quoi manger? et quand le manger?

pasqup01 écrit:

Après, je crois que c'est le nutritionniste de la SKY qui disait que, pour bien faire le métier, il fallait se coucher avec la sensation de faim, mais bon... soyons prudent sur le décodage du discours

Voici le décodage prudent : "pour que le corps apprenne à utiliser les corps cétoniques qu'on va lui administrer, il faut avoir faim tout le temps".

Grosso modo, l'alimentation d'un Ineos c'est un oeuf / un avocat le matin, pas grand-chose le soir, et entre les 2 il y a un écran de fumée. Je ne suis pas certain de vouloir en faire une référence pour moi-même ...

tu fais idem pour une journée Taf ou bike ?
J'imagine de plus qu'il faut prévoir un temps de digestion avant de sauter sur le Spad

albator83 écrit:

En général pas trop... même si je refuse rarement 15-20min de sieste quand j'en ai l'occasion (cad pas souvent).
Après le repas de "mendiant" le soir, ça ne me concerne pas trop : sans me goinfrer (car on dort mal ensuite), je ne me contente pas d'une soupe/salade non plus

C'est pour moi le repas le moins maîtrisable : toutes les frustrations de la journée ressortent à ce moment-là (fatigue, travail...). Si tout s'est bien passé et que la zénitude m'envahit c'est soupe + un petit morceau de pain + un morceau de fromage + un fruit ; sinon les quantités de pain/fromage peuvent doubler ou tripler, et l'after-dinner se terminer avec le nez dans l'armoire à chocolat.

pasqup01 écrit:

tu fais idem pour une journée Taf ou bike ?
J'imagine de plus qu'il faut prévoir un temps de digestion avant de sauter sur le Spad

Ah oui, tout pareil.
Et monter sur le spad ou aller courir juste après (jusqu'à i3, au-delà c'est moins confortable) ne me pose aucun problème.

Christoph3 écrit:

Pour les oeufs le matin, j'utilise ça : www.amazon.fr/Zilan-Cuiseurs-%C3%A9lectrique-cui...=1-30&ts_id=58361031
Ça évite les matières grasses cuites et la vaisselle.

Ca ne cuit les oeufs qu'avec la coquille ?

oui, c'est un cuit oeuf, pas une poële. Mais c'est très pratique, j'utilise aussi (version Lidl à 10 balles).

Le matin, ça dépend beaucoup du temps que j'ai pour petit dèj.
Ça va de rien du tout, au brunch américain (oeufs brouillés bacon pancake sirop d'érable) à la tranche de pâté croûte et pain de campagne, en passant par les tartines de Nutella, ou même des rillettes.
Tant que c'est bon. Plutôt sucré si avant 9 heures, et salé si après...

jfd_ écrit:

Je suis définitivement has been : je fais avec une vieille casserole dédiée à cela (jamais lavée vu qu'elle ne voit que de l'eau bouillante et elle est bien calcifiée du coup) sur un feu gaz....

Bah moi c'est à la poêle, car je les préfère au plat sur une tranche de pain type nordique, agrémentée d'un soupçon d'huile de noix, une tranche de jambon et un petit morceau de fromage. Comme ça j'évite de taper tout le fromage le soir, sinon je passe vite au même stade que Stam ...

Aaaaah les œufs brouillés... tout un poème : c'est comme ça que je les préfère, mais je rame tellement à les préparer que je me contente d'œufs au plat

stam écrit:

pasqup01 écrit:

Après, je crois que c'est le nutritionniste de la SKY qui disait que, pour bien faire le métier, il fallait se coucher avec la sensation de faim, mais bon... soyons prudent sur le décodage du discours

Voici le décodage prudent : "pour que le corps apprenne à utiliser les corps cétoniques qu'on va lui administrer, il faut avoir faim tout le temps".

Grosso modo, l'alimentation d'un Ineos c'est un oeuf / un avocat le matin, pas grand-chose le soir, et entre les 2 il y a un écran de fumée. Je ne suis pas certain de vouloir en faire une référence pour moi-même ...

