par albator83.
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il y a 1 mois 1 semaine - il y a 1 mois 1 semaine #189319 par Circus
Réponse de Circus sur le sujet La Campilaro
Je réponds ici pour ne pas faire un hs dans le sujet des courses pro, mais avec mon nouveau vélo à disques, j'ai en effet battu mes pr sur les cols descendus, alors que je ne cherchais pas spécialement à aller vite.

Quelques photos :
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Dernière édition: il y a 1 mois 1 semaine par Circus.
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il y a 1 mois 1 semaine - il y a 1 mois 1 semaine #189323 par Monseigneur38
Réponse de Monseigneur38 sur le sujet La Campilaro
Merci du partage
Pour l’aspect nutrition je confirme ce qui est dit par Albator.
Lorsque je faisais 2 grosses journées longues pour préparer mes objectifs. À la fin de la première journée je reprenais un bon ravito sur la dernière heure même si je n’avais pas une grosse envie de manger et donc finir en état correct. Je fais même un arrêt boulangerie/superette qui a perdre 5’.
( Ça évite le braquage du frigo au retour ). Le repas à la maison le soir a toute son importance pour repartir le lendemain.
Sur le Tour duMont Blanc en 2019 j’ai fini sur la réserve, mal gré un repas solide à l’arrivée, et une bonne assiette le soir au logement, j’ai été réveillé de faim pendant la nuit !
Le lendemain en voiture j’etais encore vide…
Depuis cette expérience j’ai revu ma stratégie de nutrition.
Dernière édition: il y a 1 mois 1 semaine par Monseigneur38.

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il y a 1 mois 1 semaine #189326 par teamdindon
Réponse de teamdindon sur le sujet La Campilaro
Bravo pour la course !

Jamais réussi à gérer convenablement ce genre de course par étape (en VTT pour ma part : Chemins du soleil, Transmaurienne, Raid des monts d'Ardèche). Au 3ème jour, je suis inévitablement en travers.
Un jour j'y arriverai !

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il y a 1 mois 3 jours #189366 par Rodolphe59_13
Réponse de Rodolphe59_13 sur le sujet La Campilaro
Bravo pour avoir bouclé cette épreuve.
Pour ma part, sur ce type d’épreuve en VTT exclusivement également (3ou 4 jours), je ne m’impose quasi aucune contrainte alimentaire. Même remarque que Monseigneur38, j’accorde une importance particulière au dernier ravito de la journée. Le repas du soir est également important pour moi. Sur ce point, j’ai toujours participé à des épreuves où le dîner était prévu et adapté donc ça aide.

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