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Adaptation de l'entrainement aux objectifs?
- Circus
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40/20 classique dans Montaud, météo toujours aussi top :
www.strava.com/activities/1867376717
Plus bien loin des 370 Wmoy sur les deux séries de 10', souple et facile sur le contre-exo à i3... la journée de récup supplémentaire a fait du bien
Demain cool, vendredi j'hésite à remettre la même chose avant une longue cool samedi et surtout l'Arzelier dimanche matin... on verra suivant les sensations.
Question, Rodolphe : t'as déjà essayé une fin de saison où tu ne fais plus de sortie longue du tout, juste les exos en intensité, à partir du moment où tu n'as que les montées chrono comme course?
Je pense à ça par rapport à une question de fraîcheur ou pour essayer (pour toi) une forme d'entraînement plus polarisé.
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- albator83
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Dans le même ordre d'idée je rallonge systématiquement après une grimpée chrono matinale s'il fait beau... si je me contente de 20' à bloc + échauffement + décrassage light j'ai l'impression d'avoir gâché ma journée :-)
D'où ma non-participation à la Bastille, bloquer une journée pour 2*10min d'effort et un buffet au milieu je n'y arrive pas.
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- ArnaudF.
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Le passage des cyclosportives aux grimpées a été un peu dur à digérer à cause de la baisse de volume. Des fois j'ai envie de faire une grosse sortie le samedi mais je me dis que si je m'entraine c'est pour être le plus performant sur la grimpée du lendemain. Ce serait bête d'aller contre ça juste pour nourrir mon envie de borner, alors je me restreins !
J'ai bien eu le temps de faire des bornes cet été.
J'ai pas spécialement envie de couper complètement l'hiver alors ça permet aussi de reconstruire une envie d'enfourcher le vélo une fois la saison terminée.
Chacun a son approche, il suffit juste d'en essayer plusieurs pour savoir laquelle nous correspond le mieux. On ne peut pas savoir sans essayer.
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- Circus
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Bonne question : non jamais... j'adore ça et j'ai l'impression "qu'il me manque quelquechose" si je ne fais pas de longue la veille (ou le lendemain) de grimpée, surtout lorsque la météo s'y prête.
Dans le même ordre d'idée je rallonge systématiquement après une grimpée chrono matinale s'il fait beau... si je me contente de 20' à bloc + échauffement + décrassage light j'ai l'impression d'avoir gâché ma journée :-)
D'où ma non-participation à la Bastille, bloquer une journée pour 2*10min d'effort et un buffet au milieu je n'y arrive pas.
Je suis quand même assez convaincu qu'on en fait toujours beaucoup trop, et qu'on n'est pas du tout habitué à un véritable état de fraicheur, propice à des perfs largement supérieures à la (notre) moyenne (individuelle)
Ce que dit Arnaud colle vraiment au fond de ma pensée : si les objectifs sportifs sont des montées chronos, alors il faut se comporter en conséquence. Attention, je ne dis pas que tu es dans le faux, je me demandais juste si, pour voir quels en sont les résultats, t'avais pas envie d'essayer un forme d'entraînement global (grosso modo dans la gestion des micro-cycles) totalement différent maintenant que tu bascules sur un format d'épreuve totalement différent. Après, il y a également une question de trait de caractère : de mon côté, c'est plus la curiosité d'essayer autre chose qui l'emporte que ma satisfaction d'appliquer les recettes qui fonctionnent.
Question subsidiaire : tu as j'imagine pas mal balayé le champs des exos et des charges pour améliorer tes perfs, mais as-tu également balayé l'éventail des possibilités sur la question de la récup' ?
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- cycloflamand
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En rentrant de Bretagne et en rapportant sur le forum ma semaine d'entrainement pré-cyclo de Plouay, Gilles m'avait fait remarquer que j'en avait sûrement trop fait pour arriver frais le jour J.
Pourtant je craignais au contraire ne pas en avoir assez fait. Comme quoi des fois un avis extérieur permet de mettre en évidence des bourdes d'affutage...
Par contre les 2 mois précédents j'avais bouffé de la sortie longue à dénivelé équivalent à l'objectif et fait pas mal de fartlek. Plus du tout de PMA, seuil, spécifique. A peine un peu d'endurance de force. Et bien sur la cyclo Plouay j'ai mieux tenu que sur Gand Wevelgem (mois de Mars) ou pourtant j'avais fait du 30/15, du seuil, Gimenez et ou j'avais un CP20 au taquet. Après coup je me dis que c'était une préparation de coursier et non de cyclo
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- albator83
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Bonne question : non jamais... j'adore ça et j'ai l'impression "qu'il me manque quelquechose" si je ne fais pas de longue la veille (ou le lendemain) de grimpée, surtout lorsque la météo s'y prête.