Ouais même avis ; si je me couche avec la faim je suis certain de me réveiller la nuit
Et puis je suis déjà bien assez maigre comme ça, entre 18 et 19 d'IMC toute l'année donc ce serait pas malin de vouloir cramer le peu de gras qui me reste.
Tant que je m'endors rapidement (+ sommeil correct) en me réveillant le matin avec une faim légère + l'envie de déjeuner... je considère que c'est la bonne façon de procéder pour moi

IceMole écrit:

Bah moi c'est à la poêle, car je les préfère au plat sur une tranche de pain type nordique, agrémentée d'un soupçon d'huile de noix, une tranche de jambon et un petit morceau de fromage.

Je suis en train de me taper une fringale monstrueuse... imaginaire, mais monstrueuse.

Vu à l'instant sur Cycling News... le Bus de Pogačar propose des mignardises équilibrées sous la cafetière...

Remarquez... ça envoi plus de rêve que le bicarbonate de la JV !

En même temps après 270 bornes de monts flandriens par 10°C @ 44 km/h de moyenne... il peut se permettre de bouffer n'importe quoi d'ailleurs il s'est fait une barquette de frites entre interview et podium ^^

Oui, j'ai vu ça pour les frites

Simplement, on a souvent des infos contradictoires en la matière

D'un côté bouffe no limite acceptable vu les efforts (à une époque il y a eu les bonbons gélifiés pour Sagan aussi de mémoire)

D'un autre côté image (et discours) d'hyper-contrôle (pesée, qualité nutritionnelle, etc.) de tout ce qui est ingéré par le sportif de haut niveau

A mon avis les deux cohabitent, je vois le truc ainsi :
1) la diététique très pointue en amont de l'objectif et l'essentiel de la saison, pendant la préparation pour s'affûter tout en ayant suffisamment d'énergie pour encaisser des charges de travail infames
2) le lâcher prise dans les 3/4h qui suivent l'objectif, où on se fait un peu plaisir (sans pour autant se mettre une murge ou avaler trois saucisses frites)

Sachant que le point 2) ne s'applique pas dans un GT de trois semaines, où on calcule les apports alimentaires au plus juste... et surtout les plus assimilables sans souci gastrique.

En tout cas je m'applique +/- cette méthode (sans pour autant être aussi suivi et strict qu'un coureur pro, hein ).
Et c'est étonnant comme les collègues ont tendance à remarquer LE repas "joker" de la semaine (au point de me considérer comme un "dévoreur", qui ne reste maigre que juste en faisant du sport 700h par an)... alors que le reste du temps je ne bois pas d'alcool, mange systématiquement des féculents associés à des légumes, plusieurs fruits par jour, jamais de jus de fruits, sirops, sucres hors entraînement, etc.

Exactement comme le grand public qui voit un top coureur pro dévorer un burger le dimanche soir, alors qu'il a fait le "nutri-nazi" les 20 autres repas de la semaine.

Pour les frites, si je ne m'abuse, il a dit "plus tard". Donc pas dit qu'il les ai mangé.
Ceci dit, même s'il les a mangé, je ne suis pas sûr que ça lui soit bien préjudiciable.

J'ai aussi eu l'impression qu'il les mettait de côté, les frites.
Et après, des frites froides, c'est dégueu, surtout avec du bicar.

Il a sûrement garder les frites pour récupérer le sel afin de saler la soupe.

pasqup01 écrit:

Oui, j'ai vu ça pour les frites

Simplement, on a souvent des infos contradictoires en la matière

D'un côté bouffe no limite acceptable vu les efforts (à une époque il y a eu les bonbons gélifiés pour Sagan aussi de mémoire)

D'un autre côté image (et discours) d'hyper-contrôle (pesée, qualité nutritionnelle, etc.) de tout ce qui est ingéré par le sportif de haut niveau

Bah nous, samedi soir, nous étions bien contents de nous taper des frites après les 242km du parcours amateur sous une pluie battante et sur des pavés détrempés ... Je pense qu'effectivement vu la dépense énergétique du jour pour lui, une petite barquette ne lui aura pas fait grand mal, même froide avec de la mayo.

Chapeau à toi (et tous les cyclos du samedi)... parce que la météo devait être particulièrement atroce