Dans le même ordre d'idée je rallonge systématiquement après une grimpée chrono matinale s'il fait beau... si je me contente de 20' à bloc + échauffement + décrassage light j'ai l'impression d'avoir gâché ma journée :-)
D'où ma non-participation à la Bastille, bloquer une journée pour 2*10min d'effort et un buffet au milieu je n'y arrive pas.
Je suis quand même assez convaincu qu'on en fait toujours beaucoup trop, et qu'on n'est pas du tout habitué à un véritable état de fraicheur, propice à des perfs largement supérieures à la (notre) moyenne (individuelle)
Ce que dit Arnaud colle vraiment au fond de ma pensée : si les objectifs sportifs sont des montées chronos, alors il faut se comporter en conséquence. Attention, je ne dis pas que tu es dans le faux, je me demandais juste si, pour voir quels en sont les résultats, t'avais pas envie d'essayer un forme d'entraînement global (grosso modo dans la gestion des micro-cycles) totalement différent maintenant que tu bascules sur un format d'épreuve totalement différent. Après, il y a également une question de trait de caractère : de mon côté, c'est plus la curiosité d'essayer autre chose qui l'emporte que ma satisfaction d'appliquer les recettes qui fonctionnent.
Question subsidiaire : tu as j'imagine pas mal balayé le champs des exos et des charges pour améliorer tes perfs, mais as-tu également balayé l'éventail des possibilités sur la question de la récup' ?
Clairement je ne fais pas forcément tout ce qu'il faut pour les grimpées chronos : idéalement faudrait complètement lâcher le long, ce qui permettrait de caser une séance d'intensité supplémentaire dans la semaine tout en arrivant plus frais le week-end... Mais comme tu dis il y a le caractère et l'envie : quand je vois ces magnifiques journées je préfère en profiter et ne pas ronger mon frein pour le samedi/dimanche, se mettre la pression pour la grimpée (toutes proportions gardées) et en ressortir frustré si ça foire (méforme, incident mécanique).
D'une manière générale c'est aussi ce qu'il me manque à l'échelle d'une saison (ou plutôt ce que je n'ai pas envie de faire) : gérer des macro-cycles/pics de forme en ciblant quelques objectifs, plutôt que de faire chaque cyclo à bloc de mai à septembre... Cela me permettrait probablement d'élever mon niveau sur ces objectifs, tout en étant relativement en retrait sur d'autres et ainsi de lever (enfin) les bras.
Mais il y a le risque d'une crevaison le jour J, une météo dégueulasse, une bonne crève ou un déplacement pro "imprevu"... sachant cela je préfère rester dans une relative zone de confort en essayant des trucs à la marge ; jusqu'ici ça marche pas mal, ça pourrait sans doute être mieux mais au-delà des résultats ça m'apporte un bon équilibre vie perso/pro/sportive
Quant à la récup... clairement y'aurait mieux à faire au quotidien, en optimisant encore davantage le sommeil (par exemple) pour arriver à caser plus d'intensités en semaine. Mais là aussi ça demande un niveau de sacrifice supplémentaire à faire coller avec tous le reste. Se coucher avant 22h, faire la sieste est rester tranquille après la sortie quotidienne de vélo ça marche sur trois semaines de vacances en mode célibataire... pas impossible, mais compliqué à mettre en place sur toute une saison. Tout dépend de où on souhaite mettre le curseur.
Idem pour la diététique, j'élimine petit à petit les saloperies de mon alimentation mais avant d'être au tout bio/local sans produits transformés y'a encore une bonne marche
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- teamdindon
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Pourtant entre une course en ligne de 3h et quelques et une épreuve cyclocross de 48', les qualités recherchées diffèrent quelque peu...
Pas tant que ça en fait. Sur une course en ligne, la course ne va généralement s'emballer que dans la dernière heure et si c'est sur un circuit avec des bosses assez courtes, ce sera des répétitions d'efforts à I5+/I6 et du I3/I4 entre chaque.
Quant à un cyclocross, il ne faut pas prendre en compte uniquement les 50' de course mais également toute la période de reconnaissance/échauffement qui précèdequi, si elle est bien réalisée, fait totaliser autour des 2h30 de vélo dans la journée avec une charge de travail totale plutôt importante.
A mon sens, un cyclocross de 50' est plus proche en terme d’effort d'une course en ligne de 2h30 que d'un CLM de 50'.
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- papipop
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Même si il ne faut pas sous estimer les bénéfices d'un bon état de fraîcheur, je remarque, au niveau de mon expérience personnelle ou de certains camarades, que des fois on peut avoir l'impression d’être bien cramé et c'est là que l'on performe le plus, passé un temps de mise en route qui peut être laborieux.... En fait, je crois qu'il est illusoire d'atteindre un très bon état de forme sans ressentir un état de fatigue. Cette dernière est un signal pour nous signifier que l'on arrive à la limite et qu'il faut faire attention de ne pas basculer de l'autre coté.... Mais comme l'objectif est de jouer avec cette limite....
Mais je m'éloigne de l'interrogation initiale. Oui, par principe, l'entrainement pour qu'il soit optimisé, doit s'adapter aux objectifs. Mais ça ne veut pas dire qu'il faut bannir le long même pour de courts objectifs. Les longues sorties permettent un tas d'adaptation pour l'organisme qui peuvent être transposables sur un effort plus court. Déjà, au niveau musculaire, rouler 5 heures en montagne, ça fait prendre de la force. Les pros qui sortent d'un grand tour sont souvent lessivés mais ils constatent qu'ils ont de la force à revendre et sont capables de tirer plus gros d'une ou deux dents que 3 semaines avant. Le long, ça te fais aussi taper dans tes réserves de lipides et de fait tu peux sécher un peu plus ce qui sur une montée chronométrée est un gain non négligeable. Et puis, the last but not least, si tu prends ton pied à faire du long, et bien ça n'a pas de prix et ça te permettra peut être le jour de l'épreuve d’arriver un peu plus libéré.
Après ça va dépendre du niveau de chacun. Pour quelqu'un qui cumule depuis début janvier une trentaine de sorties ou de cyclos autour de 6 heures, il y a fort à parier que quelques heures la veille n’auront pas tout à fait le même effet que pour quelqu'un qui n'a pas dépasse 3h... Tout dépend de la caisse. Et les coursiers ont surement déjà vécu ce phénomène d’être parfois super mieux le 2ème jour de course du weekend que le premier....
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- albator83
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De mon expérience rouler 3-4h la veille d'une grimpée à i2/i3 grand max (pour Freydières j'avais tapé un peu plus fort la veille, du coup le démarrage fut plus compliqué que prévu ) ne m'affecte que peu sur < 45' d'effort max, l'échauffement restant primordial dans ce cas-là... donc je ne m'en prive pas.
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- Peio
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- Membre elite
Puis surtout et avant tout, nous ne sommes pas des pros, donc le plaisir avant tout, et y a toujours un équilibre personnel à trouver entre le plaisir de performer et le plaisir tout simple de rouler quand on a envie et à l'allure dont on a envie.
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- Circus
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- Membre platinium
Elles sont quand même nées d'une observation personnelle. Tout comme beaucoup, j'aime rouler pour rouler et pas uniquement pratiquer le vélo pour gagner (pour peu que j'en sois capable...) ou dans un rapport de concurrence -dans ce cas-là je ne m'acharnerais pas tant sur les parcours montagneux alors que ce n'est pas du tout ma filière physiologique-. Mais les fois où j'ai fait l'effort de sortir de ma manière de m'entraîner habituelle, quand le format d'épreuve le nécessitait, ça s'est toujours révélé payant. En particulier sur les phases de récup' en me forçant à diminuer les charges hebdos alors que comme vous, je marche bien quand j'ai des gros volumes d'entraînement plutôt que du très ciblé.
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- gillesF78
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- Membre platinium
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La norme serait de 20 jours de course par an pour marcher, alors que j'en ai généralement 15 (hors cyclo/grimpée). Et pour les coureurs qui ont l'ambition de progresser et monter de caté, la norme serait de 30 jours minimum.
Les pros font normalement 80 jours de course.
Faire autant de courses (>20) en petit amateur me dérange parce que ça me paraît difficile d'avoir une vie "normale" à côté... Ca nécessite de tout organiser autour du vélo.
Région Grenobloise, GillesF78
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